Accueil Blog Page 370

La Locandiera, une pièce de Carlo Goldoni, mise en scène par Marc Paquien, à Paris

3489213_7_ef14_dominique-blanc-au-centre-dans-la_9c97f03f67d33a50adb25f9e6aa8b9e4

Théâtre de l’Atelier jusqu’au 24 janvier 2014



Après avoir mis en scène Catherine Frot dans Oh les beaux de Samuel Beckett, Marc Paquien revient à un grand rôle féminin en confiant à Dominique Blanc (parfaite) le personnage de Mirandolina, une aubergiste libre et indépendante avant l’heure imaginée par Goldoni. Une femme stratège aussi qui, en se jouant de l’amour et de ses inclinaisons, finira par être victime des sentiments avec lesquels elle aura imprudemment joué. Cette « locandiera » tient une pension à Florence. Sa grâce piquante et son esprit vif gagnent tous les cœurs masculins.

Maîtresse du lieu et de sa cour, elle règne sur tout son petit monde. Et avec une grande assurance, elle garde la tête froide en toute situation, aimant plaire autant que préserver sa liberté.

Des trois étrangers qu’elle loge, deux sont transis. Le troisième revendique son hostilité face à la gente féminine et à leurs charmes. Il la traite alors avec mépris et se moque des deux prétendants. Offensée, Mirandolina met toute son ingéniosité au service de son amour propre, pour démontrer au goujat sa suffisance et sa faiblesse.
Décidée à le séduire elle s’exposera au jeu de la séduction : qui séduit risque d’être séduit, qui désire provoque le désir…

[quote_center]une comédie fine qui se joue de l’amour et du pouvoir.[/quote_center]

La mise en scène classique et précise de Marc Paquien est au plus près du jeu des comédiens et du texte dont elle restitue l’atmosphère, les enjeux amoureux et sociaux où chacun des personnages en jouant de sa condition, permet à l’auteur de dénoncer l’hypocrisie sociale.  Et la tonalité comique du chef d’oeuvre de Goldini laisse aussi percevoir la part d’ombre existentielle des personnages en y dévoilant leur faille et leur faiblesse ainsi que l’éternel drame de l’acte manqué.

Dans une scénographie réduite à l’essentiel, quelques meubles déplacés par les acteurs eux-mêmes transformant la salle commune en chambre, les actions se succèdent sur fond de transgression inaccomplie et de désillusion d’êtres en mal d’amour.

Figure de femme libre et irréductible, Dominique Blanc incarne à merveille l’ambivalence du personnage de Mirandolina tandis qu’André Marcon excelle en Chevalier puissant et ténébreux. Un duo de choc pour une comédie fine qui se joue de l’amour et du pouvoir.

Hélène Ségara en duo avec Joe Dassin : et si tu n’existais pas

 

3293Helene-Segara-en-duo-avec-Joe-Dassin-pochette-album-et-si-tu-n-existais-pas
Hélène Ségara avait neuf ans quand Joe Dassin est mort, en aout 1980, d’une crise cardiaque, à l’âge de 41 ans. Mais cela n’empêche pas la chanteuse de sortir un album très émouvant, en duo avec Joe Dassin : « Et si tu n’existais pas ». Un très bel album où Hélène calque sa voix sur celle de Joe et nous fait renaître le chanteur que l’on connaît tous, aux 50 millions d’albums vendus. Nous connaissons tous ses tubes par cœur : Et si tu n’existais pas, L’été indien, Salut, Ca ne va pas changer le Monde, Les yeux d’Emilie

Entendre à nouveau Joe, comme s’il était encore parmi nous, est très étonnant et bien sûr, bouleversant. C’est lui et c’est en même temps Hélène. Deux voix qui se marient merveilleusement. L’une embellit l’autre.

C’était un pari risqué, c’est un pari réussi !
12 chansons d’amour, remixées avec ces deux voix, et modernisées. Seule la chanson des « Champs Élysées » est interprétée par Hélène Ségara seule.
Joe, de là-haut, doit vibrer au rythme de ses chansons !
Bonne écoute à tous ! Un spectacle est déjà en préparation pour 2014 !

