[BD] Durango la jeunesse tome 2/3 : un western de feu et de sang (Soleil)
Durango s’offre une seconde jeunesse avec cette mini-série en triptyque dont le second tome vient de paraître. Sur un scénario d’Yves Swolfs et un dessin de Roman Surzhenko, Durango connaît des débuts tourmentés au sein d’une famille d’éleveurs en proie à des assassinats obscurs. Il ne s’agit d’ailleurs pas du seul clan visé. Un contexte qui provoque forcément la défiance les uns par rapport aux autres, qui sont proches de se déclarer la guerre en s’accusant mutuellement.
Le jeune cowboy va faire quelques découvertes pour tenter d’identifier le coupable de ces manigances. Derrière ces mises à mort se cache peut-être des intérêts privés liés à l’industrie pétrolière tout juste florissante dans les plaines…
Un scénario plutôt riche et bien emmené par une narration fleuve. On s’imprègne volontiers de cette atmosphère poussiéreuse, illustrée avec un certain sens du détail, bien que la coloration ne les permette pas toujours d’en apprécier toute l’étendue.
On passe toutefois un bon moment en compagnie de ce jeune Durango qui donne de sa personne.
Extrait de la BD :
Résumé de l’éditeur :
Texas 1882. Témoin de l’assassinat de trois cowboys , un jeune vagabond échappe lui-même de justesse au tueur, un professionnel armé d’une carabine équipée d’une lunette. Le jeune homme est engagé par le propriétaire du plus grand ranch de la région pour qui travaillaient les trois victime mais ignore qu’en acceptant cet emploi, il deviendra témoin actif d’une sanglante guerre entre éleveurs.
Date de parution : le 4 octobre 2023 Auteurs : Yves Swolfs (Scénario), Roman Surzhenko (Dessin) Genre : western
L’atelier secret du Père Noël (Flammarion jeunesse)
Noël approche ! Il est temps d’y penser et d’aller découvrir : L’atelier secret du Père Noël !
Cet album à la couverture cartonnée, très joliment illustré, est vraiment superbe ! De multiples détails vont ravir nos petits lecteurs qui ne savent pas encore lire, et les autres aussi bien sûr ! Tout y est si beau et magique !
Lina et son petit frère, Samy, jouent dans leur jardin. Tout à coup, ils remarquent une poignée contre le tronc de leur chêne. Ils ouvrent la porte et entrent à l’intérieur de l’arbre ! Comme ils sont très curieux, ils descendent le long de la rampe. Et là, ils découvrent une immense pièce remplie de cadeaux. Toutes sortes de cadeaux ! Il y en a partout !
Et puis, surgit un tout petit bonhomme. Un lutin ! Avec des oreilles pointues !
C’est alors qu’il les emmene dans l’atelier du Père Noël où des dizaines de lutins travaillent sans relâche ! Ils retapent des vieux jouets qui ont été donnés par des enfants pour pouvoir les offrir à d’autres enfants, à Noël. Comme ça, pas de gâchis ! Quelle merveilleuse idée !
Cette nouvelle histoire de Céline Kallmann est adaptée du podcast « Encore une histoire ».
L’atelier secret du Père Noëlest un très bel album à offrir à Noël à nos petits ! Cela leur donnera sûrement envie de faire pareil !
La Comédie Saint Michel propose une mise en scène drolatique avec 3 comédiens, un prince, une princesse et un dragon poète. Le dragon est le précepteur de la belle, le prince cherche à la séduire mais elle ne sait pas quoi penser de ses sentiments. Alors elle invente un stratagème pour tester la profondeur de ses sentiments. C’est drôle, rythmé, les comédiens jouent le jeu et embarquent le jeune public dans leur délire, c’est un super moment de théâtre familial à la Comédie Saint Michel. Surtout que le dragon joue volontiers avec un jeune public tout acquis à sa cause. Il mélange les mots, il se complait dans une naïveté qui déclenche des fous rires garantis. En une heure, les enfants en prennent plein les yeux et les parents jouent volontiers le jeu, tout simplement. Une réussite familiale!
Synopsis:
Un dragon gourmand, poète à ses heures perdues, une belle princesse au mauvais caractère, un prince peureux et maladroit… La belle princesse Alazaïs se languit dans son donjon en attendant que son amoureux le prince Enguerrand, vienne enfin la délivrer. Le prince essaiera à tout prix de réussir à remporter les épreuves et les énigmes, concoctées aux petits oignons par ce sympathique dragon, avec l’aide des enfants présents dans la salle mais surtout avec l’aide d’un mystérieux personnage ! De la poésie, de la gourmandise, une aventure comique médiévale où vous participez aux épreuves élaborées par Gounet le dragon.
Détails:
Dès 4 ans
– Les mercredis à 16h30 – Les samedis à 15h
Supplémentaires Noël : – Jeudi 28/12 à 14h – Vendredi 29/12 à 11h – Jeudi 4/01 à 14h
Relâche le 6/01 Type Placement : Placement numéroté* Tarifs : CAT1: TN:18€ /TR:14€ – CAT2: TN:14€/ TR:11€ Auteur : Yannick Lopez Mise en scène : La Comédie Catalane Avec : M. Astrié, T. Brehamet, A. Gracies, R. Lachat, C. Majman, A. Roussel, A. Tardy
[Livres jeunesse] Sélection Noël 2023 : de superbes albums à lire aux éditions Gautier-Languereau
On est déjà mi-novembre, alors on voit arriver de jolies livres sur Noël chez nos libraires préférés. Les éditions Gautier-Languereau, qui proposent toujours de très beaux livres illustrés, ne sont pas en reste. Voici un échantillon des toutes dernières parutions qui mettront des étoiles (ou des paillettes) dans les yeux de nos plus petits en les aidant à patienter ! Succès garanti !
Petit Lapin Blanc fête Noël est un petit album signé Marie-France Floury (texte) et Fabienne Boisnard (dessin). Petit Lapin blanc prépare le sapin avant le réveillon. Et le moment venu, il ne veut plus aller se coucher, évidemment ! Biensûr le lendemain, c’est une montagne de cadeaux qui l’atttend ! Un petit livre très mignon qui a beaucoup plus au plus jeune lectorat !
Résumé de l’éditeur : Petit Lapin Blanc ne tient plus en place ! Mais patience, c’est bientôt Noël !
Plein d’humour et de fraicheur (nordique), La Licorne du Père Noëlest un drôle d’animal imaginé et mis en images par Jules. Cette dernière se donne pour mission de remplacer le renne Rudolph qui s’est blessé et ne pourra pas assuré la tournée annuelle. Oui, mais le problème, c’est que la Licorne est de nature maladroite et ne sait pas faire grand chose ! Une Licorne intrépide, pleine de malice, qui ne laisse jamais tomber devant les difficultés. On s’amuse et on s’attache très vite à ce petit personnage qui va devoir faire sa place au milieu des Rennes. Un vrai coup de coeur à lire et à relire !
Résumé de l’éditeur : Catastrophe au pôle Nord ! Le renne Rudolph s’est cassé la patte. Avec un renne en moins, pas de distribution de cadeaux. Le Père Noël cherche une nouvelle recrue pour le remplacer. Moi, la licorne pas comme les autres, je vais relever le défi. Le hic, c’est que je ne sais pas voler… Mais impossible n’est pas licorne !
Une Lumière pour Noël est un très bel album signé Marie Voigt (texte et dessin), qui charme par ses magnifiques illustrations, où la nuit est étincelante de beauté à la lumière des décorations de Noël, au milieu de la forêt. Un album plein de magie et de douceur qui nous plonge dans le monde féérique de Noël.
Résumé de l’éditeur : Cosmo n’aime pas l’hiver, car en hiver tout est sombre et triste. Alors que tous les animaux sont à l’abri, son amie Betty vient frapper à sa porte. Une légende raconte qu’il existe un arbre magique de Noël dans la forêt. Et s’ils le cherchaient ensemble ? Au fil des rencontres, nos deux amis découvrent toute la féérie de Noël.
