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Evènement ! « Einstein on the beach » de Robert Wilson-Philip Glass à Paris, à guichets fermés mais c’est sur Culturebox !

Opera Review Einstein

« Einstein on the Beach », l’opéra mythique du tandem Robert Wilson-Philip Glass, affiche complet au Théâtre du Châtelet. Mais pas de panique, installez-vous dans votre fauteuil, et laissez-vous hypnotiser par cette oeuvre que Culturebox a l’honneur de vous proposer en direct, mardi 7 janvier 2014 à 18h20.

[pull_quote_left]Tel un rêve éveillé où nous sommes immergés dans une temporalité hypnotique portée de concert entre le formalisme extrême de Wilson et la musique expérimentale envoutante de Glass pour 4h30 de pure élévation et d’osmose totale[/pull_quote_left]

C’est un événement à plus d’un titre. « Einsten on the beach » est une oeuvre visonnaire et unique qui a lancé un des plus grands chorégraphes du monde ; défi financier et technique, il est joué à Paris pour la première fois depuis 1976, remonté par ses créateurs et la chorégraphe Lucinda Childs.

Créé au Festival d’Avignon en 1976 par les américains Bob Wilson dont nous avons chroniqué sur Publik’Art The Old Woman & Peter Pan et Philip Glass, « Einstein on the Beach » est un opéra en 4 actes de 5 heures pour comédiens, danseurs et chanteurs. C’est une oeuvre sur la perception du temps et de l’espace qui commence avec un train du XIXe siècle et s’achève sur une explosion atomique avec un vaisseau spatial du XXe siècle.

Un opéra fascinant. Tel un rêve éveillé où nous sommes immergés dans une temporalité hypnotique portée de concert entre le formalisme extrême de Wilson et la musique expérimentale envoutante de Glass pour 4h30 de pure élévation et d’osmose totale.

Opera Review Einstein

Repris dans le monde entier, le spectacle est très vite entré dans la légende avec la musique répétitive de Glass, l’art visuel abstrait de Wilson et la danse minimaliste de Lucinda Childs. Une oeuvre envoûtante qui reste gravée à jamais dans les mémoires de « ceux qui ont vécu l’expérience ».

Mardi 7 janvier 2014, l’opéra fera l’objet de sa toute première captation vidéo. Cet ovni, ce chef d’oeuvre du XXe siècle, jamais filmé, jamais diffusé, sera retransmis en direct sur retansmis en direct sur Culturebox à 18h20 puis proposé en replay pendant 4 mois. Il sera accessible partout dans le monde !

La réalisation sera signée Don Kent, en coproduction avec le Théâtre du Châtelet, Telmondis et Mezzo, avec la participation de France Télévisions et le soutien du CNC.

Un évènement donc à ne pas manquer, à vos marques !

Résultats concours : Vincent Niclo, 3 albums gagnés

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@Agence Rise Up

A l’occasion de la sortie de l’album Luis de Vincent Niclo, Publik’Art vous a offert la chance de gagner :

 3 albums Luis en édition collector

Vous avez été très nombreux à participer : 3 689 joueurs. Bravo à tous et un grand merci de votre excellente participation.

L es trois heureux gagnants sont :

Marie-Joelle, Sylvain Caillavet et Sylvie Falaise.

Notre partenaire vous enverra votre lot très prochainement et d’avance nous les en remercions vivement.

Edito : rétrospective sur le mois de décembre 2013

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Comme le mois dernier, on vous fait un petit édito histoire de faire le bilan de l’actu écoulée et d’envisager l’avenir sereinement. Et pour ne pas déroger aux habitudes prises, on fait notre petit rewind par catégories, parmi les 148 articles parus.

Cinéma :

Difficile d’aborder l’actu ciné sans parler de la mort de Paul Walker, l’acteur de la saga Fast & Furious. Depuis, la star a été faite hyper-super-mega-star tant son décès a fait le buzz. Aux dernières nouvelles, il paraît que la Porsche roulait à plus de 160 km/h en pleine ville. Pour rester sur le thème, on se remémore avec émotion le décès de Nelson Mandela dont le biopic est sorti il y a peu.

En ce qui concerne le coeur du sujet, le mois de décembre a été marqué par quelques  sorties attendues par la rédaction. Bénédicte de Loriol a couvert La Vénus à la fourrure, le dernier film de Polanski. Elle n’y va pas par quatre chemins : « Les intellos vont crier victoire et les autres, comme moi, vont être déçus et vont pousser au boycottage du film« . Voilà qui est dit. Pendant ce temps, Mégane Mahieu  disait du réalisateur de La jalousie que « Garrel déploie son cinéma comme une même couleur, riche de nuances, et nous émerveille à chaque fois. ». Un vrai coup de coeur.

