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La liste de mes envies de Grégoire Delacourt, mise en scène par Anne Bouvier, à Paris

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Ciné 13 Théâtre jusqu’au 12 janvier 204

Ce fut un des succès littéraire de 2012 : La liste de mes envies de Grégoire Delacourt s’est vendu à plus de 400 000 exemplaires. Une adaptation au cinéma est actuellement en cours de montage avec Mathilde Seigner et Marc Lavoine dans les deux rôles principaux. Entre temps, c’est au théâtre qu’il est transposé grâce à la finesse d’Anne Bouvier et au fabuleux comédien, Mikaël Chirinian, capable d’endosser comme un seul homme tous les personnages, aussi bien masculins que féminins.

Jocelyne est une modeste mercière habitant à Arras. Elle est mariée à Jocelyn, son premier amour, ouvrier dans une usine de la ville. Ils sont parents de deux grands enfants, partis faire leur vie, sachant qu’un troisième est mort à la naissance.

[pull_quote_left]Mikael Chirinian interprète avec beaucoup de justesse et d’intensité ces personnes en quête d’être et/ou d’avoir pour un sacré dilemme.[/pull_quote_left]

Elle imagine souvent à voix haute la vie qu’elle avait rêvée et la femme qu’elle aurait voulue être mais s’emploie avec un bon sens très pragmatique à se satisfaire de l’existence qu’elle mène. Jusqu’au au jour où, encouragée par ses deux meilleures amies, elle achète un ticket de Loto et gagne le gros lot.

Mais rapidement refroidie par une psychologue de la Française des jeux qui la met en garde contre les quémandeurs, les profiteurs, les bonimenteurs, de toute espèce, elle décide de ne pas encaisser immédiatement son gain afin de réfléchir à sa vie avec ou sans fortune et de le taire à tout son entourage.

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Et c’est cette réflexion – sous forme d’un parcours initiatique où la petitesse de la nature humaine finira par la rattraper – à la fois drôle, profonde et humaniste à travers laquelle l’héroïne porte un regard sur elle et les autres jusqu’à la révéler à elle même, qui constitue toute la saveur et l’originalité de cette fable très contemporaine.

Dans une scénographie de bric et de broc, joliment inventive, où le mobilier est drapé de tricot mais aussi entrecoupée de quelques vieux tubes mélancoliques allant de Diane Tell en passant par Johny Hallyday, Mikael Chirinian interprète avec beaucoup de justesse et d’intensité ces personnes en quête d’être et/ou d’avoir pour un sacré dilemme..!

Ce que nous préparent les studios Ghibli, Disney et Marvel en 2014 !

Les trois studios (Ghibli, Disney et Marvel) réunis sous la bannière The Walt Disney Company ont une actualité chargée en 2014. Avec des films comme : Le vent se lève, Dans l’ombre de Mary – La promesse de Walt Disney, Clochette et la Fée Pirate, Maléfique, Planes 2,  Into the Woods (titre provisoire), Captain America, le Soldat de l’Hiver, Les Gardiens de la Galaxie, Benoît Brisefer – Les taxis rouges.  La preuve en images :

Tsunami, une BD de Jean-Denis Pendanx et Stéphane Piatzszek (Futuropolis)

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Date de sortie : 8 novembre 2013

Auteurs : Stéphane Piatzszek (scénario) et  Jean-Denis Pendanx (dessin)

Stephane Piatzeck (dont on avait beaucoup aimé le scénario dans Neige et Roc) connaît très bien l’Indonésie. Il le montre avec ce récit qu’il plante au beau milieu de l’archipel qui porte aujourd’hui encore les stigmates du tsunami de 2004. L’occasion de développer une intrigue quasi-policière où un occidental part à la recherche de sa soeur disparue…

Résumé de l’éditeur :

Neuf ans après le tsunami de 2004, Romain Mataresse, jeune électricien de 24 ans, débarque avec son seul à dos, à Bandah Aceh, au Nord de l’île de Sumatra. Il est bien décidé à comprendre ce qui est arrivé à sa sœur aînée disparue. Elsa était toubib, en mission humanitaire dans l’archipel dévasté. Le dernier mail qu’elle envoyé à sa famille en 2005, disait qu’elle souhaitait souffler un peu après ce qu’elle venait de voir et de vivre, en voyageant quelques temps en Asie. Depuis, plus rien, ni de la part de la police locale, ni via le détective embauché par la famille. Romain a décidé de partir sur ses traces pour répondre aux questions de leur mère qui ne s’est pas remise de cette disparition. D’île en île, de rencontre en rencontre, de drogue en hallucinations, le jeune homme mène une quête insolite et mystérieuse, jamais désespérée, mais où les morts ont leur mot à dire… C’est une enquête autant qu’une initiation pour Romain. En découvrant qui était sa sœur, de plus de 16 ans son aînée, les derniers mois de sa vie de sculptrice, les raisons de sa disparition, il apprend aussi à connaître une culture et une civilisation insoupçonnées, lui qui n’avait jamais mis les pieds hors de l’hexagone, grâce à une jeune Papoue en cavale dont il tombe malgré lui amoureux. Les rites vaudou, les morts qui marchent, lui permettront de se connaître et de devenir adulte, en aidant « un fantôme, il a gagné un ange-gardien à vie »…