Falling For Frankie en est déjà à son second album. Animal Cérébral se veut un album ultra pétillant et sans limite, la chanteuse se laisser aller à des confessions intimes dans Juste un détail. Elle ne mâche pas ses mots et rappelle l’autre chanteuse Luce avec sa voix de dessin animé. Elle a laissé le sérieux au placard et préfère l’humour, mais sans facilité comme le montre le morceau Nos Corps, la poésie est là et l’écoute se fait le sourire aux lèvres.
Le girl power au pouvoir
Le nouvel album de Falling For Frankie a été produit par Annika Grill d’Annika and The Forest et masterisé par Chab. La voix est particulière, un peu cotonneuse, elle prononce des mots impudiques sans pudeur mais pas sans dérision. Elle revendique ses droits naturels à profiter de la vie avec cette voix si singulière qui porte des chansons intimes, voire ironiques, donnant un peu plus de profondeur à une chanson française trop souvent apathique et loin de la réalité. Falling For Frankie (quel nom!) n’en fait rien, elle chante en français et Delphine, la leadeuse du groupe électro-pop a été à la plume pour livrer des textes échafaudés pendant la pandémie. Elle a été rejointe par Thomas Courcelle, alias Dj Tho, qui gère les boîtes à rythmes et les synthétiseurs, et par Tommy Hoadley à la guitare et à la basse. Le groupe propose des morceaux résolument pop, acidulés et pas vraiment sages, la liberté est à ce prix, il faut dire les choses sans avoir peur de choquer. Si le clip de Juste un détail semble véhiculer des stéréotypes sur la femme, les paroles soulignent l’inverse, le ton est au double sens, l’ironie est à l’honneur, la légèreté est lourde comme une plume, la chanteuse use et abuse avec délice de ses attributs vocaux pour emmener l’auditeur dans un autre monde.
Le second album de Falling for Frankie est une vraie bonne surprise, assez inédite dans les temps actuels, voire réconfortante, il est encore possible de s’amuser, la preuve.
Johann Guillon est connu pour avoir été le membre fondateur et multi-instrumentiste du groupe Ez3kiel formé en 1993 et dont l’album La mémoire du feu a été chroniqué sur Publik’Art en 2022. ZeroGr4vity est une nouvelle formation, avec une musique électronique dense et fascinante dont le premier morceau Ghost Cat révélé le 12 octobre a proposé des facettes enthousiasmantes, rappelant notamment la musique du film The Neon Demon par son approche electro très travaillée et enveloppante
Un album comme une nouvelle perspective électro
Entre ombre et lumière, l’album Une très légère oscillation dévoile une musique électronique véritablement organique et hypnotique. L’utilisation d’instruments synthétiques et analogiques permet une expérimentation sans limite, comme hors du temps. Pendant le confinement, Johann Guillon a créé 3 singles produits par Slab Note, branche techno de la maison Jarring Effects, comme de premières bases d’un nouvel album à venir et maintenant disponible. Zero Gr4vity propose dans son premier album 12 titres qui représentent rien de moins qu’une nouvelle étape dans la musique électronique. Les inspirations avouées pour le groupe sont les artistes John Hopkins, Max Cooper, Niels Frahm ou Richie Hawtin pour des empreints permettant de créer une musique embarquant l’auditeur dans un voyage auditif des plus envoutants. C’est lors d’un voyage sur un voilier que Johann Guillon a pu trouver de nouvelles inspirations suscitées par les grands espaces et la mer. Une très légère oscillation est une référence assumée au livre du même nom de Sylvain Tesson pour rappeler qu’il ne faut jamais cesser de s’extasier devant le vivant et le moment présent sans se disperser vers un avenir incertain et un passé enfoui. L’album alterne des morceaux remplis de puissances et d’autres qui invitent plutôt à la pensée mystique. La pochette de l’album est signée par l’artiste multimédia Yann Nguema (Anima Lux) pour une image rappelant des algorithmes utilisés par exemple en architecture, soulignant que les 2 artistes travaillent souvent ensemble, échangeant images et musiques pour l’un et l’autre. L’album a été mixé au studio Rumble Inn par Céline Frezza et masterisé par Philip Röder de Copilco Productions.
L’album Une très légère oscillation est à découvrir pour une vraie expérience auditive qui ouvre rien de moins que de vrais nouveaux horizons pour la musique électronique.
Le metteur en scène Ivo van Hove poursuit son compagnonnage avec l’œuvre d’Ingmar Bergman. Précédemment, il avait déjà présenté une remarquable adaptation théâtrale de Scènes de la vie conjugale en 2005, et de Cris et chuchotements en 2009. Cette fois et douze ans après sa création en néerlandais avec sa troupe du Toneelgroep Amsterdam, il reprend en français sa mise en scène des textes de Après la répétition et Persona.
Après la répétition est un spectacle sur la signification du théâtre. Pour le metteur en scène, le théâtre est sa vie ; il n’existe que par et pour lui. Ses spectacles constituent son autobiographie et l’illusion théâtrale, sa réalité. Au cours de leur conversation sur le spectacle et sur la vie apparaissent des spectres du passé, sous les traits d’une mère et d’une ancienne amoureuse.
Charles Berling interprète ce metteur en scène qui ne quitte plus la salle de répétition, ne respirant que par son art et pour qui l’univers illusoire du théâtre est bien réel. Le dialogue qu’il entreprend avec son actrice principale (Justine Bachelet) est alors imprégné de cette dévotion totale, absolue au théâtre.
Pour lui, le monde de l’illusion et de la fiction sont bien réels. Car c’est par le théâtre qu’il ressent ses désirs les plus profonds, qu’il exorcise ses peurs, qu’il voit naître ses nouveaux amours, et qu’il se sépare de ses anciennes relations.
Et une répétition car une fois de plus, Vogler met en scène Le Songe de Strindberg, pièce impossible à monter ; une fois de plus, le voici confronté à une jeune actrice (ce fut d’abord la mère puis aujourd’hui la fille) dont il pourrait tomber amoureux.
Un va-et-vient entre réminiscence du passé et instant présent, où deux comédiennes -la mère et la fille- éprouvent une attirance pour le metteur en scène. S’engage alors entre eux un face à face percutant, entre règlement de compte et intime confession.
Chacun se provoque à coup de mensonges et se séduise à force d’imagination. Lorsque Hendrik évoque sa mère disparue (Emmanuelle Bercot), Rachel – avec laquelle il entretenait une relation adultère – l’actrice minée par l’alcool et l’angoisse fait son apparition, telle un spectre du passé. Elle confronte Hendrik à sa lâcheté et à ses hésitations durant les années de leur relation.
Puis, le dialogue reprend avec Anna qui lui annonce qu’elle est enceinte et souhaite abandonner son rôle. Voyant sa réaction indignée, elle lui avoue qu’elle a avorté et qu’elle voulait seulement le tester. Tous deux imaginent alors comment ils pourraient entamer une relation, et s’inventent la vie qu’ils mèneraient.
Dans Persona, une actrice fêtée (Emmanuelle Bercot) interrompt brusquement une représentation et se mure désormais dans le silence. Une jeune infirmière (Justine Bachelet) tente de lui faire retrouver la joie de vivre, mais progressivement, elle comprend à son tour combien sa propre vie est vide et insignifiante.
L’art et la manière d’Ivo van Hove
Et le théâtre qu’Ivo Van Hove compose devient alors une partition des corps, le moindre mouvement, le moindre murmure retentit. Propice à une écriture picturale, performative et sensorielle de haut vol.
Bergman se plait à pointer les masques que l’on porte et qui se superposent dans le but de se mentir à soi-même et de se renier afin de se conformer au modèle social dont la critique rappelle le théâtre des plus grands dramaturges scandinaves, comme Strindberg ou Ibsen.
Deux textes donc qui mettent en scène des hommes et femmes de théâtre confrontés au rapport ambivalent que le métier de comédien entretient avec la vie, vraie ou fantasmée.