Comment ne pas également évoquer Casse tête chinois qui a remporté tous les suffrages pour Bénédicte. Le film de Cédric Klapisch signe la fin de sa trilogie débutée avec L’Auberge espagnole. Et ce n’est pas seulement le film qui a suscité l’enthousiasme, c’est aussi sa B.O., élue album de la semaine.

On s’est également délecté d’un entretien fleuve de Mégane Mahieu avec le réalisateur du film 2 Automnes, 3 hivers.

La dernière chronique de l’année était quant à elle consacrée au dernier film de Yolande Moreau : Henri. « Très beau film, réalisé avec beaucoup de cœur et de façon très poétique, avec des acteurs remarquables. ».

Côté bandes-annonces, beaucoup se sont succédé : The Amazing Spiderman 2, La Belle et la Bête, La Vie Rêvée de Walter Mitty, Rio 2, Godzilla, Les Trois Frères le retour, Une Promesse

Les séries-télé continuent leur progression avec la superbe série danoise Borgen qui offre trois saisons politiques à ne pas manquer, ou encore les deux premières saisons de Suits, la série où les avocats d’affaires mènent le jeu.

Musique :

Encore et toujours beaucoup de clips et de news qui se lisent avec les oreilles. Les Albums de la semaine ont été les suivants : Kitsuné Maison Compilation 15, Casse tête chinois, Nasty Tricks, et Go Away. On vous renvoie à la rubrique pour les écouter. D’autres albums se sont aussi démarqués avec l’excellent Micrology de Senbeï (article le plus lu en décembre) ou l’album surprise de Beyoncé.

BD :

Quelques chroniques ont été rédigées avec notamment Le Chien qui louche, Young, ou la présentation d’une revue incontournable : Aaarg!  On vous a aussi proposé de lire les premières planches de l’Onde Spetimus, le dernier né de Blake et Mortimer.

Théâtre :

Beaucoup de pièces parisiennes ont été chroniquées par Amaury Jacquet et Charlotte Henry.

Amaury Jacquet a d’abord eu un vrai coup de coeur toutes catégories : Peter Pan, de James Matthew Barrie, par Bob Wilson. Il y avait également d’autres immanquables comme : Alex Lutz d’Alex Lutz, mise en scène de Tom Dingler ou Giselle de Mats Ek par le Ballet de l’Opéra de Lyon.

Charlotte Henry a trouvé chaussure à son pied avec la comédie musicale My Fair Lady, au théâtre du Chatelet et Moi, Caravage, au théâtre des Mathurins, mise en scène par Stanislas Grassian. Bien sûr il y avait aussi Percossa, la pièce Psyché à la Comédie Française, mise en scène par Véronique Vella, ou encore Les Palmes de M. Schutz au Théâtre Michel, par Jean-Noël Fenwick qui semblaient toutes lui avoir bien plu.

Chez nos amis lyonnais, Pauline Lambert appréciait le projet inventif mené la Compagnie YouCantBuyBuy, au Théâtre des Clochards Célestes :La Bonne Impression.

Littérature :

Mehtap Teke s’est intéressée – dans ses rendez-vous hebdomadaires (un livre par semaine) – à : Apollinaria, une passion russe, un livre de Capucine Motte, Ainsi soit Olympe de Gouges, de Benoîte Groult, L’Ame du monde, de Frédéric Lenoir et La question, d’Henri Alleg.

Et Bénédicte de Loriol a partagé son plaisir pour Les anges meurent de nos blessures, de Yasmina Khadra, la biographie de Lucien Bertin, un français d’Egypte, Les routes de l’exil, par Marie-Françoise Poc et sa relative déception pour Il faut beaucoup aimer les hommes, de Marie Darrieussecq.

Art Contemporain :

Les expos furent plus discrètes en décembre. On vous a notamment parlé de celle de Neïla Serrano, à la Teodora Galerie, à Paris, du 21 novembre au 14 janvier 2014, de la prochaine The New York Moment au MAM de Saint-Etienne, de celle de Raymond Depardon au Grand Palais.

Vidéos insolites :

Les Défouloirs du Vendredi sont toujours là chaque vendredi, parmi lesquels la vidéo-buzz de l’année 2013 : What does the fox say ? Reportez-vous à la rubrique Vidéos pour en voir plus encore.

