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« Les Idoles » de Christophe Honoré ou l’éternelle inspiration

"Les Idoles" de Christophe Honoré ou l’éternelle inspiration
Julien Honoré, Marlène Saldana, Paul Kircher et Harrison Arévalo dans « Les Idoles » © Jean-Louis Fernandez

« Les Idoles » de Christophe Honoré ou l’éternelle inspiration

Il y a eu « Plaire, aimer et courir vite » au cinéma, puis la publication du récit autobiographique « Ton père ». Christophe Honoré termine son triptyque sur l’homosexualité en ressuscitant au plateau la génération sida de ses idoles parties trop vite. Et les revoilà donc pour un retour en arrière et au présent, un retour sur images ici et maintenant, sous les traits d’actrices et acteurs.

Une déclaration d’amour, un regret poignant, un exercice drôle et irrévérencieux selon l’art et la manière de Christophe Honoré. Ces années-là, c’était les années sida : on le découvre, il se propage, on en porte les stigmates, on en meurt. Encore étudiant, Christophe Honoré quitte Rennes pour Paris où il comprend que tous ceux qu’il aime, qu’il admire, sont partis : les dramaturges Jean-Luc Lagarce et Bernard-Marie Koltès, le chorégraphe Dominique Bagouet, le romancier Hervé Guibert, le critique de cinéma Serge Daney, les réalisateurs Cyril Collard et Jacques Demy. Tous étaient homosexuels.

Qu’ils soient hommes ou femmes, au plus près du désir et des idées, les acteurs convoqués devant nous donnent chair à ces figures et aux questions cruciales que la sexualité, l’amour, la mort font naître. Il y a l’aveu des uns, le déni des autres, l’engagement ou le repli de certains. Ils dansent, parlent, chantent, s’engueulent, rient et nous invitent à ne pas oublier ce que le sida a laminé.

Mettant en scène ces artistes sous une forme de dialogue imaginaire qui conjugue à la fois le passé et le présent, Christophe Honoré interroge par delà le manque, leur héritage, leur engagement, leur rapport à la maladie et à la création.

Mémoire d’artistes, d’hier et d’aujourd’hui

« Une réunion d’amis qui dansent comme on jette une poignée de terre sur le bois d’un cercueil », commente Christophe Honoré, dont la voix en off accompagne les premières minutes du spectacle.

Formant une ronde, les comédiens agitent leurs bras comme des oiseaux battant de l’aile, au rythme de la chanson des Doors, When the music’s over. C’est un écho au spectacle, Jours étranges, que Christophe Honoré découvrit en 1992, peu après le décès de son auteur, le chorégraphe Dominique Bagouet, touché lui aussi par la maladie.

Une convocation humaine mais aussi festive si propre au geste dramaturgique et scénique de Christophe Honoré, où affleure l’esprit de chacun des artistes, sa culture, son humour, son goût de la provocation, et qui le voit revendiquer sa condition d’homme et sa manière d’affronter la maladie, de conjurer la vie.

Des figures qui se débattent contre elles-mêmes, contre la mémoire, où s’entremêlent la vie et la mort, la confession et le secret, l’élan et la mélancolie.

Si certains ont dévoilé ouvertement leur homosexualité comme Jean-Luc Lagarce ou Hervé Guibert, d’autres sont restés plus discret, « dans le placard » comme Jacques Demy.

Des instantanés accompagnent la représentation qui surgissent pour évoquer la notion d’héritage notamment celle de Jacques Demy avec ce numéro de danse haut en couleur de Marlène Saldana (formidable) sur la Chanson d’un jour d’été, des Demoiselles de Rochefort ou encore l’attirance de Bernard-Marie Koltès pour New York et ses bad boys dans une scène du film d’une époque avec John Travolta dans la fièvre du samedi soir.

La perte aussi brûlante hypnotise la scène à travers le monologue poignant de Marina Foïs qui scrute les derniers instants de Michel Foucault dans les yeux de son ami Hervé Guibert.

Une traversée à la fois grave, légère, enjouée, musicale, et étirée, capable de convoquer un numéro de claquettes ou encore une chanson de Bob Marley.

L’alchimie évidente qui opère entre les comédiens (Harrison Arévalo, Jean-Charles Clichet, Marina Foïs (Molière de la comédienne en 2019 pour la pièce), Julien Honoré, Paul Kircher et Marlène Saldana), donne à la pièce une énergie vitale et communicative, qui porte en elle toute la singularité et la fougue de ces artistes trop tôt disparus.

Dates : du 18 janvier au 6 avril 2025 – Lieu : Théâtre de la Porte-Saint-Martin (Paris)
Mise en scène : Christophe Honoré

The Lapins crétins, tome 17, Magic (Glénat Jeunesse)

The Lapins crétins, tome 17, Magic (Glénat Jeunesse)

Les éditions Glénat jeunesse nous proposent le 17ème tome de The Lapins crétins : Magic !
Pas besoin de savoir lire pour « lire » cette bande dessinée des lapins crétins ! Les images sont suffisamment explicites et de plus, le scénario est quasi inexistant !
Dans ce 17ème tome, Les Lapins crétins s’essaient à la magie ! C’est rigolo, pas toujours évident mais on rit quand même !
Même si le lecteur ne va pas toujours comprendre ce qui se passe, il va se régaler avec les illustrations de Thomas Priou ! Encore une fois, il va remporter tous les suffrages !
The Lapins crétins, tome 17, vont initier les jeunes lecteurs à la magie ! A coup sûr !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Janvier 2025
Auteur : Dab’s
Illustrateur : Thomas Priou
Editeur  : Glénat jeunesse
Prix : 11,50 €

This must be love (Yam Yam Milan)

This must be love (Yam Yam Milan)

Yam Yam est la nouvelle collection de webtoons créée par les éditions Milan. Un webtoon, en coréen est un manhwa publié en ligne. Un manhwa est le nom donné à la bande dessinée en Corée. Donc c’est bande dessinée coréenne qui a un succès fou en France !

This must be love est écrit par Lee Eum-Sae et merveilleusement illustré par Dodo.

C’est l’histoire de Ban Hana. Elle est chanteuse et animatrice de radio. Par un concours de circonstances, elle va appuyer sur un bouton d’un walkman qu’un fan vient de lui offrir et va se trouver propulsée en 1987 ! Elle vient d’avoir un accident de voiture. Elle est en 2019… Elle ne comprend pas du tout ce qui se passe !

En plus, elle va voir son walkman ! Il appartient à Woo Jae-ah. Un super musicien mais qui a disparu… Et elle va tomber sur lui et tout faire pour qu’il reprenne la musique ! Elle connaît son futur ! Il va devenir très célèbre mais lui, ne le sait pas… Plein d’aventures pour Ban hana qui hallucine de ce monde des années 80 !

