Accueil Blog Page 364

Interview exclusive avec Guillaume Brac pour son film Tonnerre

21050900_20131018160525073

Sortie au cinéma le 29 janvier 2014

interview-guillaume-brac

L’exercice de l’entretien est délicat. On prépare ses questions, comme un bon élève, espérant ne pas faire trop se ressasser la personne interrogée prise dans le marathon de la promotion. Plus délicat encore lorsque l’on a toujours suivi et apprécié le travail de celui qui nous fait face. Et puis, parfois, avec bonheur, un déclic s’opère. Les questions s’oublient et, pris dans le flot des paroles et des mains qui s’agitent, on fait voler sa tasse de thé. Avec Guillaume Brac, comme les personnages devant sa caméra, quelque chose se produit. Voici le récit fleuve d’un entretien informel, entre réflexions personnelles et digressions, réalisé par une froide matinée de janvier dans le fond d’un café du Xème arrondissement.

Bande annonce du film : Tonnerre 

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=fsxopsZlw8g]

Place à Guillaume Brac !

Au départ …

Les séances de travail avec ma co-scénariste Hélène Ruault, nos longues conversations furent très précieuses. Elle m’aide à accoucher de choses que je n’arrive peut être pas à extérioriser. Mais j’ai encore du mal à déléguer le travail sur les dialogues, chaque mot vient de moi.

J’avais le désir de raconter cette histoire de souffrance amoureuse, de sentiment d’abandon et de disparition très brutale, mais aussi capter l’euphorie de la naissance d’une histoire. Des choses que l’on a tous plus ou moins vécues. Et puis déborder de cela, fantasmer ce que l’on aurait eu envie de faire un jour par amour. Le film ne se pose pas en terme de morale, mais si on doit adopter ce langage là, Maxime est fautif, intrusif, égoïste aussi certainement.

[pull_quote_left] Ce qui est beau dans le cinéma, c’est que le sens profond du film ne se révèle qu’à la fin, au montage ou même après, un sens qui varie selon le spectateur.[/pull_quote_left]

Poésie

Dans une scène du film, Claude (Bernard Menez), le père de Maxime, récite à table  »La Nuit d’Octobre de Musset » sous l’oreille attentive de son fils mais aussi chien, amateur de poésie. Un long et beau poème qui fait écho à la situation à venir du personnage

[pull_quote_right]  Honte à toi qui la première
/ M’as appris la trahison, / Et d’horreur et de colère / M’as fait perdre la raison ! »[/pull_quote_right]

Ce poème était quasiment un des points de départ de l’écriture. C’est ma co-scénariste Hélène Ruault qui me l’a fait découvrir. Il révélait vraiment ce cri de colère d’un amoureux peut-être un peu trop tendre. Mais bien au-delà, le film dépasse cette première force décrite par le poème pour arriver à une forme de pardon et d’apaisement invoqué par la Muse dans les dernières strophes. Il s’agit de ne pas renier ce que l’on a vécu.

On retient beaucoup de mes films la dimension mélancolique. Je sais qu’il y a des musiciens, des cinéastes qui la mettent en avant. Ce n’est pas quelque chose que je cherche à creuser vraiment, ça se dégage comme ça, sans le vouloir. Quelqu’un qui dit : je veux traiter de la mélancolie, ça ne marche pas. Il faut que ça s’infuse, que ce soit intuitif. Je ne cherche pas à cultiver ça mais si ça transperce, c’est que quelque part je dois être mélancolique.

Musique

[quote_box_right]Dans Tonnerre, c’est le musicien Rover qui signe la bande-son. Le même motif musical est utilisé à plusieurs reprises, mais sur des tonalités différentes, comme une musique intérieure constante de Maxime adhérant à ses différents états d’âme.[/quote_box_right]

J’ai beaucoup de mal avec la musique au cinéma, je passe alors un temps fou à savoir comment l’utiliser de manière judicieuse dans mes films. Il faut que ce soit parcimonieux, signifiant. La première fois, ce thème est utilisé lors de la scène de ski de fond, un moment de bonheur ultime entre Maxime et Mélodie qui se fige. Puis le thème se mute par deux fois de manière inquiétante, jusqu’à une cristallisation, la scène du lac, dernier écho du bonheur. Ce motif est finalement repris dans les dernières minutes du film pour faire le pont avec la chanson du générique. C’était quelque chose de très pensé, fabriqué pour arriver à cette voix qui chante Cold Time.

J’avais envie de travailler depuis le début de l’écriture avec Rover. Je l’ai d’abord découvert comme acteur dans Montparnasse de Mikhael Hërs. Il a rapidement accepté ma proposition, et m’a été d’une grande aide sur beaucoup de choses. Il a même fini par doubler Vincent Macaigne quand son personnage chante car ça ne fonctionnait pas avec sa propre voix. Au début Rover était réticent, il se sentait dépossédé de quelque chose. Et puis après quelques essais, la magie a opéré. Il n’a pas cherché à imiter Vincent, ni à faire du Rover. Il a su épouser un équilibre, sans artifice.

Film fantastique.

[quote_box_right] Tonnerre est une ville qui gronde. Un plan du film nous montre une étendue d’eau, très sombre d’où ce dégage de la vapeur. Il y a quelque chose de très fantomatique ici. C’est un film qui travaille beaucoup sur l’idée de la profondeur, des choses voilées, qui oscille entre amour et violence soit le propre de la passion.[/quote_box_right]

C’est un film ancré dans le réel mais qui s’offre des échappées, de l’ordre du fantastique. Il y a eu un gros travail sur la lumière. Cette vapeur c’est presque quelque chose qui émane de la ville, comme un sortilège, à un moment du film où le personnage se sent comme envoûté. C’est vrai ce travail sur la profondeur, d’ailleurs le premier baiser entre Maxime et Mélodie a lieu dans l’ancienne chapelle sous la pharmacie.

Je ne suis pas vraiment adepte de la littérature et du cinéma fantastique. Si cette dimension se retrouve dans le film, je pense que c’est dû à une étrangeté qui émane directement de cette ville. J’ai fais le film en ayant en tête tous ces décors, même le petit chalet au bord du lac qui n’est pas à Tonnerre même mais dans le Morvan. Le moment le plus violent du film, plus que l’enlèvement, c’est la gifle que donne Mélodie à Maxime. J’ai même songé à retirer cette scène. Mais d’un côté c’est quelque chose qui devait sortir, comme une nécessité à un moment où ça devenait insupportable, pour réveiller Maxime.

Publik’Art : Je remarque que le propre du fantastique, c’est cette opacité, cette hésitation entre le  »ça s’est passé » et  »ce n’est pas arrivé ». Dans Tonnerre, le travail du montage est remarquable et participe à ce trouble.

Dans le scénario, les choses étaient plus claires. C’est au montage qu’effectivement tout s’est joué. On a voulu laisser quelques trous, couper certaines scènes qui expliquaient trop. Au cinéma, une des choses que je préfère c’est quand je vois quelque chose que je ne comprends pas complètement, laisser vivre les personnages, m’interroger. A ce titre des films comme Aurora de Cristi Puiu me fascinent, on ne comprend qu’au bout d’une heure et demie les motivations du personnage.