2013 est désormais dans les placards. Vive 2014 !

Exposition Kostis Georgiou à la villa Beatrix Enea, à Anglet (64)

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Entrée libre jusqu’au 12 janvier 2014

Kostis Georgiou expose en ce moment à Anglet, à la villa Beatrix Enea. Vous y découvrirez de somptueuses œuvres de l’artiste, aussi bien en peinture qu’en sculpture. Car Kostis Georgiou, artiste grec, est à la fois peintre et sculpteur. Ces deux expressions artistiques sont, pour lui, indissociables. « C’est la même philosophie qui guide ma sculpture ou mes peintures. »

Kostis a suivi des études à Athènes, puis en Suède. Il étudie la scénographie en Florence, en Italie. Et finit par retourner à Athènes où il fera l’Université des beaux-Arts et terminera sa formation par Londres au Royal College of Fine Arts.

Il décide ensuite de s’installer à Athènes, où il se sent vraiment chez lui. Il commencera par donner des cours, puis très vite consacrera tout son temps à ses œuvres. Œuvres souvent majestueuses, de par leurs dimensions et aussi de par leurs couleurs. Souvent sur fond noir, les scènes sont mises en valeur par des couleurs très vives qui donnent vie aux personnages. Le contraste des couleurs est remarquable.

Quant aux sculptures, elles sont d’une pureté, d’une élégance, d’une beauté tellement simples qu’elle nous envahit. Des sculptures qui donnent envie de toucher, de caresser, non pas avec les mains, mais avec notre sensibilité. Vous découvrirez de petites sculptures, les danseurs, entièrement rouges, et d’une finesse emplie de grâce, ou de gigantesques animaux irréels, splendides,  qu’on ne peut qu’admirer avec stupeur.

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L’exposition à Anglet se termine le 12 janvier ! Il ne vous reste plus qu’à organiser un petit séjour dans cette belle région du Pays Basque pour découvrir ces œuvres magiques de Kostis Georgiou (les oeuvres sont libres à la vente). 

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Kostis Georgiou vu par lui-même :

Je pense que l’artiste passe à coté de l’essentiel lorsqu’il cherche désespérément à la surface des choses à créer un thème qui effraie, dans le but de provoquer ou simplement d’impressionner. Le vrai créateur se doit à lui même, puis à son public de résister aux sirènes de groupes qui dictent le style de vie d’aujourd’hui, qui tendent à priver notre société actuelle, de sa substance de son sens, et des raisons même qui permettent aux choses d’arriver par elles-mêmes. Le vrai artiste devrait s’élever avec dynamisme et responsabilité contre ce mouvement « moderne » qui énonce que rien dans la vie ne demande de talents spécifiques, que rien ne demande à être approuvé , et que l’évidente connexion entre l’effort et les résultats n’est pas un besoin. C’est ce pour quoi l’artiste devrait lutter. Sa seule arme pour cela, c’est la Vérité. La vérité est le seul et unique moyen d’amener l’esprit « d’avant garde » dans l’art et dans la vie. Il faut bien sûr le trouver. La Vérité est là l’élément de base que je recherche dans mon travail.

Les personnages dans mon travail ne sont pas là pour décrire les caractéristiques et les éléments d’une humanité ou d’une féminité. Ils interviennent comme un des éléments de la composition totale. Je ne recherche pas les ressemblances ou les descriptions réalistes. Ce que je recherche c’est la force, le mystère et la situation dramatique induite par les pensées. Ce que je recherche, ce sont les voix intérieures et les messages cachés qui volent autour des personnages comme des fantômes dans l’espace.

Mon intention est de capter la vérité intérieure de chaque élément, à l’intérieur des limites du cadre. La couleur est le véhicule qui me permet de restituer l’image absolue que j’ai à l’esprit. C’est l’outil essentiel pour montrer ma joie, mes larmes, mes peurs, ma critique et le drame de la vie. Cela me prend un long travail et un véritable supplice pour finalement installer chaque chose à la bonne place. Tout est mouvance permanente et c’est difficile d’imaginer telle chose à une place différente. La perfection est le niveau de l’art le plus difficile, c’est la même chose pour la vie, et c’est pour quoi il n’y a ni fin ni limites, et vous ne l’atteignez jamais. En travaillant vers cette perfection, vous vous améliorez  encore et encore à chaque fois. Vous êtes tel un voyageur engagé dans un voyage sans fin. Vous vous sentez comme un petit Dieu et un mendiant misérable en même temps. Lorsque je travaille sur une œuvre en noir et blanc, les choses sont très difficiles et parfois même plus mystérieuses. Tout y est ombres, lumières et tonalités. Le médium est théoriquement pauvre,  parce que vous n’avez que deux couleurs, le noir et le blanc, pour restituer les mêmes sentiments, comme dans les œuvres pleines de couleurs. Pourtant ces difficultés créent une véritable énergie et un réel effort. Le résultat est le même que dans les œuvres en couleurs et la plupart du temps, il est plus fort et plus impressionnant.