Sauve toi, la vie t’appelle, une autobiographie de Boris Cyrulnik

sauve-toi-la-vie-t-appelle

Boris Cyrulnik se confie. Il parle comme il n’a jamais parlé. Il vide son sac très lourd à porter, lourd de tonnes de mémoires douloureuses. Trop douloureuses pour être dévoilées. Et aujourd’hui, il pose son sac et le vide enfin. On l’imagine beaucoup plus léger maintenant. Et sans doute plus heureux. On ne peut pas vivre pleinement heureux avec un sac sur ses épaules aussi lourd.

Boris nous reconstitue son passé, son histoire qui appartient à l’Histoire de France. Il dit qu’elle est sans doute déformée par ses yeux d’enfants, et aussi ses yeux d’adolescent. Mais peu importe. L’essentiel est la transmission de ses perceptions toutes intimes. Et toutes bouleversantes. Et surtout il peut enfin parler, dire et arrêter de se taire pour paraître « normal ».

Boris est à l’origine du mot « résilience ». Son propre vécu incarne parfaitement ce terme de résilience. Boris a été raflé alors qu’il n’avait que six ans… Il a vécu la guerre et surtout l’après-guerre qui fut, pour lui, pire que la guerre.
A 14 ans, Boris a décidé qu’il deviendrait médecin, et aussi rugbyman ! Il est devenu un neuropsychiatre très connu, également Professeur à l’Université de Toulon, et bien sûr grand écrivain !
Ce dernier livre prouve au Monde entier que même réduit à néant, en train de couler, plus proche de la mort que de la vie, l’homme peut remonter, éviter de se noyer et ensuite sauver les autres.
Un très beau livre, complètement bouleversant où Boris essaie de comprendre son propre passé pour lui permettre de mieux vivre son présent.

La vie domestique, un film d’Isabelle Czajka

la-vie-domestique-affiche-11636

Date de sortie : le 2 octobre 2013

Durée : 1h 33min

Avec : Emmanuelle Devos, Julie Ferrier, Natacha Régnier

Le dernier film d’Isabelle Czajka semble être une suite logique à ses deux premiers films : L’année suivante, histoire d’une ado perdue de 17 ans, et D’amour et d’eau fraiche, jeune femme de 23 ans, diplômée cherchant du travail. Maintenant, l’héroïne, Juliette, interprétée magnifiquement par Emmanuelle Devos, a une quarantaine d’années, mariée, mère de famille de deux enfants.

La réalisatrice filme la vie de Juliette durant 24h. Pas vraiment d’histoire. Le quotidien filmé caméra à l’épaule. Si vous cherchez à vous distraire, ce film n’est pas pour vous. Vous restez ancré dans la réalité quotidienne.
Celle des femmes. Isabelle pointe du doigt les conditions féminines au XXI siècle. Bien sûr, tout a changé pour la femme au XX° siècle. Elle travaille et est presque l’égal de l’homme ! Mais dans la réalité, la réalisatrice dénonce le fait que c’est toujours la mère qui gère la famille et fait de multiples tâches ménagères, sans que personne n’y prenne garde…

Synopsis :[pull_quote_center]Juliette n’était pas sûre de vouloir venir habiter dans cette banlieue résidentielle de la région parisienne. Les femmes ici ont toutes la quarantaine, des enfants à élever, des maisons à entretenir et des maris qui rentrent tard le soir. Elle est maintenant certaine de ne pas vouloir devenir comme elles. Aujourd’hui, Juliette attend une réponse pour un poste important dans une maison d’édition. Un poste qui forcément changerait sa vie de tous les jours.[/pull_quote_center]

Mais c’est sans doute un peu restrictif de filmer des mères au foyer, sans travail. Sans doute pour mettre l’accent sur la similitude de leurs vies. Elles habitent dans des maisons résidentielles, qui se ressemblent toutes. Souvent très maniaques. Et prêtes à péter un câble, à tout moment, pour des choses sans intérêt (l’une est prête à tuer un petit garçon, Robinson, pour avoir décoré le canapé blanc avec un feutre rouge). Elles aiment les mêmes choses, s’habillent de la même façon (même leurs maris ont le même style de blouson) et surtout ne se mélangent pas avec une autre classe sociale. Juliette ne veut pas de cette vie. Son constat est déprimant.