This must be love est un super webtoon ! On attend le tome 2 avec impatience !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Janvier 2025
Auteur : Lee Eum-Sae
Illustrateur : Dodo
Editeur  : Milan
Prix : 14,95 €

Le jazz band Blue Jitters dévoile son nouvel album éponyme le 31 janvier 2025

Le groupe de jazz parisien Blue Jitters joue la carte du jazz band avec des inspirations puisées dans le jazz des années 20, 30 et 40. Le groupe s’approprie un répertoire swing depuis sa création en 2013 avec plus de 200 concerts tenus dans le cadre de bals swing, clubs ou festivals de jazz en France et à l’étranger. La notoriété de Blue Jitters n’est plus à démontrer et danseurs comme amoureux du swing dans la capitale en redemandent, la relecture du répertoire swing arrangé est portée par une section cuivre, un accordéon et un violon. Après un premier EP sorti en 2013 et un mini album Live en 2019, Blue Jitters (anciennement nommés Swinguez Moustaches) a sorti fin 2021 un premier album studio intitulé En Vogue, enregistré à Midi Live et joué plus de 50 fois depuis sa sortie au Pan Piper à Paris. La bonne humeur est de mise, les rythmes sont endiablés, les inspirations remontent à un temps ancien et sont retranscrites avec talent.

Release Party le 16 février au Pan Piper (Paris)

Caloé – chant, violon                       

Clément Barkatz – Trompette

Henri Peyrous – Saxophones          

Nicolas Almosni – Accordéon

Paul de Robillard – Guitare          

Ahmed Ghanem – Contrebasse

Martin Cazals – Batterie

Dates de concert à venir:

16 février 2025

RELEASE PARTY – PAN PIPER – Paris (75)

17 mai 2025

Festival Hop’n Spring – Besançon (25)

Publireportage:

Blue Jitters est un jazz band parisien qui puise son inspiration dans le jazz des années 20, 30 et 40. Le groupe réarrange un répertoire swing et cumule depuis sa création en 2013 plus de 200 concerts dans le cadre de bals swing, clubs ou festivals de jazz en France et à l’étranger.

Blue Jitters a acquis une rapide notoriété auprès des danseurs et des amoureux du swing dans la capitale, de part notamment leur relecture personnelle du répertoire swing arrangé pour une formation atypique intégrant à la section cuivre, un accordéon et un violon.

Le silence des pères, un roman de Rachid Benzine (Points)

Le silence des pères, un roman de Rachid Benzine (Points)

Rachid Benzine est enseignant et chercheur associé au Fonds Ricœur. Il est aussi écrivain ! Et son dernier roman est totalement bouleversant : Le silence des pères.

Ce roman devrait être lu par nous tous ! On comprendrait bien mieux ce qui se cache sous le mot « émigré ». Surtout en ce moment avec tout ce que l’on entend à la télévision, à la radio, sur le thème de l’immigration !
« Il a fallu qu’il meure pour que je revienne » … p17

Un fils raconte les liens qu’il a eus toute sa vie avec son père. Et ce que ce dernier lui a transmis. Un jour, le fils est parti, vivre sa vie loin de Trappes, la ville de son enfance.

En 1938, son père, à peine 18 ans, est parti en France, pour croit-il, une vie meilleure qu’au pays, le Maroc ! La France avait besoin de main d’œuvre pas chère, pour reconstruire le pays. On découvre alors la vie qu’il a subie, les conditions de travail inhumaines, que tous les émigrés ont alors connues. Il donne des nouvelles à son père, en enregistrant des cassettes audio et en racontant sa vie française. Bien sûr, sans jamais de détails négatifs ne voulant pas inquiéter ses parents…

Le narrateur pensait connaître son père, qui ne parlait jamais… Il le découvre à travers ses cassettes… Un homme au grand cœur, au cœur lourd…
« Son exil avait représenté la plus lourde des malédictions » p33

Le silence des pères est un roman qui nous touche profondément, tous, et qui nous concerne tous ! Une vraie pépite !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Août 2024
Auteur : Rachid Benzine
Editeur : Les Editions Points
Prix : 6,95 €

Génération anxieuse, de Jonathan Haidt (Les Arènes Essai)

Génération anxieuse, de Jonathan Haidt (Les Arènes Essai)

Jonathan Haidt est Professeur de leadership à la prestigieuse New York University Stern School of Business. En écrivant cet essai : Génération anxieuse. Comment les réseaux sociaux menacent la santé mentale des jeunes, l’auteur met les points là où ça fait mal !
Si Jonathan Haidt fait un constat alarmant sur la génération Z, il propose aussi de nombreuses solutions.

D’après lui, la situation s’est détériorée depuis déjà plusieurs années. Dès les années 1980. Les parents, car tout vient de l’éducation, ont commencé à surprotéger leurs enfants, à les surveiller de façon quasi permanente. Du coup, les enfants se sont en quelque sorte enfermés sur eux-mêmes. Les jeux vidéos ont pris de plus en plus d’ampleur.
Puis vers les années 2000, ce fut au tour des smartphones. Et au fil des années, les enfants ont perdu leur âme d’enfant, n’ont plus joué, trop absorbé par leur téléphone et les réseaux sociaux. La communication avec l’autre est devenue virtuelle. Leur monde n’est plus que virtuel. Les ados se sont de plus en plus isolés.

Connectés des heures durant, manquant de sommeil, n’étant plus assez concentrés au collège comme au lycée, ils ont vu leurs résultats scolaires dégringolés… Sans parler de la baisse de l’estime de soi, si importante à cet âge-là !

Si les jeunes sont hyper surveillés à l’extérieur de la maison, par des parents très présents et un manque d’autonomie de l’ado, par contre, les parents se relâchent quand leur enfant est à la maison. Mais c’est justement à la maison, que le risque augmente ! A cause de leurs fichus réseaux sociaux ! Et de toutes les relations qu’ils peuvent avoir avec des personnes dangereuses qui vont profiter de leur innocence !

Aujourd’hui, nos enfants et ados souffrent et subissent une grave crise de santé mentale. Beaucoup de dépressions, de troubles de l’anxiété, de troubles du sommeil, d’automutilations, de suicides sont diagnostiqués chez les jeunes.

Et pourtant il y a des solutions ! Jonathan Haidt en expose de nombreuses dans son livre et elles sont parfois tellement simples à mettre en place ! Il faudrait déjà que les parents arrêtent d’acheter des smartphones à leur enfant, à son entrée en sixième ! Acheter un simple téléphone qui ne sert qu’à téléphoner, serait une des solutions !

Il faudrait que non seulement le téléphone soit interdit au Collège, comme au Lycée, mais que l’élève n’ait pas le droit de le garder sur lui. Et qu’en récréation, les jeunes jouent à des jeux collectifs ! Remettre le jeu au centre de leur vie !
Il faut rendre la liberté à ces jeunes et leur enlever le boulet que leurs parents ont mis à leurs pieds avec ces fichus smartphones !