Une mise en abîme qui se joue à l’envi de la frontière entre le réel et la fiction comme du dédoublement des protagonistes et de leurs intentions où se font jour les rapports de force et de séduction, l’intranquillité des sentiments et leur ambiguïté.
Cette ligne ténue entre réalité et imaginaire, là où le théâtre et la vie se confondent et se répondent dont Bergman n’a eu cesse de sonder cet enchevêtrement et de mêler ainsi vie intime et fiction.
L’un a ici abandonné la vie à la faveur du théâtre, l’autre abandonne l’art par nostalgie de la vie, et dont les personnages aux multiples facettes n’ont cesse de se complexifier au fil des situations qu’ils affrontent.
D’une maîtrise absolue, la mise en scène offre un écrin parfait à cette parole intranquille et à cette déflagration souterraine qui creusent les rapports humains entre fiction et authenticité, sincérité et artifice, attraction et manipulation.
A l’abri d’une scénographie percutante de Jay Versweyveld, la salle de répétition est d’abord un espace intime et clos où le monde extérieur est tenu à distance, catalyseur des mots, des dialogues, des émotions, des combats qui traversent et percutent les protagonistes.
Puis, les cloisons tombent pour laisser place à une chambre d’hôpital et à une île entourée d’eau, espace mental ouvert aux vertiges de l’âme humaine et de sa quête existentielle.
Dans cette traversée sur le théâtre et son débordement intime, les comédiens Charles Berling, Emmanuelle Bercot, Elizabeth Mazev, et Justine Bachelet excellent d’intensité et d’humanité tourmentée. Bravo !
Dates : 6 au 24 novembre 2023 – Lieu : Théâtre de la Ville (Paris) Metteur en scène : Ivo van Hove
Vincent Colin est compositeur, auteur et ancien leader du groupe Volin avec qui il a partagé son rock poétique partout en France pendant presque 10 ans, passant notamment en finale des Inrock Lab 2017, aux Francofolies de la Rochelle en 2016 et en première partie de Feu!Chatterton, Arno ou Matmattah. Maxime Rouayroux, quant à lui, est batteur. Ils se sont associés pour un beau projet musical dénommé Muet. Leur première livraison s’intitule Le Pic de Tout et le premier extrait est Le cinéma, une reprise de la chanson de Claude Nougaro et Michel Legrand. L’album sort le 10 novembre 2023 chez Upton Park et il y a de quoi jeter une oreille.
Un projet à l’ambition affichée
L’idée de Muet est née pendant le confinement. Loin d’accepter l’obligation de faire une pause, les 2 compères Maxime et Colin ont préféré créer de la musique, ajouter des paroles et creuser un nouveau sillon musical. Le ton se veut résolument électro downtempo, sur un versant plus novateur et expérimental que festif, ce que confirme le premier extrait. Ils recherchent la nouveauté et la puissance via l’utilisation de matériel vintage comme des synthétiseurs analogiques. Les paroles se veulent poétiques dans la lignée de l’inspiration Rimbaud, le son accompagne les paroles, les porte très haut. Il n’y a qu’à écouter les notes de piano délicat de 1000 mots, avec ces paroles mélancoliques pour craquer. Tout est rien à la fois Tout ou rien ? Qu’est ce qu’on en retient ? Il y a de quoi succomber à l’écoute de telles paroles. Ailleurs est plus rythmé mais tout aussi captivant. Les chansons se veulent pleines de sens, rien de gratuit, les messages sont intenses et mélancoliques. Le colosse confirme l’omniprésence du piano donnant des sonorités jazz à l’album, mais du côté Blue. Beaucoup ont connu le groupe avec la mélopée T’arrive-t-il, elle n’est pas sur l’album, hélas, mais elle est à écouter sur Youtube. Pour du rythme, il faut se laisser aller à écouter dans le noir Electrochoc
Le projet Muet s’inscrit dans une lignée proche d’un Radiohead hypnotique ou d’une électro plus sombre que légère. A découvrir de toute urgence le 10 novembre.
[BD S.-F.] Bomb X, tome 1 : une claque venue d’une autre planète (Glénat / Comix Buro)
Projet qui réunit de nombreux auteurs de talents (Brice Cossu, Alexis Sentenac,Yoann Guillo, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat), Bomb X porte plutôt bien son nom tant il vient dynamiter le rayon S.-F. des spécialistes BD.
Avec une idée particulièrement originale, Bomb X nous immerge d’emblée dans un autre monde, rythmé par des tempêtes temporelles. A chacune d’entre elles, des êtres vivants (mais pas seulement) sont téléportés sur cette étrange planète, venant de la Terre depuis des époques différentes. Sur place, des survivants s’organisent pour bâtir ce qui ressemble à une société. Mais forcément, des dissensions naissent, et certains individus sont bannis. Et alors qu’on pensait avoir fait le tour de tous les dangers qui pouvaient se présenter à eux, dans un récit ultra-rythmé qui exploitent à merveille les failles temporelles, une petite surprise à la toute fin de l’album vient encore mettre le feu aux poudres en élargissant encore l’intrigue.
Un scénario finement élaboré, donc, qui bénéficie d’un dessin qui donne vraiment le change. L’univers graphique de Bomb X est tout simplement sublime. Un trait incisif qui dynamite littéralement nos rétines.
Bref, Bomb X est une pure réussite S.-F. qui cultive un sens aigu du suspens. A lire absolument !!
Extrait de la BD :
Résumé de l’éditeur :
Naufragé temporel, échoué au milieu de nulle part : et vous, que feriez-vous ?
Paul est né en France en 1985. Il est astronaute, membre d’équipage de l’ISS. Mais depuis le crash de la station, sa vie a basculé. Ce qu’il vit dépasse les lois de la physique… Désormais, il pourchasse des orages temporels en compagnie de Bohémond, un chevalier du XIIIe siècle sur une planète perdue à l’autre bout de l’Univers. Paul et Bohémond, ainsi que plusieurs milliers d’autres humains se sont retrouvés propulsés loin de leur époque par des orages temporels. Les rangs de ces exilés s’agrandissent chaque jour avec de nouveaux venus, comme Kyle, un étudiant tout droit sorti du XXe siècle. En réalité sur cette planète sans astres, nul ne sait en quelle année nous sommes ni comment hommes et bêtes franchissent « le passage ». La communauté, établie à Newtown, tâche de préserver la paix civile malgré les coutumes et croyances de chacun. Certains nourrissent des théories farfelues tandis que d’autres explorent en groupes les environs. Paul, gardant un esprit scientifique, essaie quant à lui de comprendre comment fonctionne ce phénomène insolite et pourquoi les exilés viennent de mille ans d’Histoire ? Mais quand une armée d’hommes et de femmes à la peau bleue parvient aux abords de Newtown, le fragile équilibre de cette microsociété risque de voler en éclats… Réalisée par Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo, coauteurs qui ont rendu un vibrant hommage en BD au célèbre Goldorak en 2021 (éditions Kana), renforcés ici par le scénariste Vincent Brugeas et le dessinateur Ronan Toulhoat (auteurs du Roy des Ribauds, La République du Crâne, Conan le Cimmérien…), cette nouvelle série SF aux parfums survivalistes nous promet une aventure des plus explosives !
Date de parution : le 20 septembre 2023 Auteurs : Ronan Toulhoat, Brice Cossu, Yoann Guillo (Dessin), Vincent Brugeas (Scénario) Genre : S.-F.
Marcel le coquillage (avec ses chaussures) est un minuscule bigorneau, à la fois mignon, drôle et attachant. Et comme il a un cœur immense, il vit des aventures pleines de tendresse et d’humour, dans une ambiance remplie d’empathie et de douceur. Le film raconte comment le coquillage doté d’un seul œil et de chaussures roses se lie d’amitié avec un homme. Le film se déroule sous forme de faux documentaire mêlant prises de vues réelles et une animation très réussie sous forme de stop-motion.
