Les éditions Usborne proposent à nos jeunes lecteurs, dès l’âge de 3 ans, un cahier d’activités avec plus de 150 autocollants sur le thème de : Joyeux Noël. Chaque double page est joliment illustrée, toujours sur le thème de Noël : Le village de Noël, l’atelier du Père Noël, les pâtisseries de Noël, le sapin de Noël, la distribution des cadeaux… Le jeune lecteur devra placer les autocollants au bon endroit ! Et comme par magie les pages vont s’embellir ! Joyeux Noël est un très beau cahier d’activités qui va occuper et ravir nos petits en attendant Noël !
En Novembre 2021, j’évoquais la sortie de l’ouvrage L’angélus des Ogres aux éditions Flatland, sorti après la parution de Monstrueuse féérie. Contes cruels mais remplis d’humanité, ils sont 2 parties d’une trilogie dont le 3e tome se fait encore attendre. L’Angélus des Ogres a été réécrit pour plus de rythme dans la narration. 5 pages en plus au total et une organisation qui pousse le héros psychologue toujours un peu plus loin dans son quotidien tourmenté. La folie est toujours présente avec ces patients nommé les Monumentaux qui mettent le héros toujours plus en porte à faux entre réalité et fantasme. L’univers du livre est toujours aussi atypique, se situant toujours en dehors des sentiers battus pour une proposition littéraire qui confronte chacun à ses propres monstres, accompagné par un médecin qui confond son destin avec celui de ses patients. Le conte est court mais percutant, au moins autant que lors de sa première lecture en 2021 qui avait déjà été marquante avec ce récit entre réalisme et fantastique.
Synopsis:
Les Voix avaient fini par apprendre à se taire. Jusqu’à cette rencontre avec Lucy, une patiente thanatopractrice en mesure de percevoir et de capturer les fragments de vie résiduelle chez les défunts, ces traces infimes d’existence que l’on ne peut pas nous enlever quand on meurt. À l’heure des ombres, Lucy devenait énorme et terrifiante… L’angélus des ogres est le deuxième volet de trois d’un conte où la plume résolument percutante de Laurent Pépin prolonge ce fascinant esprit de fugue qu’il déploya dans Monstrueuse féérie. Candidats à la sublimation d’un monde qu’il convient de rendre plus respirable, L’angélus des ogres a été conçu pour vous.
Laurent Pépin est né en 1980 à Paris. Il vit à Saintes en Charente Maritime et est psychologue clinicien de profession. L’angélus des ogres est son second roman. Après Monstrueuse féérie paru en 2022, l’auteur y crée tout un univers, dense, à compter de la question de la santé mentale. L’angélus des ogres est un récit hypnotique, qui met en scène l’incessante ressource inventive et l’effort de transfiguration que nécessite un monde devenu inhabitable. Le conte porte à la fois ce regard en humanité, très touchant, et la critique de l’institution, lorsqu’elle en vient à déshumaniser l’appréhension de parts d’humanité en souffrance.
[Album jeunesse] Les Contes du Manoir Frayeur -Garou Vampire : halloween célébré avec humour (Glénat Jeunesse)
Voici un joli album pour fêter Halloween. Les Contes du Manoir Frayeur raconte l’histoire incongrue de Garou Vampire, qui est en réalité une collocation entre un loup Garou et un Vampire. Le hic, c’est que les deux créatures fantastiques ont du mal à se supporter. Il faut dire que chacun a son propre rythme et ses « mauvaises » habitudes. Heureusement, la malicieuse momie a une idée originale pour régler le problème : échanger leurs vies !
Un album illustré de belle manière et une nouvelle fois proposé dans une édition de grande qualité.
Extrait:
Résumé de l’éditeur :
Une coloc improbable entre un loup-garou et un vampire, dans un manoir qui fait frémir toutes les créatures des alentours !
Dans le manoir Frayeur, Vincent le vampire et Eliphas le loup-garou ne se supportent plus ! La nuit, Vincent aimerait jardiner tranquillement mais les hurlements d’Eliphas l’en empêchent, tandis que le jour, les ronflements monstrueux du vampire tapent sur les nerfs du loup-garou quand il regarde sa série préférée. Jaloux et envieux, ces deux-là n’arrêtent pas de se chamailler. Jusqu’au jour où leur amie la momie leur propose d’échanger leurs vies…
Date de parution : le 18 octobre 2023 Auteur(s) : Loïc Clément (scénario), Julien Arnal (dessin) Genre : jeunesse, halloween, vampire, loup-garou
Hänsel et Gretel, album illustré par David Sala (Casterman)
Les éditions Casterman, dans la collection les Albums Casterman, nous proposent une très belle version illustrée du célèbre conte des Frères Grimm : Hänsel et Gretel. Tout le monde connaît la triste histoire d’Hänsel et Gretel, abandonnés dans la forêt par leurs parents. Des enfants qui vont vivre un véritable cauchemar avant de pouvoir, enfin, retrouver leur maison.
Ce conte très populaire date du XIX siècle !
Le scénario est très proche du conte originel et reflète parfaitement les sentiments d’Hänsel et Gretel, avec un autre style, plus moderne et plus facile à lire.
David Sala lui donne une forme moderne avec ses illustrations plus que fascinantes. On sent l’angoisse des enfants à travers ses peintures, le choix des couleurs et même leurs formes. La forêt de David Sala ne ressemble à aucune autre forêt ! Un chef-d’œuvre !
Hänsel et Gretelest un très bel album, à la couverture cartonnée, à offrir à tout âge ! Il sort aujourd’hui !
La vie de mère, la vie de fille, la vie de jeune maman, la vie de maman senior, la vie de fils, autant de parcours que seuls certains et certaines connaissent, et peu sont ceux qui peuvent l’imaginer s’ils n’ont pas été directement confrontés. La BD Les moments doux fait découvrir des intimités variées à chaque âge de la vie d’une maman. Elise est une mère à la retraite une fois son fils parti du cocon familial. Lili devient mère de manière précipitée avec un bébé éclos à 7 mois. Difficultés du quotidien, rôle particulier du père en dedans et en dehors selon les humeurs de la maman, la maternité est une redécouverte quotidienne. Les 2 récits de maternité en parallèle donnent des informations multiples, dans un dessin doux et réaliste qui met en relief tous ces moments doux qui sont aussi des moments forts. Avec tendresse et pertinence, l’auteur et la dessinatrice racontent une histoire d’aujourd’hui, beaucoup pourront se reconnaitre dans cette narration croisée aussi tendre que perspicace. Le livre de Virginie Grimaldi a été adapté avec talent pour une BD à déguster soigneusement.