La puberté a toujours été un moment délicat dans la vie et la présence de ces écrans virtuels n’aident pas à la vivre sereinement. Bien au contraire.
Génération anxieuse est un livre qui va aider de nombreux parents démunis face à cette vague qui engloutit nos ados ! Jonathan Haidt a réalisé un travail remarquable et nous oriente vers une éducation plus ouverte, où l’enfant devient un ado responsable et autonome.

Stoppons ce massacre tous ensemble, le gouvernement et les parents !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Janvier 2025
Auteur : Jonathan Haidt
Editeur  : Les Arènes Essai
Prix : 24,90 €

Avoir un chien, un bel album jeunesse (Les Albums Casterman)

Avoir un chien, un bel album jeunesse (Les Albums Casterman)

Avoir un chien est un bel album jeunesse, très joliment illustré, centré sur le chien. L’autrice, Marie Gosset, comme l’illustratrice, Anna Wanda Gogusey, sont des amoureuses des chiens. Et à travers leur album, elles expriment très bien tout l’amour que l’humain porte au chien et tout l’amour du chien pour son maître.
Avoir un chien décrit parfaitement le chien, ce n’est qu’un chien, et en même temps, l’album met l’accent sur toutes les contraintes que cela implique.
Le jeune lecteur prend alors conscience qu’un chien n’est nullement un jouet et encore moins un cadeau. C’est une histoire d’amour. Une adoption réciproque avec beaucoup de respect l’un pour l’autre !
Avoir un chien est un album à offrir à tous les amoureux des chiens !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Janvier 2025
Auteur : Marie Gosset
Illustrateur : Anna Wanda Gogusey
Editeur  : Les Albums Casterman
Prix : 13,95 €

Franck Sadock expose ses oeuvres au salon international d’art contemporain 3F à Paris du 24 au 26 janvier 2025

Artistes émergents et professionnels établis se sont retrouvés Porte de Versailles pour le salon international d’art contemporain 3F pour rencontrer un public nombreux et bénéficier de nouvelles opportunités professionnelles et susciter l’intérêt de nombreux collectionneurs, amateurs d’arts et galiéristes. Parmi eux, Franck Sadock était présent, déjà rencontré dans son atelier en 2021 et un article avait été publié, de quoi en profiter pour faire un point sur ses projets.

Un artiste toujours sur la brèche

Franck Sadock est connu pour ses sculptures en plâtre réalisées à partir de scènes observées lors des Questions au gouvernement à l’Assemblée nationale et au Sénat. Il représente ainsi artistiquement l’image politique et l’énergie déployée lors des échanges souvent à bâtons rompus entre députés et sénateurs. Il utilise pour cela des carreaux de plâtre manufacturés qu’il compose en corps avec des reliefs dans des couches successives de plâtres pour apparaitre en creux sur la surface du carreau le dessin gravé des visages et des mains. Les sculptures pensées poncées permettent de déchiffrer les codes du langage politique dans des scènes contemporaines affranchies de faux-semblants. L’artiste évolue toujours après plus de 20 ans à mettre en lumière la plasticité du débat politique. En plus de son temps partagé entre l’animation de cours d’Arts Plastiques donnés à Paris, il a commencé une série intitulée Le modèle noir avec des dessins sur Canson à l’encre, aquarelle et crayon, et des sculptures en plâtre et acrylique. Il s’est notamment inspiré du public de ses cours, de leur énergie et de leur plastique pour composer des oeuvres tout en nuances et en N/B.

L’artiste est accessible et heureux de partager ses visions artistiques, détaillant son travail avec une aisance perceptible. Après son travail à la Villa Médicis, il bénéficie désormais d’une accréditation pour accéder à l’Assemblée nationale et au Sénat, de quoi lui faciliter le travail et lui faire creuser ses sillons artistiques.

Un concert stupéfiant de réalisme avec Brel le spectacle à la Salle Pleyel samedi 25 janvier 2025

La salle Pleyel accueille un artiste doué pour les imitations, Olivier Laurent est véritablement Jacques Brel presque 2 heures durant. Il interprète ses plus grands succès et la salle en redemande. Ne me quitte pas, Jeff, Amsterdam, Les vieux, l’artiste enchaine les performances engoncé dans un costume semblable à celui que portait le grand Jacques sur scène. A ses côtés, 4 musiciens avec une contrebasse, un piano, une batterie et l’éternel accordéon. Des intermèdes parlés rythment la performance, l’artiste s’épanche et gagne une belle unanimité dans le public. Il y a de quoi s’extasier devant une performance marquée par un Quand on a que l’amour Olivier Laurent est tour à tour Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Yves Montand, Johnny Hallyday et Jacques Brel, très émouvant et surtout impressionnant. Le public est ravi, et malgré quelques difficultés de compréhension à certains moments (la faute au micro?), le spectacle est un vrai succès. Jacques Brel semble se tenir droit sur la scène, de quoi se rappeler à quel point l’artiste était un homme exceptionnel. Olivier Laurent a un vrai talent de showman, il multiplie les cabotinages et ne se ménage pas, et il sera sur la scène de l’Olympia en décembre 2026, une date à marquer sur les agendas pour le réécouter à nouveau!

Synopsis:

Concert présenté par Richard Walter Productions

BREL ! LE SPECTACLE

Produit par le Concert Extraordinaire, conçu et dirigé par Gil Marsalla, « Brel ! » est le spectacle de la rentrée à ne pas rater.

Olivier Laurent est Brel, faisant revivre les textes de ses plus grandes chansons comme si sa vie en dépendait.

Ce spectacle-hommage au grand Jacques a déjà conquis les publics du monde entier
et nombreux sont ceux qui parlent déjà d’Olivier Laurent comme d’une réincarnation époustouflante de Jacques Brel.
À travers ce spectacle unique, déjà joué une centaine de fois devant des foules subjuguées, à Paris, Montréal, New-York, Stockholm, Beyrouth, Londres ou Dubaï, L’artiste par sa voix, sa rage, son ironie et sa tendresse rend un hommage magistral à l’un des artistes les plus importants du XXème siècle.

Accompagné de 4 musiciens d’exception, il se donne à corps perdu pour épouser le rythme effréné de La Valse À Mille Temps, il incarne avec fougue et élégance Ces Gens-Là, Les Vieux ou Les Bigotes. Et nous fait même (re)découvrir Voir Un Ami Pleurer issu de l’album Les Marquises, que Jacques Brel, emporté par la maladie, n’aura pas eu le temps de chanter sur scène. Une grande bouffée de poésie et une véritable performance. Frissons garantis !

OLIVIER LAURENT N’INCARNE PAS BREL, IL EST BREL !