Quand je ressens le besoin de changer de « niveau », je « saute » dans la sculpture.  C’est la même philosophie qui guide ma sculpture ou mes peintures. Même si la recherche est la même, les moyens sont différents. Dans la peinture, nous copions la troisième dimension, mais dans la sculpture, la troisième dimension est là. Et bien sûr l’approche est totalement différente. Il est très important de compléter les failles de notre existence avec différents media. Il est très sérieux d’avoir différentes voies de sorties vers l’Univers. C’est très excitant de nager dans la magie et la beauté des merveilleux océans de la création , en utilisant différents media.

A coté de cela, dans ces expressions de l’art, ma poésie et mes compositions musicales se rejoignent. Et tout cela n’est pas le produit de quelque impérialisme personnel, mais un fort besoin de comprendre le monde dans lequel je vis, et la planète aussi. Ce n’est pas l’attitude d’un hérétique qui aime montrer au monde qu’il est capable de beaucoup. Je m’en moque. La seule chose que je recherche, c’est le plus large éventail de moyens d’expression, tous ces outils qu’offre l’art (peinture, sculpture, musique, poésie et qui sait quoi d’autre…)

Kostis

7 Juin 2011.

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Concours : gagnez 5 DVD du film Dans la tête de Charles Swan III

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Date de sortie DVD : le 7 janvier 2014

Avec Charlie Sheen, Jason Schwartzman, Patricia Arquette…

A l’occasion de la sortie prochaine du DVD/Blue-Ray du film Dans la tête de Charles Swan III, de Roman Coppola, Publik’Art, vous offre la chance de gagner, en partenariat avec Zylo :

5 DVD du film

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz ci-dessous et de vous inscrire sur Facebook, avant le 19 janvier. Le synopsis et la bande annonce vous seront utiles pour trouver les bonnes réponses.

Aucune réponse mise en commentaire ne sera validée.


Synopsis :

Graphiste réputé de Los Angeles, Charles Swan est un séducteur excentrique à qui tout a toujours souri. Mais quand son grand amour Ivana, lassé de ses frasques d’homme à femmes, met brutalement fin à leur relation, c’est tout son monde qui s’effondre.
Avec le soutien de ses fidèles amis Kirby et Saul et de sa sœur Izzy, il entreprend alors un étrange voyage d’introspection dans son imaginaire, et tente de se résigner à vivre sans Ivana.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=cJQKM3baNMQ&feature=youtu.be]

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Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net ainsi que sur la page Facebook Publikart. Les deux plateformes permettant de réunir une liste commune de participants à partir de laquelle le tirage au sort est effectué.

Chaque joueur a la possibilité de jouer sur les deux plateformes (Publikart.net + Facebook) et ainsi augmenter ses chances de gagner, le joueur apparaissant alors deux fois dans la liste finale.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Jouez à ce concours sur la page Facebook de Publik’Art après y avoir rempli le formulaire en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse), et avoir “liké” la page Facebook. La société Reflexe Media est le partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé sur cette plateforme.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée sur chaque plateforme. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 19 janvier 2014 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Un article publiant le nom du(des) gagnant(s) paraîtra le jour du tirageau sort.
La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art.34 de la loi « Informatique et Libertés »). Pour l’exercer, contactez-nous via Publikart.net.

Concours : gagnez 20 places pour le film L’Amour est un crime parfait

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Date de sortie : le 15 janvier 2014

Avec Mathieu Amalric, Karin Viard, Maïwenn, Maïwenn, Sara Forestier…

A l’occasion de la sortie prochaine du film L’Amour est un crime parfait, de Jean-Marie et Arnaud Larrieu, Publik’Art, vous offre la chance de gagner, en partenariat avec Gaumont :

10 x 2 places  pour aller voir le film

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz ci-dessous et de vous inscrire sur Facebook, avant le 15 janvier. Le synopsis et la bande annonce vous seront utiles pour trouver les bonnes réponses.