La scène du chien est un bon exemple, dans la version initiale du film (celle montrée à Locarno) une scène venait expliciter la situation et rassurer le spectateur. J’ai fini par la retirer, c’était une cassure inintéressante dans le glissement du personnage dans la folie et la violence. Il n’y a pas besoin de rassurer le spectateur, tout peut se passer.

Vincent Macaigne

J’ai écrit le film pour lui. C’est passionnant de travailler avec lui. Il dégage une empathie folle. Un autre acteur à sa place dans le film, cela n’aurait jamais fonctionner, on aurait décroché. On a envie de suivre Vincent, il garde toujours une tendresse et une pureté même dans la violence. C’est difficile d’arrêter de l’aimer. Je l’ai rencontré par des amis communs, notamment Guilhem Amesland qui l’a dirigé dans son court métrage Moonlight Lovers et qui est mon premier assistant à la réalisation sur Tonnerre.

Pendant des années Vincent et moi nous nous sommes vus jusqu’à créer une profonde et sincère amitié. Plus je le fréquentais, plus j’ai perçu quelque chose en lui qui me touchait et que j’avais envie de filmer. Il a cette exubérance, cette sensibilité que je tente de montrer à ma manière. Dans Un Monde sans Femmes beaucoup ont été surpris car je montrais un aspect de lui que les gens ne connaissaient pas, notamment ceux qui avaient pu le voir au théâtre.

Publik’Art : Je dis alors à Guillaume Brac que c’est comme si Vincent Macaigne était plein de nuances, et que ses films se chargeaient de capturer une de ces nuances pour l’explorer et la rendre à la caméra. Dans Tonnerre c’est quelque chose de sombre et d’angoissé qu’il montre de Vincent Macaigne, ce qui a induit une transformation physique.

Oui, c’était très important d’ailleurs. Par exemple dans Un Monde sans femmes Vincent a grossi, sans même que je lui demande, il l’a fait inconsciemment car c’est ce que demandait le personnage, une certaine rondeur. Dans Tonnerre, je voulais avoir un personnage plus séduisant et sexué, charismatique.

[pull_quote_right] Je crois beaucoup à la caméra amoureuse. Je n’ai aucun plaisir à filmer quelqu’un que je n’aime pas. Je ne me lasse pas de filmer le visage de Vincent, il s’y passe toujours quelque chose de vibrant. [/pull_quote_right]

Pialat, Rozier … et les autres.

Publik’Art : Le cinéma français marche souvent par héritage, par écho. Chez Guillaume Brac, c’est l’influence de Pialat qui m’a touché, notamment au niveau de la méthode consistant à mélanger acteurs professionnels et non professionnels.

J’ai vu tout ses films, de nombreuses fois, je ne m’en lasse pas. Ce ne sont que des moments vivants, vibrants, des personnages forts. Mon premier Pialat, c’était Loulou. D’ailleurs dans Tonnerre, le blouson en cuir de Maxime fait référence à celui de Depardieu.

Il y a aussi eu évidemment le déclic Jacques Rozier avec Du Côté d’Orouet. Ca m’a ouvert tout un horizon de cinéma. Ce sont des cinéastes comme Pialat, Rozier, Eustache, ou encore Stévenin qui me touchent. Je leur trouve une dénominateur commun, qui est celui d’une très grande intégrité, une sincérité ne serait-ce que dans le choix des acteurs, des récits. J’espère être dans cette lignée.

Le coeur du vivant.

Une seule chose me guide dans l’envie de faire du cinéma, c’est que quelque chose se passe dans chaque scène. Quelque chose qui échappe au contrôle, au jeu, à la fabrication, une étincelle de vie dans chaque séquence. C’est un équilibre délicat que je tente de tenir, entre laisser libre cours aux choses, et malgré tout garder une certaine précision.

Je suis assez exigeant avec le texte, mais je suis ravi lorsque malgré moi les acteurs ajoutent quelque chose, que la scène se poursuive sur une improvisation. C’est un mélange étrange car je me rends compte que je fais tout pour qu’à un moment je perde le contrôle. Le simple fait d’avoir de très nombreux scènes avec des facteurs imprévus (acteurs non pro, des lieux ouverts comme le stade de foot où tout peut se passer. Ce qui me rend profondément heureux c’est qu’il y ait un élément vivant dans le plan. Ca passe par l’atmosphère aussi. Par exemple, je suis comme un enfant lorsque la neige tombe.

Publik’Art : Dans Tonnerre, comme dans le romantisme en art, l’atmosphère est le miroir des états d’âme des personnages. Dans ce sens, une séquence bouleverse. Maxime, dehors, regarde Mélodie danser dans la salle. La neige tombe sur lui et fixe cette image d’elle en lui, pour l’éternité. La cristallisation s’opère.

Ca fait partie des miracles du cinéma. Sans que ce soit prévu, évidemment, cette scène aurait été beaucoup moins forte sans cette neige. Elle renforce la dimension romantique du film à ce moment là. Mon chef opérateur dit qu’il y a des films qui ont la météo avec eux, d’autres non. Jusque là, j’ai de la chance, dans Le Naufragé/Un Monde sans Femmes ou Tonnerre.

Bernard Menez

[quote_box_right]Bernard Menez, tendre et maladroit, a été révélé par Rozier, l’un des pères de cinéma de Guillaume Brac. Cette filiation prend littéralement corps dans le film, Menez jouant le père de Maxime. La relation entre le père et le fils n’est pas anecdotique, dans Tonnerre elle est un lien précieux.[/quote_box_right]

J’ai écrit pour lui le rôle du père. Même pendant des années j’avais écrit des projets avortés avec lui en tête. Dans Tonnerre deux récits se sont agglomérés : celui de la passion amoureuse, et celui de la cohabitation tendre et difficile entre un père et un fils. C’est étrange car Menez joue dans ce film qui marque moment où mon cinéma s’éloignait plus franchement du film maritime, de vacances à la Rozier. La première fois que j’ai vu Bernard Menez, j’ai été troublé par une forme de ressemblance entre lui et moi. J’ai grandi avec ce sentiment, on peut dire que je fais un énorme transfert dans Tonnerre entre le père de cinéma Jacques Rozier, ma ressemblance avec Menez, le fait qu’il évoque aussi mon propre père… J’ai toujours eu une immense sympathie cet acteur, il est très généreux.

Son rôle dans le film permet de tenir équilibre très fragile entre gravité et légèreté. Son personnage porte même ces contrastes là. Sans lui, sans doute le film aurait été trop sombre. Les acteurs que j’aime ont une vraie part de burlesque en eux, une part que l’on peut gommer à sa guise. Menez, Macaigne, et même Julien Lucas que j’avais dirigé dans Le Naufragé ont cette richesse de pouvoir faire rire à tout moment, c’est cette nature d’acteur qui me plait beaucoup.

Jeune cinéma français

Publik’Art : Je demande à Guillaume Brac s’il a le sentiment d’une effervescence dans le cinéma français d’aujourd’hui, avec ces nouveaux cinéastes que l’on voit tels que Justine Triet, Yann Gonzalez, Sébastien Betbeder, Antonin Peretjako … une génération talentueuse qui, tout en produisant des choses différentes, dégagent une énergie similaire.