« Juste la fin du monde » : l’impossible fin de partie de Jean-Luc Lagarce au théâtre de l’Atelier

« Juste la fin du monde » : l’impossible fin de partie de Jean-Luc Lagarce au théâtre de l’Atelier
© Christophe Raynaud de Lage

« Juste la fin du monde » : l’impossible fin de partie de Jean-Luc Lagarce au théâtre de l’Atelier

La notoriété de Jean-Luc Lagarce, metteur en scène et dramaturge, mort prématurément du SIDA à l’âge de 38 ans en 1995, n’a cessé d’augmenter depuis sa disparition. S’il n’a pas été reconnu de son vivant comme un auteur important, c’est que son langage théâtral était trop en avance, trop en décalage sur son époque.

Aujourd’hui, c’est l’un des auteurs contemporains le plus joué et traduit dans le monde entier dont la langue singulière qui creuse en profondeur (originalité de la syntaxe, phrase musicale, à tiroirs, incises), en un mot frappante, mêlant l’intime et la comédie sociale, l’identifie immédiatement.

Une forme stylistique faite de variations et de répétitions où la parole qui bute, trébuche, se reprend, questionne la dramaturgie à travers un dialogue ressassant, qui porte à son paroxysme la difficulté à dire et à être au monde.

Avec cette pièce chorale « Juste la fin du monde » dans une mise en scène de Michel Raskine, il fait son entrée en 2008 au répertoire de la Comédie-Française.

Aujourd’hui, Johanny Bert revient à cette pièce et fait entendre avec justesse et naturel, cette intranquillité du monde, si propre au dramaturge, et que focalise à travers le prisme familial, toutes ses incompréhensions, ses tensions, ses conflits, ses douleurs, ses replis, mais aussi sa force vitale, aussi maladroite qu’impulsive.

Une parole impossible

Après une longue absence, Louis, un jeune écrivain de 33 ans, revient en province auprès de sa famille pour annoncer sa mort prochaine. Mais le retour inespéré du fils ainé ne se passe pas comme prévu, plombé par une incommunicabilité trop lourdement ancrée et propice désormais aux rancœurs et aux rivalités non résolues. Et Louis repartira donc sans avoir pu se livrer, emportant avec lui son lourd secret.

Car très vite, les mots s’aiguisent et les malentendus s’accumulent. Entre confidences, remémoration et non-dits qui touchent au plus profond de l’être, l’écriture ténue de Lagarce toujours précise, ardente, violente, décortique les blessures et les frustrations de chacun qui tente maladroitement, vainement, de rattraper le temps perdu, cristallisant à jamais l’impossible rapprochement.

Des sentiments asphyxiés

Le verbe court de Lagarce qui procède par incises – les personnages reprenant sans cesse ce qu’ils viennent de dire en le modifiant – ce qui lui imprime une cadence fragmentée, nous suspend à ces échappées verbales révélatrices chez les personnages de leur fragilité et de leur mal-être, où dans un aller-retour émotionnel constant entre les protagonistes se répondent les grandes obsessions du dramaturge : l’abandon, le retour, la mémoire, la solitude, et la mort.

Dans un espace onirique et en lévitation, où les objets de la maison se trouvent au-dessus des personnages, suspendus à des filins rouges, montant ou descendant au grès des scènes séquentielles qui se succèdent, le tout renvoyant à une mémoire enfouie (celle de Louis) et des autres, où cette famille qui ne le comprend pas, ne l’écoute pas, exacerbe implacablement sa différence et son isolement affectif.

C’est cette errance et cette réminiscence observées finement que rend compte cette proposition du metteur en scène en quête d’une vérité humaine, où plane aussi le fantôme du père disparu.

Dans le rôle de Louis, Vincent Dedienne est troublant d’authenticité et de mutisme. Il fait corps avec la langue de Lagarce (ici désacralisée) et son empêchement, son enfermement, aux infinies résonances, tandis que Loïc Riewer porte dans une humanité magnifique, toute la colère du monde en tant que frère meurtri et en mal de reconnaissance. Christiane Millet (la mère), Astrid Bayiha (Catherine la belle soeur) et Céleste Brunnquell (Suzanne, la petite soeur) sont aussi convaincantes aux prises avec cette famille en mal de communication et qui se heurte à des sentiments asphyxiés.

Date : depuis le 15 janvier 2025 – Lieu : Théâtre de l’Atelier (Paris)
Mise en scène : Johanny Bert

Wesh la fée ! (Bayard Jeunesse)

Wesh la fée !

Les éditions Bayard jeunesse nous proposent une aventure très rigolote avec Wesh la fée !
Charly, 11 ans, n’a pas la vie facile. Il a de grosses difficultés scolaires, souffre d’isolement et même de harcèlement scolaire. A la maison, ce n’est guère mieux avec son papa au chômage et déprimé.

Mais tout change pour lui, le jour où il tombe sur une drôle de créature : une fée ! Une minuscule fée que personne ne voie sauf lui ! Wesh la fée va lui changer la vie ! Et en même temps, Charly va aussi changer la vie de la fée qui se trouvait trop nulle !

Wesh la fée est un roman drôle, aux super illustrations noir et blanc, qui va plaire aux jeunes lecteurs à tous les coups !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Janvier 2025
Auteur : Rachel Corenblit
Illustrateur : Joëlle Dreidemy
Editeur  : Bayard Jeunesse
Prix : 12,90 €

Je rentre en CP : Le Petit Poucet (Flammarion Jeunesse)

Je rentre en CP : Le Petit Poucet (Flammarion Jeunesse)

Les éditions Flammarion jeunesse nous propose une série écrite par une enseignante, Magdalena : Je rentre en CP. Avec une version sonore.

Votre enfant est en CP et a très envie de lire, alors, cette série est faite pour lui.

Le Petit Poucet est le premier conte de cette série, Je déchiffre les contes.

Le texte est écrit en gros caractères. Les lettres qui ne se lisent pas sont en gris. Le jeune lecteur va découvrir des sons et des mots nouveaux. Certains mots sont dessinés.

Les illustrations vont plaire aux jeunes lecteurs ! Tout est fait pour que l’enfant puisse lire tout seul ! Mais il peut aussi être aidé dans son apprentissage par un adulte !
Le Petit Poucet est désormais un conte à la portée des plus jeunes !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Janvier 2025
Auteur : Magdalena
Illustrateur : Mélanie Allag
Editeur : Flammarion Jeunesse 
Prix : 5,80 €

Voyage de Noces, roman d’Alain Denizet (Ella éditions Histoire)

Voyage de Noces, roman d’Alain Denizet (Ella éditions Histoire)

Alain Denizet, agrégé d’histoire, nous propose un livre qui ressemble à une passionnante étude historique : Voyage de Noces.