Synopsis: Ça y est, le frigo de Thomas est rempli, le dernier carton déballé… C’est officiel : Elise est devenue une « mère à la retraite », son fils étant désormais installé à la capitale, et sa fille en Angleterre depuis quelques années. Elle rentre chez elle, à Bordeaux, les bras légers mais le cœur enserré du poids des souvenirs. Que faire de sa vie quand celle-ci a été exclusivement consacrée à ses enfants ? Lili n’est enceinte que depuis sept mois lorsque son accouchement est déclenché. À peine son conjoint a-t-il le temps de la rejoindre qu’une petite humaine toute fragile pointe le bout de son nez. Lili doit donc apprendre le magnifique métier de mère sans certitudes sur l’avenir de son enfant. Dans la maternité, elle croise d’autres parents, d’autres souffrances, d’autres espoirs et découvre qu’avoir un enfant est parfois une aventure bien plus périlleuse qu’on ne le pense… Récits croisés d’une jeune maman en devenir et d’une autre fraichement « mise à la retraite », Les Moments doux évoque tous ces instants forts qui font une existence. Au rythme des mutations vécues par ces deux femmes se dessine, avec espièglerie et tendresse, la fresque d’une vie heureuse par-delà les soubresauts de l’existence. Toute l’émotion et l’humour du best-seller de Virginie Grimaldi, Et que ne durent que les moments doux, se retrouvent intacts dans cette adaptation fidèle au livre, et en même temps totalement appropriée par les auteurs…
Sous les toits de Paris, un très bel album de Dao Nguyen (Flammarion)
Dao Nguyen nous offre un calendrier très original, sous forme d’un album unique : Sous les toits de Paris.
Chaque double page représente un mois de l’année. Et ce sera toujours le même immeuble parisien, très haussmannien, qui sera dessiné, mais différemment en fonction du mois de l’année. Car en réalité, aucune illustration ne sera identique ! De multiples détails se glissent soit sur la façade, soit sur le toit, soit à l’intérieur des appartements, soit sur les différents personnages, soit dans la rue… C’est tout simplement fantastique ! Et tellement beau ! Un régal pour les yeux !
On peut regarder juste les illustrations, sans besoin de lire l’histoire. Et s’inventer sa propre histoire. Sinon, on peut lire ce que nous raconte Loulou, le chat du concierge. Il passe d’un étage à l’autre, sous les toits de Paris ! Et il voit tout !
A travers les mois, les saisons, on suit les habitants de l’immeuble et on s’y attache !
Sous les toits de Paris s’anime un immeuble pas comme les autres ! Une pure merveille ! Notre coup de cœur, assurément !
Loto Les saisons, un jeu pour découvrir la nature (Père Castor)
Les éditions du Père Castor nous proposent un petit loto sur les saisons. Dès 3 ans !
Le petit format carré est très pratique pour les petits. Les planches sont constituées de quatre images, chacune représentant une saison.
On retrouvera le marronnier à chaque saison et on verra son évolution. Du coup, l’enfant sait de quelle saison il s’agit.
Le marronnier en automne, le marronnier en hiver, le marronnier au printemps et le marronnier en été. Puis les trois autres images de la planche sont différentes en fonction de la saison. Le champignon, en automne, le flocon de neige en hiver, la pâquerette au printemps et la cerise en été…
Très joliment illustré, ce loto va permettre aux enfants de découvrir la nature et ce qu’elle nous offre en fonction des saisons.
Loto Les saisons va développer le sens de l’observation et la mémoire de votre enfant ! Un loto comme on les aime !
Beaucoup connaissent le programme Le cinéma de Thomas Croisière diffusé sur France Inter. Mais nul besoin de le connaitre pour apprécier les efforts déployés par la version française de Tom Cruise. Il raconte ses souvenirs de ciné devant un écran diffusant des images et des films, avec Louis de Funès, Bebel ou les films du Spendid, des souvenirs des années 50, 60, 70 ou 80 principalement. Le ton est badin, l’humour est constant et le fan de ciné s’en donne à cœur joie, entrainant le public dans son délire personnel, les rires fusent, la bonne humeur est communicative. Si le spectacle est très autocentré, il passe dans un souffle et ne connait aucune longueur. 2 projecteurs de lumière, un écran, un assistant dévoué pour varier les éclairages et le son du micro, le spectacle se fait sur scène avec un Thomas Croisière qui ne s’économise pas. Alors c’est rempli de bienveillance, éminemment personnel et plein de pitreries. En bref une belle alternative aux grands textes déclamés dans les autres pièces au Lucernaire, le moment est à la détente et ça fonctionne. Vive le cinéma de Thomas Croisière!
Synopsis:
Autant une initiation qu’un hommage au cinéma, Thomas Croisière nous embarque pour 80 minutes de rires, souvenirs et anecdotes aussi incroyables que les merveilles de comédies qu’il évoque. Grâce à elles, nous retrouvons avec gourmandise les sacrés monstres du 7e art que sont Bébel, de Funès, Le Splendid et tant d’autres.
Notre Monsieur Cinéma, partisan du « rire ensemble », nous invite à (re)voir et (re)découvrir ces comédies populaires qu’il aime tant et qu’il a partagées avec ses enfants avant de les offrir au public. Un spectacle qui vous enchantera pour peu qu’il laisse aussi libre cours à son autre passion : le karaoké. Vive le cinéma !
Fusionnant rapidement l’art et la technologie, une nouvelle entité s’est fait inévitablement une place au sein du domaine créatif : l’intelligence artificielle (IA). Elle élargit le champ de possibles pour des expressions novatrices et perturbatrices, insérant dans le domaine numérique artistique un débat animé quant à l’esthétique, la méthodologie, mais aussi la quintessence de la créativité et les droits d’auteur.
Mais l’IA pourra-t-elle un jour remplacer complètement les humains ? Il est trop tôt pour le dire. Surtout lorsque l’on observe les tendances actuelles selon lesquelles de nombreuses personnes souhaitent apprendre le métier de graphiste et recherchent activement des cours qui peuvent les aider dans cette voie. C’est ici que des institutions spécialisées comme l’Institut Artline interviennent, transformant ces rêves en réalité. Devenir designer est un parcours difficile mais extrêmement passionnant. Et c’est une chose que l’IA ne peut pas nous enlever.
Au cœur de cette convergence captivante, notre objectif est de discerner si l’IA rénove radicalement le secteur numérique artistique ou enrichit simplement les outils des artistes.
Le contexte historique de l’IA dans le milieu artistique
Le parcours de l’IA dans le monde artistique trouve ses origines dans les années 1970 avec le programme AARON conçu par Harold Cohen. Cette initiative pionnière a permis à une machine d’exécuter des œuvres d’art originales et stylisées.
Avec l’évolution technologique, un nombre croissant d’artistes ont sondé ce domaine. Par exemple, durant les années 90, Roman Verostko fut un précurseur du concept “d’art algorithmique”, produisant des œuvres dotées de motifs complexes entièrement fondées sur des algorithmes.
De nos jours, nous avons été témoins de réalisations exceptionnellement complexes et innovantes faites grâce à l’IA. On peut citer comme exemple flagrant “le portrait d’Edmond De Belamy” qui a été adjugé pour une somme hallucinante de 432 500 dollars lors de la vente aux enchères chez Christie’s en 2018.
Ce parcours illustre la faculté de l’IA à se modifier et à progresser, élargissant ainsi les perspectives dans le monde artistique. Ces fondations de l’IA en art pavent la voie vers une exploration plus profonde de ses implications actuelles et son potentiel disruptif dans le domaine artistique numérique.