Aucune réponse mise en commentaire ne sera validée.



Synopsis :

Professeur de littérature à l’université de Lausanne, Marc a la réputation de collectionner les aventures amoureuses avec ses étudiantes. Quelques jours après la disparition de la plus brillante d’entre elles qui était sa dernière conquête, il rencontre Anna qui cherche à en savoir plus sur sa belle fille disparue …

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=-7dV-5uls9g]

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Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net ainsi que sur la page Facebook Publikart. Les deux plateformes permettant de réunir une liste commune de participants à partir de laquelle le tirage au sort est effectué.

Chaque joueur a la possibilité de jouer sur les deux plateformes (Publikart.net + Facebook) et ainsi augmenter ses chances de gagner, le joueur apparaissant alors deux fois dans la liste finale.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Jouez à ce concours sur la page Facebook de Publik’Art après y avoir rempli le formulaire en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse), et avoir “liké” la page Facebook. La société Reflexe Media est le partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé sur cette plateforme.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée sur chaque plateforme. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 15 janvier 2014 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Un article publiant le nom du(des) gagnant(s) paraîtra le jour du tirageau sort.
La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art.34 de la loi « Informatique et Libertés »). Pour l’exercer, contactez-nous via Publikart.net.

Album de la semaine : Obo de DJ Slade en libre écoute

Obo - DJ Slave

Date de sortie : le 16 décembre 2013

Après une courte accalmie pendant les fêtes de fin d’année, c’est le retour des albums de la semaine. On ouvre l’année 2014 avec DJ Slade qui sort Obo, un album trip hop tout en finesse. Juste, riche et varié, c’est un vrai bonheur pour les oreilles.

Initialement, Obo était un projet trip-hop en live accompagné par la chanteuse Aurore Coutant et par le hautboïste Christophe Patrix. Après plusieurs belles dates et tremplins dans l’ouest, Dj Slade met fin à l’aventure en 2009 pour devenir DJ et co-compositeur du groupe Kawa Circus (groove hip-hop énergique). Le groupe participe à divers festivals (Europa Jazz, Les RDV de l’Erdre, Hip Opsession, Ete Cigale) et après 2 EPS (Kawa Circus en 2010 et Onde Animale en 2013), il prépare son album pour 2014.

En savoir plus ici.

A écouter sans modération :

Artips, votre dose d’art au quotidien

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Imaginez, une énième journée de boulot, des heures passées dans le métro, pour finir concrètement au dodo (le fameux trio!). Besoin de culture et de loisirs, mais pas de temps pour vous. Que faire ? Vous abonner à Artips bien sûr !

Vidéo animation : Dubstep Dispute, le combat qui fait perdre les boulons

Voici une courte vidéo plutôt bien réalisée où il est question de baston de regard… ou plutôt de boulons.

[youtube http://vimeo.com/44878206]

Le directeur de l’Ecole d’art dramatique de Montpellier, Richard Mitou, s’est suicidé vendredi

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Richard Mitou, comédien, metteur en scène et directeur de l’ENSAD depuis le 1er janvier 2013, s’est jeté sous les roues d’un camion, vendredi sur une route départementale à Viols-en-Laval, à 20 kilomètres au nord de Montpellier.

Dans sa voiture abandonnée au bord de la route, les gendarmes ont récupéré une lettre dans laquelle la victime explique les raisons de son geste.  Son contenu n’a pas été révélé.

Que son âme repose en paix.

 

Vidéo : Surf – Deep Christmas Belharra 22/12/2013

On vous parlait de la vague monstrueuse Belharra ici le 20 décembre dernier. C’était deux jours avant qu’elle ne réitère. La preuve en images avec cette vidéo plutôt démonstrative.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=Gk6zRcYT0zE#t=17]

Rap, Ultraviolins & Beatmaking, l’album d’Al’Tarba en libre écoute

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Date de sortie : le 23 décembre 2013

Le Beatmaker Al’Tarba a sorti Rap, Ultraviolins & Beatmaking un album où il se paye le luxe de faire pousser la chansonnette quelques grandes pointures du milieu sur ses beats. Vous noterez par exemple la présence d’Ill Bill et de Raekwon. Rien que ça. A écouter tout de suite :

Les Aigles de Rome, tomes 1 à 4, une BD d’Enrico Marini (Dargaud)

 

Les Aigles de Rome - Livre IV

Date de sortie : 15 novembre 2013

Auteurs : Enrico Marini (scénario & dessin)

Enrico Marini (connu pour être le dessinateur de Scropion) a sorti il y a peu le quatrième tome de sa série BD Les Aigles de Rome, un péplum qui s’est imposé comme un grand classique du genre en très peu de temps (le succès des ventes des albums des Aigles de Rome est colossal). Mais qu’en est-il vraiment ?