Ce film a le mérite de faire un point sur la condition féminine, sans mettre le point sur la table. Juste un constat. Un constat amer où la femme n’a toujours pas vraiment le bon rôle… Et où la vie matérielle l’emporte sur le reste… Une prise de conscience de notre vie quotidienne. Ou une belle claque pour celles qui croient en la révolution féminine !

Frida Kahlo – La beauté terrible, la biographie de Gérard de Cortanze

9782226230591g
Gérard de Cortanze écrit une biographie de ce peintre mexicain qu’est Frida Kahlo. Frida est une jeune femme à qui l’avenir était sans aucun doute prometteur : belle, intelligente, vive… Mais le destin en a décidé tout autrement. Déjà enfant, elle est atteinte de poliomyélite et boitera toute sa vie. Ensuite, elle est victime d’un terrible accident alors qu’elle n’a que 18 ans. Un tramway percute le bus dans lequel elle se trouve. Une barre du bus la traverse de part en part. Elle a la colonne vertébrale brisée en de multiples fractures. Et c’est sans doute à cause de cet alitement ou plutôt grâce à cet alitement de nombreux mois que Frida se met à peindre. Elle rencontre son mari deux ans plus tard, le célèbre peintre Diego Riviera dont elle sera, toute sa vie, follement amoureuse. Et cela ne l’empêchera de vivre de nombreux amours, avec des hommes mais aussi des femmes.

Ce livre retrace les différents moments de la vie Frida, moments souvent excessivement douloureux pour la jeune femme qui vit un calvaire et doit surmonter des souffrances inimaginables, et ce, durant 25 ans. Mais rien ne l’empêche de peindre. Au contraire, plus elle va mal, mieux elle peint, couchée sur son lit, avec un chevalet installé à la tête de son lit.

Elle ne fait pratiquement que des autoportraits disant que personne d’autre qu’elle peut le faire car elle, elle se connaît le mieux ! Mais souvent, elle accentue ses traits, rend sa moustache très voyante et s’enlaidit, comme pour montrer sa douleur.
Très étonnante Frida. Au fil des pages, remarquablement bien écrites, le lecteur s’attache à ce personnage hors du commun : à la fois sensuelle, sexuelle, révoltée, jalouse, amoureuse, féministe, révolutionnaire, communiste, elle lutte pour la femme durant toute sa vie. Et toujours à travers une souffrance physique qui va au-delà du supportable.

En ce moment, à Biarritz une exposition a lieu sur l’art mexicain autour du thème du corps, Le Bellevue, jusqu’au 6 octobre 2013. Et vous pouvez admirer quelques œuvres de Frida, mais également de son mari, Diego Riviera. Une très belle exposition qui nous dévoile les trésors mexicains : Frida Khalo, Diego Riviera, José Clemente Orozco, David Alfaro Siqueiros, Manuel Alvarez Bravo, Tina Modotti, Paul Strand, Leo Matiz…

Une artiste à découvrir qui fera ensuite partie de vos artistes préférés !

Les gens heureux lisent et boivent du Café, un roman d’Agnès Martin-Lugand

< photo-5

Dès la première page, l’auteur nous dit tout. Diane vient de perdre son mari, Colin, et leur fille Clara. Un camion a percuté leur voiture. Ils sont morts tous les deux. Comme ça. D’une seconde à l’autre leur vie à tous les trois a basculé dans l’horreur. L’auteur décrit très bien ce vide, cette souffrance intérieure qui semble inhumaine, insurmontable. Un arrachement de ses entrailles.