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Le récit de Tsunami semble réfléchi comme un journal de bord. Le lecteur suit un jeune occidental qui ne connaît pas le pays, un personnage central qui pourrait être comparé à un marginal qui se drogue occasionnellement, légèrement paumé. C’est ce dernier qui mène l’enquête pour sa soeur. Malgré ses errements personnels, il tente d’avancer dans les méandres de ce voyage au bout du monde. On ressent l’isolement, la chaleur, la moiteur, l’atmosphère si particulière, parfois inquiétante. Une immersion au milieu des îles qui nous plonge dans les croyances locales et la solitude de ce pays dévasté par le tsunami, abandonné avec ses morts sur les bras encore très présents dans les esprits neuf ans après.
Le scénario est intéressant et très bien pensé même si l’histoire qu’il raconte peut sembler linéaire. L’écriture est particulièrement réussie, tout en poésie.[pull_quote_right]Un véritable plaisir visuel.[/pull_quote_right]

Le dessin de Jean-Denis Pendanx est assez fantastique. On ne peut qu’apprécier ces couleurs, ces jeux de lumières qui percent l’ombre des cocotiers dans le sable fin qui berce les eaux turquoises des planches de la BD. Un véritable plaisir visuel.

Tsunami est une excellente surprise. Un récit sans prétention mais dont l’exécution est grandement maîtrisée.

« Le surréalisme et l’objet » au Centre Pompidou, à Paris

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Meret Oppenheim, Ma gouvernante, 1936 Métal, chaussures, fil, papier — 14 × 21 × 33 cm Moderna Museet, Stockholm © Adagp, Paris 2013

Centre Pompidou – Beaubourg jusqu’au 3 mars 2014

Le Centre Pompidou présente actuellement une passionnante exposition consacrée au Surréalisme, articulée à travers le prisme du rapport à l’objet. Grâce à cet angle original, le visiteur traverse toute l’histoire de ce courant d’art depuis ses précurseurs Marcel Duchamp et Giorgio de Chirico, jusqu’à son contrepoint contemporain illustré par des oeuvres de Mona Hatoum, Ed Ruscha, Cindy Sherman, Arnault Labelle-Rojoux, Paul Mc Carthy, soulignant son influence et sa postérité.

En racontant l’histoire de l’objet surréaliste, l’exposition – judicieusement mise en scène – montre très bien comment des l’objets ancrés dans la réalité la plus quotidienne, vont initier une « physique de la poésie », selon l’expression de Paul Éluard que reprendra à son compte André Breton.

Détourné de sa fonction première utilitaire, l’objet devient alors pour ces artistes un support improbable destiné à prendre le pas sur le réel qui n’en constitue pas sa négation mais une inclinaison ouverte à la fantaisie, au fantasme, à la poésie, au désir et à l’imaginaire.

[pull_quote_left]Un parcours initiatique où le surréalisme s’apparente à cet obscur objet du désir.[/pull_quote_left]

Tout commence en 1914, dix ans avant la création du mouvement. Marcel Duchamp démystifie la notion d’art par l’acquisition d’un porte-bouteilles qu’il qualifiera d’œuvre à part entière et donnera naissance au premier ready-made. La même année, c’est au tour de Giorgio de Chirico d’introduire dans une de ses toiles un mannequin de bois.

De la reconnaissance fondatrice sur le mouvement surréaliste de l’objet trouvé de Duchamp et du mannequin qui modifie la perception du réel entre figure inerte ou animée, aux sculptures d’assemblage de Joan Miró de la fin des années 1960, des « objets à fonctionnement symbolique » en passant par la Poupée de Hans Bellmer à celles de Cindy Sherman, sans oublier les « sculptures involontaires » de Brassaï, c’est cette traversée que rend largement compte l’exposition à travers les différents étapes de la réflexion surréaliste appliquée à l’objet.

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Man Ray, Mannequin de Marcel Duchamp dans la rue aux lèvres, 1938 Photographie, épreuve gélatino-argentique — 20,2 × 15 cm Photographie réalisé à l’« Exposition internationale du surréalisme » Paris, galerie des Beaux-Arts, janvier- février 1938, Centre Pompidou, bibliothèque Kandinsky, Paris © Man Ray Trust / Adagp, Paris

Avec pas moins de 200 œuvres, dont nombre de chefs-d’œuvre de Dali, Calder, Bellmer, Man Ray, Miró, Giacometti ou Magritte, le visiteur est imprégné de cette  « objectivation du rêve », où l’objet se révèle un élément subversif de la réalité.