Une véritable prouesse technique
Nommé aux Oscars 2023, aux BAFTA 2023 et aux Golden Globes 2023 dans la catégorie Meilleur Film d’Animation, et récompensé dans de nombreux festivals (Saturn Awards, Satellite Awards…) le long-métrage est rempli d’idées originales et trouvailles surprenantes. Réalisé par Dean Fleisher-Camp, actuellement à l’œuvre pour la version live de Lilo & Stitch pour Disney, Marcel le coquillage (avec ses chaussures) est composé à la base de 3 court-métrages (2010, 2011, 2022) qui ont attiré plus de 48 millions de vues sur youtube et a été suivi par l’édition de 2 livres pour enfants. L’actrice et humoriste Jenny Slate apparue notamment dans Everything everywhere all at once qui prête sa voix à Marcel pour lui donner vie dans la version originale, à noter qu’Isabella Rossellini interprète la grand-mère Connie. Des signes, le film a convaincu des figures du cinéma, de quoi vous motiver à aller tenter une séance avec les enfants pour passer un beau moment de cinéma d’animation.
Emotion, sensibilité, mélancolie, humour, tous les ingrédients sont réunis pour ravir les petits et leurs parents.
Synopsis: Marcel est un adorable coquillage qui vit seul avec sa grand-mère Connie, depuis sa séparation avec le reste de leur communauté. Lorsqu’un réalisateur de documentaires les découvre dans son Airbnb, la vidéo qu’il met en ligne devient virale et offre à Marcel un nouvel espoir de retrouver sa famille.
Le Théâtre des Champs Elysées s’attaque à un monument de la musique composé par le grand Wolfgang Amadeus Mozart, son dernier Opéra La Flûte enchantée.
Un incontournable de la saison
Cette œuvre majeure s’inscrit dans la tradition du Singspiel, version allemande de l’opéra comique français avec un mélange de dialogues parlés et de chant. La Flute Enchantée fut composée quelques semaines avant la mort du grand compositeur, avec un livret de d’Emanuel Schikaneder, frère en maçonnerie de Mozart. La pièce s’est prêtée à toutes les interprétations, entre récit symbolique, conte allégorique, fable populaire et comédie féerique. La première représentation eut lieu le 30 septembre 1791 dans les faubourgs de Vienne, au théâtre de Schikaneder, petite salle en bois fréquentée par un public plus populaire que celui d’une salle d’opéra où étaient habituellement jouées les pièces de Mozart à l’époque en présence de l’empereur. Die Zauberflöte rencontra un énorme succès populaire et la 100e représentation fut atteinte en à peine un an. L’air de la Reine de la Nuit, l’air de l’oiseleur, le duo de Tamino et Pamina, les deux airs de Sarastro, les airs universellement connus sont tellement nombreux qu’il est recommandé de se rendre au TCE pour admirer la première mise en scène à l’Opéra du cinéaste Cédric Klapisch. Au pupitre de ses musiciens des Siècles, le chef d’orchestre François-Xavier Roth officiera avec à ses côtés quelques-uns des chanteurs les plus renommés de la scène lyrique française.
Le spectacle est une coproduction Théâtre des Champs-Elysées, Atelier Lyrique de Tourcoing, Théâtre Impérial–Opéra de Compiègne et Opéra de Nice-Côte d’Azur. Le spectacle est soutenu par Aline Foriel-Destezet, grand Mécène de la saison artistique du Théâtre des Champs-Elysées et Mediawan, mécène de l’opéra La Flûte enchantée. La Maison Stéphane Rolland crée les costumes dans le cadre d’un mécénat de compétences. Le spectacle est créé en partenariat avec france.tv et Le Figaro. Un spectacle à ne pas manquer!
Le point de départ du métrage mi-documentaire mi-fiction Les filles d’Olfa est un fait divers qui a fait grand bruit en Tunisie il y a quelques années. Une mère célibataire, Olfa, a vu 2 de ses 4 filles disparaitre mystérieusement, comme dévorées par les loups. La réalisatrice Kaouther Ben Hania, déjà nommée à l’Oscar du film étranger en 2021 avec L’homme qui a vendu sa peau, met le focus sur une famille représentative d’un pays déchiré entre tradition et modernité, avec tous les excès afférents imaginables dans un sens comme dans l’autre.
Un film miroir de son époque
Les filles d’Olfa a cela d’un documentaire qu’il rassemble les confidences d’Olfa et de 2 de ses filles, les plus jeunes, avec 2 comédiennes qui incarnent les sœurs disparues et une troisième (Hend Sabri) qui interprète Olfa lors de scènes de reconstitutions fictives jugées trop lourdes émotionnellement à revivre pour elle en personne. Toute l’ambition du film est de reconstituer un contexte tortueux, avec des scènes face caméra éminemment émouvantes et des scènes de fiction forcément assez dramatiques. Le film aurait pu devenir bancal ou artificiel si la réalisatrice n’avait pas fait preuve d’autant de pertinence que de talent dans son traitement du sujet. Certaines scènes montrent d’ailleurs les coulisses du tournage dans un style très behind the scenes qui en disent parfois plus que les scènes elles-mêmes. Loin de noyer le film, le procédé permet de toucher le sujet au plus près, de comprendre comment une mère célibataire a pu élever non sans angoisse ses 4 filles, avec attachement, dévouement mais aussi exclusivité, craignant pour elles des destins de filles des rues, d’où des points de vue exprimés parfois avec une grande rigueur morale. Olfa raconte également les hommes qu’elle a rencontrés, interchangeables comme le montre l’utilisation d’un seul et même acteur pour tous ses prétendants, et également les violences physiques, autant pour elle que pour ses enfants. La manière dont interviennent la vraie Olfa et son interprète mélange rires et larmes, mise à distance et full frontal, tout est dit et rien n’est dit. Le spectateur doit se faire une idée subjective de l’histoire qui est racontée, avec ses zones d’ombre et ses omissions. 2 filles ont disparu et c’est la peinture d’un pays entier qui se dessine depuis la dictature de Ben Ali jusqu’au Printemps Arabe sans oublier la montée en puissance de Daech. Les confidences intimes s’imprègnent d’un portait sous-jacent de la politique et de la société, rendant la tragédie vécue par Olfa et ses filles d’autant plus dramatique.
Les Filles d’Olfa est un film qui dessine une histoire tragique dans un contexte particulier, celui d’une Tunisie aux évènements d’ampleur. La réalisatrice réussit à livrer un opus qui fait réfléchir, à découvrir en DVD le 7 novembre.
Synopsis: La vie d’Olfa, Tunisienne et mère de 4 filles, oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles ainées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles. Un voyage intime fait d’espoir, de rébellion, de violence, de transmission et de sororité qui va questionner le fondement même de nos sociétés.
New Gold Dream – Live From Paisley Abbe est le live ultime du groupe Simple Minds. Les années passent, mais Simple Minds conserve un vrai pouvoir d’attraction sur ses fans. Sorti en 1982, leur sixième album studio marque le début d’un énorme succès jamais démenti pour leur carrière internationale.
L’album de la révélation
41 ans après sa sortie, New Gold Dream reste encore aujourd’hui un album marquant. Il rappelle les grandes heures de la pop anglaise issue des années 80. L’album avait atteint à l’époque la 3e place des charts britanniques, couronnant le travail entrepris par le groupe avec Peter Walsh pour créer un son pop sophistiqué et accessible. 3 singles mémorables ont été à l’époque le reflet d’un succès public gigantesque, Promised You A Miracle, Glittering Prize et Someone, Somewhere (In Summertime). A la même époque les irlandais de U2 connaissaient eux aussi un énorme succès, liant ainsi les 2 groupes à la même époque avec leurs décollages respectifs autant artistique que commercial. Sky Arts a capté une performance live retransmise et montrant Simple Minds jouant leur album phare de 1982. La performance a été enregistrée à la fin de 2022 à quelques kilomètres de la ville natale du groupe, Glasgow, dans le cadre unique de l’abbaye de Paisley datant du XIIe siècle. Cet enregistrement fait partie de la série Greatest Albums live produite par Sky Arts avec la mise en avant des artistes emblématiques interprétant des albums classiques de leur carrière. New Gold Dream – Live from Paisley Abbey est un beau cadeau pour les fans qui ont la possibilité d’acheter l’enregistrement sous forme de téléchargement numérique, de CD ou d’édition limitée d’un disque vinyle rouge en marbre transparent dans une pochette gatefold (lien de précommande : https://SimpleMinds.lnk.to/NewGoldDreamLivePR). Le groupe formé dans les années 70 et dont le nom vient de la phrase « so simple minded » tirée d’un single culte de David Bowie, The Jean Genie sorti en 1972, est devenu un des groupes phares de la pop britannique avec plus de 60 millions de disques vendus dans le monde.