Même son meilleur ami, Félix, homosexuel, n’arrivera pas à lui redonner vie. Du coup, Diane s’exile. Diane s’en va en Irlande, pour être seule. Seule avec son chagrin. Vivre avec des gens qui ne connaissent pas son histoire. Ne rien dire. Ne rien raconter…
Avec elle, on va visiter un peu ce beau pays qu’est l’Irlande. On va croire à sa « guérison »…

Diane va faire de nouvelles rencontres. Jusqu’où nous emmènera-t-elle ?
L’auteure a su décrire avec beaucoup de délicatesse et de psychologie les différents sentiments de Diane. C’est à la fois très triste, très dur, mais aussi, drôle et rempli d’humour. Une belle leçon de vie.

L’auteur est native de Saint-Malo. Elle a commencé par éditer elle-même son livre, via le Net, qui est très vite devenu une des meilleures ventes de livres numériques. Elle le vendait 0,89€. Vu ce succès, les Editions Michel Lafon l’ont publié, dès Juin 2013. Elle est maintenant traduite dans pas moins de 18 pays !

Un très beau succès pour cette jeune femme à qui l’avenir sera prometteur, on l’espère !

Né quelque part, un film de Mohamed Hamidi

NE-QUELQUE-PART-AfficheCe premier film de Mohamed Hamidi raconte l’histoire de Farid, magnifiquement interprété par Tewfik Jallab, qui est un peu l’histoire de Jamel Debbouze. Il se sent profondément français et quand Farid va d’urgence « au pays » à la demande de son père, malade, il est complètement déstabilise.

En Algérie, dans le bled du père (joué par Mohamed Majd qui est, hélas, décédé en janvier 2013, avant d’avoir pu voir le film…) de Farid, l’administration algérienne veut raser tout un village pour faire passer le gaz espagnol… Farid a pour mission de sauver la maison, donc de s’opposer au pouvoir en place. Il va rencontrer son cousin, Jamel Debbouze qui ne va pas l’épargner…

Synopsis :

Farid, jeune Français de 26 ans, doit aller en Algérie pour sauver la maison de son père. Découvrant ce pays où il n’a jamais mis les pieds, il tombe sous le charme d’une galerie de personnages étonnants dont l’humour et la simplicité vont profondément le toucher. Parmi eux, son cousin, un jeune homme vif et débrouillard qui nourrit le rêve de pouvoir rejoindre la France…

Il arrive donc au pays, sans parler arabe, juste quelques mots et il découvre la vie quotidienne de sa grande et chaleureuse famille, bien différente de sa vie parisienne. Et aussi de très beaux paysages…
Le réalisateur, qui est aussi agrégé d’économie, a voulu éveiller notre conscience. Les algériens imaginent la vie en France comme un idéal à atteindre par tous les moyens, quitte à se mettre en danger. Sans imaginer un instant la dure réalité qui les attend sur place, en France.
D’autre part, ce film montre que le jeune Farid, qui est né, du bon côté, en France, de parents algériens, est plus français qu’un français. Il est fier d’être français. Et Jamel espère que ce film où il joue le rôle du « roublard algérien » changera la mentalité du français face aux arabes français. Il pense plus particulièrement aux électeurs du FN. Puisse-t-il être entendu !

Ce film est rempli d’humanité et d’humour. Et d’amour, bien sûr ! On peut regretter que Jamel ne joue que dans la première partie du film. Son énergie est toujours aussi bouillonnante et il nous fait bien rire ! Mais le jeune Tewfik Jallab est plus qu’attachant.