L’IA comme agent révolutionnaire
L’intelligence artificielle ne joue pas seulement un rôle complémentaire dans l’art numérique, elle est également transformative. Elle incite à redéfinir nos conceptions habituelles de ce que signifie être un artiste et ce qu’est l’art. Illustrons cela avec le projet “Next Rembrandt”, où une IA a analysé l’œuvre du maître pour ensuite créer sa propre œuvre originale, indiscernable du style de Rembrandt. Ce projet a remis en question des normes solidement ancrées : peut-on envisager qu’une machine puisse mimer le souffle créatif humain?
En outre, “AICAN”, l’artiste IA, a réussi à produire des œuvres qui résonnent avec les thèmes actuels chaque année, démontrant ainsi le potentiel unique de l’IA pour appréhender le contexte culturel. Ces avancées soulignent le rôle transformationnel de l’IA dans la refonte des paradigmes du monde artistique.
Un raffinement pour l’artiste: L’Intelligence Artificielle
L’Intelligence Artificielle a sans doute métamorphosé le paysage de l’art numérique. Cependant, elle semble davantage apporter une couche supplémentaire à la palette de l’artiste traditionnel plutôt que d’être une révolution en soi. En effet, avec sa faculté de générer des idées nouvelles, d’automatiser des processus et même d’apprendre au fil de sa programmation, l’IA fait évoluer le spectre des techniques à la disposition des artistes.
Considérons par exemple les générateurs d’art basés sur l’intelligence artificielle. Ces outils opèrent dans la lignée des instruments artistiques traditionnels, ils n’éclipsent pas le talent de l’artiste mais servent plutôt à l’exhausser et fournissent un nouveau canal d’expression. Les algorithmes qu’ils utilisent sont en mesure d’épouser le style spécifique d’un artiste ou d’une certaine époque et peuvent être exploités en parallèle avec les logiciels de conception numérique traditionnels.
De même, la fonctionnalité permettant à l’IA de s’autodidacte se révèle précieuse pour les artistes souhaitant explorer des thèmes ou motifs récurrents dans leurs œuvres. Ainsi, elle offre une fusion sereine entre technologie numérique et créativité artistique. Il est donc juste de dire que plus qu’une révolution, c’est un enrichissement que l’intelligence artificielle apporte à la palette de l’artiste.
Les éditions Usborne nous proposent de suivre le Père Noël dans ses déplacements, grâce à son traineau, avec son très bel album entièrement cartonné : Le voyage du Père Noël. C’est la veille de Noël et le Père Noël est très occupé.
Grâce à son traineau, à friction, empli de cadeaux, le jeune lecteur va pouvoir l’accompagner partout. Il lui suffira de frotter le traineau sur une surface plane puis de le placer sur les rainures et il avancera tout seul ! Comme par magie !
Les très belles illustrations emporteront le lecteur dans un monde magique où il pourra chercher et trouver quelques bonhommes de neige, quelques chats ou autres détails lumineux !
Le voyage du Père Noëlest un album magique à offrir aux tout-petits, dès 3 ans, pour bien préparer Noël !
Le réalisateur Vasilis Katsoupis a débuté la préparation du film A l’intérieur en 2010 lorsqu’il était logé chez un ami à New York dans le quartier de Manhattan. Son immense appartement était parsemé d’objets design, de mobilier dernier cri et d’œuvres d’arts, tous hors de prix mais sans aucune utilité pratique. Le réalisateur a trouvé ainsi le point de départ d’un film qui voit le cambrioleur Willem Dafoe enfermé dans l’appartement où il s’est introduit, dans un déroulé rappelant All is lost, l’homme luttant pour sa survie et y parvenant longtemps à force d’inventivité.
Un grand Willem Dafoe
Enfermé dans un appartement luxueux sans pouvoir s’y échapper, le cambrioleur est victime de la grande sécurité des lieux. Hermétisme total, système de chauffage intelligent mais qu’il ne peut pas manipuler, vivres en très petit nombre, eau en quantité réduite. La situation très empirique lui demande d’abord des trésors d’imagination pour survivre. Puis son esprit divague petit à petit au fur de ses tentatives pour trouver la porte de sortie, au risque des accidents et du découragement. Au milieu des meubles et des œuvres d’art dont certaines d’Egon Schiele, le senior Willem Dafoe explore, découvre des pièces cachées, s’interroge et se métamorphose petit à petit en véritable ermite, certes involontaire, mais beaucoup plus conscient des besoins basiques de l’être humain. Eau et nourriture en premier lieu, et puis finalement un besoin impérieux d’art, il commence à dessiner sur les murs tel des peintures rupestres, il accumule des objets pour créer des véritables sculptures. La modernité des lieux se retourne parfois contre les occupants, la Macarena résonne quand la porte de frigo reste ouverte trop longtemps, frigo qui renferme une boite de caviar et de la vodka et non pas des vivres essentielles ou de l’eau. L’acteur est le seul ou presque à intervenir à l’écran hormis une femme de ménage et la foule des anonymes apparaissant sur les écrans de sécurité. L’acteur a vite été incorporé au projet, attiré par ce projet sans paroles et ce personnage poussé aux limites de sa raison. Le temps se déroule en temps réel, au fur et à mesure de la dégradation de l’appartement, la barbe pousse sur les joues du héros, ses cheveux poussent, il perd du poids, ses joues se creusent. Les œuvres d’art prennent une part importante dans le film, prenant d’autant plus de sens que la solitude du héros lui pèse et que son esprit déraille de plus en plus. Son personnage Nemo n’est pas un artiste mais il aime dessiner et créer, il commence à le faire de manière frénétique pour pour survivre transformant son séjour involontaire en véritable quête spirituelle.
L’originalité du film est totale, le spectateur est happé par les évènements dans un univers clos, luxueux mais finalement hostile dans un contexte d’enfermement. L’expérience est à découvrir le 1er novembre au cinéma pour un moment de cinéma inconfortable et surprenant.
Synopsis: Nemo, cambrioleur chevronné, se retrouve piégé dans un luxueux appartement new-yorkais. Essentiellement décoré d’œuvres d’art, il va devoir faire preuve de créativité et de ténacité pour survivre et tenter de s’échapper.
La chanteuse Sophie Darly présente son 3e album Slow Down Fast pour une réflexion musicale sur les réalités du monde contemporain, avec des airs entre soul, jazz et blues. Hyper-connectivité, course quotidienne contre la montre, crise à venir, elle donne un conseil plein de sens, besoin de ralentir et de profiter de l’instant avec des chansons portées par sa magnifique voix accompagnée d’une belle formation de musiciens experts.
