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Gaël

Gaël a créé Publik'Art en 2009. Notaire de formation, il est responsable de la rubrique BD et gère l'administration du site (webmaster). Il vit dans le sud de la France d'où il anime le webzine avec les membres de la rédaction, présente sur la majeure partie de l'hexagone : Paris, Bayonne, Montpellier, Lille, Lyon.

Notre Sélection de livres jeunesse de l’Ecole des Loisirs (#2 – rentrée 2020)

Et voici, comme promis, la deuxième partie de notre sélection de magnifiques livres illustrés. De la lecture pour nos enfants parus aux éditions de L'Ecole des loisirs en cette rentrée de septembre 2020.

Deux passantes dans la nuit tome 1 : une BD de Patrice Leconte, Jérôme Tonerre et Alexandre Coutelis (Grand Angle)

Deux passantes dans la nuit tome 1 : une BD de Patrice Leconte, Jérôme Tonerre et Alexandre Coutelis (Grand Angle) "Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais..." Bienvenu...

La Famille trop d’filles : Elisa, une BD de Barféty et Clotka (Miss Jungle)

La Famille trop d'filles : Elisa, une BD de Barfety et Clotka (Miss Jungle) A l'heure des inscriptions aux activités loisirs de nos enfants, ce...

Le Repas des Hyènes, un conte initiatique d’Aurélien Ducoudray et Mélanie Allag (Delcourt / Mirages)

Le Repas des Hyènes, un conte initiatique d'Aurélien Ducoudray et Mélanie Allag (Delcourt / Mirages) Fresque fantastique inattendue, Le Repas des Hyènes nous plonge sans...

Notre Sélection de livres jeunesse de l’Ecole des Loisirs (#1 – rentrée 2020)

Notre Sélection de livres jeunesse de l'Ecole des Loisirs (#1 - rentrée 2020) Nous vous présentons une première sélection de livres en carton à destination...

Wilderness, une BD de Ozanam et Bandini (Ed. Soleil)

Wilderness, une BD de Ozanam et Bandini (Ed. Soleil) Wilderness est une libre adaptation du roman très remarqué de Lance Weller par Ozanam (au scénario)...

Pionnières, Nellie Bly – journaliste : BD documentaire de Jarry et Tavernier (Soleil)

Pionnières, Nellie Bly - journaliste : BD documentaire de Jarry et Tavernier (Soleil) Série documentaire qui porte bien son nom, Pionnières retrace la vie de...

Crusaders tome 2 : BD 100% SF de Bec et Carvalho (Ed. Soleil)

Crusaders tome 2 : BD 100% S-F de Bec et Carvalho (Ed. Soleil) Série SF par excellence, Crusaders fait sa rentrée avec un second tome...

Notre Sélection

Le Lac des cygnes revu et corrigé par Angelin Preljocaj : saisissant

Après Blanche Neige et Roméo et Juliette, Angelin Preljocaj renoue avec le ballet narratif et son goût pour les histoires. Mêlant le chef-d’œuvre musical de Tchaïkovski à des arrangements plus contemporains comme il aime à le faire, il s’empare du mythe de la femme-cygne, et y ajoute des problématiques à la fois écologiques, psychologiques et politiques très actuelles. ransposition du conte donc dans le monde de l’industrie, du pouvoir et de la finance où les amours contrariées se vivent au milieu des gratte-ciels et de ses artifices entre moments de fêtes et d’hystérie collective. La première scène donne le ton : la danseuse qui incarne Odette, Théa Martin, est attrapée par plusieurs hommes en noir, et transformée, manu militari, en cygne. Cette métamorphose forcée, sur la musique inquiète de Tchaïkovski, annonce la radicalité du final qui verra les cygnes, en un moment suspendu, tomber ensemble au sol et dont la chute au regard de l’écosystème sacrifié, prend une dimension tragique.

« Madame Ose Bashung » et plus rien ne s’oppose à son cabaret drag-queen

C'est sur la scène du célèbre cabaret de Pigalle "Madame Arthur" qu'est né ce spectacle. Sébastien Vion, alias Corinne, et ses copines Brenda Mour et Patachtouille s'emparent du répertoire d'Alain Bashung. Une relecture à l’aune de leur univers fantasmagorique et drag-queen qui ne dénature jamais l’œuvre et sa flamboyance lunaire, bien au contraire, elle s’y colle.

Au Rond-Point, la masculinité à l’épreuve

On entre dans "Débandade" comme on débarque dans une fête où l’on ne sait ni qui a lancé l’invitation ni quel sera le premier toast porté à la masculinité. Et c’est peut-être cela la vraie ambition de la pièce : ne pas traiter la masculinité comme un concept, mais la laisser surgir en désordre, en fragments, en éclats contradictoires, avec la même imprévisibilité que ces conversations qu’on a lorsqu’on ouvre un micro à des hommes interrogés sur le sujet.