Frida, un film de Julie Taymor

frida_ver3_xlg

Date de sortie : le 16 avril 2003

Durée : 2h 00min

Avec : Salma Hayek, Alfred Molina, Geoffrey Rush

Publik’Art a eu le coup de cœur pour Frida Kahlo. Un véritable coup de cœur . Après le livre, l’exposition, voilà la découverte du très beau film de Julie Taymor, réalisé en 2003. Il a déjà dix ans, mais peu importe, il reste toujours aussi beau et émouvant. Et Biarritz fait fort : en même temps que l’exposition sur l’Art mexicain, le film sur Frida a été visionné tout l’été au cinéma Le Royal. Avec toujours autant de succès. Et ce fut ainsi jusqu’à la fin de l’expo, le 6 octobre 2013.
Dans ce film, on découvre la personnalité de cette jeune femme, interprétée majestueusement par Salma Hayek, et également celui de son mari Diego Riviera, Alfred Molina. On découvre aussi leurs œuvres, leurs styles, bien différents. Les toiles de Frida sont dures, et même elles dérangent : elle y crie sa souffrance. Elle y expose son corps qui la martyrise depuis son terrible accident de bus. On en voit beaucoup et on les regarde avec stupéfaction. On imagine alors beaucoup mieux ce que vit Frida, dans son corps. Les œuvres de Diego sont grandioses. Il est reconnu dans le Monde entier. Et ces magnifiques fresques murales sont là pour choquer. Personne ne fait peur à Diego. Il est communiste, révolutionnaire mais accepte de décorer des bâtiments publics, d’abord à Mexico puis aux États-Unis (sa fresque au Rockefeller Center a été détruite car il avait peint le portrait de Lénine).

p9.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Synopsis :

[pull_quote_center]Frida retrace la vie mouvementée de Frida Kahlo, artiste peintre mexicaine du XXe siècle qui se distingua par son oeuvre surréaliste, son engagement politique en faveur du communisme et sa bisexualité. Le film se concentre également sur les relations tumultueuses de Frida avec son mari, le peintre Diego Rivera, et sur sa liaison secrète et controversée avec Léon Trotski.[/pull_quote_center]

Bien sûr, par rapport au livre, tout n’est pas repris dans le film. Mais on peut regretter que le film ne rende pas assez compte des douleurs extrêmes de Frida. On a l’impression qu’elle se remet très vite de son accident ; alors qu’il n’en est rien ! Elle passe son temps à souffrir, à se faire opérer et réopérer, sept opérations au total, à porter des corsets, à ne plus pouvoir marcher et surtout toujours cette souffrance insupportable qu’elle exprime dans ses tableaux souvent très crus et durs. Elle se sent très seule, enfermée dans ses douleurs, comme dans son corset. C’est vraiment dommage que le film ne le montre pas tout du long du film, mais qu’à la fin du film. On omet complètement la relation qu’elle a avec son docteur Eloesser qui l’opère à San Francisco et qui deviendra son plus fidèle ami et confident. Elle fait plusieurs fausses couches qui lui déchirent ses entrailles.

Par contre, la relation Frida-Diego est très bien analysée. Diego a vingt et un an de plus qu’elle. Elle dit justement qu’elle a eu deux accidents dans sa vie : le tramway et Diego. En disant que le pire, c’est Diego. Le film met l’accent sur cette relation d’amour étonnante où l’un comme l’autre aime l’autre à la folie. Frida ne pense pas que Diego l’aime autant qu’elle elle aime Diego. Mais à sa façon, il l’aime, malgré ses nombreux adultères, dont un avec la sœur de Frida qui détruira Frida profondément.

p3.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Les thèmes de la fidélité, de la loyauté, de la liberté, de la jouissance sont sous-jacents à la grande découverte de l’artiste Frida qui a eu, après sa séparation avec Diego, une vie sexuelle bien remplie, aussi bien avec les hommes, Trotski entre autres, qu’avec les femmes. Frida a souffert d’être connue comme étant la femme de Diego mais elle a, heureusement, vécu son propre succès dans son propre pays qu’elle aimait tant.

Les acteurs sont étonnants de ressemblance avec les vrais artistes. Le film a d’ailleurs reçu l’Oscar 2003 des meilleurs maquillages et le Bafta Awards 2003 des meilleurs maquillages. Et bien sûr, ils interprètent merveilleusement ces deux grands artistes qui ont marqué l’histoire du Mexique, mais surtout le monde de l’Art. Le tout enrobé d’une musique mexicaine merveilleuse (Oscar 2003 de la meilleure musique et Golden Globes 2003 de la meilleure musique )dans des décors sublimes. Un Mexique qui fait rêver !
Frida Kahlo est aujourd’hui une artiste reconnue dans le Monde entier et dont les toiles sont l’une des plus prisées des collectionneurs !

A LIRE