Dès l’entrée, nos pas sont d’ailleurs guidés dans une galerie à l’univers clos et intimiste qui distribue les salles d’exposition avec au sol des noms empruntés aux surréalistes « rue aux lèvres », « rue faible », « rue de tous les diables ».

Cinq présentations surréalistes datant de 1933, 1936, 1938, 1957 à 1959 sont aussi reconstituées en instaurant une atmosphère de « parc d’attraction » ou de « train fantôme » à laquelle les critiques des années 1930 et 1950 les comparaient d’une plume condescendante.

Un parcours initiatique où le surréalisme s’apparente à cet obscur objet du désir…

Ce qu’il ne fallait pas manquer en 2013 : Les Tops 10 de la rédaction

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L’année 2013 derrière nous, prenons le temps de parcourir les évènements qui ont marqué la rédaction avec des tops 10 hétéroclites :

Le Top 10 spécial théâtre d’Amaury Jacquet :

1. Peter Pan de James Matthew Barrie par Bob Wilson
2. The Old Woman d’après l’œuvre de Danill Kharms, mise en scène par Bob Wilson
3. Au Monde de Joël Pommerat
4. Les Marchands de Joël Pommerat
5. La bonne Ame de Se-Tchouan de Bertolt Brecht, mise en scène par Jean Bellorini
6. Perturbation d’après Thomas Bernhard, mise en scène par Kristian Lupa
7. Fragments d’un pays lointain de Jean-Luc Lagarce, mise en scène par Jean-Pierre Garnier
8. Chapitres de la chute de Stefano Massini, mise en scène par Arnaud Meunier
9. Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq, mise en scène de Julien Gosselin
10. Faust I + II, de Goethe, mise en scène de Nicolas Stemann

Le Top 10 général de Charlotte Henry :

1. Spectacle : My Fair Lady au Théâtre du Chatelet (un chef d’oeuvre)
2. Concert : Percossa au Café de la Danse
3. Exposition : A triple Tour à la Conciergerie
4. Exposition : Sous influence à la Maison Rouge
5. Exposition : Dali au Centre Pompidou (pas de chronique)
6. Théâtre : Inconnu à cette adresse au Théâtre Antoine
7. Théâtre : Le porteur d’Histoire au théâtre des champs Elysées
8. Cinéma : Les garçons et Guillaume, à table !
9. Album : FAUVE #
10. Album : Woodkid – The Golden Age

Le top 10 Ciné de Thierry Carteret

1 – Gravity de Alfonso Cuarón : Un pas de géant dans la science-fiction et les effets spéciaux et un des plus beaux rôles de Sandra Bullock.
2 – Inside Llewyn Davis de Ethan et Joel Coen : Les frères Coen offrent une ode à la fois drôle et tragique sur un artiste raté de la folk.
3 – Only God Forgives de Nicolas Winding Refn : Ryan Gosling casse l’image de héros qu’il avait incarné dans « Drive » pour un faux film de vengeance hypnotique et noir à la mise en scène qui frôle la perfection.
4 – Prisoners de Denis Villeneuve : Un thriller remarquable et sombre avec un surprenant Hugh Jackman.
5 – La venus à la fourrure de Roman Polanski : Roman Polanski propose un huis-clos tendu et sulfureux qui s’avère tout simplement l’un de ses meilleurs films depuis longtemps et qui a raté son prix au Festival de Cannes.
6 – Django Unchained de Quentin Tarantino : Quentin Tarantino rend hommage au western spaghetti tout en livrant un vibrant plaidoyer pour la liberté en même temps qu’une charge contre un certain passé de l’amérique.
7 – 9 mois ferme de Albert Dupontel : Une comédie noire qui se permet toutes les audaces, et cela fait sacrément du bien dans le paysage cinématographique français.
8 – The place beyond the pines de Derek Cianfrance : Un thriller brillant porté par un scénario à l’émotion grandissante jusqu’à un final grandiose. Ryan Gosling, Eva Mendes et Bradley Cooper sont parfaits.
9 – Blue Jasmine de Woody Allen : Cate Blanchett est à la fois insupportable et bouleversante dans le rôle d’une femme qui dérive peu à peu vers la folie. Un des meilleurs films de Woody Allen.
10 – Michael Kohlhaas de Arnaud des Pallières : Passé un peu inaperçu, ce drame historique tiré de l’écrivain allemand Heinrich von Kleist se révèle absolument rigoureux dans sa mise en scène et son casting porté par le génial Mads Mikkelsen. Poignant.