Résumé de l’éditeur :

Il a trahi. Marcus doit se rendre à l’évidence : Arminius, qu’il considère comme son frère, prépare une rébellion contre Rome, la cité qui leur a tout donné. Deux hommes, deux destins, une amitié déchirée et l’Histoire qui avance, inéluctablement. Dans ce livre IV des Aigles de Rome, Enrico Marini fait du récit historique une époustouflante aventure humaine, riche et tragique, et son dessin réaliste nous plonge au coeur des tourments des héros et des soubresauts du règne d’Auguste.

Enrico Marini est un dessinateur chevronné et très expérimenté. La véritable découverte dans cette série, c’est son talent d’écriture. Le scénario des Aigles de Rome est sans doute le résultat l’un des travail les plus aboutis qui existe à l’heure actuelle dans le domaine du neuvième art. Fraternité, complots, trahison, batailles, conflits sociaux… le duo de personnages est assoiffé de sang, de sexe, de conquêtes et de  pouvoir. Et leur destinée annoncée dès le premier album ne fait qu’attiser le curiosité et le suspens. [pull_quote_left]Simplement époustouflant[/pull_quote_left]

L’auteur exploite toutes les ficelles de l’écriture parfaite en nous tenant en haleine dans un péplum d’envergure impériale qu’on sent très documenté. Le lecteur subit tous les états d’âmes de ces personnages dont les chemins sont voués à se séparer. Les sensations sont multiples. L’affect y est sans doute pour beaucoup car les tous les personnages sont très bien développés, mais pas que. Car le spectacle est assurément au rendez-vous. L’action, aussi violente soit-elle, est au cœur de l’histoire et on en prend plein les yeux. Surtout dans le quatrième album.

Un spectacle servi par les dessins fantastiques de Marini qui est l’un des maîtres de son époque. Il force le respect et l’admiration avec des planches sublimes où l’univers romain est revendiqué comme fidèle à son époque (uniformes, armes…).

White House Down, un film de Roland Emmerich, sortie en DVD et Blu-ray le 4 janvier 2014

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Sortie : en dvd, Blu-ray et Digital HD UltraViolet le 4 janvier 2014

Durée : 2h06 (dvd) et 2h11 (Blu-Ray)

Avec : Channing Tatum et Jamie Foxx

Synopsis :

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Garde du corps à Washington, John Cale (Channing Tatum) vient de se voir refuser le poste de ses rêves : rejoindre les Services Secrets, et la protection du Président des Etats-Unis James Sawyer (Jamie Foxx). Ne voulant pas décevoir sa petite fille avec la mauvaise nouvelle, il l’emmène visiter la Maison Blanche. Mais le bâtiment est pris d’assaut par un groupe paramilitaire armé jusqu’aux dents qui prend en otage le gouvernement. Cale parviendra-t-il à sauver sa fille, le Président, et la Nation toute entière ?[/pull_quote_center]

Depuis Die Hard (Piège de cristal), summum du film d’action réalisé en 1988 par John McTiernan, le cinéma d’action musclé s’était quelque peu égaré vers d’autres genres parallèles comme le cinéma catastrophe, la science-fiction et surtout les super-héros. Avec le retour sur le devant de la scène des icônes du cinéma d’action des années 80 comme Sylvester Stallone, Bruce Willis, Jean-Claude Van Damme ou Arnold Schwarzenegger, le public semble à nouveau s’intéresser aux explosions, fusillades et autres bagarres punchy soutenues par des « taglines » percutantes dans un environnement réaliste, comme ici avec la maison blanche. Décor déjà utilisé cette année dans La chute de la Maison Blanche, soit White House Down en anglais (!) même si le titre original est Olympus Has Fallen, signé de Antoine Fuqua et avec Gerard Butler (300) qui se prend pour Bruce – John McClane – Willis. Ici c’est le quelque peu fadasse Channing Tatum qui prend ce rôle avec pour mission de protéger le Président des Etats-Unis, incarné avec conviction par Jamie Foxx (Collateral) en quasi clone de Barack Obama, composant ainsi un duo dans la veine de la saga L’arme fatale avec Mel Gibson et Danny Glover.