Je me souviens que le moment où j’ai senti ça, c’était au festival du cinéma de Brive pour la présentation d’un Monde sans Femmes. Je l’impression de faire partie d’une bande dont le travail m’intéresse et me touche énormément, c’est une génération de cinéastes riches et aimés, très diverse. C’est une communauté qui s’est créée, ce n’est pas pour autant que l’on se fréquente beaucoup.

Accepter des conditions de travail précaire, dans un premier temps c’est en tout cas le seul moyen pour créer de manière intègre. Celle que je connais le mieux c’est Justine Triet, j’aime aussi beaucoup le travail d’Arthur Harari. Mais il y a encore plein de gens qui vont jaillir dans les années à venir. On ne s’enferme pas dans un truc de copain, même si parfois ça peut partir de là.

Philip Seymour Hoffman est décédé aujourd’hui (dimanche 2 février 2014) à son domicile

Philip-Seymour-Hoffman

L’immense acteur Philip Seymour Hoffman  a été retrouvé mort dimanche après-midi dans son appartement du quartier de Greenwich Village, à New York, révèle le Wall Street Journal. Il avait 46 ans. Le comédien aurait succombé à une overdose. Héroïnomane, il avait suivi une cure de désintoxication en mai dernier contre son addiction.

Il avait obtenu l’Oscar du meilleur acteur en 2006 pour son interprétation de l’écrivain Truman Capote dans Capote, de Bennett Miller.

Qu’il repose en paix.

Clip : Security Check, du rappeur australien déjanté Left Boy

Après le succès de ses dernieres vidéos Jack Sparrow et Get it Right sur internet, le rappeur australien déjanté revient en force et nous propose ici une vidéo visuellement vibrante et tout aussi décalée que ses premiers clips. Album le 17 Fev (Warner), concert au Trabendo le 15 mars

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=0PO_ymEvZ3A]

Point Break 2 : le tournage se paye la vague légendaire Jaws (vidéo à voir)

La plus grosse vague venue d’Hawaï a pointé le bout de son nez. Il paraît que Jaws n’avait pas été aussi grosse depuis 4 ans. L’occasion pour l’équipe du tournage de Point Break 2 de faire les plus beaux rush sur la vague. Le film, qui sortira courant 2015, mettra à l’affiche Gérard Butler (Chasing Mavericks) dans la peau de Bodhi (qui était interprété par Patrick Swayze dans le premier volet). Après avoir failli mourir lors du tournage de Chasing Mavericks, Butler a cédé la place aux cascadeurs Ian Walsh, Billy Kemper, Ahanu Tson-Dru et Makua Rothman.


Point Break Jaws – Hawaii : Big Surf par Riders-Match

En bonus, le spot vu du ciel qui donne une autre dimension à Jaws (made by Eric Sterman).

Minuscule – La vallée des fourmis perdues, un film de Thomas Szabo et Hélène Giraud

543188

Sortie : le 29 janvier 2014

Durée : 1h29

Quelle déception ! Je m’attendais à une petite merveille, un sublime mélange de nature et d’images de synthèse. Oui, bien sûr, il y a de belles images, je ne vais pas le nier. Les parcs nationaux des Ecrins et du Mercantour sont bien filmés ! Sûrement des prouesses technologiques, mais franchement, ce film n’offre aucun intérêt.

Synopsis :

Dans une paisible forêt, les reliefs d’un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin: une boîte de sucres! C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges…

507098

On n’y apprend rien sur la vie passionnante des fourmis, rien non plus sur les coccinelles. Le scénario est effectivement compris par des enfants dès 3 ans, puisqu’il n’y en a pas ! Les fourmis rouges veulent récupérer la boite à sucres des fourmis noires. Alors elles se font la guerre. Mais une gentille guerre où pas une seule fourmi ne tombe au combat.

Et une jolie coccinelle va aider les fourmis noires. Voilà, c’est tout. Somme toute, très jolies fourmis !

Aucun commentaire, quelques bruits bizarres des fourmis et de la coccinelle en guise de dialogues. Une musique, vite insupportable… Et un rythme très lent… Sans action… Et film très long !

428725

Très peu de scènes cocasses. Très peu de rires dans la salle remplie d’enfants. Je ne conseillerai pas ce film à de jeunes enfants. Ils risqueraient de s’endormir…

La 3D n’a pas son utilité, si ce n’est nous faire payer la place encore plus chère !

Je ne comprends absolument pas les critiques dithyrambiques ! Pour paraître écolo ? Il n’y a rien d’écolo dans ce film.

Regardez la bande annonce et vous verrez les meilleurs séquences du film !

Mike Black, le single de Mo Kolours extrait de son futur album en libre écoute

 

artworks-000067978603-hg2sqb-t500x500

Après trois EP consécutifs de 2011 à 2013 sur le label One-Handed Music, le producteur, chanteur et percussionniste Mo Kolours annonce son premier album éponyme pour le 24 mars. Le single Mike Black est un avant goût de l’univers du londonien, et réunit nu-soul exotique et codes de la musique électonique UK.

Broken Bells : Leave it Alone, un nouveau single en libre écoute

artworks-000068812010-ajdg6e-t500x500

Après les singles After the disco et Holding On For Life, le groupe Broken Bells composé de l’artiste-producteur de grande renommée Brian Burton (Danger Mouse) et James Mercer (The Shins) sort Leave it Alone en attendant le prochain album After the disco en février. A écouter !

Un ver dans le fruit, l’album BD de Rabaté réédité (Vents d’Ouest)

album-cover-large-20645

Date de sortie : septembre 2013

Auteur : Pascal Rabaté (scénario et dessin)

Prix : 18,50 €

Rabaté (Les Pieds dedans, Ex Voto, Ibicus) est un grand nom de la BD. Un grand spécialiste du noir et blanc, et des scénarios qui vont avec. Un ver dans le fruit est un récit paru pour la première fois en 1997. En rupture depuis, les éditions Vents d’Ouest ont réédité l’album, dont l’histoire n’a pas pris une ride.

Résumé de l’éditeur :

L’Humain dans toute sa profondeur selon Rabaté

1962. L’abbé Ferra débarque à Restigné, petite bourgade viticole à première vue sans histoires, pour y administrer la paroisse. Mais le village est alors le théâtre d’un événement sordide : l’un des principaux propriétaires de vignes meurt dans une terrible explosion. Il n’en faut pas plus pour alimenter commérages et rumeurs de la pire espèce. C’est donc entre querelles de clocher et lettres anonymes que le jeune prêtre va devoir s’acclimater à sa nouvelle vie de campagne, finalement moins tranquille qu’il ne s’y attendait…

Un ver dans le fruit, album très apprécié de Rabaté, aujourd’hui en rupture, fait ici l’objet d’une réédition. On y reconnaît tout de suite la patte de cet auteur et sa capacité à sonder l’âme humaine, à travers l’hyper-quotidienneté des petites gens de ces villages ruraux.

album-page-large-20645

Un ver dans le fruit est l’une de ces histoires dont Rabaté a le secret : il décrit la vie d’un petit village viticole et de ses habitants qui vivent un petit bouleversement depuis qu’un évènement malheureux est venu troubler leur paisible quotidien. Un quotidien remarquablement mis en scène. Et c’est le nouveau curé fraîchement débarqué qui va devoir mener l’enquête à travers le confessionnal et ses tournées paroissiennes. Un récit fait de petits riens, qui mit bout à bout font un tout très efficace. Et original. Un Rabaté, c’est un Rabaté. Rien n’y fait, on le reconnaîtrait entre mille.