Simple Minds fait revivre la magie de ses albums et reste encore aujourd’hui une vraie source d’inspiration pour des groupes plus récents. Ils ont reçu le Q Awards Lifetime Achievement et ont été acclamés pour leurs derniers albums, comme Big Music sorti en 2015. La sortie de New Gold Dream – Live from Paisley Abbey est une très bonne occasion de les découvrir ou de les redécouvrir.
[BD jeunesse] Sélection automnale 2023 #3 des nouveautés BD que nos kids aiment lire
Voici notre sélection automnale de livres de l’école des loisirs lus ces dernières semaines par nos enfants ! Il y en a pour tous les âges et tous les gouts ! Largement de quoi amuser toute la famille avec de bons moments de lecture. A vous de jouer !
Avec le nouvel album de Game Over, la série incontournable tirée de Kid Paddle, on se régale à volonté au fil des gags. Un valeur sûr autour du monde des jeux vidéos, qui fait mouche à tous les coups. Nos enfants adorent !
Résumé de l’éditeur : Midam, génie du gag et du design, a créé un univers si bien construit et novateur qu’il reste emballant au bout de 22 tomes. Le principe du jeu vidéo de Game Over ? Un petit barbare (pas toujours super adroit, il est vrai…) doit sauver une princesse (pas toujours super maline, avouons-le…). À partir de ce postulat limpide, Midam le génie du gag et toute sa team orchestrent des situations toujours plus loufoques et inattendues ! Un humour transgressif mais résolument tous publics, plébiscité plus que jamais par les lecteurs du journal Spirou, qui trouvent dans ce prolongement de l’univers de Kid Paddle l’occasion de se régaler de l’intrusion des célèbres Blorks !
Kaleidos, c’est un monde onirique créé par les Hazutes, neuf divinités qui imaginèrent neuf territoires pour autant de peuple, dont l’équilibre et l’harmonie devaient régner en maîtres. Mais lorsqu’arrive le jour où le contact entre les hazutes et les autres peuples est rompu, les peuples découvrent le libre-arbitre et tout l’équilibre s’en trouve bouleversé. Un récit de fantasy qui fait ici office d’introduction mais qui a su attiser la curiosité de son jeune lectorat ! D’autant plus que le graphisme a de sérieux atouts pour nous captiver ! Très beau dessin.
Résumé de l’éditeur : Kaleidos est un monde fantastique délaissé par ses dieux sur lequel les différents peuples expérimentent pour la première fois le libre-arbitre. Un univers tout public bourré d’action et de personnages attachants.
Le jeune Jharzafat est un velkuin plutôt adepte du récurage de bibliothèques à la serpillère que de l’exploration du monde sauvage et de l’étude sur le terrain de la faune qui le peuple. Mais lorsqu’il se trouve sur le chemin de Qwydine, une princesse paltrii, et de sa dangereuse et fougueuse nurse-guerrière, son destin va prendre une tournure qu’aucun oracle de Kaleidos n’aurait pu prédire.
Dans un autre style, Castelwith reprend les fondamentaux du récit fantastique où une terrible guerre fait rage entre deux espèces (les Maléfics et les Imaginaires) dont seuls les enfants ont connaissance. Une BD jeunesse rythmée qui installe une bande d’ados au coeur de l’intrigue. Un bon démarrage, à suivre.
Résumé de l’éditeur : Dans ses venelles sinueuses, Castlewitch est le théâtre d’une guerre invisible aux yeux des adultes. Seuls Malo et ses amis réalisent le danger et les conséquences terribles que cela pourrait avoir sur leur propre monde. Malo a 12 ans et ce qu’il aime c’est passer du temps seul dans la nature. Mais, depuis que des enfants ont été retrouvés plongés dans un étrange coma, plus question de se balader dehors. La cause de ce coma ? Une guerre entre Maléfics et Imaginaires au coeur de l’ancienne cité de Castlewitch. Une guerre secrète dont les adultes n’ont aucune conscience et qui pourtant décidera de leur destin.
Hélène Canac (illustratrice de D’Ambre et de Feu) revient avec Tout Jaune dont elle signe à la fois le scénario et le dessin. Elle imagine un monde triste où le soleil a disparu. On suit alors deux enfants qui partent à sa recherche. Bien que sa conclusion soit un peu rapide, Tout jaune offre une belle aventure, très joliment illustré.
Résumé de l’éditeur :Le soleil a disparu… Découvrez où il se cache !
– Tu te souviens du soleil, toi ?- Non… il s’est couché quand je n’étais pas encore née. Et depuis, il ne s’est plus levé. Grand-mère dit qu’il déprime au pied de la montagne noire…- Il ressemblait à quoi, tu sais ?- À un rond tout jaune dans le ciel.
Animal Jacka le pouvoir de se transformer en n’importe quelle bête. Un jour, son ami luciole disparaît. Il se transforme alors en luciole pour tenter de la retrouver. Mais dans son aventure, il va croiser d’autres insectes prédateurs et se retrouver piégé sous forme humaine à taille réduite, en proie à tous les dangers. Un récit plein de suspens, qui parvient à se renouveler même au huitième tome.
Résumé de l’éditeur : Jack est un jeune garçon. Mais parfois, c’est aussi un singe, un ours ou un paresseux. Parce que Jack est un cikavak, c’est-à-dire qu’il a le pouvoir de se transformer en n’importe quel animal… Mais Jack a maintenant une famille et des amis qui le comprennent et l’aiment. Et un pouvoir qui disparaît peu à peu. C’est le moment que choisit Floche, sa luciole de compagnie, pour disparaître, persuadée qu’elle n’a plus de rôle à jouer auprès de Jack. Ce dernier va partir immédiatement à sa recherche. Pour ce faire, il va se transformer… en luciole ! Aventure, merveilleux et danger se mêlent dans ce récit abordant des thèmes fondamentaux tels que la différence, la protection de l’environnement ou le danger des évolutions technologiques qui bousculent tout un équilibre naturel mais précaire…
Tout sur les zézettes et les zizis ! Un livre sans tabou (Flammarion jeunesse)
Anna Roy, sage-femme, et Mademoiselle Caroline ont coécrit un livre qui a eu un énorme succès : Tout sur les règles. Aujourd’hui, elles nous proposent un autre livre qui va devenir une référence pour les familles : Tout sur les zézettes et les zizis !
Ils s’adressent plus particulièrement aux pré-ados, et adolescents. Ce livre illustré parle tout simplement du corps humain, et plus particulièrement des différences entre femme et homme. Les illustrations sont très sympa et rigolotes !
Tout est dit, sans tabou, sans vulgarité, mais avec beaucoup de naturel. Le corps est beau. Toutes les parties du corps sont belles, même les parties intimes. Les enfants qui vivent leur puberté ont bien souvent du mal à accepter les transformations subites de leur corps. Souvent ils connaissent mal leur corps et n’arrivent pas à mettre de mots sur certains organes. Avec Tout sur les zézettes et les zizis, le lecteur aura, enfin, le bon vocabulaire ! Sans tourner autour du pot. Sans gêne. Ce n’est parce que c’est intime qu’il ne faut pas les nommer, ces parties du corps ! Sans doute vont-ils y découvrir la complexité de la nature.