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Avec White House Down de Roland Emmerich, le spectateur aura exactement ce qu’il attend, c’est-à-dire un spectacle divertissant mené à un train d’enfer et qui n’oublie pas de laisser place à l’émotion, en proposant une sous-intrigue familiale quand la petite fille (Joey King) du garde du corps (Channing Tatum) sera prise dans les griffes des terroristes qui menacent l’équilibre de la Maison Blanche. Il aura fort à faire en devant la libérer, tout en protégeant le Président et en sauvant le monde… Bref du routinier mais avec cependant une surprise de taille qui arrivera dans la conclusion et qui est presque de l’inédit envers les codes du blockbuster d’Hollywood. Niveau réalisation, par contre, c’est du sans surprise venant d’un spécialiste comme Roland Emmerich (Le jour d’après, Independence Day, 2012…). Si bien que sur le plan du montage, du rythme, de l’intrigue et des personnages c’est du tout bon, il y manque juste le supplément d’âme qui en aurait fait un grand film d’action. On retrouve aussi, ce qui devient habituel chez le réalisateur germanique d’origine, le discours patriotique, voire de propagande, sur la toute-puissance des Etats-Unis face aux assauts des menaces extérieures ou intérieures.

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Entre le film catastrophe et le film d’action, White House Down est un très bon divertissement mené tambour battant, malgré le patriotisme appuyé et l’aspect manichéen des gentils contre les méchants, et dont l’identité sera laissée à la surprise des spectateurs.

Martin Scorcese, le roi du « Fuck »

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C’est Slashfilm qui rapporte l’info : Martin Scorcese bat le record de « fuck » dans Le Loup de Wall Street où le mot est prononcé 506 fois , soit 2,826 fois toutes les minutes !! Le précédent record était détenu par Summer of Sam de Spike Lee, (435 fuck).

En 1995, Martin Scorcese avait déjà fat fort avec Casino qui comprenait 422 fuck… Le roi du Fuck on vous dit…

La liste de mes envies de Grégoire Delacourt, mise en scène par Anne Bouvier, à Paris

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Ciné 13 Théâtre jusqu’au 12 janvier 204

Ce fut un des succès littéraire de 2012 : La liste de mes envies de Grégoire Delacourt s’est vendu à plus de 400 000 exemplaires. Une adaptation au cinéma est actuellement en cours de montage avec Mathilde Seigner et Marc Lavoine dans les deux rôles principaux. Entre temps, c’est au théâtre qu’il est transposé grâce à la finesse d’Anne Bouvier et au fabuleux comédien, Mikaël Chirinian, capable d’endosser comme un seul homme tous les personnages, aussi bien masculins que féminins.

Jocelyne est une modeste mercière habitant à Arras. Elle est mariée à Jocelyn, son premier amour, ouvrier dans une usine de la ville. Ils sont parents de deux grands enfants, partis faire leur vie, sachant qu’un troisième est mort à la naissance.

[pull_quote_left]Mikael Chirinian interprète avec beaucoup de justesse et d’intensité ces personnes en quête d’être et/ou d’avoir pour un sacré dilemme.[/pull_quote_left]

Elle imagine souvent à voix haute la vie qu’elle avait rêvée et la femme qu’elle aurait voulue être mais s’emploie avec un bon sens très pragmatique à se satisfaire de l’existence qu’elle mène. Jusqu’au au jour où, encouragée par ses deux meilleures amies, elle achète un ticket de Loto et gagne le gros lot.

Mais rapidement refroidie par une psychologue de la Française des jeux qui la met en garde contre les quémandeurs, les profiteurs, les bonimenteurs, de toute espèce, elle décide de ne pas encaisser immédiatement son gain afin de réfléchir à sa vie avec ou sans fortune et de le taire à tout son entourage.

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Et c’est cette réflexion – sous forme d’un parcours initiatique où la petitesse de la nature humaine finira par la rattraper – à la fois drôle, profonde et humaniste à travers laquelle l’héroïne porte un regard sur elle et les autres jusqu’à la révéler à elle même, qui constitue toute la saveur et l’originalité de cette fable très contemporaine.

Dans une scénographie de bric et de broc, joliment inventive, où le mobilier est drapé de tricot mais aussi entrecoupée de quelques vieux tubes mélancoliques allant de Diane Tell en passant par Johny Hallyday, Mikael Chirinian interprète avec beaucoup de justesse et d’intensité ces personnes en quête d’être et/ou d’avoir pour un sacré dilemme..!

Ce que nous préparent les studios Ghibli, Disney et Marvel en 2014 !