On le reconnaîtrait aussi par ses dessins, au trait fin et aux contrastes ingénieux (notamment lorsqu’on admire quelques scènes où les verres des lunettes réfléchissent le soleil). Une maîtrise du noir et blanc à nulle autre pareille.

Le festival Ptit Clap, 5ème édition : rendez-vous le samedi 7 Juin 2014 à Levallois

Affiche Ptit Clap

Le festival Ptit Clap est un festival de courts-métrages, gratuit, créé et organisé par la ville de Levallois en 2010. Destiné aux 15-25 ans, l’objectif premier du festival est de promouvoir le travail de jeunes réalisateurs pour les aider à se faire connaître et reconnaître des professionnels du cinéma. Cet évènement permet à une nouvelle génération de 15 à 25 ans de prouver ses capacités et de démontrer sa créativité à travers des courts-métrages. Depuis 2010, près de 300 films se bousculent à chaque édition. Un engouement qui devrait largement se confirmer pour cette 5ème édition

Le concours est ouvert du 1er au 31 mars 2014. Aucun thème, ni genre imposé . Toutes les modalités d’inscription, ainsi que le règlement du festival sont disponible sur le site : www.ptitclap.com.

Vous pouvez aussi consulter ce communiqué de presse.

La cérémonie officielle aura lieu le samedi 7 Juin 2014 dans la prestigieuse salle Ravel de la ville de Levallois. Le jury regroupera des professionnels du 7ème art comme lors des précédentes édition, qui pu compter sur les présences d’Olivier NAKACHE et Eric TOLEDANO, Simon LELOUCH, Arnaud LEMORT, Philippe LELLOUCHE, Nicole CALFAN, Rémy BEZANCON….

 


Arnaud Tsamere et Raphaël Mezrahi pètent les… par Festival_Ptit_Clap

untitled

Festival Beauregard avec Stromae Jeudi 3 juillet 2014 : Concert exceptionnel pour un artiste exceptionnel !

NEWS-stromae

Plus d’infos ici

Communiqué de presse :

John se sent si bien à Beauregard qu’il a décidé cette année, d’arriver plus tôt et de vous faire profiter de ce cadre idyllique et des infrastructures mises en place pour le festival pour organiser un concert événement… Attention, il ne s’agit pas d’un 4e jour de festival mais bien d’un concert exceptionnel pour un artiste exceptionnel.

Vous nous demanderez pourquoi ne pas avoir intégré cet artiste à la programmation des 3 jours de Beauregard ? Tout simplement parce que nous souhaitions que vous puissiez bénéficier de son spectacle dans son intégralité plutôt qu’un aperçu de 60 minutes comme cela aurait été le cas en l’intégrant à la programmation du festival. Là, vous pourrez prendre toute la mesure et toute la démesure de son talent durant la totalité d’un show intense et addictif, ciselé et jouissif et tout cela en profitant du confort, de la logistique et de la technique mis en place pour le festival : un son à la pointe, un dispositif lumière aussi efficace qu’impressionnant, 3 écrans géants, les bars à vin, huîtres, bières spéciales, les stands de restauration…

Bref, le charme et l’esprit Beauregard, un écrin de verdure au service d’un artiste aussi brillant que charismatique.

Il fut notre coup de cœur et la révélation du festival en 2011. Lui qu’on réduisait alors encore trop à un single qui fit danser la planète, offrit au public de Beauregard un concert bluffant, dansant et bouleversant. Aujourd’hui, sa créativité et son talent pur et rare sont une évidence, et lui un phénomène. La frénésie est telle que toute la tournée 2014 s’est vendue en un temps record, les dates se multiplient et toutes connaissent le même sort : sold out en quelques jours. C’est une véritable onde de choc, un succès total pour un album, un spectacle, un artiste formidables. Sans compromis, il réussit à fédérer tous les publics séduits par sa créativité, son immense sensibilité.

Beauregard se devait d’accueillir à nouveau cet artiste hors du commun en lui consacrant une journée. STROMAE nous fera donc le plaisir de nous présenter son spectacle le JEUDI 3 JUILLET 2014.

Pour cette soirée, une billetterie spécifique est mise en place à des conditions différentes de celles du festival :

tarif normal : 35€
moins de 12 ans : 25€ (quota limité).
PASS 3 JOURS FESTIVAL + SPECTACLE STROMAE en offre limitée au tarif de 124€ (144€ avec le camping).

Pour ceux qui voudraient profiter de cette offre qui récompense nos fidèles festivaliers mais qui détiennent déjà leur pass 3 jours, une solution les attend à la billetterie du Big Band Café (renseignements 02 31 47 96 13).

Autres petites infos pratiques, ce jeudi 3 juillet 2014, l’ouverture des portes sera à 18h30 et une première partie ouvrira cette soirée. Enfin, votre pass camping sera valable pour le jeudi soir également.

WHO’S NEXT?

Qui rejoindra les PIXIES, FAUVE et BLONDIE ? Rendez-vous le 4 février pour d’autres révélations…

À noter dans vos agendas, le 18 MARS nous dévoilerons l’ensemble de la programmation du festival Beauregard qui se déroulera les 4, 5, 6 juillet prochains entre Caen et la mer, au cœur de la Basse-Normandie.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=CoUEbxe04uU]

Teaser : Soul Square – Millesime Serie Vol 2 : Jeff Spec (Mix by Atom / C2C)

artworks-000068775705-q45pbp-t500x500

Date de sortie : le 10 février 2014

Le prochain album EP du groupe Soul Square, composé d’Atom (membre de C2C, quintuple champion du monde), PermOne, Arshitect et Guan Jay les plus grands beatmakers nantais, sortira le 10 février prochain. Millesime Serie Vol 2 : Jeff Spec est fait de superbes titres mêlant hip-hop, soul et jazz. Un petit teaser pour faire saliver :

#Défouloir du Vendredi : l’enfant prodigue du piano qui enflamme un talkshow

Cette semaine, c’est Elias, un petit garçon de 7ans, pianiste incroyable mais pas seulement…. Il met carrément le feu sur le plateau de The Ellen Show. A voir !

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=FSH0MxTHXNI]

Elysian Fields : Alms For Your Love, extrait de l’album For House Cats and Sea Fans en libre écoute

Elysian Fields

Date de sortie : le 24 février 2014

For House Cats and Sea Fans est le prochain album d’Elysian Fields écrit et composé par Jennifer Charles et Oren Bloedow à New-York. Mixé par Mark Plati (David Bowie, The Cure, New Order…). Avec les participations de James Chance (The Contortions), James Genus (Herbie Hancock, Daft Punk…), Matt Johnson (Jeff Buckley), Ed Pastorini, Chris Vatalaro (Antibalas), Thomas Bartlett (Antony and The Johnsons, The National…), Ben Perowsky (Dizzie Gillepsie, John Cale, John Zorn…), J.G. Thirlwell (Zola Jesus), etc.

Pochette peinte par John Lurie.