Les tops 10 Ciné et Musique de Mégane Mahieu

Cinéma :

1. La Vie d’Adèle, de Abdellatif Kechiche
2. La Jalousie, de Philippe Garrel
3. Mes Séances de Lutte, de Jacques Doillon
4. Frances Ha de Noah Baumach
5. La Fille de Nulle Part de Jean-Claude Brisseau
6. L’Inconnu du Lac, d’Alain Guiraudie
7. Les Rencontres d’Après Minuit de Yann Gonzalez
8. La Fille du 14 Juillet d’Antonin Peretjako
9. La Bataille de Solférino de Justine Triet
10. Spring Breakers d’Harmony Korine

Musique

1. Etienne Daho – Les Chansons de l’Innocence retrouvée
2. Vincent Delerm – Les Amants Parallèles
3. Albin de la Simone – Un Homme
4. Arctic Monkeys – AM
5. Devendra Banhart – Mala
6. Emiliana Torrini – Tokkah
7. Alex Beaupain – Après moi le déluge
8. Bertrand Belin – Parcs
9. Gesaffelstein – Aleph
10. Au Revoir Simone – Move in Spectrums

 PS : de nombreuses œuvres n’ont pas ou plus de chronique sur Publik’Art suite à la perte de nos données fin 2013.

Défouloir du Vendredi : Les plus grands riders du monde dans Thats It Thats All – «Travis Rice and Associates»

Cette semaine, c’est le snowboard qui est à l’honneur avec ce premier défouloir de l’année qui nous fait voyager dans de magnifiques habitats naturels… A ne pas reproduire chez soi.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=TnGEEJUH1Us]

Nymphomaniac – volume 1, un film de Lars Von Trier

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Sortie : 1 janvier 2014

Durée : 1h50

Avec : Charlotte Gainsbourg, Stellan Skarsgard, Stacy Martin, Shia LaBeouf

La salle de cinéma en ce jour de sortie de Nymphomaniac est remplie, comme pour prouver que s’il n’y a bien qu’une chose qui dirige le monde et intéresse les gens c’est le sexe.

Synopsis :

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La folle et poétique histoire du parcours érotique d’une femme, de sa naissance jusqu’à l’âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s’est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l’avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.[/pull_quote_center]

Première séquence : dans une ruelle sombre, inquiétante et silencieuse qui rappellerait une toile de Chirico, un corps de femme jonche le sol. Et puis comme un électrochoc un morceau de musique métal allemande nous assourdit. Le surgissement, c’est là la clef des films de Lars Von Trier. Surgissement de musique, déclic psychologique, gros plan soudain sur un sexe de femme … Des décharges, grisantes souvent, bien plus que des chocs pervers. Ca commence donc comme un sombre conte, où les repères spatio-temporels sont brouillées. « Il était une fois on ne sait où », une femme tuméfiée, Joe (Charlotte Gainsbourg), est recueillie par un bienfaiteur, Seligman (Stellan Skarsgard). Dans ce conte, Joe sera la narratrice de sa propre histoire, une vie vouée à la sexualité (« Mea maxima vulva » comme hymne). Huit chapitres, entre allers-retours, de celle qui se dit « nymphomaniac ».

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Dans cette vie sexuelle comparée à la pêche à la ligne, Joe est l’appât conscient de ses attributs. Ce n’est pourtant pas une simple croqueuse d’homme que nous dépeint Lars Von Trier, une femme fatale à la Bette Davis. Le corps filiforme de l’actrice, la jeune Joe campée par la jolie Stacy Martin, est plus proche de celui d’un garçon que d’une vraie femme. C’est là un choix judicieux, qui tranche avec la picturalité propre au corps de la femme généreuse.

Dans Nymphomaniac, ce fameux corps est purement  anatomique, mécanique. La chair est triste, malade. Celle de Joe, celle de son père (trop oublié et pourtant génial Christian Slater), celle des hommes en général.

« J’ai commencé à voir de l’ordre dans le désordre », cette phrase prononcée par Joe éclaire la qualité de chef d’orchestre du réalisateur. Goût de l’illustration, de la mathématique, de l’hybride, Lars Von Trier joue avec ce qui fait le coeur même du cinéma : la pulsion scopique. On pense à une Une Sale Histoire où Jean Eustache déjouait aussi les attentes voyeuristes du spectateur. Un homme y raconte qu’il va dans les toilettes d’un café observer le sexe des femmes par un petit trou creusé dans la porte. Le même récit était raconté en deux temps, par deux personnes et deux tons différents. Jamais on ne voyait ces fameux sexes de femme. Chez Lars Von Trier, la crudité est visible en plus d’être audible. Mais pourtant l’effet est le même : par une habilité qui est propre au cinéaste, les attentes sont déjouées. Du sexe partout, mais aucune pornographie. Etre subtile alors même que l’on en montre beaucoup, ce n’était pas assuré.