Un album comme un pas en avant
Le dernier album de Sophie Darly, Twelve Secrets of a Lady date de 2014, sorti déjà chez Brozrecords/L’Autre Distribution. Le souvenir du bel accueil à l’époque de la presse et du public est encore vivace dans son esprit, d’où l’envie de revenir avec une nouvelle proposition plus personnelle 9 ans après. Si les concerts en France et en Suisse n’ont pas cessé, avec la question récurrente d’un retour avec son habituel quartet d’accompagnement, l’envie de réenregistrer un album ne l’a jamais quitté. Sophie Darly a commencé en 2019 à écrire des premières compositions et des textes. La crise sanitaire a comme pour beaucoup ralenti la suite mais le disque est enfin paru le 13 octobre, produit grâce à une participation exceptionnelle de ses fans pour le financement de son album sur KissKissBankBank. Slow Down Fast fait suite à 2 albums en quartet de standards arrangés de la Soul Music des 60’s et 70’s, elle a maintenant décidé d’écrire et de composer avec des mélodies et des harmonies inspirées des musiques soul, jazz, blues, folk et traversées par des touches de world music. Elle multiplie les personnages sortis de la réalité ordinaire, en quête de liberté et d’émancipation. La question des obligations décrétées par la société actuelle sont au centre de son propos, la course contre le temps, le diktat de l’horloge biologique ou la recherche effrénée d’un travail épanouissant. Pour s’affranchir des peurs et des contraintes, la chanteuse enjoint à prendre conscience de la beauté de la vie et de la nécessité de ralentir pour ne pas se laisser emporter. Pour ce projet très réussi et ensorcelant, Sophie Darly a travaillé avec une nouvelle équipe. Composition des mélodies et co-écriture des textes avec Damien Somville, composition des parties de guitare avec Daniel Mizrahi et participation des musiciens pour finir le travail, Arnaud Gransac au piano, Antoine Reninger à la basse et à la contrebasse, Mathieu Penot à la batterie et invitation de Pierrick Pedron au saxophone et Julien Alour à la trompette, de quoi donner une belle profondeur aux mélodies. La musique a été enregistrée à Headon Studio avec l’ingénieur du son Fred Jaillard
Ne reste plus qu’à attendre le concert prévu le 19 janvier 2024 au Studio de l’Ermitage à Paris pour entendre Living the dream et les autres morceaux de l’album portés par la voix enchanteresse de Sophie Darly.
[BD] Les Sisters, tome 18 : Tu veux ma photo ? (Bamboo Edition)
Les Sisters, c’est un peu l’Asterix de nos ados, version plus girly et family friendly ! La parution de ce dix-huitième album promet encore de bons moments alors que Wendy et Marine sont chargées de faire le tri dans leurs affaires pour mettre un peu d’ordre dans la maison.
Oui, mais voilà, c’est tellement plus drôle d’aller farfouiller dans le garage à la recherche des vieux souvenirs de la famille, en particulier des parents ! Les Sisters vont ainsi faire de sacrés découvertes, surtout avec l’album photo qu’elles ont trouvé. Un nouveau tome plein de petits gags très sympas, comme à chaque fois !
Extrait de la BD :
Résumé de l’éditeur :
Les deux tornades font souffler un vent de folie sur la BD !
Opération rangement chez les Sisters. Les parents chargent Wendy et Marine de faire du tri dans leurs affaires avant que leurs chambres n’explosent. Les filles trouvent la corvée beaucoup plus amusante lorsque, dans le garage, elles tombent sur des photos de jeunesse de papa et maman, et se prennent carrément pour des archéologues en retrouvant des cassettes vidéo du siècle dernier ! Cette opération rangement sera un vrai carton, d’ailleurs il y en a partout dans la maison !!!
Date de parution : le 2 novembre 2023 Auteurs: Christophe Cazenove (scénariste), William (dessinateur) Genre : Humour, Jeunesse
Editeur:Bamboo Prix : 11,90 € (48 pages) Acheter sur : BDFugue
[Livre jeunesse] Les comptines du Weepers Circus – avec un cherche et trouve sonore (Gallimard Jeunesse)
Ce petit livre contenant Les comptines du Weepers Circus – est un pur régal pour les yeux et les oreilles ! Le groupe strasbourgeois Weepers Circus revisite 5 comptines très célèbres (voir résumé ci-dessous) avec beaucoup de goût ! Et à la fin, on peut passer un peu de temps avec un cherche et trouve sonore très original !
Nos tout petits ne s’en lassent pas et ne le quittent plus ! Attention : addictif !!!
Résumé de l’éditeur :
Le célèbre groupe strasbourgeois dépoussière les comptines célèbres pour la plus grande joie des petits! • Une poule sur un mur • Une souris verte • Coccinelle demoiselle • Savez-vous plantez les choux? • Sur le pont d’Avignon. Et toujours à la fin, un jeu de cherche et trouve sonore grâce à une puce aléatoire inédite et très ludique!
Date de parution : le 14 septembre 2023 Auteurs : Amandine Piu (dessin) Genre : tout petits, livre sonore
Les éditions Casterman proposent un grand album jeunesse, à la couverture cartonnée, très original : Cherch et Trouv.
C’est un très bel album illustré, sans texte. Il s’agit de retrouver deux personnages facétieux : Cherch qui n’a pas envie qu’on le trouve. Et Trouv qui n’a pas envie qu’on le cherche !
Au milieu de superbes illustrations de Csil, aux formes très colorées, pas toujours facile de retrouver Cherch et Trouv ! Beaucoup de patience et d’observations des moindres détails, et on finit par trouver !
Ne vous énervez pas si vous n’y arrivez pas, car il est vrai que c’est minutieux ! Surtout que Cherch et Trouv sont en noir et blanc ! Alors quand la double page est illustrée de tout petits dessins tous en noir et blanc, franchement, quel régal ! Ou que tous les dessins ressemblent énormément à nos deux petits monstres, mais où est donc Cherch ? Où est donc Trouv ?
Les solutions se trouvent à la fin de l’album au cas où vous y perdiez votre latin… ou votre sang froid !
En réalité cet album peut se lire à tout âge ! Excellent exercice de concentration !
Cherch et Trouv, un très chouette album qui fera plaisir à toute la famille !
Csil sera présente pour une séance dédicace le samedi 18 novembre 2023 de 16h30 à 18h30, à la librairie Les Arpenteurs, 9 rue Choron à Paris.
Batz est un groupe électro, il sort son premier album Red Gold Rush le 27 octobre 2023 sur le label SuperCali. Le premier extrait du clip de Smoky Quartz était le prélude du second single, Call Me By Your Name, enregistré avec la chanteuse Charlotte Savary en guest. Un univers à découvrir de toute urgence.
Un album électro électrisant
Si le titre du single Call me by your name vous rappelle un film récent de Luca Guadagnino avec Armie Hammer et Timothée Chalamet, ce n’est pas un hasard. L’inspiration est directe pour ce morceau électro-pop qui transporte dans un voyage nostalgique aux sonorités synthés assez vintage et des guitares très saturées. La mélodie est épidermique et mélancolique, surtout que le duo est accompagné par la voix de la chanteuse Charlotte Savary. Le duo Batz se compose des 2 musiciens Seb Moreau et Franck Marchal, ils sont rejoints par Charlotte Savary sur 5 des 13 titres pour une collaboration mémorable. Elle a participé à l’écriture des morceaux et fait participer l’auditeur à l’atmosphère des morceaux. Le clip revendique des références bien connues, John Carpenter, Depeche Mode, Vangelis et Giorgio Moroder pour des atmosphères très cinématographiques. L’album Red Gold Rush recèle une bonne cohérence du fait de l’utilisation constante de boites à rythmes vintage et de synthés analogiques. Ce premier album est marqué par une thématique marine pour une vraie aventure musicale. Les 2 musiciens ont été réunis dans un projet de film il y a 2 ans pour créer des atmosphères musicales cinématographiques, ils ont appris à se connaitre pour découvrir des affinités évidentes. L’invitation de Charlotte Savary est apparue évidente, elle déjà bien connue dans le milieu électro en tant que membre du groupe Wax Tailor et aussi en solo. L’enregistrement de l’album s’est faite en plusieurs étapes, avec des résidences en Bretagne et des sessions sur Paris. Le travail a duré 2 ans pour un album très électro mais aussi aux teintes rock et pop. Les débuts de l’enregistrement ont été purement instrumentaux puis l’enregistrement a abouti à des chansons portées par l’écriture de Charlotte Savary.