Concours : spectacle de cirque Séquence 8 de la Compagnie les 7 doigts de la main, 6 places à gagner

aff3

image006[1]

Les 24 et 25 février à Paris, à L’Olympia

A l’occasion du spectacle de cirque Séquence 8 de la Compagnie les 7 doigts de la main,  les 24 et 25 février 2014, Publik’Art vous offre la chance de gagner :

3×2 places au  spectacle de cirque Séquence 8 de la Compagnie les 7 doigts de la main, le 24 février

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz, avant le 19 février 2014 . Les documents ci-dessous vous aideront à trouver les bonnes réponses.

Aucune réponse mise en commentaire ne sera validée.

 

Séquence 8 :
[pull_quote_center]

Avec notre 8e et plus récente création, les dynamiques de l’émotion humaine sont propulsées vers un niveau de réactivité explosif.

Dans ce spectacle les émotions sont si intenses qu’elles se subliment d’elles-mêmes en actions; les relations si vives qu’elles génèrent, littéralement, transformation et vélocité. Posée non pas dans un lieu spécifique ni un temps donné mais plutôt sur un canevas vertical, cette œuvre acrobatique et théâtrale contemple le rôle de « l’Autre » et comment, à travers lui ou à son encontre, on se définit soi-même.[/pull_quote_center]

LA COMPAGNIE

[pull_quote_center]

Ayant pour nom un jeu de mots illustrant l’unité de ses membres, Les 7 doigts de la main évoluent avec sept codirecteurs artistiques aux commandes d’un collectif qui ne cesse de grandir depuis 10 ans et de parcourir le monde, avec pour objectif la même visée artistique d’un cirque d’auteur.[/pull_quote_center]

Pour en savoir plus, cliquez : ICI
____________________________________________

Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net uniquement.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 19 février 2014 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Un article publiant le nom du(des) gagnant(s) paraîtra le jour du tirage au sort.

La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art.34 de la loi « Informatique et Libertés »). Pour l’exercer,contactez-nous en cliquant sur l’onglet en bas de votre page.

Résultats du concours pour le concert des Jukebox Champions à Paloma (Nîmes) le 1er février 2014 : 10 places gagnées !

jukeboxchampions_header

Samedi 1 février 2014
20H00
Grande Salle

Prev. Plein / Réduit : 15 / 12 €

Guichet Plein / Réduit : 18 / 15 €

Vous avez été 1527 participants au concours Jukebox Champions, dont l’album Don’t Rock The Jukebox avait été élu album de la semaine sur PublikArt. Les 10 personnes invitées à leur premier concert 2014 à Paloma (Nîmes), le 1er février prochain sont les suivants :

Pierre Folcher, Mikael Dauris, Sébastien Cannizzo, Cyril Romagnoli, Fanny Lombard, Richard Avonture, Melanie Philibert, Muriel Vachet, Stéphanie Sauvage et Sandrin Fiocchi.

Bon concert à tous !

Derniers jours : Platonov d’Anton Tchekhov, mise en scène de Benjamin Porée, à Paris

platonov-3

Odéon – Théâtre de l’Europe
Ateliers Berthier jusqu’au 1 février 2014
8, bl Berthier Paris 17e

Après Jean Bellorini, la nouvelle génération est à nouveau à l’honneur aux ateliers Berthier avec le metteur en scène Benjamin Porée de moins de trente ans, qui présente sa nouvelle création : Platonov.

Pièce écrite à dix-huit ans par Tchekhov, réputée injouable, elle propose un texte fleuve où l’œuvre à venir du dramaturge russe est en gestation. On y côtoie déjà la vacuité de l’existence et le mal-être d’une génération en mal de pères comme en quête de repères où Platonov est la figure multiple et noire. Où tout l’enjeu dramaturgique se concentre sur cette question : « Vivre, comment faut-il faire ? » dans une fuite en avant aussi absolue qu’illusoire.

A l’abri d’une approche très cinématographique et d’une appropriation réussie du temps et de l’espace (4h30 de représentation, 15 comédiens + 16 figurants), Benjamin Porée fait entendre au plus près cette recherche de vérité où chacun des protagonistes se confronte, s’abandonne et se perd.

Platonov est donc un drame de jeunesse. L’évocation d’un ordre sociétal aux prises avec son incommunicabilité tant au niveau du groupe que de l’individu lui même et porteur de sentiments extrêmes, traversé d’actes radicaux, pétri de contradictions et d’illusions perdues. Autant d’indices et de stigmates pour une vie d’homme qui se cherche à coups de pensées irréductibles et de questionnements existentiels.

Entre comédie et tragédie, l’écriture du dramaturge se révèle fiévreuse, chaotique, consumée dans un étirement où se mêle l’amour, la haine, l’action, la violence et la perte.

Dans une première partie, on découvre Platonov à la personnalité séductrice, manipulatrice, désabusée, destructrice et son emprise sur une petite société provinciale dont la jeune veuve, Anna Petrovna, sa muse protectrice. Elle offre un espace ouvert sur l’extérieur et festif dont sait jouer le metteur en scène avec des premiers et arrières plans très visuels, le tout propice au sentiment d’étourdissement, d’enivrement, que fait naitre l’appartenance au groupe et par la même son dépérissement.

platonov-0

Benjamin Porée fait entendre au plus près cette recherche de vérité où chacun des protagonistes se confronte, s’abandonne et se perd

Puis, dans une seconde partie, on se focalise sur des espaces intérieurs toujours très composés qui cristallisent la perdition et son appel vers le néant.

Une traversée au cœur de l’âme russe et de son embrasement pour un spectacle à la fois pluriel et singulier…

Concours : Mea Culpa, gagnez 10 places pour le film de Fred Cavayé

406041

Sortie le 5 février 2014

Avec : Vincent Lindon, Gilles Lellouche, Nadine Labaki…

A l’occasion de la sortie du film Mea Culpa, le 5 février 2014, Publik’Art, en collaboration avec cinefriends.com, et Gaumont Pathé, vous offre la possibilité de gagner :

5×2 places de ciné pour le film : Mea Culpa

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz avant le 9 février 2014. Le synopsis et la bande annonce vous seront utiles pour trouver les bonnes réponses.

Aucune réponse mise en commentaire ne sera validée.

Synopsis :

Flics sur Toulon, Simon et Franck fêtent la fin d’une mission. De retour vers chez eux, ils percutent une voiture. Bilan : deux victimes dont un enfant. Franck est indemne. Simon, qui était au volant et alcoolisé, sort grièvement blessé . Il va tout perdre. Sa vie de famille. Son job de flic. Six ans plus tard, divorcé de sa femme Alice, Simon est devenu convoyeur de fonds et peine à tenir son rôle de père auprès de son fils Théo qui a désormais 9 ans. Franck, toujours flic, veille à distance sur lui. Lors d’une corrida, le petit Théo va être malgré lui le témoin d’un règlement de compte mafieux. Très vite, il fera l’objet de menaces. Simon va tout faire pour protéger son fils et retrouver ses poursuivants. Le duo avec Franck va au même moment se recomposer. Mais ce sera aussi pour eux l’occasion de revenir sur les zones d’ombre de leur passé commun.