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Nymphomaniac est emprunt de paradoxe et joue sur les antipodes : empathique et cruel, misogyne et féministe… On ne sait sur quel pied danser. Après tout, peut-être que le récit de Joe n’est que mensonges. Il y a même une part d’humour (son pic en est la scène avec Uma Thurman en mère bigote et hystérique), et de romantisme. Joe cristallise sur Jérôme (Shia Labeouf qui pour une fois cabotine à bon escient), effectuant un puzzle mental dans le train pour assouvir son fantasme (un tel à sa coupe de cheveux, un autre ses mains etc).

On retiendra la force hypnotisante de ce récit chaotique, portée par la voix délicate de Charlotte Gainsbourg qui tranche avec la crudité de ses mots. On pense à ce que lui faisait chanter son père à une époque (« l’amour que nous ne ferons jamais ensemble … »).

La fin de la première partie laisse une triste ouverture, comme la béance que Joe ne peut s’empêcher d’ouvrir aux hommes, la vulve que dessine les deux parenthèses du titre du film.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=lCLndpwQDWA]

Résultats concours : Paranormal activity, 7 lots gagnés.

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A l’occasion de la sortie du film Paranormal Activity : The Marked Ones, le 1er janvier 2014, Publik’Art, en collaboration avec Way To Blue, vous a offert la chance de gagner plusieurs lots.

Vous avez été très nombreux à participer : 3 920 joueurs. Bravo à tous et merci de votre excellente participation.

 

Les trois heureux gagnants d’une  Coque Iphone sont :

Cindy Plagne, Céline Mollet et Catherine Leconte.

Les deux heureux gagnants d’une télécommande pour appareil photo sont :

Michel lubiszewski et Alain Brandstaedt.

Les deux heureux gagnants d’une boule sont :

Sébastien Zannin et Geneviève Dupebe.

Notre partenaire vous enverra votre lot très prochainement. D’avance nous les en remercions vivement.

Teaser : Foster The People annonce son retour pour cette année !

C’est une excellente nouvelle pour tous les fans du groupe, dont nous faisons assurément partie. Petit teaser sorti le 31 décembre pour patienter :

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=ZafWKo03eL0]

Sextape 2 : Drixxxé voit les choses en grand

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Drixxxé, le DJ du groupe de hip hop Triptik a sorti Sextape 2, un mix de trois quarts d’heure qui propose une sélection vintage de sons extraits de films érotiques et pornographiques. Le résultat est plutôt très sympa ! A écouter !

Résultats concours : Succombe qui doit – 5 BD gagnées

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Vous avez été 4.257 participants au concours Supprime qui doit, lle dernier album BD d’Antoine Ozan qui sortira le 8 janvier prochain. Les heureux gagnants d’un exemplaire de la BD sont : Pierre Delauney, Stéphanie Rousseau, Jean-Louis Maitre, Thierry Collet et Pascal Cormier.

Bravo à tous !

 

Résultats du concours : Aime et Fais ce que tu Veux – 40 places gagnées

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Vous avez été 5.221 participants au concours Aime et Fais ce que tu veux de Malgoska Szumowska. Les 20 gagnants remportant deux places de ciné chacun sont :

Florence Fauconnier, Céline Lormet Jacob, Hélène Garreau, Aurélia Ballu, Jordan Blanzy, Evelyne Regeffe, Anne-Marie Confolant, Henriet Panigot, Marie Durox, Jean-Paul Kernec, Nathalie Le Run, Muriel Miesch, Frédéric Duban, Solange Magliaraschi, Fabrice Kas, Frédéric Lego, Christian Boniface, Cindy Roger, Sandrine Monier, Jean-François Louyot.

Bravo à tous !

Excellente année 2014 !

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Toute l’équipe de PublikArt vous souhaite une excellente année 2014 et vous remercie de nous lire chaque jour ! Que cette année soit folle d’épopées culturelles et de découvertes inattendues !

Résultats du concours Micrology de Senbeï : 2 albums numériques gagnés

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Vous avez été 3.531 participants à tenter de gagner l’un des deux albums numériques de Senbeï mis en jeu. C’est René Dansault et Christophe Coté qui ont finalement gagné ! Bravo à tous !

Résultats concours Kenzo : 5 compilations gagnées

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Vous avez été 4.109 participants au concours organisé à l’occasion de la sortie de la compilation Kenzo Parfums Songs. Ont remporté un album : Yvon Nicole, Jonathan Chauvel, Adrien Daubigney, Frédérique Lumeau et Amélia Piccirillo.

Bravo à tous !

 

Résultats du concours d’Histoires Obliques, d’Edika : 10 BD gagnées

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Vous avez été 4.431 participants au concours d’Histoires Obliques d’Edika aux éditions Fluide Glacial. Les 10 gagnants remportant une BD chacun sont : Jean-Michel Faivre, Julie Ogier, Virginie Clichet, Sabine Vlietinck, Olivier Morland, Thérèse Fauvarque, Jean-Paul Wilhelm, Jean Poteloin, Myriam Loutrage et Delphine Goddet.