Après la présentation de l’album, le groupe va se produire sur scène pour défendre leur album avec des titres marquants comme Pier One et Call Me By Your Name, et également des titres hypnotiques comme Musical Boxes, Klaatu Barada Kinto et A Two Days Walk. En défrichant le terrain electro avec des morceaux très cinématographiques comme Neve et Race Against Time, le duo dévoile un univers très particulier dont les 2 sommets sont vraisemblablement Sodium Chloride et Pier Two. Bonne découverte!
[Livres jeunesse] Sélection automnale de livres de l’école des loisirs
Voici notre sélection automnale de livres de l’école des loisirs que nous avons eus la chance de lire ces dernières semaines ! Et déjà, une petite odeur de sapin se dégage de cette sélection puisque Noël se prépare dès maintenant dans les boutiques et librairies. On se met donc tout doucement dans l’ambiance avec les enfants, ravis de découvrir ces beaux livres.
Grand album signé de l’incontournable Olivier Tallec, Sapi le Sapin rêve de devenir un beau sapin de Noël. Il se sent seul et décide alors d’aller en ville faire les beaux yeux aux passants pour trouver quelqu’un capable de lui offrir cette vie nouvelle ! Il aimerait tant se retrouver entouré d’enfants et de cadeaux. Et mon petit doigt m’a dit qu’il pourrait bien y arriver.
Résumé de l’éditeur : Sapi le Sapin n’a pas eu la chance de naître dans la montagne, il a vu le jour dans une sapinière au bord d’une route. Les arbres y grandissent les uns sur les autres. Sapi rêve de lumières et de paillettes. Si seulement il pouvait sentir ses branches ployer sous le poids des boules et des guirlandes. Pour devenir sapin de Noël, il n’a qu’une solution : s’évader.
Excellent album grand format, Les incroyables ou les enfants les plus étonnants que j’ai rencontrés ne manque pas de séduire et d’interpeller ! On y découvre une multitude d’enfants différents des autres, qui montrent combien la singularité peut être une force en chacun d’entre nous ! On a beaucoup apprécié l’univers graphique de Clotilde Perrin !
Résumé de l’éditeur : L’enfant élastique, l’enfant roi, l’enfant cristal… Durant mes voyages, j’ai eu la chance de rencontrer des filles et des garçons, tous différents, tous extraordinaires ! Dans ce livre, j’ai réuni leurs histoires, leurs particularités et leurs pouvoirs. Qui sait ? Tu es peut-être un incroyable toi aussi…
Voici sans doute une question que beaucoup d’entre nous nous sommes posés ! Comment le Père Noël descend par la cheminée. Une drôle d’enquête qui nous offre des mises en situations originales que les enfants ne manqueront pas de savourer !
Résumé de l’éditeur : Vous est-il déjà arrivé de vous demander comment le Père Noël arrive jusqu’au pied de votre sapin pour y déposer vos cadeaux ? Est-ce qu’il se rétrécit pour passer par la cheminée ? Y va-t-il la tête la première ou les pieds en avant ? Mais s’il n’y a pas de cheminée ? Se glisse-t-il sous la porte ? Et s’il y a des chiens ? Comment peut-il bien se débrouiller ?!
Petit roman pour débuter en lecture, Le miroir peut paraître inabouti mais se prête tout à fait à l’exercice. Des enfants découvrent un miroir magique qui a le pouvoir de renvoyer le reflet du futur métier de celui qui se place devant lui. La suite promet quelques rebondissements. Un format idéal pour les apprentis lecteurs !
Résumé de l’éditeur : Nina déteste les dimanches après-midi. Avec son frère et leur chien, ils décident de retrouver leurs amis. En se baladant, ils découvrent au bout d’une petite ruelle qu’ils n’avaient jamais remarquée un terrain vague. Là, parmi les objets abandonnés, un étrange miroir…
Comme son nom ne l’indique pas, The Everminds est un groupe composé de 3 musiciens français dont le studio d’enregistrement est installé dans les Yvelines, Eric Elbaz, Laurent Cadenne et Sébastien Ramseyer. Mais loin de faire de la variété franchouillarde, The Everminds sont beaucoup plus inspirés par la musique anglo-saxonne, d’autant plus que le chanteur-guitariste et compositeur Eric a vécu une partie de sa vie en Angleterre et aux Etats-Unis pendant que le batteur Sébastien faisait ses études au Nouveau Mexique. Le groupe est résolument pop rock avec des tonalités qui parleront aux fans de cette musique.
Une musique efficace et racée
Dès les premières mesures, Fuck Around se veut un album rock électrique aux inspirations puisées du côté de Tom Petty, Blur ou Supergrass. Les 3 musiciens aiment visiblement le pop rock vintage et ne se privent pas de l’exprimer dans leurs 5 morceaux d’autant que Fuck Around a été enregistré sur une console SSL 4000G, parfaite pour enregistrer les les fûts acoustiques de batterie et les pianos acoustiques avec des gros amplis. Le mixage est l’œuvre de Michael Brauer à l’origine du mix du vénérable album Parachutes de Coldplay et de l’album Continuum de John Mayer. Le morceau Come Clean se veut un hymne très puissant et électrique pour interroger sur la question de la recherche de sincérité et de vérité. Le clip en noir et blanc est filmé dans le studio d’enregistrement par le cinéaste anglais Hugo Glendinning. California se veut une véritable ode au rock de la Côte Ouest, avec un titre rock, mélodieux et ensoleillé pour un véritable hommage à Tom Petty & the Heartbreakers ainsi qu’aux Beach Boys. Le groupe aborde la question de l’envie de tout lâcher pour rejoindre le quotidien détendu et ensoleillé aux couleurs de la Californie.Lately, Surely, Lonely est un titre explosif très funk rock, le morceau évoque le paradoxe de notre monde hyper connecté où pourtant règne trop souvent la solitude et où rencontrer l’autre a rarement été aussi difficile.
Cet EP sera suivi par un album prévu pour début 2024 et d’une série de concerts que les fans attendent avec impatience pour admirer les 3 musiciens, en vrai et à l’œuvre sur scène.
Noël approche ! Il n’est pas trop tôt pour déjà y penser ! Les éditions Usborne proposent aux enfants, dès l’âge de 6 ans, un bloc d’activités consacrés à Noël qui vient de sortir ! Toutes les illustrations sont très colorées et sur le thème de Noël ! On adore !