Tout y est parfaitement expliqué avec le vrai vocabulaire scientifique : la différence entre fille et garçon, la puberté, comment on fait les bébés, les parties intimes, prendre soin de son corps, le respect de son corps, et même une mise en garde contre les violences sexuelles… Ce que l’on peut faire et ne pas faire…
Tout sur les zézettes et les zizis : un livre à mettre entre toutes les mains des jeunes avant, pendant, ou après la puberté. Un outil indispensable pour tout parent, tout éducateur ! Notre coup de cœur !
L’armée des 12 singes est un classique de Terry Gilliam sorti en 1995, une éternité à l’échelle du cinéma. Bruce Willis en voyageur du futur, Brad Pitt en activiste barré et Madeleine Stowe en psychiatre perdue parcourent ce film pas comme les autres en rendant l’intrigue toujours plus confuse et le dénouement toujours plus imprévisible. Inspiré du film conceptuel La jetée de Chris Marker, le film offre une proposition passionnante, sans vrai fil narratif, laissant le spectateur juger où se situe la réalité et la folie. Tous les spectateurs ont été marqués par le visionnage de cette proposition de science-fiction avec un regard très particulier sur notre futur et notre présent. Surtout qu’aujourd’hui, la possibilité d’un virus à l’échelle mondiale avec ses milliards de morts ne parait plus vraiment abracadabrantesque… Terry Gilliam avait vu le futur, il l’avait imaginé, ne reste plus qu’à attendre la possibilité du voyage dans le temps… Les acteurs livrent des prestations uniques devant la caméra du réalisateur ex-Monty Pyton, connu pour son gout pour les univers barrés et les films hors des sentiers battus. Il est possible de revoir le film sur grand écran le 8 novembre et en édition collector DVD / Blu-Ray à partir du 7 novembre. Attention, édition limitée, il faut être rapide!
Synopsis: En 2035, la majorité de la population mondiale a été décimée par un mystérieux virus. Les survivants espèrent qu’un voyage dans le temps leur permettra de découvrir les causes de la catastrophe puis de l’empêcher. James Cole, un prisonnier condamné à perpétuité, est désigné pour cette mission : envoyé en 1996, il doit recueillir des informations sur l’« Armée des 12 Singes », suspectée d’être l’organisation à l’origine de la pandémie.
Détails:
En édition COLLECTOR, DVD, BLU-RAY et édition 4 K le 7 novembre
[Album jeunesse] Pierre et la forêt : voyage onirique au pays des animaux (Glénat Jeunesse)
Très bel album aux couleurs automnales, Pierre et la Forêtest une véritable parenthèse enchantée qui nous emmène, en compagnie du petit Pierre, au coeur d’un monde qui fourmille d’animaux. Il faut dire que Pierre est à la recherche de son camion de pompier qu’il a égaré. Il décide de partir à sa recherche dans la forêt, sous la nuit étoilée.
Il fera alors des rencontres amicales incongrues, comme la grenouille, le loir ou le hibou, personnages secondaires aux traits de caractères souvent surprenants ! Sa quête, au milieu des bois, va alors prendre une tournure fantastique lorsqu’il aura mangé un ingrédient le faisant rapetisser… Retrouvera-t-il son camion ? Qui pourrait bien l’aider ? Et comment fera-t-il pour retrouver sa taille normale ? Un scénario qui fait la part belle aux mystères et à la magie, explorés avec brio à travers des dessins envoutants. Ces derniers captivent immédiatement le lecteur appelé à soulever des volets pour découvrir de savants jeux de perspective.
Un petit coup de coeur de la saison !
Extrait:
Résumé de l’éditeur :
Qui a volé le camion rouge de Pierre ? Pour en avoir le cœur net, il va falloir mener l’enquête à travers bois !
Lapin, renard ou écureuil, qui a bien pu voler le beau camion rouge de Pierre ? Va-t-on réussir à retrouver le coupable dans cette forêt labyrinthique qui s’anime au fil des pages ? En pleine nuit, Pierre part à travers bois à la recherche de son précieux jouet. Le lecteur-complice va soulever les volets et plonger dans les images, en quête d’indices disséminés au fil des pages. Et ce ne sera pas non plus sans compter sur l’aide des créatures nocturnes les plus surprenantes : un loir narcoleptique, un hibou râleur, une huppe prête à donner de sa personne ou encore un mystérieux renard magicien. Un véritable voyage au bout de la nuit sous forme d’enquête en pyjama qui convoque le souvenir des œuvres de Lewis Carroll et de Boucle d’or.
Date de parution : le 18 octobre 2023 Auteur(s) : Jaume Cabré (scénario), Núria / Clément Saurina Eudaldo / Fesquet Clément Fesquet (traduction), Julia Sarda (dessin) Genre : jeunesse, conte, aventure
Les trois petits cochons, livre-audio avec Marlène Jobert (Glénat Jeunesse)
Les éditions Glénat Jeunesse nous proposent une très jolie version du conte des Trois petits cochons, adaptée et interprétée par Marlène Jobert. Cet album, grand format (28×32 cm), est tout simplement superbe !
C’est le conte de Charles Perrault que tout le monde connaît, mais revisité, et illustré par Hervé Le Golf, et lu par Marlène Jobert.
Avec ce très bel album, le lecteur trouvera un CD pour pouvoir écouter l’histoire, ou il pourra également scanner le flashcode pour l’écouter directement sur un téléphone ou une tablette.
Les illustrations ressemblent à des tableaux ! Même le loup se confond dans la nature !
Les trois petits cochons vont faire le bonheur des petits et des grands !
[Livres jeunesse] Sélection automnale 2023 #2 de livres Gallimard Jeunesse
Voici notre sélection automnale de livres de Gallimard Jeunesse lus ces dernières semaines par nos enfants ! Il y en a pour tous les âges et tous les gouts ! Largement de quoi amuser toute la famille avec de bons moments de lecture (parfois accompagnés de musique !). A vous de jouer !
1/ J’adore ma vie de chien !
J’adore ma vie de chienest un album amusant sur la vie d’un chien ordinaire qui décide de se rebeller contre sa condition. Il a beau être l’animal le plus fidèle au monde, le meilleur ami de l’homme, on lui en demande souvent beaucoup. Trop, au goût de ce chien ! Alors il décide de s’enfuir pour vivre sa vie. Aura-t-il des regrets ?
Résumé de l’éditeur : Vous êtes plutôt «chien» que «chat»? Vous êtes accro aux toutous, dingue des grosses bêtes à poil ou des petits chiens-chiens? Cet album hilarant est pour toi! Je suis un chien domestique. Ça a l’air chouette comme ça, mais les humains nous mettent une pression d’enfer: Assis! Debout! Va chercher! Donne la papatte! On se donne un mal de chien pour être un bon toutou! C’est épuisant… Pour ne pas dire, humiliant! Alors, un jour, j’en ai eu plein les pattes…
Léna et l’orchestre enchantéest une belle histoire qui se découvre à travers de magnifiques illustrations de Sébastien Pelon et un univers sonore très riche musicalement (signé Mathieu Lamboley), accompagné par la voix de Julie Gayet et un texte de Carl Norac. On part ainsi à la découverte des instruments d’orchestre à travers l’aventure de la jeune Léna. Une expérience à vivre !!!
Résumé de l’éditeur : Un magnifique conte musical pour découvrir toute la richesse sonore des instruments de l’orchestre. Raconté par Julie Gayet. Alors que la tempête gronde dans la ville d’Heurtebise, la petite Léna s’ennuie. Le temps d’une accalmie, elle décide de sortir avec son chat dans les rues désertes et découvre l’entrée d’un mystérieux théâtre. Soudain, une mélodie s’élève…
Une histoire tendre et malicieuse écrite par Carl Norac, magistralement mise en musique par Mathieu Lamboley et portée par la belle énergie de Julie Gayet. Avec les splendides illustrations de Sébastien Pelon.
Musique interprétée par l’Orchestre National de France, dirigé par Barbara Dragan.
Véritable documentaire, Comment devenir policier ? est un album très complet sur les différents métiers d’enquêteurs et policiers. On découvre beaucoup de choses sur la manière dont les enquêtes sont menées, ce qui fait le quotidien d’un enquêteur de police, quels sont les moyens mis à leur disposition etc… Un ouvrage très riche et intéressant qui offre un vrai tour d’horizon de ces professionnels qui combattent le crime !