Bravo à tous !

Résultats du concours Lasso, le chausson 2.0

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Vous avez été près de 5.700 participants à notre concours Lasso, vous premettant de gagner des chaussons du futur. ça tombe bien, le futur, c’est maintenant. Voici donc les gagnants : Sylvain Chadal, Sandrine Voltolini et Brigitte Gorse.

Bravo à tous !

Il faut beaucoup aimer les hommes, un livre de Marie Darrieussecq

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Publié en septembre 2013

Aux Editions P.O.L

320 pages – 18 €

Ce livre remporte un succès immense et vient de recevoir le Prix Médicis 2013.

C’est à la fois une histoire d’amour et une histoire sur le racisme. Solange, actrice de cinéma, française habitant aux USA, aime un grand acteur canadien, d’origine camerounaise, Kouhouesso. Cet acteur, très beau, très noir, va tourner un film au Congo. Elle le rejoint sur le tournage et nous décrit ses attentes, ses espoirs et ses rêves.

Et tout son livre dévoile cet amour pour cet homme. Cette attente interminable. Un coup de foudre du côté de Solange et beaucoup de non-dit du côté de Kouhouesso qui court après son ombre… Il l’aime, certes, mais pas que…

On ne sait rien au début du livre sur cet homme si ce n’est qu’il est noir. Et on n’en sait guère plus à la fin du livre… L’important n’est pas là. L’essentiel est justement dans le vide que laisse un coup de foudre si on n’est pas avec la personne aimée. Un vide, un non-sens, un anéantissement. En attente d’un signe, d’un moindre signe… Au bout de trois mois, un sms, même insignifiant, ou incompréhensible, remplira le cœur de Solange… Et donnera tout son sens à sa quête éperdue. Et lui permettra de repartir à zéro et d’attendre à nouveau !

Le style est haché. De multiples paragraphes s’enchainent les uns à la suite des autres, pour dévoiler cette attente insupportable si on n’aime pas beaucoup, beaucoup les hommes !

[pull_quote_center]Elle se tint immobile. Et les heures jusqu’au matin, crucifiantes, furent comme un condensé de ce qu’elle vivait avec lui, à attendre encore un autre jour, à attendre insoutenablement. (P.274)[/pull_quote_center]

Attente, espoir, amour, monde du cinéma américain,  tournage au Congo… Vie de toute l’équipe du tournage… Autre continent, autre pays, autre culture… Où Solange est exclue, complètement exclue.

Le style de Marie Darrieussecq m’a dérangée, ainsi que ces nombreux paragraphes qui s’enchainent les uns à la suite des autres, sans de réels liens… Mais j’ose à peine le dire, vu les excellentes critiques de ce livre.

A lire pour se faire sa propre opinion !

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Résultats concours : Vivre d’amour, 5 albums gagnés.

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A l’occasion de la sortie de l’album Vivre d’Amour, disponible en édition collector, de Thérèse, Publik’Art vous a offert la chance de gagner :

5 albums Vivre d’Amour

 

Vous avez été 2 186 joueurs. Bravo à tous et merci de votre excellente participation.

 

Les cinq heureux gagnants sont :

Karine Bernardo, Frédéric Ducrocq, Céline Gramain, Fabrice Lombardelli et Aurore Carbonnier.

 

Notre partenaire vous enverra votre album très prochainement. D’avance nous les en remercions vivement.

Très bonne écoute à tous !

« Giselle » de Mats Ek par le Ballet de l’Opéra de Lyon, à Paris

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Théâtre de la Ville jusqu’au 3 janvier 2014

« Giselle » c’est d’abord le grand ballet classique, chorégraphié en 1841 par Jean Coralli sur une musique d’Adolphe Adam et  considéré comme une référence d’interprétation pour les  danseurs du monde entier.

Mais c’est aussi, la relecture contemporaine,  majeure, en 1982 de Mats Ek, le chorégraphe  suédois bien connu de toutes les compagnies  internationales, et dont s’emparent avec force et brio les 16 danseurs du ballet de l’Opéra de Lyon.

De la trame ultra romantique initiale (une jeune paysanne, Giselle, tombe  raide dingue – dans tous les sens du terme – d’un  prince déguisé en villageois, Albrecht, venu la  courtiser : elle en mourra) le chorégraphe en dissèque la dimension transgressive et sociale empreinte d’une lutte intérieure où l’héroïne est en proie à ses pulsions, et de classes.

Ainsi, tout en gardant la structure en 2 actes et la musique originelle,  Mats Ek transpose l’action de la première partie dans un décor de style naïf de Marie-Louise Ekman, évocateur d’une rêverie mentale : une île tropicale dont  les formes montagneuses suggèrent la sensualité du  corps de la femme, ses formes généreuses et voluptueuses, où Giselle s’abandonne à ses émois.