L’histoire se situe en 1853. Henri et Jenny viennent de se marier et partent en « Voyage de Noces ». A cette époque, il est encore bien rare de partir en voyage après son mariage.
Dès le premier jour de leur voyage, les jeunes mariés tiennent un carnet de bord et vont raconter jour après jour leurs fabuleuses visites à travers la France. Le lecteur va lui aussi, partir à la découverte de la France de cette époque et constater que de nombreux monuments connus existaient déjà en 1853 ! C’est tout simplement magique !

Durant deux mois, les jeunes mariés vont traverser la France de part en part et découvrir les merveilles de chaque région. Leur carnet de bord est sans doute le plus ancien récit de voyage de noces, documenté par les mariés eux-mêmes.

Au milieu du livre, le lecteur découvrira de très belles illustrations des endroits découverts par Henri et Jenny. S’ils nous partagent leur émerveillement, ils resteront très discrets quant à la découverte de leur propre liberté et de leur intimité !

Voyage de Noces est une très belle épopée historique et la découverte de la France du milieu du XIX siècle ! Un tour de France en moins de 80 jours ! Un pur régal !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Novembre 2024
Auteur : Alain Denizet
Editeur : Ella éditions Histoire
Prix : 23 €

Entre leurs mains, d’Annelise Heurtier (Casterman)

Entre leurs mains, d’Annelise Heurtier (Casterman)

Annelise Heurtier écrit souvent des romans inspirés de faits réels. Publik’Art avait très apprécié entre autres, #toutlemondedétesteLouise et Partout là où je suis. Entre leurs mains raconte ce qui s’est, hélas, réellement passé pour des milliers de jeunes filles.

Elle raconte l’histoire vraie des Couvents de la Madeleine. L’histoire se passe en Irlande. Les premières blanchisseries de la Madeleine sont apparues au XVIII siècle. Elles étaient réservées aux jeunes filles envoyées par leur famille, parfois dès l’âge de 10 ans. Ces jeunes filles avaient été soit violées, soit avaient juste embrasser un garçon, soit s’étaient retrouvées enceintes ou soit, elles étaient juste trop jolies. Leur famille les abandonnait, volontairement, pour éviter la honte et le déshonneur….
En réalité, ce n’était pas de simples blanchisseries. Les religieuses maltraitaient les jeunes pensionnaires. Ce pensionnat ressemblait à un camp de travail forcé avec des conditions de vie totalement inhumaines.
Les filles enceintes accouchaient et ne voyaient plus jamais leurs bébés. Ils étaient soit vendus, soit enterrés dans des fosses communes. On ne sait combien de bébés moururent, et combien de jeunes filles moururent également, d’épuisement et de faim. Ces pensionnats ont été fermés définitivement en … 1996 ! 

Deirdre a eu le tort de tomber amoureuse et de croire en cet homme. Après lui avoir donné sa virginité, elle s’est rapidement retrouvée enceinte. Pour éviter le déshonneur, sa famille l’a placée dans une de ces fameuses Blanchisseries, pour soi-disant racheter son péché… Là-bas, elle a vécu l’enfer et a découvert la vie terrible des autres jeunes filles, enfermées depuis de très nombreuses années. Dans un état lamentable. Mais elle a aussi fait la connaissance de Sinead, qui restera à jamais gravée dans son cœur.

Publik’Art a particulièrement été touché par ce roman. La plume de l’auteure est incisive et certains passages font mal. Très mal. Mais cela permet de prendre conscience de ce qui a été fait, il n’y a pas si longtemps. Tout le monde savait et personne ne réagissait. Deirdre n’a jamais perdu confiance et a continué à croire en la vie. Malgré toutes ses souffrances.
L’auteure aborde des sujets fondamentaux comme la notion de consentement, l’amour, le viol, la sexualité. Le lecteur prend conscience, qu’il soit un garçon ou une fille, des conséquences de ses actes, quels qu’ils soient. Mais aussi la notion de supériorité, de maltraitance, de vices, de folie…
Entre leurs mains, est notre roman coup de cœur qui sort aujourd’hui. Chargé d’Histoire, et d’histoires vraies qu’on ne doit jamais oubliées. Une sorte d’hommage à toutes ces vies sacrifiées…pour rien.

A conseiller à partir de 14 ans.

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : 22 janvier 2025
Auteur : Annelise Heurtier
Editeur : Casterman
Prix : 15,90 €

Bret Easton Ellis, le privilège de la subversion, retour sur une personnalité unique, sortie le 23 janvier 2025 aux éditions Playlist Society

Les éditions Playlist Society mettent à l’honneur un des grands auteurs américains du XXe siècle au côté de Fitzgerald, Wolfe, Selby Jr ou Fante, le grand Bret Easton Ellis. Depuis son premier ouvrage Moins que zéro paru en 1986, l’auteur n’a cessé de faire parler de lui, évoquant une jeunesse désœuvrée, peuplée de zombies blancs, riches et décadents. Son style clinique, dénué de sentimentalisme et riche de scènes trash enthousiasme ou répugne, il est pourtant un des Héraults les plus clairvoyants de la société américaine, préfigurant les évolutions sociologiques et culturelles de notre époque.

Une analyse dense et passionnante

Le sujet est vaste, Ellis a connu plusieurs vies littéraires, internet et médiatiques. D’abord chantre d’une jeunesse dorée adepte de poudre blanche, de relations hétéro et/ou homosexuelles et de superficialité, Ellis a d’abord été dépeint comme un opportuniste au style lisse et chirurgical. Pourtant ses premiers ouvrages en disaient long sur leur époque avec des années 80 conquérantes et des mâles alpha adeptes de tout ce qui brille. Et puis est paru American Psycho en 1992 et le sulfureux est devenu scandaleux. Adepte des clubs huppés et des soirées décadentes, l’auteur s’est retrouvé sous le feu des projecteurs avec son héros trader serial killer sans âme et sans cœur. Le héros (antihéros) Patrick Bateman ressemblait à un vampire, sans qu’on sache si ses carnages étaient de la réalité ou de la fantasy. Car tout se joue sur cette fine frontière où aime à évolue Ellis. Ses descriptions et ses péripéties mélangent premier et second degré, le lecteur doit lire entre les lignes pour saisir la profondeur vertigineuse de l’auteur, ce que décrit parfaitement l’auteur Adrien Durand. Ce dernier situe Ellis dans des contextes qui ont évolué, pré-woke, super woke ou post-woke, il mélange les points de vue et densifie d’autant son ouvrage.

Ses réflexions font sursauter, froncer le sourcil ou faire naitre un sourire, en tout cas il ne laisse pas indifférent et faire réfléchir, comme très souvent dans cette collection qu’on ne cesse pas de lire avec plaisir à chaque nouvelle parution.