Résumé de l’éditeur : Pour découvrir tous les métiers en lien avec la police judiciaire ! Collecter des indices, interroger des témoins, créer un portrait-robot et reconstituer les scènes d’un meutre pour trouver le coupable, voilà à quoi ressemble le quotidien des enquêteurs de la police criminelle et de la police judiciaire.
Mais il y a de nombreuses autres façons d’aider à combattre le crime: devenir membre du Raid, garde du corps, médecin légiste, psychologue judiciaire, membre de la DGSI, policier maître-chien, ou encore graphologue.
Un bel album pour les fans de Sherlock Holmes et de séries policières.
L’ABCDAIRE de Boris Vian, c’est une très belle manière d’appréhender l’alphabet en s’amusant et en chantant à travers 26 petites histoires plutôt inspirées et pleines de peps. A découvrir !
Résumé de l’éditeur : Des comptines à chanter en famille ou à l’école, mais toujours à tue-tête, pour découvrir toutes les nuances de l’alphabet! A comme Anatole, B comme Berthe, C comme Célestin…
Le grand Boris Vian s’amuse avec les lettres de l’alphabet. Il invente 26 histoires tendres, cocasses et entêtantes mises en musique par Lucienne Vernay.
26 chansons interprétées par le célèbre groupe Debout sur le Zinc. Une version débordante d’énergie et d’invention, à l’image des grandes et belles illustrations-affiches d’Amélie falière.
Le monstre des couleurs, Docteur des émotions (Glénat Jeunesse)
Qui ne connaît pas l’album La Couleur des émotions, d’Anna LLenas ? Un album indispensable à votre bibliothèque. Et aujourd’hui, Publik’Art est fier de vous faire découvrir la suite de cet album avec Le monstre des couleurs, Docteur des émotions.
Le monstre des couleurs est de retour, pour le plus grand plaisir de nos petits bambins !
Et voilà qu’ils vont découvrir que Le monstre des couleurs est devenu Docteur des émotions. Non seulement on peut tout lui dire, tout lui confier, même si on se sent très mal sans savoir pourquoi, mais il peut aussi nous guérir avec sa super mallette de régulation émotionnelle. Nuna est drôlement contente de se faire soigner par Le Docteur des émotions. Et de mettre des mots ou des images sur son malaise. Ensuite, elle va découvrir l’intérieur de l’immense mallette, emplie de conseils pour se sentir mieux.
Nuna, comme ses parents, ou tout éducateur, vont découvrir comment se sortir d’une situation difficilement supportable.
Une très jolie leçon d’éducation, ou même de philosophie, joliment illustrée ! Publik’Art est fan !
Le monstre des couleurs, Docteur des émotions est notre coup de cœur ! Il va devenir aussi indispensable, à toute famille, que la mallette des premiers secours !
Potemkine fait paraitre un coffret Lars von Trier le 7 novembre avec toute les œuvres du sulfureux réalisateur danois. 15 films sont inclus, de The element of crimes jusqu’à The House that Jack built en passant par Nymphomaniac 1&2, de quoi découvrir ou redécouvrir les œuvres souvent jusque-boutistes, la marque fabrique du réalisateur. Lars von Trier a marqué la cinéphilie mondiale par son style sombre et pessimiste avec des personnages souvent perdus, et/ou en deuil, et/ou dépressifs, et/ou nymphomanes, et/ou violents, et souvent misanthropes. Entre grands élans esthétiques avec des ralentis ou des grands plans majestueux, et un naturalisme très cru (il a été un des cofondateurs du mouvement Dogme95), la réalisateur mérite la découverte ou la redécouverte pour un grand shoot de cinéma sans concessions.
Le coffret contient également les téléfilms (Medea (inédit), Ddag (inédit), The orchid Gardener – court métrage inédit) et documentaires (Tranceformer de Stig Björkman (inédit), L’image originelle de Pierre-Henri Gibert (inédit), Filmbyen de Pablo Tréhin-Marçot, Table ronde au Festival de La Rochelle).
Détails:
Epidemic (1987) : Un réalisateur et son scénariste décident d’écrire un scénario sur la peste : l’histoire d’un médecin idéaliste qui, prétendant guérir l’épidémie, contribue en fait à la propager.
Europa (1991) : Octobre 1945. Américain d’origine allemande, Léopold Kessler, dont les parents ont fui le nazisme, découvre l’Allemagne détruite et divisée de l’immediat après-guerre. Il a décidé de se rendre en Europe par idéalisme, pour contribuer à la reconstruction du vieux continent. À Francfort, son oncle, employé de la compagnie ferroviaire Zentropa qui reprend progressivement ses activités, l’accueille et lui offre un emploi semblable au sien : conducteur de wagons-lits.
Breaking the waves (1996) : Au début des années 70, une jeune-fille naïve, Bess, qui vit dans une petite communauté sur la côte nord-ouest de l’Ecosse, tombe amoureuse de Jan, un homme d’âge mûr qui travaille sur une plate forme pétrolière. Malgré l’opposition de leur entourage, ils se marient. Jan repart sur sa plate-forme tandis que Bess compte les jours qui la séparent de son retour, convaincue que leur amour est béni, d’autant plus qu’elle est persuadée de communiquer avec Dieu. Lorsque Jan est victime d’un accident et reste paralysé, il craint que Bess ne se prive d’une vie normale de jeune femme. Cloué au lit, il réussit à la convaincre qu’elle peut l’aider à guérir en se donnant à d’autres hommes.
Les Idiots (1998) : Les Idiots sont un groupe de jeunes gens ayant un centre d’intérêt commun : l’idiotie. Installés dans une villa, ils passent tout leur temps libre ensemble, à explorer les valeurs cachées et les moins appréciées de l’idiotie. Ils s’entraînent ! Dotés d’un appétit de vie féroce, leur but est de confronter la société à leurs idioties. Rien n’est comparable au sentiment de succès qu’ils ressentent tous à chaque fois que l’un d’entre eux trouve une nouvelle manière de dépasser ses limites.
Dancer in the dark (2000) : Selma, émigrée tchèque et mère célibataire, travaille dans une usine de l’Amérique profonde. Elle trouve son salut dans sa passion pour la musique, spécialement les chansons et les danses des grandes comédies musicales hollywoodiennes.Selma garde un lourd secret : elle perd la vue et son fils Gene connaîtra le même sort sauf si elle réussit à mettre assez d’argent de côté pour lui payer une opération. Quand un voisin aux abois accuse à tort Selma d’avoir volé ses économies, le drame de sa vie s’intensifie.
Dogville (2003) : Une belle fugitive, Grace, poursuivie par des gangsters, arrive dans la commune isolée de Dogville. Encouragés par Tom, qui s’est autoproclamé porte-parole de la ville, les habitants consentent à la cacher, en échange de quoi Grace accepte de travailler pour eux. Lorsqu’un avis de recherche est lancé contre elle, les gens de Dogville s’estiment en droit d’exiger une compensation, vu le risque qu’ils courent à l’abriter. La pauvre Grace apprend ainsi à ses dépens que la bonté est relative. Mais elle garde un secret, un secret fatal, qui fera regretter à Dogville d’avoir montré les dents…
Five Obstructions (2003) : Lars von Trier considère The Perfect Human (1967) comme l’un de ses films cultes. Il défie son réalisateur, Jørgen Leth, de tourner cinq remakes de ce court-métrage. Pour chaque projet, il va lui imposer de nouvelles » obstructions » le forçant à repenser l’histoire et les personnages de son film original. Leth devra gérer restrictions, ordres et autres interdictions.
Manderlay (2005) : Grace et son équipe de gangsters arrivent devant la plantation de Manderlay où l’esclavage n’a pas été aboli. Révoltée, Grace décide d’utiliser le pouvoir de persuasion des gangsters de son père pour faire comprendre à tous l’horreur de l’esclavage.