Pour en savoir plus : Page Facebook : https://www.facebook.com/meaculpa.lefilm

____________________________________________

Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net uniquement.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 9 février 2014 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Un article publiant le nom du(des) gagnant(s) paraîtra le jour du tirage au sort.
La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art.34 de la loi « Informatique et Libertés »). Pour l’exercer,contactez-nous en cliquant sur l’onglet en bas de votre page.

Ploneïs, l’incertain – une BD d’Arleston, Sala et Hübsch (Soleil)

002674654

Date de sortie : le 22 janvier 2014

Auteur : Christophe Arleston (scénario),  Jean-Luc Sala (Scénario) , Eric Hübsch (Dessin) et Cyril Vincent (couleurs)

Prix :  13,95 €

Ploneïs, l’incertain est un one shot dans l’univers des Légendes de Troy créé par Arleston qui fait ici équipe avec Jean-Luc Sala (Cross Fire, Questor…) pour le scénario et Eric Hübsch (Le Chant d’Excalibur) pour le dessin. Une BD où les trolls n’ont pas d’autres ambitions que de nous faire marrer.

Résumé de l’éditeur :

Loin de toute civilisation, le fleuve pourpre traverse paresseusement la jungle. Sur ses rives, certains cherchent la fortune et ceux qui l’ont trouvée la dilapident en filles et en alcool. Et Ploneïs, aventurier comme les autres, va découvrir à ses dépends que la maison de madame Lyrä repose sur un terrible secret : le pouvoir qu’a la maîtresse des lieux de transformer les hommes en femmes. Devenu malgré lui Ploneia, il va découvrir la réalité machiste et la vie d’une femme dans la jungle…

 

album-page-large-21627

Le scénario d’Arleston et Sala est habile de tout : un mélange d’action et d’humour qui fait très bon ménage. Le récit est explosif et fait preuve d’une imagination vive et farfelue pour notre plus grand plaisir. Il est aussi beaucoup question de belles jeunes filles (enfin on ne sait pas toujours), sexy et agréables à regarder, si ce n’est qu’elles ont les pieds froids et qu’elles détestent les hommes puants et obsédés qui habitent ces contrées où la magie opère… pas forcément du bon côté. On s’amuse des clichés sexistes tout en ayant une très forte dynamique qui rend la lecture aussi rapide qu’agréable. Une vraie réussite qui exploite les codes troyens en les revisitant avec brio. Le résultat est un excellent divertissement.

Quant au dessin du discret Eric Hübsch, il est lui aussi respectueux de l’univers en se fondant parfaitement aux traits initiés par Didier Tarquin. Du plaisir pour les yeux, avec des traits ronds et fins.

Ploneïs, l’incertain est une BD fraiche et légère qui se lit d’une traite avec beaucoup de plaisir et d’amusement.

L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa, un livre de Romain Puértolas

789883

 Publié aux Editions Le Dilettante

En août 2013

252 pages – 19 €

Rien que le titre donne l’idée du livre ! Un livre drôle, teinté d’humour, qui paraît très léger au premier abord et qui, en fait, traite de problèmes fondamentaux d’immigration clandestine. Dimension loufoque tout en étant très sociale et très contemporaine. Imagination débordante de Romain Puértolas !

Il est rare de lire un roman burlesque. Celui-là l’est. Et même si je ne suis pas du tout bon public, il m’a fait rire. Pas exploser de rire, mais j’ai ri tout de même. Son écriture est limpide, simple, très visuelle et surtout délirante.

Le héros, un fakir au nom imprononçable mais que vous pouvez prononcer « J’attache ta charrue, la vache », vient en France, juste un aller-retour avec son pays, le Rajasthan, pour acheter un lit à clous, chez Ikéa, avec les économies de tout son village.

Au départ, j’étais un peu sceptique sur le pourquoi du succès de ce livre. Puis, on se laisse facilement prendre au jeu de notre héros qui n’est pas vraiment un héros ! Comme lui, on voyage, pas vraiment dans de bonnes conditions. On subit des évènements, toujours loufoques, et invraisemblables, et malgré tout, on s’attache à ce fakir. Il va beaucoup voyager, traverser de nombreux pays et partager avec d’autres voyageurs clandestins son infortune. Immigrés clandestins que l’auteur qualifie de derniers aventuriers modernes.

Il va aussi rencontrer l’amour… Et de brigand, il va devenir poète, et même davantage…

Bref, un mélange complètement abracadabrant qui a le mérite d’être léger, tout en étant profond, sans nous prendre la tête !

Mais je ne comprends pas du tout pourquoi ce livre a un tel succès populaire ! On est tout de même très loin du Prix Goncourt Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre, livre remarquable à tous les niveaux. Ou Le cas Eduard Einstein, un roman de Laurent Seksik

Sans doute est-il bon et nécessaire de rire en ces temps moroses !

Le dessinateur de Murena, Philippe Delaby est mort à 53 ans

Philippe-Delaby

Nous avons appris par communiqué ce mercredi 29 janvier le décès brutal du très grand Philippe Delaby, dessinateur de la série Murena. Nos pensées vont à sa famille et ses amis. Qu’il repose en paix.

Communiqué de presse des éditions Dargaud :

Nous avons l’immense tristesse de vous faire part du décès brutal de Philippe Delaby, hier, à l’âge de 53 ans.

Philippe était depuis près de vingt ans l’un des plus grands artistes de la bande dessinée. Avec le péplum Murena, scénarisé par son ami Jean Dufaux, il a donné un souffle nouveau à la bande dessinée historique. Sa passion, son énergie, son sens du détail, du découpage et la force de ses personnages ont fait de cette série un succès international plébiscité par des milliers de lecteurs et reconnu par les plus grands spécialistes de l’Antiquité romaine. Aujourd’hui, l’ensemble de la bande dessinée est en deuil, et Dargaud s’associe à l’immense tristesse de sa famille.

Né à Tournai (Belgique) en 1961, Philippe Delaby possède des talents innés de dessinateur. C’est à l’âge de 8 ans cependant, après avoir reçu de son père son tout premier album, que naît sa passion pour la BD. Dès lors, les histoires à bulles ne le quitteront plus ! À 14 ans, il entre à l’académie des Beaux-Arts de sa ville natale, où il développe et perfectionne ses dons. Fasciné par Ingres et les maîtres flamands, il y apprend non seulement le dessin, mais aussi la peinture à l’huile. Son attirance pour la bande dessinée prend néanmoins le dessus et, à 18 ans, il est le lauréat d’un concours pour jeunes dessinateurs qui lui ouvre les pages du journal Tintin. Pour l’hebdomadaire des 7 à 77 ans devenu Hello Bédé, il met en images, sur des scénarios d’Y. Duval, Arthur au royaume de l’Impossible et Richard Cœur de Lion, deux épopées qui lui vaudront le prix Clio au Salon de l’Histoire à Paris en 1993. La même année, il met en images Bran, un récit écrit par J.-L. Vernal, qui raconte l’histoire d’un jeune Gaulois. En 1994, avec le romancier L. Delisse, il publie au Lombard L’Étoile polaire, un thriller fantastique médiéval. En 1997, encouragé par le scénariste Jean Dufaux, il ressuscite de façon magistrale la Rome impériale de Néron dans Murena, péplum édité par Dargaud et primé dans plusieurs festivals. Le succès grandissant, Philippe Delaby accepte de s’évader dans la Complainte des landes perdues, monde fantastique imaginé par son compère Jean Dufaux et par Grzegorz Rosinski.

murena-tome-9-epines

Eurovision 2014 : Destan pré-sélectionné avec leur single Sans Toi.