Plus de 100 jeux sont réunis pour distraire vos enfants : du graphisme, des labyrinthes, des mathématiques, des dessins, des différences à trouver, des décorations, des intrus à trouver, des sudokus avec des symboles, des jeux de piste, des mots croisés…
Bref, des jeux encore des jeux, toujours des jeux, à faire en famille ! Avec les réponses à la fin du bloc car ce n’est pas toujours si facile à trouver, surtout les suites logiques !
Mon bloc d’activités Noël: le premier cadeau de Noël à offrir dès maintenant !
Thomas Pesquet raconte notre Planète Bleue (Flammarion jeunesse)
Thomas Pesquet a écrit plusieurs livres pour raconter son expérience extraordinaire dans l’espace : Ma vie sans gravité, La terre entre nos mains, avec une édition collector aux éditions Flammarion. Thomas Pesquet raconte notre Planète Bleueest un magnifique album qui s’adresse plus particulièrement aux enfants.
« Il n’y a pas de meilleure manière de partager avec les jeunes ma passion pour la Terre que de la raconter dans un livre. »
Le livre est tout simplement sublime avec des photos complètement magiques de notre Planète, vue à 400 kilomètres !
Thomas raconte tout d’abord comment on devient astronaute, l’entraînement qu’il faut faire durant des mois, aussi bien physiques qu’intellectuels. Répéter des exercices dans l’eau pour gérer l’impesanteur. Parler anglais et russe.
Thomas raconte le décollage et l’arrivée dans l’iSS. Une aventure extraordinaire rendue possible grâce à des centaines de personnes !
Qu’est-ce que l’ISS, là où les astronautes vont vivre durant plusieurs mois et faire des expériences scientifiques. Rien n’est évident à bord. Ils flottent en permanence et doivent s’attacher pour réaliser certaines tâches. Savez-vous que l’ISS fait le tour de la Terre en 90 minutes ?
Et quand il faut sortir dans l’espace, c’est une véritable aventure, où tout est calculé. Le danger est au plus haut niveau.
Thomas Pesquet nous partage ses plus belles photos de la Terre, la nuit et le jour. L’Amérique du Nord, les incendies en Californie, le Mexique, le Canada, l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Europe, l’Asie, l’Océanie, l’Antarctique.
Une leçon de géographie internationale, avec des photos toutes plus sublimes les unes que les autres.
Thomas Pesquet raconte notre Planète Bleue, à mettre dans la liste au Père Noël ! Notre coup de cœur !
Le Lucernaire aime les challenges, comme proposer un seul en scène avec un personnage entre le clochard et le cabochard chargé d’évoquer le génie de l’illustre auteur russe. Tout le talent du dénommé Charlie est de faire croire à de l’improvisation totale, avec ce qui ressemble à d’incessantes digressions ressemblant à des divagations. Le public est conquis par ce tour de force totalement maitrisé où loin de perdre de vue le génie du grand Fiodor, Benoit Lambert et Emmanuel Vérité lui rendent au contraire un bel hommage entre folie et autodérision.
Comment ne pas se sentir tout petit face à un génie?
Loin de tout académisme, le personnage de Charlie interprété par un Emmanuel Vérité des plus décontractés fait tout pour ne pas se sentir écraser ni laisser le public se sentir écrasé par le poids du génie. Car avec Tolstoï et Pouchkine, Dostoïevski incarne littéralement le meilleur de la littérature russe. Les frères Karamazov, Crime et châtiment, le joueur, L’idiot, ses classiques sont innombrables et représentent des monuments littéraires. Charlie invoque d’abord une pseudo requête du Lucernaire, présenter un grand auteur en un peu plus d’une heure, il s’étonne d’ailleurs du choix de Dostoïevski, auteur pas franchement connu pour sa joliesse et sa joie de vivre. Mais qu’importe, Charlie part dans tous les sens, invoquant autant l’inspecteur Colombo que la vodka polonaise pour subjuguer l’audience. Avec son look de gueux déguenillé aux cheveux aussi gras que mal coiffés, Charlie est en fait un narrateur des plus fascinants, semblant s’être privé de tout ego mal placé pour créer une vraie complicité avec le public, prenant à partie les spectateurs, distribuant les friandises et multipliant les confidences impromptues. Par son attitude désinvolte, il semble faire quitter l’univers théâtral pour un moment de partage sincère, comme avec un compagnon de bistrot rencontré à la volée. Belle performance, car il sait aussi réciter les grands passages de Crime et châtiment et des Frères Karamazov avec passion et conviction. C’est bel et bien du théâtre, le public semble s’en rappeler à l’occasion avec stupeur, le clochard céleste est bel et bien un comédien, avec un déguisement habile et des accessoires de théâtre échafaudés pour l’occasion. Fausse moustache, petits personnages fabriqués avec des bouchons, bougies de fête, tout est étudié à la perfection pour montrer au public la profondeur abyssale d’une œuvre littéraire pas comme les autres.
Alors au final, Tout Dostoïevski ne présente pas vraiment tout Dostoïevski, et heureusement, une heure ne suffirait pas à couvrir toute l’étendue d’une telle œuvre. Mais le pari est réussi, la salle du Paradis était pleine à craquer pour applaudir la performance du comédien dans son rôle de narrateur mystérieux ayant réussi à combler les attentes de tous. Le moment de théâtre est un indispensable de la saison à découvrir au Lucernaire jusqu’au 26 novembre.
Synopsis:
Drôle de type, ce Charlie ! Personnage haut en couleur tout droit sorti de l’imagination de Benoît Lambert et d’Emmanuel Vérité, l’inclassable énergumène s’attaque ici à un monstre de la littérature russe : Fiodor Dostoïevski. Affublé d’une chemise hawaïenne, ce clochard céleste, passé maître dans l’art du décalage et de l’autodérision, tente ici de rendre un hommage accéléré aux plus grands romans de cet auteur à la fois craint et admiré : Crime et Châtiment version enquête policière, intrigue condensée des Frères Karamazov…
Mêlant érudition et humour, Tout Dostoïevski invite à un voyage poétique et décalé à travers l’œuvre d’un auteur majeur de la littérature.
Détails:
Représentations: du 11 octobre au 26 novembre 2023
Arthur Rimbaud poète est connu de tous, au moins de nom à défaut de connaitre vraiment ses poèmes. Mais qui peut se targuer de connaitre l’homme, son enfance et le personnage qu’il a été? Damien Cuvillier tente d’approcher cet inconnu par la voie romanesque, il invente des pensées, des anecdotes, des souvenirs qui ont marqué celui qui allait devenir l’égal de Baudelaire et Verlaine. L’environnement très religieux de son enfance a marqué celui qui s’est révélé dans toute sa fougue libertaire, refusant les diktats et les compromissions. La BD évoque les jeux d’enfants, les excellentes notes du jeune élève et la discipline pointilleuse infligée dans le cocon familial. Le tout dans un contexte de campagne qui fait d’autant plus pousser l’esprit du jeune homme vers Paris, objectif bien compris des sillons de son existence. Tandis qu’il dévoile des grands talents pour la poésie, les choses se précisent au contact d’un professeur nommé Izambard qui tente de l’encourager à trouver sa propre voie, au-delà des illustres ainés, et surtout en lui faisant lire des ouvrages de ses contemporains… dont la poésie d’un certain Paul Verlaine. Le dessin est raffiné et réaliste, la narration est fluide, quel plaisir à lire!