Editeur: Playlist Society

Auteur: Adrien Durand

Nombre de pages / Prix: 144 pages / 17euros

Synopsis: Depuis son entrée fracassante en littérature au début des années 1980, Bret Easton Ellis n’a cessé de mettre en scène l’Amérique des élites et ses comportements hors limites. Icône controversée, archétype du cool de la fin du XXe siècle, dandy provocateur et critique acerbe des évolutions sociétales, il incarne mieux que personne la figure de l’écrivain rock star qui a fait entrer les lettres dans la pop culture. C’est aussi dans les frontières très floues entre sa personne publique et ses protagonistes amoraux qu’il a cultivé une science du scandale et du débat polarisant.

Des bancs du très secret Bennington College aux fêtes flamboyantes du New York des années 1980, du choc d’American Psycho à la création d’un double monstrueux sur Twitter, en passant par Hollywood et l’Amérique de Trump, Bret Easton Ellis, le privilège de la subversion explore l’œuvre d’un artiste qui a bousculé et réinventé les codes de la littérature.

Adrien Durand est critique culturel et communiquant. Il est le fondateur des éditions du Gospel, qui édite des livres et des fanzines autour de la contre-culture. Il est par ailleurs l’auteur de deux essais, Kanye West ou la créativité dévorante (2020) et Je n’aime que la musique triste (2021), ainsi que d’un premier roman, Cold Wave, publié dans la collection Othello du Nouvel Attila, en 2023.

Sortie du vivifiant documentaire Château Rouge le 22 janvier 205

La réalisatrice Hélène Milano pose sa caméra au collège Georges Clemenceau à Paris dans le quartier populaire de la Goutte d’Or. Elle suit une classe de 3e avec des garçons et des filles qui ont l’avenir devant eux. L’année scolaire s’égrène et elle dessine des caractères, les jeunes gens sont attachants, ils prennent toute la place devant la caméra, avec des hauts et des bas, en compagnie d’un personnel scolaire à l’écoute et rempli d’une évidente bienveillance.

Les 2 pieds dans le réel

Les documentaires en milieu scolaire sont nombreux, ils dépeignent une jeunesse pleine d’avenir, désireuse de se lancer même si la peur est chevillée au corps. Hélène Milano propose une vraie plongée dans un univers que tout le monde a connu à un moment de sa vie, même si la jeunesse avance, évolue et est toujours différente. Elle ne juge pas et laisse les évènements se dérouler, entre cours, échanges élèves/personnel scolaire et confessions face caméra. Les perspectives formalistes se font de face, de trois quart, de près ou de loin, la réalisatrice varie les plans pour montrer la variété des points de vue. La caméra se fait parfois discrète, elle est souvent au coeur du récit. L’immersion est passionnante et ces ados montrent autant de bonne volonté que de bienveillance. Certaines scènes donnent le sourire, comme cette séquence de danse entre 2 élèves sur une musique actuelle. La connivence est de mise et les sourires font plaisir. Entre l’exigence de bien se tenir (enlever sa casquette ou sa capuche en classe) et désir d’échanger, les profs semblent marcher sur la corde raide pour se faire respecter tout en ne crispant pas ces jeunes élèves. Les valeurs d’éducation et de vivre ensemble doivent être entretenues chaque jour pour rester omniprésentes et devenir naturelles. La goutte d’or est un quartier connu à Paris pour être plutôt défavorisé, l’avenir n’est a priori pas très rose, et pourtant tous ces jeunes sont droits dans leurs bottes, inquiets mais pleins d’énergie. Le tout est de transformer cette énergie en catalyseur pour ouvrir des portes et s’assurer une vie meilleure.

Le documentaire fait plaisir à voir, la jeunesse est pleine de promesses malgré des contextes parfois difficiles et des situations familiales parfois tendues. L’avenir est à eux.

Synopsis: Quartier de la Goutte d’Or à Paris, métro Château Rouge, collège Georges Clemenceau. Chargés de leur insouciance et de leurs blessures, les adolescents doivent grandir. Ils construisent leurs personnalités, se perdent, se cherchent. Les adultes tentent de les guider malgré la violence du système.

Regarde ce que je sais faire, album jeunesse (Casterman)

Regarde ce que je sais faire, album jeunesse (Casterman)

Les éditions Casterman nous proposent un très joli album pour tout-petit : Regarde ce que je sais faire.
Son format, petit, carré et ses pages cartonnées en font l’album idéal pour nos bébés !
Le bébé va découvrir tout ce qu’il peut faire lui-même. 30 apprentissages qu’il va pouvoir reproduire ! Du coup, votre bébé va pouvoir s’émerveiller sur ses propres progrès !

Cet album a été écrit par Pascale Pavy, psychomotricienne qui a décortiqué chaque position avec l’illustratrice Alice Gravier.

Regarde ce que je sais faire est un album qui va solliciter le bébé et aider les parents dans l’apprentissage de leur enfant. Avec de très chouettes illustrations !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Janvier 2025
Auteur : Pascale Pavy
Illustrateur : Alice Gravier
Editeur : Casterman
Prix : 11,90 €

Flamboyante Zola, de Jean-Louis Milesi (Les Presses de la Cité)

Flamboyante Zola, de Jean-Louis Milesi (Les Presses de la Cité)

Les éditions Les Presses de la Cité nous proposent un roman original : Flamboyante Zola.

L’auteur, Jean-Louis Milesi, nous offre son troisième roman. Il est non seulement écrivain, mais également scénariste et réalisateur.

Dans son livre, il s’intéresse à Alexandrine, l’épouse d’Emile Zola. Une femme aux mille facettes !

On la découvre au fil des pages, et bien sûr, on s’attache à elle. Elle va vivre trente ans auprès d’Emile Zola. Trente ans chargés d’histoire. De joies et de peines. Et de nombreux combats. Elle sera « présente » dans plusieurs livres de Zola…

Mais jamais Alexandrine ne va baisser les bras et plus d’une fois, elle révèlera sa force et son intelligence. Elle sera un soutien pour Zola, toute sa vie. Elle se battra pour lui.

Elle acceptera même la maîtresse de Zola avec qui il a eu deux enfants. Alors qu’Alexandrine n’a jamais pu en avoir avec Emile.

Alexandrine Zola, une femme en avance sur son temps et d’une grande intelligence !

Flamboyante Zola rend un très bel hommage à la femme de Zola et lui restitue sa place d’honneur auprès du grand écrivain Emile Zola, qui à l’époque a été maltraité, exilé, et malheureux, surtout suite à l’affaire Dreyfus.

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Janvier 2024
Auteur : Jean-Louis Milesi
Editeur : Les Presses de la Cité
Prix : 22 €

Un gros câlin, album jeunesse (Glénat Jeunesse)

Un gros câlin, album jeunesse (Glénat Jeunesse)

Publik’Art vous a déjà fait découvrir, dans la même collection, Beaucoup d’amour. Ce sont de petits albums, entièrement cartonnés, de très belle qualité, faciles à prendre en main pour nos tout-petits. Les illustrations sont naïves et joliment colorées.
Avec Un gros câlin, le jeune lecteur va découvrir un moment de lecture très câlin, comme on les aime tant !