L’occasion pour le suédois d’affirmer sa singularité dès l’ouverture avec cette scène qui voit Gisèlle attachée par une corde car son fiancé, Hilarion, qui l’aime, sans pouvoir  la comprendre, l’attache dès que son amour ne parvient plus, seul, à la retenir. Un lien dont elle se défait énergiquement sous l’impulsion de ses envies dévastatrices.

 […] le chorégraphe en dissèque la dimension transgressive et sociale empreinte d’une lutte intérieure où l’héroïne est en proie à ses pulsions […]

Et d’exacerber une liberté de l’héroïne par une affirmation du corps contre la bienséance ainsi que le jeu des appartenances sociales à l’œuvre dans la pièce avec une gestuelle vive, des mouvements parfois brusques, des sauts nerveux, comme des pas de deux aux allures de duel. Car le romantisme n’est ici pas de mise où la fable se charge d’une tension et d’un affrontement entre les faibles et les puissants, par le combat des forces de la vie et de la mort, qui prennent des allures de tragédie moderne.

Le sens inné du théâtre de Mats Ek lui permet de caractériser chaque personnage, Giselle tout d’abord dont il fait la marginale, trompée et abusée par un séducteur venu passer un bon moment avec ses copains.  Ebranlée, elle en perdra ici la raison.  Mais également Hilarion, son amoureux transi, trahit, ou Albrecht le séducteur falsificateur.

Ballet de Opera de Lyon " Giselle" Mats EK

Et à la mort de l’héroïne, Mats Ek substitue au second acte  la plongée dans la folie, prenant pour paysage mental, un asile psychiatrique. Sur les  murs, des morceaux de corps humains sont disposés ça et là : un nez, un doigt,  un sein… une humanité disloquée, fractionnée, enfermée dans un lieu vide et glacial  Où les voiles et les tutus longs des Wilis, fantômes de jeunes femmes trahies avant leur mariage dans la version originale, font place aux blouses d’infirmière  et aux camisoles de force.

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La reine des Wilis, Myrtha, s’est métamorphosée – dans cette partition –  en une sœur infirmière, aussi débordante de bonté glacée que d’amour castrateur. Dans ce monde clos, coupé de l’extérieur,  Myrtha fait office de rempart inébranlable contre les attirances et la  menace de la sexualité. Les « malades » sont condamnés à la frustration.  Hilarion rend visite à Giselle, espérant la ramener à la raison. Mais Giselle, désormais, appartient à un autre monde.

Et toute sa fragilité mentale éclate alors dans l’écriture tiraillée de Mats Ek qui sait traduire comme nul autre le déséquilibre et la rédemption du corps.

On assiste ici comme dans la version traditionnelle au douloureux parcours initiatique de la vie d’Albrecht où l’amour de Giselle lui aura fait découvrir la vanité des choses et la vérité des sentiments.

Les trois rôles principaux Dorothée Delable (Gisèle), Randy Castillo (Albrecht), Franck Laizet (Hilarion) sont saisissants d’expressivité et collent parfaitement à la tonalité intense de Mats Ek.

Là où le réalisme chorégraphique de Mats Ek parvient à saisir toutes les nuances de la détresse de Giselle, que l’amour impossible a brisé et dont chaque mouvement est l’incarnation la plus juste et la plus absolue…

Moi, Caravage. Au théâtre des Mathurins, mise en scène par Stanislas Grassian

Moi Caravage 

« Mon corps, on ne l’a jamais retrouvé. Jeté dans la mer ? Brûlé sur la plage ? Mangé par des fourmis ? Dévoré par les loups ? Ravi par les aigles ? (…) Volé et emporté par quelque âme pieuse ? Enseveli en cachette puis oublié comme un chien ? Les voyous que j’ai si souvent pour les peindre déguisés en anges sont-ils venus me chercher pour m’enlever au ciel ? Un autre, à ma place, se lamenterait » (Dominique Fernandez)

Henri, un film de Yolande Moreau

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Sortie le : 4 décembre 2013

Durée : 1h47

Avec :  Miss Ming, Pipo Delbono, Jackie Berroyer…

Yolande Moreau réalise un film poignant, en mettant en scène une actrice pas comme les autres, une actrice que nous aimons beaucoup, Candy Ming, ou plus simplement Miss Ming. La réalisatrice y joue également un petit rôle, Tante Michèle.