Crea-Eurovision

DESTAN

Avis de tempête sur les charts et dans les lecteurs MP3… Un vent de fraicheur juvénile s’apprête à réveiller la variété française. Son nom : Destan. Signe particulier : groupe de trois garçons d’à peine vingt ans de moyenne d’âge, au talent insolent et à l’énergie communicative.

C’est dans l’un des studios d’enregistrement où ils ont pris l’habitude de venir répéter que Dean croise le chemin de Killian puis celui de Quentin. Les discussions se prolongent sur Facebook, puis les cessions de studio s’enchaînent. Très vite, le courant passe entre eux aussi vite que dans leurs amplis ; ils échangent leurs playlists et se découvrent des goûts très proches (“Il nous a fallu 15 minutes, pas plus, pour voir que ça collait hyper bien entre nous) et une passion commune pour la musique (”Quand on chante, quand on joue, il y a une telle décharge d’adrénaline ! La musique, c’est notre ADN“)… Naît alors une complicité aussi totale qu’inattendue. S’ils partagent l’amour de la scène (“Chanter pour un public, c’est comme chanter pour une fille, il faut faire passer des sentiments“) et l’envie de s’éclater, chacun de ces rockeurs montés sur ressorts a aussi sa propre personnalité : Killian se décrit comme un écorché vif, Quentin joue plus souvent les agitateurs, tandis que Dean se voit comme un jeune homme assez mâture “et en même temps bien déjanté“.

Viennent les premiers essais en groupe, et l’évidence s’impose : l’harmonie vocale est parfaite, chacun apporte son style et ses vibes. Rien d’étonnant à ce que jaillisse comme un étincelle l’idée de former un groupe.

Le destin a battu les cartes, mais le plus dur reste à faire : il faut les jouer. C’est L’Aura Marciano, productrice et auteur/compositeur de renom qui va se pencher sur le berceau des Destan pour créer l’alchimie. Magicienne du son et des mots, artisan majeur de la réussite de la jeune chanteuse Tal, L’Aura est immédiatement séduite par l’authenticité des Destan, par leur spontanéité, leur grain de folie, leur fureur de vivre pour la musique, leur sérieux aussi (oui, car on peut être jeune ET bosseur !) et leur volonté farouche de remettre des couleurs dans le panorama de la chanson française.

Ces couleurs, parlons-en : dès la première écoute, on sent que ces gamins ne sont pas prêts à se laisser enfermer dans un registre. Ils préfèrent jouer avec les influences musicales les plus diverses dont ils se nourrissent au quotidien (Elvis, Michael Jackson, Les Beatles, Radiohead, Earth, Wind and Fire…), patchwork de références piochées aussi bien sur Youtube que dans la discothèque de leurs parents ! Rythmes et sonorités Brit pop (Vole) ou surf music californienne façon Beach Boys (Roule avec moi), échos de rock 60’s à la Grease (Touché coulé), tous les courants se rejoignent dans le torrent Destan, du moment qu’ils sonnent fun, juste et qu’ils mettent la pêche ! Les textes sont positifs, ludiques et reflètent parfaitement l’état d’esprit de leur génération : sens de la fête, zéro prise de tête, parfois rêveur, parfois lover… Quelqu’un a dit boys band ? “On assume carrément d’être un groupe de jeunes mecs qui font de la musique, répondent les Destan sans aucun complexe. Mais “boys band“, c’est tellement le cliché des mecs qui chantent sans s’accompagner, dans des chemises flashy, que ça ne nous définit pas vraiment… Après, si on considère que The Calling ou The Script sont aussi des boys band, alors là, ça nous va !“

Nouveaux fers de lances, ascendant vif-argent, de la pop frenchie, ces trois garçons dans le vent n’ont rien à envier à leurs alter ego anglais et américains, si ce n’est un succès et une longue histoire qui ne tarderont pas à se dessiner. En persan ancien, Destan désigne d’ailleurs une légende, une épopée, un poème épique. Et cela n’a certainement rien d’un hasard.

 Voici également leur live durant l’émission de présentation des candidats : ici

 

Calamity Jane, une BD de Jeanne Gaullier et Sophie de Villenoisy (Jungle)

CALAMITY_JANE_C1

Date de sortie : le 08 Janvier 2014

Auteurs : Jeanne Gaulier (scénario et dessin) et Sophie de Villenoisy (scénario)

Prix : 12,95 €

Calamity Jane est une BD à sketchs humoristiques portée par Jeanne Gaullier, blogueuse et illustratrice autodidacte (la BD est co-scénarisée par Sophie de Villenoisy). Jeanne Gaullier signe ainsi son premier album BD. Calamity Jane s’amuse des petits désagréments qui font la vie d’une jeune trentenaire parisienne qui n’a pas froid aux yeux. Une véritable Calamity Jane des temps modernes qui boit, fume, exhibe ses problèmes de poids sans le savoir, a des difficultés à se tenir pendant les repas de famille…

Résumé de l’éditeur :

Calamity Jane a ressuscité.  Elle poursuit la légende de son homonyme et ancêtre adoptive dans le Paris d’aujourd’hui. Mais modernité ne rime pas toujours avec bonnes manières. Dans ce Far West contemporain, notre héroïne évolue de non-aventure en non-aventure où son quotidien devient un véritable combat pour s’imposer. Recherche d’un colloque version Wanted, beuverie à la taverne branchouille du coin, duel avec sa banquière… Les scènes de la vie de tous les jours sont revisitées par cet esprit original très loin des clichés de « la Parisienne ».

81BaTBLZcHL._SL1324_

Tout est bon dans Calamity Jane. On sent clairement que son auteur vient de l’univers des blogueuses BD tant le dessin y fait penser. L’écriture est dynamique et la lecture de ces petites scènes féminino-décomplexées est sympathique, même si l’on ne rit pas aux éclats. L’attente n’est pas tout à fait comblée par manque de savoir-faire et d’expérience, sans doute. On aurait aimé un humour plus prononcé, plus acerbe aussi. Mais le potentiel est bien là. Tout est bon, mais pourrait être bien meilleur encore.

Calamity Jane reste un album agréable à lire, même s’il aurait mérité d’être peaufiné davantage. Reste que Jeanne Gaullier est une artiste à surveiller.

12 years a slave, un film de Steve Mc Queen

21041568_2013091910085449

Sortie : le 22 janvier 2014

Durée : 2h13

Avec : Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Lupita Nyong’o

Si vous allez voir ce film, autant vous prévenir, c’est un film dur, très dur. On n’en sort pas indemne. Même si on en parle beaucoup aujourd’hui et qu’il a  déjà reçu 2 prix et 36 nominations, on ne se trompe pas en hurlant au  chef-d’œuvre !

Synopsis :

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

[pull_quote_center]

États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.

Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave.
Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.
Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…[/pull_quote_center]

TWELVE YEARS A SLAVE

Le réalisateur a fait en sorte que l’on ressente la douleur des esclaves. Et en ce sens, il a pleinement réussi. Il y a certains plans qui sont même insupportables et qui durent des minutes entières… On pense plus particulièrement à la scène de la pendaison. Où  Solomon Northup, Chiwetel Ejiofor, acteur époustouflant, est pendu à un arbre, sur la pointe des pieds, et ne cesse de piétiner le sol, seul moyen pour lui de ne pas mourir pendu. Et les autres esclaves continuent leur vie comme s’ils ne le voyaient pas. Insupportable. Chacun pense à sa propre survie.

Toutes les scènes de la jolie Patsey, Lupita Nyong’o, sont aussi insoutenables. Elle est jolie comme un cœur et le Master des lieux, Edwin Epps, l’excellent Michael Fassbender qui a également joué dans les deux premiers chefs-d’oeuvres du réalisateur, Hunger et Shame,, se l’approprie à tous les niveaux et lui fait subir les pires sévices, tout en disant qu’il la préfère à sa femme…

DF-02128FD.psd

Ce film est très puissant et dévoile l’horreur de l’esclavage et surtout les conditions inhumaines et toujours douloureuses dans lesquelles les esclaves tentaient de survivre.

12 years a slave est une adaptation du livre  homonyme écrit par Solomon Northup lui-même. Il était un homme libre, marié, violoniste, père de famille, et a été enlevé, puis vendu comme esclave. Au bout de douze ans, grâce à un abolitionniste, menuisier, Bass, interprété par Brad Pitt qui co-produit ce film, il a retrouvé la liberté et a, ensuite, écrit son histoire, en 1853. Il a ensuite consacré sa vie à la lutte contre l’esclavage.

21053706_20131029162018924

Steve Mc Queen nous dévoile avec beaucoup de vérité l’histoire des Etats-Unis. On se rend compte à quel point l’esclavage fait partie de leur histoire. Et on n’oublie pas que cela a duré très longtemps, beaucoup trop longtemps.

Assurément, un chef-d’œuvre qui nous marquera longtemps et qui sera largement et très justement récompensé. Comme une énorme claque reçue en pleine figure…

Concours : MA2X, de nombreux lots à gagner, et la chance de le rencontrer.

photo_1377082796

A l’occasion de la sortie du nouveau clip de MA2X, Viens faire un tour, Publik’Art vous offre la chance de gagner :

2×2 rencontres + 5 cartes dédicacées et 5 badges 

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz, avant le 12 février 2014. Aucune réponse mise en commentaire ne sera validée.

3148931726_1_4_msVUYxn5

Très attendu par ses 600 000 fans (qui lui ont permis de cumuler plus de 10 millions de vues sur YouTube), le 1er album de MA2X est en cours de finition et arrivera dans les semaines à venir.

Pour en savoir plus :

Newsletter officielle de MA2X : https://link.umusicconnect.net/umgi/wf.jssp?name=Ma2X9740

Facebook : https://www.facebook.com/PageMA2X
Twitter :
https://twitter.com/ma2x

____________________________________________

 Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net uniquement.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 12 février 2014 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Un article publiant le nom du(des) gagnant(s) paraîtra le jour du tirage au sort.

La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art.34 de la loi « Informatique et Libertés »). Pour l’exercer,contactez-nous en cliquant sur l’onglet en bas de votre page.

Violette Nozière, vilaine chérie : une BD de Camille Benyamina et Eddy Simon (Casterman)

VioleNozière_couverture

© Casterman 2014

Date de Sortie : le 15 janvier 2014

Auteurs : Camille Benyamina (dessin) et Eddy Simon (scénario)

Prix : 20 €

Gagnez des albums en cliquant ici

Violette Nozière, vilaine chérie fait revivre un des faits divers les plus connus des années 30 : celui du parricide commis par Violette Nozière, une jeune fille de 18 ans mythomane et amoureuse. Une jeune fille volage et matérialiste qui à chaque rencontre s’imaginait une histoire, une famille, un passé qui n’était pas le sien. Jusqu’au jour où elle tombe amoureuse de l’une de ces rencontres…. et que ses mensonges l’a poussent à commettre l’irréparable.

Résumé de l’éditeur :

L’un des plus célèbres faits divers des années 30 revisité en bande dessinée. Un portrait saisissant et la découverte du talent graphique de Camille Benyamina.

Octobre 1934. Assise sur un banc, noyée dans un immense couloir du Palais de justice de Paris, Violette Nozière, 19 ans, toute de noir vêtue, a les yeux perdus dans le vide. Elle attend que son procès reprenne et songe à ce qui l’a conduit ici. Celle que l’on surnomme alors « l’empoisonneuse de la rue de Madagascar » ou la « parricide monstrueuse » laisse ses pensées remonter le temps…
Issue d’un milieu populaire, Violette rêvait d’une autre existence. Mais, rétive au travail comme aux études, elle préférera la vie facile. Prostitution, fêtes, mais aussi mensonges à répétition, manipulation et vol de ses propres parents, jusqu’au point de non-retour : elle finit par les empoisonner.
Fait divers scandaleux, le crime de Violette Nozière a secoué la France des années trente, et son procès retentissant est resté l’une des plus célèbres affaires judiciaires de l’époque. Pour traiter de ce parcours de vie exceptionnel, déjà évoqué au cinéma par Claude Chabrol ou en littérature par les surréalistes, le tandem Camille Benyamina / Eddy Simon a préféré laisser de côté l’aspect policier et judiciaire pour se concentrer sur un étonnant portrait de jeune fille, parfois poétique, parfois mystérieux. De quoi nous rendre presque attachante cette personnalité pourtant volage, frivole, inconséquente, manipulatrice, et poser la question du poids de la psychiatrie dans les parcours criminels. Le récit proprement dit est prolongé par un dossier de 8 pages illustré de photos d’archives.

VioleNozière_planche

© Casterman 2014

Eddy Simon est un journaliste et auteur de livres qui s’intéresse à ce fait divers avec brio en faisant renaître de ces cendres cette Violette Nozière à la personnalité si trouble et complexe. Il retrace sa vie, qui sera notamment ponctuée d’une peine de mort avant d’être commuée en une peine d’emprisonnement où Violette Nozière se repentira de ses actes et rencontrera la foi. Le scénario de la BD n’ira pas jusqu’à nous exposer la suite de sa vie, la liberté recouvrée. On aurait vraiment aimé tant ce récit est réussi Peut-être l’occasion d’un second album ? L’édition propose en effet 8 pages bonus de documentation (photos à l’appui) permettant d’aller au delà de l’épisode qui nous a été conté. On y apprend que Violette Nozière ne connaîtra jamais vraiment le bonheur, malgré une vie remplie et des enfants, et sera fauchée par un cancer à l’âge de 51 ans.

Outre l’écriture, c’est le dessin de Camille Benyamina qui marque par son originalité. Artiste 2D dans le domaine du jeu vidéo, elle réalise ici sa première bande dessinée avec succès, avec beaucoup de simplicité et de finesse. La coloration dégage une certaine douceur, ingénieusement paradoxale, qui donne une autre dimension au personnage de Violette Nozière.

Une histoire qui fait revivre l’ascension criminelle d’une enfant rongée par les caprices et les mensonges. Un récit qui repositionne la question du pardon dans la relation parent-enfant au centre de l’un des faits divers les plus odieux de l’histoire.

A LIRE