Le Direktor (2006) : Le propriétaire d’une société d’informatique décide de vendre son entreprise. Mais il y a un petit problème. À l’époque où il a créé sa société, il s’est inventé un directeur fictif derrière qui s’abriter pour prendre les décisions impopulaires. Comme les acheteurs potentiels insistent pour conclure le deal avec le directeur en personne, le propriétaire décide d’embaucher un acteur au chômage pour jouer le rôle du directeur. L’acteur va découvrir qu’il est un pion dans une histoire qui va mettre son (manque de) sens moral à rude épreuve.
Antichrist (2009) : Un couple en deuil se retire à « Eden », un chalet isolé dans la forêt, où ils espèrent guérir leurs cœurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses ne font qu’empirer…
Melancholia (2011) : À l’occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre…
Nymphomaniac director’s cut (2013) : La folle et poétique histoire du parcours érotique d’une femme, de sa naissance jusqu’à l’âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s’est autodiagnostiquée nymphomane.
The House That Jack Built (2018) : États-Unis, années 70. Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série.
Calendrier de l’Avent : Une histoire par jour (Usborne)
Les éditions Usborne nous proposent un très beau Calendrier de l’Aventavec une histoire par jour.
Les 4 faces du calendrier sont de très belles qualités de façon à ce qu’il tienne debout sur la tranche.
Le jeune lecteur retrouvera des histoires connues ou d’autres moins connues, mais toutes joliment illustrées. Comme La Belle au Bois dormant, L’oie aux œufs d’or, Le rat des villes et le rat des champs… Il découvrira également des chansons de Noël, comme Vive le vent, ou le chant de Noël de Charles Dickens, qu’il pourra écouter grâce au QR code !
Et le jour de Noël, le jeune lecteur pourra mettre ses 24 petits livres, de 24 pages chacun, dans sa bibliothèque ! Le plus beau des cadeaux !
Ce Calendrier de l’Avent : Une histoire par jour est à commander dès aujourd’hui !
Tentatives périlleuses, de Charlotte Van den Broeck (Editions Héloïse d’Ormesson)
Charlotte Van den Broeck commencent un travail de rédaction sur la vie de certains architectes dans le cadre d’étude préparatoire de son Master au Conservatoire Royal d’Anvers. Elle poursuit son étude et la centre sur treize architectes ou plutôt sur treize tragédies architecturales. Son livre, Tentatives périlleuses, retrace tout son travail.
C’est tout simplement une étude hallucinante et passionnante !
Quel est le point commun de tous ces architectes ? Tout simplement, le suicide de chacun d’eux.
Au milieu de chaque histoire architecturale, on retrouve le récit autobiographique de l’auteur. Toutes les questions qu’elles se posent face à tant de découvertes déstabilisantes, face à l’Histoire, face à la littérature. La plume de l’auteure est telle que nous sommes tous embarqués, avec beaucoup d’humour, sur le même bateau, qu’il flotte ou qu’il coule ! Nous apprenons aussi tellement de détails sur telle ou telle œuvre, sur tel ou tel génie, sur telle ou telle époque, que nous sommes comme envoûtés par l’histoire jamais banale que nous conte Charlotte Van den Broeck.
Nous allons parcourir le monde à travers différentes œuvres architecturales aux dimensions peu communes : L’échec de La piscine Communale Stadspark, l’église Saint-Omer, avec son clocher tordu, l’Opéra National de Vienne dont les deux architectes se sont donnés la mort pensant avoir créé une œuvre imparfaite. Et Rome ! Vous savez, l’église San Carlo alle Quatro Fontane dont l’architecte était Francesco Borromini, toujours en quête de perfection. « Le brillant projet lui apporta célébrité et désespoir. » p.98
La bibliothèque nationale de Malte, la création de la Villa Ebe, à Naples, l’histoire tragique du théâtre Knickerbocker à Washington, la folie du Pine Valley Golf Club, toutes ces œuvres ont été créées mais non sans conséquences dramatiques, pour leurs créateurs.
Charlotte Van den Broeck, elle-même artiste, elle-même un puits de sciences, nous offre une page d’Histoire pour chacune des treize œuvres abordées, analysées, replacées dans leurs contextes, tout en s’interrogeant sans cesse sur la création, la perfection et sans aucun doute la démesure de l’architecte, du génie.
Tentatives périlleusesnous dévoile une tout autre facette de l’artiste, de l’architecte, de l’Art, de la Vie … et des monuments ! A découvrir absolument !
Trois petits livres-cahiers se trouvent à l’intérieur :
Mes autocollants brillants : Noël, avec plus de 300 autocollants. Huit doubles pages attendent d’être décorées avec les nombreux autocollants, qui brillent, tous sur le thème de Noël.
Mon petit cherche et trouve : En hiver. Pas toujours facile de repérer l’oiseau dans le ciel, le cadeau en forme de poisson ou la souris qui fait le poirier. Car chaque tableau est merveilleusement illustré et empli de détails ! Pas de panique, vous trouverez la solution à la fin du livret.
Mes petits coloriages : Noël. Les illustrations sont parfaites et adaptées à nos tout petits ! Il pourra facilement colorier le sapin de Noël, les cadeaux, le bonnet du Père Noël et bien sûr le Père Noël et bien d’autres choses encore !
Ces trois petits livrets vont réjouir nos petits en attendant Noël ! Ou même demander au Père Noël cette petite valisette de Noël, très pratique, qui ne pourra que les enchanter !
A l’occasion du 40e anniversaire de la sortie du 6e des légendaires MOTÖRHEAD orphelins du légendaire Lemmy Kilmister depuis un funeste jour de 2015, une nouvelle édition deluxe sort le 3 novembre. Livres cartonnés en deux formats CD et triple LP, avec un son remasterisé de l’album original, comprenant des titres démo bonus inédits et un concert complet inédit enregistré à Hull City Hall le 22 juin 1983, c’est Noël avant l’heure pour les fans!
Inoxydable Motörhead
Another Perfect Day est le titre du 6e album studio du groupe britannique Motörhead sorti le 4 juin 1983 sous le label Bronze Records. Produit par Tony Platt, Another perfect Day est le seul album studio du groupe avec Brian Robertson (ex-Thin Lizzy) à la guitare. Motörhead aimait jouer des chansons de cet album lors de ses nombreuses prestations live, quelque soit le lieu et le public en face de lui. Grosses guitares et rythmique frénétique, la signature du groupe est tout de suite reconnaissable. Quant à la voix éraillée de gros fumeur et gros buveur de Lemmy, elle reste tout à fait unique. Malgré un son assourdissant et une énergie incommensurable, le groupe faisait preuve d’une générosité universellement reconnue, accueillant tout le monde à ses prestations scéniques dans le principe bien connu Plus on est de fous plus on pogote fort. La démo inédite du single Climber est devenu le single Shine et est disponible à l’occasion du 40è anniversaire de l’album Another Perfect Day. Pour la petite histoire, après le départ en pleine tournée du légendaire guitariste « Fast » Eddie Clarke, Lemmy et Phil ont du rapidement trouver un remplaçant. Phil, admirateur du travail de Brian Robertson au sein de Thin Lizzy a suggèré son nom. Lemmy demanda à Brian de rejoindre le groupe en tant que membre permanent à la fin de la tournée, ce que ce dernier accepta à la condition que le groupe s’oriente vers une musique plus mélodique, ne se sentant pas capable de jouer les vieux titres du groupe. Il eut l’aval de Lemmy et Phil et se mit à écrire des nouveaux titres pour le nouvel album. Ce-dernier fut enregistré en février et mars 1983 dans les Olympic et Eel Pie de Londres. Malgré le fait qu’il s’agisse incontestablement de l’album le plus mélodique de toute la discographie de Motörhead, les fans n’ont pas réservé un très bon accueil à cet opus au moment de sa sortie.
Le temps a fait son œuvre et cet album est devenu un classique de Motörhead, au même titre qu’Ace of Spades, Overkill ou Bomber. Sa ressortie est le bon moment pour le redécouvrir, pour un bon moment de malle d’acier qui dévale l’escalier.