La BD se clôture alors que la guerre de 1870 pointe à l’horizon et que tout reste à faire pour le jeune prodige. Vivement le tome 2!
Synopsis:
Que connaît-on de la vie d’Arthur Rimbaud ? Des fragments sont attestés et vérifiés, mais une bonne partie ne peut que se réduire à des hypothèses. Comment raconter la vie d’un homme célèbre qu’on connaît autant et si peu ? En ne racontant pas « la » vie du poète mais « une » vie d’Arthur. En remplissant les vides avec une rigoureuse imagination. D’Arthur Rimbaud, on sait qu’il est né à Charleville le 20 octobre 1854 et mort, à 37 ans, le 10 novembre 1891, à Marseille. On sait qu’il a écrit ses premiers poèmes à 15 ans, et qu’il a renoncé à la poésie vers 20 ans. On sait qu’il fut l’ami et l’amant de Verlaine. On sait qu’après un séjour tumultueux à Londres et une pérégrination à travers l’Europe, il s’est établi comme commerçant et trafiquant d’armes entre la corne de l’Afrique et l’Arabie. Il a 6 ans quand son père, officier dans l’infanterie, quitte définitivement le foyer conjugal, abandonnant sa jeune femme et ses quatre enfants. L’absence du père marquera durablement sa vie et son œuvre. Et il n’a pas 16 ans quand la guerre éclate entre la France et la Prusse. Entre les deux, Arthur marche et marche encore, dans les prés et les bois de Roche, une ferme ardennaise appartenant à sa mère. Entre les deux, Arthur étudie. C’est un élève extrêmement brillant, collectionnant les prix d’excellence en littérature et en latin. Entre les deux, Rimbaud écrit. C’est à 15 ans qu’il publie, dans la Revue pour tous, l’un de ses tout premiers poèmes, « les étrennes des orphelins ». Et c’est à 15 ans encore, en classe de rhétorique, qu’il fera la connaissance d’un tout jeune professeur de 22 ans, Georges Izambard, qui lui sera un maître et un ami…
Alors qu’est sorti le 21 octobre le nouveau film de Martin ScorseseKillers of the flower moon, le documentaire revient sur l’histoire douloureuse du peuple amérindien des osages à travers une anecdote connue de peu de monde. Car les osages et les occitans ont lié des liens très forts depuis une visite en Occitanie de 3 représentants osages au milieu du XIXe siècle. C’est le point de départ d’un documentaire retraçant l’histoire de deux peuples marqués par la persécution, les tentatives d’éradication de leur culture et tous les efforts pour ne pas laisser mourir un héritage millénaire.
Un documentaire passionnant
Le réalisateur Francis Fourcou a tourné les premières images de ce documentaire en 2002, époque où 3 personnes restaient les seules à connaitre encore la langue osage. L’urgence absolue de ne pas perdre cet héritage l’a motivé à faire un lien avec le peuple occitan, victime d’une croisade en 1210 avec pour connaissance buchers et génocide, toujours inscrit dans l’esprit local. Les 2 communautés se réclament des Etats-Unis et de la France, mais tout en souhaitant préserver leur culture à tout prix. Le documentaire suit 2 artistes, Chelsea Tayrien Hicks (osage) et Isabelle François (occitane), chacune s’exprime dans sa langue particulière pour des dialogues entre 2 cultures qui ne veulent pas disparaitre. Ecoles, cours, discussions, le documentaire revient sur tous les efforts entrepris pour permettre aux plus jeunes comme aux moins jeunes de faire vivre leurs langues. Depuis le comté de Pawhuska jusqu’aux contrées occitanes, la caméra montre les habitants et les paysages, sans jamais passer sous silence les périodes difficiles. La seule croisade catholique en France, sanglante à l’intérieur même de la chrétienté, la conquête des territoires indiens au XIXe siècle aux Etats-Unis, des souvenirs immémoriaux apportent une profondeur inédite au film. Violence, situation sociale difficile, racisme, extinction de la langue, toutes ces similarités font naitre une grande proximité entre les 2 rives de l’océan. Le film de Scorsese évoque la volonté des riches populations blanches de s’accaparer les richesses pétrolières du sous-sol des osages dans les réserves du nord de l’Oklahoma, preuve que la situation a duré jusqu’à il n’y a pas si longtemps. Le récit des assassinats au sein de la communauté Osage a touché Martin Scorsese jusqu’à lui donner l’idée de son dernier projet cinématographique.
Les parallèles entre osages et occitans imprègnent le film d’une belle émotion qui parcourt tout le documentaire, pour un moment cinématographique des plus passionnants.
Synopsis: Des grandes plaines osages d’Oklahoma aux montagnes d’Occitanie, deux cultures autochtones se parlent et se répondent. Deux femmes nous racontent deux cultures autochtones aux langues menacées. Isabelle l’occitane chez les osages, Chelsea, l’Osage chez les occitans, parcourant les paysages et l’histoire des plaines d’Amérique et des montagnes d’Occitanie.
La représentation unique de Carmen au Théâtre des Champs Elysées a déclenché l’enthousiasme total d’une salle remplie du sol au plafond. Il faut dire que la musique universellement connue a été plus que parfaitement rendue par un orchestre et une chorale au top de leur forme. L’Opéra de Georges Bizet est un classique de la musique universelle, les performances des solistes ont rendu un très bel hommage à la partition du maitre. A toute reine tout honneur, la soprano Marina Viotti a rendu une prestation des plus mémorables. Engoncée dans une robe noire des plus seyantes, avec une coiffure à propos et un sourire constamment enjôleur, elle incarne une bohémienne que personne n’est prêt d’oublier. Les chanteurs ne sont pas contextualisés dans une vraie adaptation, il n’est pas difficile d’imaginer l’effet qu’elle produirait dans une mise en scène totale, l’impatience est à son comble avant de peut être la découvrir un jour dans un tel spectacle. A ses côtés, Stanislas de Barbeyrac interprète un Don José à la hauteur de ses devanciers, avec sa voix puissante et une présence unique autant qu’énergique. Les autres interprètes sont du même niveau, Iulia Maria Dan en Micaëla, Jérôme Boutillier en Escamillo, Faustine de Monès en Frasquita, Floriane Hasler en Mercédès, Florent Karrer en Dancaïre, Thomas Morris en Remendado, Nicolas Brooymans en Zuniga et Yoann Dubruque en Moralès. Ben Glassberg a dirigé l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie, le Chœur Accentus de l’Opéra de Rouen Normandie. Le moment d’Opéra fut rendu d’autant plus inoubliable que Carmen est un personnage électrique, libre, une vraie bohémienne, une mangeuse d’hommes pour tout dire, donc séduisante et sans fausse pudeur. Marina Viotti l’incarne à la perfection, de quoi donner envie de revoir une telle prestation dans le cadre d’une mise en scène plus complète. Bientôt, peut être?