A chaque page, des animaux, et leurs bébés, vont aller se coucher et se font avant un gros câlin : l’ours, le chat, la girafe, l’oiseau. C’est vraiment trop mignon.

Et puis, à la dernière page, c’est au tour de Papa d’aller faire un gros câlin à son petit !

Un gros câlin est un livre animé, aux pages découpées de façon astucieuse. Une très belle idée de cadeau !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Janvier 2025
Auteur : Patricia Hegarty
Illustrateur : Thomas Elliott
Editeur : Glénat Jeunesse
Prix : 11,90 €

Destins de sorcières, 15 femmes, des esprits libres, des vies meurtries (Milan)

Destins de sorcières, 15 femmes, des esprits libres, des vies meurtries (Milan)

Solène Cornec est l’autrice du superbe livre : Destins de sorcières. Elle a toujours été passionnée par les femmes, au caractère bien trempé. Féministe, Solène Cornec tient à redonner aux femmes, la place qui leur revient et à leur rendre hommage pour le bien qu’elles ont apporté aux femmes. Grâce à leurs histoires, le monde a changé, à commencer par l’histoire des sorcières.

La chasse aux sorcières a toujours existé. Dès que l’on ne comprenait pas ce qu’il se passait, on incriminait la sorcellerie. Et de ce fait, les sorcières étaient jugées et très souvent condamnées.

L’autrice nous relate 15 vies de femmes qui ont été des « sorcières ». Des histoires vraies qui font souvent froid dans le dos et qui nous permettent de découvrir les mœurs de l’époque et la place de la femme dans la société !

15 vies de femmes fortes, hors du commun, qui ont payé de leur vie, leur liberté de penser, d’agir et de vivre. Des femmes du XIV siècle, du XV, XVI, XVII et même du XVIII siècle.
Jeanne de Brigues, Jeanne d’Arc, Anne de Chantraine, Marguerite Tiste, Anna Göldin…

Ce sont avant tout des femmes qui ont osé s’affirmer et vivre leur vie comme elle le pensait !

Toutes condamnées pour sorcellerie !

Ces histoires sont sublimement illustrées par Aline Bureau, à l’ancienne !

Destins de sorcières, est un très bel album à découvrir sans plus tarder !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Octobre 2024
Auteur : Solène Cornec
Illustrateur : Aline Bureau
Editeur : Milan
Prix : 16,90 €

Aline Chevalier dévoile son nouvel album Satori, sortie le 10 Janvier 2025

L’album autoproduit Satori d’Aline Chevalier suit son premier EP Voyou et son premier album Pieds-plumes avec des compositions de Gilles Belouin. Chat de DerridaCet aigle-là ou Cerbère sont des compositions qui cherchent la lumière au cœur de la nuit. Les 9 compositions s’imprègnent d’une ambiance jazzy intimiste modelée à l’aide d’une voix chaude et sincère, d’un piano omniprésent et d’un acolyte percussionniste aux touches musicales qui réchauffe l’atmosphère.

Un monde à part

Née en Normandie et grandie dans la ville de Nantes, Aline Chevalier se met très tôt au piano familial pour passer son temps à en jouer et passer les premières étapes de la vie pour s’ouvrir au monde. Elle écoute Barbara et fréquente les salles de cinéma tout en multipliant les activités. Théâtre, cirque, chant et voyages sur les routes d’Europe avec son piano à roulettes. Avec sa voix feutrée, elle mélange poésies et chansons pour multiplier les confidences et les confessions dans une ambiance très personnelle, pétillante et enchantée, pleine d’émotions et de sincérité. Les textes sont malins, évidemment en français et finement ciselés, avec des morceaux chantés en solo ave l’inséparable piano et d’autres en duo rythmique avec le vibraphoniste percussionniste Gilles Belouin. Les chansons évoquent l’éternelle aspiration amoureuse, des instants suspendus et l’importance des liens humains. Le titre Cœur léger en dit long, l’artiste est sereine et confiante dans l’avenir. Le titre Cet aigle-là est un bel hommage au titre de Barbara, évoquant la couleur noire, la pluie et le désir d’une joie retrouvée. Le titre Chat de Derrida ajoute un second animal avec une belle évocation de la philosophie et de ses bienfaits. Il y a aussi la biche, le cheval avec sa fougue et son endurance, le chien transformé en Cerbère. D’ailleurs des dessins d’animaux sont présents dans le livret, réalisés par Bernard Maignan.

Cet album est une belle découverte, pleine de joie et de chaleur, prouvant que la chanson française existe encore et est toujours capable de nous émerveille.

Concert de Sortie: Jeudi 23 Janvier 19H00 à la Librairie du Musée D’Arts de Nantes (44)

« Heimweh », l’ovni théâtral au pays des edelweiss

« Heimweh », un ovni théâtral au pays des edelweiss
© Juliette viole

« Heimweh », l’ovni théâtral au pays des edelweiss

Ce spectacle, ovni théâtral par excellence, nous offre une critique grinçante et drôle d’un petit pays neutre, la Suisse. Et plus largement d’une société où la posture et le consensus anesthésient les êtres, ne laissant plus aucune place aux aspérités ni au moindre débordement impulsif et vital, si propre à la vie et à sa désobéissance. Réjouissant !

Le metteur en scène Gabriel Sparti témoigne avec cet opus, des rapports ambigus et complexes qu’il entretient avec son pays natal et sa société polissée par le consensus et l’illusoire perfection.

Tout commence dans le noir et une sensation de vide oppressante, avant qu’un personnage dissertant au près d’un lac, ne se retrouve face à trois êtres improbables. Aucun d’eux n’élève jamais la voix ni ne proteste, enchaînant les banalités dans leur conversation pour éviter toute forme d’engagement.

Bienvenue en absurdie

Le fil narratif se tisse sur des esquisses d’actes ou de discours empêchés. Car rien n’advient jamais chez ces personnages mal à l’aise, anglués dans leur insignifiance, et qui, par cet embarras compulsif, bousculent leur raison d’être et inquiètent l’Étranger comme les spectateurs. Un degré de platitude poussé à son comble qui intrigue et fait naître chez le spectateur, un état de concentration et d’attente aux prises entre le désir obsédant d’en apprendre plus et la déception constante face à eux qui n’ont rien à dire ou à partager. Des êtres inatteignables littéralement sclérosés par le conformisme social et une inaptitude à être.