Synopsis :

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Henri, la cinquantaine, d’origine italienne, tient avec sa femme Rita un petit restaurant près de Charleroi, « La Cantina ». Une fois les clients partis, Henri retrouve ses copains, Bibi et René, des piliers de comptoirs ; ensemble ils tuent le temps devant quelques bières en partageant leur passion commune, les pigeons voyageurs. Rita meurt subitement, laissant Henri désemparé. Leur fille Laetitia propose alors à Henri de se faire aider au restaurant par un « papillon blanc », comme on appelle les résidents d’un foyer d’handicapés mentaux proche de « La Cantina ». Rosette est de ceux-là. Elle est joyeuse, bienveillante et ne voit pas le mal. Son handicap est léger, elle est simplement un peu « décalée ». Elle rêve d’amour, de sexualité et de normalité. Avec l’arrivée de Rosette, une nouvelle vie s’organise.[/pull_quote_center]

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Miss Ming interprète à merveille Rosette, un papillon blanc. Rosette va aider Henri, Pipo Delbono, dans son restaurant, après la mort de sa femme, Rita, interprétée par Lio. Henri est comme tout le monde. Rosette n’est pas comme tout le monde. Mais on pourrait peut-être dire le contraire. Rosette console Henri, à sa façon et son épaule semble plus réconfortante qu’aucune autre. Une simplicité, et surtout une pureté émanent de Rosette. Yolande Moreau la filme à merveille, au milieu des pigeons qui s’envolent, scène magique, et aussi à l’hôtel où elle s’enroule, avec la grâce d’une danseuse étoile, avec les rideaux blancs. Elle se fait sur mesure sa robe de mariée… Elle rêve tout éveillée.

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Pas beaucoup de dialogues, beaucoup de regards qui en disent long…

Dans ce beau film, le rêve a sa part et on voudrait tous qu’il colle au plus près avec la réalité. Miss Ming aussi a droit à sa part de bonheur, tout son corps le réclame avec élégance. Bonheur simple, liberté, sexualité, normalité… Des thèmes chers à Yolande Moreau qui dévoile la vie ordinaire de gens ordinaires sous son vrai jour.

Publik’Art avait adoré Camille redouble, on a beaucoup aimé Henri qui délivre un message de tolérance et d’amour pour son prochain. Et surtout qui pose la question cruciale de la normalité. Infime barrière…

Très beau film, réalisé avec beaucoup de cœur et de façon très poétique, avec des acteurs remarquables.

Henri a été sélectionné au festival de Cannes 2013, dans la catégorie de la Quinzaine des Réalisateurs.

[youtube http://youtu.be/Icpq2SAGxqo]

Bande-annonce d’ Une promesse, un film de Patrice Leconte, au cinéma le 16 avril 2014.

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Sortie au cinéma le 16 avril 2014

un film de Patrice Leconte

avec Rebecca Hall, Richard Madden, Alan Rickman…

 

Le synopsis : 

Allemagne, 1912. Un jeune diplômé, d’origine modeste, devient le secrétaire particulier d’un homme âgé, patron d’une usine de sidérurgie. L’état de santé du patron se dégrade et lui impose de rester à domicile. Il y accueille le jeune homme pour travailler.
L’épouse du patron est une femme de trente ans, belle et réservée. Le jeune homme s’éprend d’elle, sans oser révéler ses sentiments. Dans le huis-clos de la demeure, couve cette passion amoureuse, sans geste ni parole, tout en regards et en silences.
Brusquement, le patron décide d’envoyer son protégé au Mexique, afin d’y superviser l’exploitation de mines de fer. L’annonce de ce départ provoque chez l’épouse une réaction désespérée. Le jeune homme réalise qu’il est aimé d’elle, lui aussi, en secret. Mais la présence du mari malade interdit à leur amour de s’accomplir ici et maintenant. L’épouse fait une promesse : au retour du jeune homme, dans deux ans, elle sera à lui.

La famille Bélier, première photo du film d’Eric Lartigau, au cinéma le 17 décembre 2014.

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Sortie au cinéma le 17 décembre 2014.

Avec :  Karin Viard, François Damiens, Eric Elmosnino, Louane Emera

 Synopsis :

Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une interprète indispensable à ses parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. Un jour, poussée par son professeur de musique qui lui a découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle l’éloignement de sa famille et un passage inévitable à l’âge adulte.

Résultats concours : Albator Corsaire de l’espace, 10 places de ciné gagnées.

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Sortie le 25 décembre 2013

A l’occasion de la sortie du film Albator Corsaire de l’espace, le 25 décembre 2013Publik’Art, en partenariat avec Océan Film,  vous a offert la chance de gagner :

5×2 places pour le film Albator Corsaire de l’espace

 
Vous avez été très nombreux à participer : 3 536 joueurs !
Bravo à tous et merci de cette excellente participation !
Les cinq heureux gagnants de deux places de ciné sont :
Laurence Schaffner, Yann Bacquart, Benjamin Belvire, François-Xavier Monnot et Karine Bernardo.
Notre partenaire vous enverra vos places très prochainement. D’avance nous les en remercions vivement.
Très bon film à tous !

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