Publireportage:
Carmen figure au palmarès des opéras les plus joués dans le monde malgré une réception mitigée lors de sa création à l’Opéra-Comique en 1875. C’est aujourd’hui un ouvrage « culte » avec ses airs et mélodies connus de tous et un orchestre superbement expressif et coloré, tant dans les scènes de foule que dans les moments intimes. Le rôle de Carmen est ambigu dans sa tessiture puisqu’il réunit à la fois les exigences d’une mezzo-soprano et celles d’une soprano dramatique. Superbe musicienne à la voix riche et au tempérament de flamme, Marina Viotti fera ici ses débuts dans le rôle de Carmen et retrouve à cette occasion Stanislas de Barbeyrac en Don José où sa fougue et son lyrisme charnu ont déjà fait merveille.
Production Théâtre des Champs-Elysées France Musique diffuse ce concert le 04 novembre à 20h (Samedi à l’Opéra présenté par Judith Chaine)
Comme chaque année à la même époque, c’est le moment d’une dégustation de saison parmi un choix varié de vins rouges d’appellations d’origines différentes. De quoi constater que les cuvées sont toujours d’un niveau très appréciable, il ne faut pas hésiter à les déguster, mais toujours avec modération!
Les Terrasses du Château 2020 (Prix: 17.00 euros chez Monoprix)
Les Terrasses du Château 2020 sont bien connues chez Publik’Art. Les dégustations se suivent et le constat reste sensiblement le même. Ce vin issu de terroirs granitiques, peu profonds et riches en oxyde de fer et situés autour du moulin-à-vent historique est une très belle confirmation à prix très raisonnable eu égard à sa qualité. A l’œil, la robe présente une couleur rubis intense avec de légers reflets violacés. Le nez exhale des arômes de cassis, de framboise, de groseille, d’épices, de fleurs blanches et même une pointe de cigare qui ne trompera pas les experts. En bouche, le vin se révèle aussi frais qu’expressif avec un bel équilibre porté par des tanins souples. Un vin à découvrir!
Publireportage: Jean-Jacques et Edouard Parinet, propriétaires depuis 2009 et Brice Laffond, œnologue, privilégient une stratégie d’excellence et une approche méticuleuse, guidée par l’identité propre de chacun des grands terroirs. Le Château du Moulin-à-Vent pratique une viticulture raisonnée d’orientation biologique.
Château Pineraie l’Authentique 2020, AOP Cahors (Prix: 20 euros TTC au caveau)
L’ Authentique, produit par leChâteau Pineraie est bel et bien un AOC Cahors avec son cépage 100% Malbec, de quoi donner de la force et de la densité. Le vignoble est en cours de conversion Bio, très bonne nouvelle. A l’œil, le vin se distingue par sa belle robe noire intense. Au nez, le vin est ouvert sur un boisé racé et fondu avec des arômes élégants de violette et de fruits noirs. En bouche, le vin est intense comme un AOC Cahors sait l’être et l’on découvre un vin aussi puissant que soyeux, suave et charnu avec des tanins de velours. Le vin doit être servi entre 17 et 18°C et se déguste avec de la viande rouge, plus précisément un filet de bœuf. Un très bon Cahors à ne pas manquer.
Publireportage: Maîtriser la qualité signifie également protéger la nature. La culture raisonnée est devenue une priorité au Château Pineraie car un environnement pur et sain est la clef pour un avenir durable et serein. Traitement phytosanitaire en fonction de la pression parasitaire estimé par des comptages hebdomadaires, les vendanges en vert et l’effeuillage sont effectués en fonction des rendements et des besoins de la grappe. La vigne parle et il faut savoir l’écouter ! L’entretien de la vigne est fondé sur l’observation permanente de son état. La moindre carence est déclaré par l’état de la feuille. C’est ainsi qu’elle nous exprime ses moindres malaises afin que nous puissions la soigner.
Côtes du Rhône Villages rouge 2020 Vidal-Fleury (Prix: 12 euros)
La maison Vidal-Fleury présente son vin Côtes du Rhône Villages, un vin rouge sec de garde, optimum jusqu’à 8 ans d’âge. Ce Côtes du Rhône Villages rouge se distingue par son caractère à la fois fin et généreux mais aussi typé et aromatique. Il est l’une des plus fidèles illustrations de la Vallée du Rhône Sud. Ce Millésime 2020 est issu du vignoble des Côtes du Rhône Villages qui s’étend, depuis l’époque romaine, dans la partie méridionale de la vallée du Rhône sur quatre départements : l’Ardèche, la Drôme, le Gard et le Vaucluse. La plupart des sols sont de nature calcaire et le climat sec, hiver comme été. Le nez aromatique est dominé par la Syrah aux côtés du Grenache et du Mourvèdre et développe de marquants parfums de violette, de mûre et d’épices. En bouche, ce sont de fins arômes de poivre et de fruits noirs qui dominent. Son attaque est franche et sa finale est tonique et structurée. Le Côtes du Rhône Villages rouge se déguste idéalement avec des viandes rouges et blanches aux saveurs un peu marquées comme des médaillons de chevreuil, un beau gigot d’agneau, un parmentier au confit de canard, un foie de veau à la lyonnaise ou bien un civet de porc. Une belle confirmation à Vidal Fleury.
Publireportage: C’est en 1781, sur la petite commune de Tupin-et-Semons, au sud de Lyon et au sein du vignoble le plus prestigieux du Rhône, que Joseph Vidal fonde la Maison du même nom. Dès l’origine, elle acquiert une renommée internationale grâce, notamment, à des échanges avec l’Amérique. Thomas Jefferson, alors ambassadeur des Etats-Unis en France, visite d’ailleurs le domaine en 1787. Dans les années 1890, Gustave Vidal épouse une demoiselle Fleury et la Maison Vidal devient la Maison Vidal-Fleury. Ces noces tombent à point nommé car la dot de l’épousée permet de replanter le vignoble qui vient de subir les assauts ravageurs du phylloxéra… S’en suivent une période de déconvenues, comme deux guerres, un manque de main d’œuvre qualifiée, des plantations maraichères… On croit le vignoble à l’agonie, mais c’est sans compter sur une poignée d’hommes obstinés, et surtout amoureux du vin, qui vont faire renaître le vignoble. À la force de leur ténacité et de leurs bras, ils remettent les vignes en état et leurs redonnent peu à peu leurs lettres de noblesse. Et c’est ainsi que la Maison Vidal-Fleury devient, au milieu du 20e siècle, la Maison emblématique de Côte Rôtie. En 1984, elle devient la propriété de la famille Guigal : c’est la suite logique pour ces deux familles, Vidal-Fleury et Guigal, qui ont toujours travaillé ensemble dans le vin. En effet, en 1924, Joseph Vidal-Fleury avait embauché comme vigneron et maître de chai Etienne Guigal, père de Marcel. Quand la famille Vidal-Fleury a choisi de vendre, n’ayant plus d’héritier souhaitant diriger la Maison, elle s’est naturellement tournée vers la famille Guigal… L’histoire de famille se poursuit. Vidaly-Fleury conserve cependant toute son autonomie. En 2008, la Maison franchit une nouvelle étape et investit dans de nouveaux chais sur 9 000m² pour optimiser l’élevage, le conditionnement et le vieillissement des vins en bouteilles. Aujourd’hui, la Maison Vidal-Fleury ne compte pas moins de 19 appellations parmi les plus prestigieuses de la Vallée du Rhône.