Sur le plateau, l’auto-censure et le désir de consensus sont portés à leur paroxysme dans un décor d’une extrême simplicité et un étirement de la représentation. Un procédé dramaturgique propice à un état de tension chez le spectateur, sciemment entretenu par les figures qui sont au centre du processus : celles-ci jouant et déjouant l’attente nerveuse d’un aveu, d’une prise de parole substantielle. Par leurs diversions insignifiantes et feutrées, elles s’échappent perpétuellement dans un immobilisme verbal et gestuel confondant et déstabilisant.

Ce jeu trop petit, contraint, noyé par un trop-plein de douceur et de politesse insuffle un comique de crispation transformant lentement, à l’usure, les rires en frustration. D’une efficacité redoutable, le public intègre tant bien que mal l’inéluctabilité de la situation et sa dérision mortifère.

Mené par un quatuor d’interprètes au diapason : Donatienne Amann, Karim Daher, Alain Ghiringhelli et Orell Pernot-Borràs, cette traversée est un brûlot aussi singulier que régénérant à l’anéantissement subversif qui frappe nos sociétés contemporaines si soucieuses de préserver le politiquement correct et la pensée unique.

Dates : du 13 au 24 janvier 2025 – Lieu : Théâtre de la Bastille (Paris)
Mise en scène : Gabriel Sparti

Camille pétille : A la vie, à la morve (Glénat)

Camille pétille : A la vie, à la morve (Glénat)

Publik’Art vous avait déjà fait découvrir, Camille pétille avec le 1er tome : Dans la cour des grands.
Le 2ème tome sort aujourd’hui : A la vie, à la morve. On commence à connaître cette fameuse Camille ! Cette fois-ci, elle va encore, de mois en mois, nous surprendre et nous faire rire ! La grande sœur de Camille prend une place de plus en plus importante au fil des pages !

Toujours beaucoup d’humour dans cette bande dessinée, rigolote où les jeunes lecteurs pourront facilement s’identifier à cette héroïne ! Et avoir même des réponses à leurs questions existentielles !

Publik’Art aime les illustrations de Sess ! A la fois naïves, colorées et pleines de vie !

Courez dès aujourd’hui acheter le tome 2 de Camille pétille : A la vie, à la morve !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : 15 janvier 2025
Auteur : Camille Osscini
Illustrateur : Sess
Editeur  Glénat Jeunesse
Prix : 11€

Le batteur Salah Khaïli dévoile son nouvel album Out of the blues feat Eric D larsen, sortie le 17 janvier 2025 chez Rock’n’Hall / Dixiefrog

Salah Khaïli sort enfin son très attendu 2e album « Out of the blues » le 17 janvier 2025. Enregistré en Belgique par le producteur légendaire Rudy Coclet au Jet Studio Brussels, l’album confirme l’immense talent d’un batteur au groove inimitable avec 9 titres entre blues et rock avec batteries, guitares et rythmes effrénés.

Du bon gros son

Le batteur s’est bien entouré en s’adjoignant au chant Eric D Larsen, Emmanuel Sunee à la basse, Christophe « Tito » Taddei à la guitare et Fred Lafage à la réalisation. Préfiguré par le single Faster than the wind, l’album ne passe pas par 4 chemins. L’accent est mis sur l’épanouissement personnel, ne pas se perdre en chemin et se consacrer à l’instant présent car nul ne sait de quoi demain sera fait. La formation s’escrime sur des sonorités blues, rock, pop, avec un beau boucan rythmé par les futs de Salah Khaïli. Il aime aborder des sujets de société comme l’exil ou la précarité, avec une omniprésente ironie et un détachement qui souligne sa grande sensibilité. Le mot d’ordre est à l’énergie pour une communion instaurée avec le public sur les scènes du monde entier. Le blues équivaut souvent à des valeurs universelles comme le mystère, la personnalité et l’intimité, le tout emballé dans une obligation de vérité et de sincérité. Musicien aux multiples facettes, Salah Khaïli est autant batteur qu’auteur, compositeur, interprète et producteur. Né à Saintes en France , il s’est installé à Paris dès 1990 pour mener à bien ses ambitions artistiques. Il a d’abord creusé sa vocation de batteur en se frottant au jazz et au blues, mais aussi à la musique française, au funk et à la world music. Il a enchainé les concerts et les grands festivals en France et à l’international.

Ce nouvel album donne une pêche d’enfer tant l’énergie déployée se veut complètement tellurique!

Sortie du documentaire Dreamland dans les salles le 15 janvier 2025 pour un beau tour d’horizon des rêves de la jeunesse actuelle

Dreamland est le premier long métrage de 5 jeunes passionnés d’audiovisuel qui sont partis à la rencontre de jeunes provenant des 4 coins du monde. Danemark, Norvège, Guatemala, Nicaragua, Angleterre, Brésil, Bénin, Liban, tous sont interrogés sur leurs rêves et leur vision de l’avenir. Les 19 interviews réparties sur 4 continents offrent un panorama mondial et donnent espoir dans cette jeunesse pleine d’énergie.

Un documentaire riche et coloré

Paul et Théophile sont à l’origine 2 étudiants passionnés de cinéma et d’audiovisuel, 6 autres jeunes les ont rejoint pour compléter les compétences, compositeurs, caméramans, monteurs, scénaristes, producteurs. Agathe et Julie sont co-productrices, Lucie est chargée de la communication et des relations presse et Théo, Maxime et Hugo sont les artistes et compositeurs de la bande originale. Les interviews ont été réalisées par binômes, Paul-Julie et Théophile-Agathe, partis 4 mois à travers les 9 pays sur 4 continents. Le documentaire s’organise en 4 parties. La première partie permet de présenter les jeunes interviewés sous un prisme personnel, tous évoquent leur famille, leurs amis et leurs amours, soulignant l’universalité de ces préoccupations très personnelles. La deuxième partie s’occupe de faire découvrir les rêves de chacun. L’avenir reste à faire et chacun dévoile ses aspirations personnelles, entre fantasmes et réalité. La troisième partie permet de creuser les visions du monde de chacun concernant l’avenir global, entre optimisme et pessimisme sur l’état du monde. Enfin la quatrième partie montre les projets que certains ont déjà réalisé. Le documentaire est plein d’une ambition qui fait plaisir à voir, donnant la parole à des jeunes qui n’ont pas très souvent l’occasion de s’exprimer.

Les rêves de chacun donnent envie de les voir se réaliser grâce à la sincérité de chacun. Le documentaire sera visible le 15 janvier dans les alles de cinéma.

Synopsis:

Comment inciter la jeunesse à garder ses rêves et les réaliser ? Pour répondre à cette question, nous partons en voyage à la rencontre des jeunes du monde entier. Ils nous parleront d’eux, de leurs expériences, de ce qui les a construit mais aussi et surtout de leurs rêves, de leur avenir et de celui de leur pays. Oui, il est encore possible de rêver. Et bien souvent, les rêveurs deviennent les bâtisseurs du monde de demain.

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