Les trois studios (Ghibli, Disney et Marvel) réunis sous la bannière The Walt Disney Company ont une actualité chargée en 2014. Avec des films comme : Le vent se lève, Dans l’ombre de Mary – La promesse de Walt Disney, Clochette et la Fée Pirate, Maléfique, Planes 2,  Into the Woods (titre provisoire), Captain America, le Soldat de l’Hiver, Les Gardiens de la Galaxie, Benoît Brisefer – Les taxis rouges.  La preuve en images :

Tsunami, une BD de Jean-Denis Pendanx et Stéphane Piatzszek (Futuropolis)

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Date de sortie : 8 novembre 2013

Auteurs : Stéphane Piatzszek (scénario) et  Jean-Denis Pendanx (dessin)

Stephane Piatzeck (dont on avait beaucoup aimé le scénario dans Neige et Roc) connaît très bien l’Indonésie. Il le montre avec ce récit qu’il plante au beau milieu de l’archipel qui porte aujourd’hui encore les stigmates du tsunami de 2004. L’occasion de développer une intrigue quasi-policière où un occidental part à la recherche de sa soeur disparue…

Résumé de l’éditeur :

Neuf ans après le tsunami de 2004, Romain Mataresse, jeune électricien de 24 ans, débarque avec son seul à dos, à Bandah Aceh, au Nord de l’île de Sumatra. Il est bien décidé à comprendre ce qui est arrivé à sa sœur aînée disparue. Elsa était toubib, en mission humanitaire dans l’archipel dévasté. Le dernier mail qu’elle envoyé à sa famille en 2005, disait qu’elle souhaitait souffler un peu après ce qu’elle venait de voir et de vivre, en voyageant quelques temps en Asie. Depuis, plus rien, ni de la part de la police locale, ni via le détective embauché par la famille. Romain a décidé de partir sur ses traces pour répondre aux questions de leur mère qui ne s’est pas remise de cette disparition. D’île en île, de rencontre en rencontre, de drogue en hallucinations, le jeune homme mène une quête insolite et mystérieuse, jamais désespérée, mais où les morts ont leur mot à dire… C’est une enquête autant qu’une initiation pour Romain. En découvrant qui était sa sœur, de plus de 16 ans son aînée, les derniers mois de sa vie de sculptrice, les raisons de sa disparition, il apprend aussi à connaître une culture et une civilisation insoupçonnées, lui qui n’avait jamais mis les pieds hors de l’hexagone, grâce à une jeune Papoue en cavale dont il tombe malgré lui amoureux. Les rites vaudou, les morts qui marchent, lui permettront de se connaître et de devenir adulte, en aidant « un fantôme, il a gagné un ange-gardien à vie »…

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Le récit de Tsunami semble réfléchi comme un journal de bord. Le lecteur suit un jeune occidental qui ne connaît pas le pays, un personnage central qui pourrait être comparé à un marginal qui se drogue occasionnellement, légèrement paumé. C’est ce dernier qui mène l’enquête pour sa soeur. Malgré ses errements personnels, il tente d’avancer dans les méandres de ce voyage au bout du monde. On ressent l’isolement, la chaleur, la moiteur, l’atmosphère si particulière, parfois inquiétante. Une immersion au milieu des îles qui nous plonge dans les croyances locales et la solitude de ce pays dévasté par le tsunami, abandonné avec ses morts sur les bras encore très présents dans les esprits neuf ans après.
Le scénario est intéressant et très bien pensé même si l’histoire qu’il raconte peut sembler linéaire. L’écriture est particulièrement réussie, tout en poésie.[pull_quote_right]Un véritable plaisir visuel.[/pull_quote_right]

Le dessin de Jean-Denis Pendanx est assez fantastique. On ne peut qu’apprécier ces couleurs, ces jeux de lumières qui percent l’ombre des cocotiers dans le sable fin qui berce les eaux turquoises des planches de la BD. Un véritable plaisir visuel.

Tsunami est une excellente surprise. Un récit sans prétention mais dont l’exécution est grandement maîtrisée.

« Le surréalisme et l’objet » au Centre Pompidou, à Paris

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Meret Oppenheim, Ma gouvernante, 1936 Métal, chaussures, fil, papier — 14 × 21 × 33 cm Moderna Museet, Stockholm © Adagp, Paris 2013

Centre Pompidou – Beaubourg jusqu’au 3 mars 2014

Le Centre Pompidou présente actuellement une passionnante exposition consacrée au Surréalisme, articulée à travers le prisme du rapport à l’objet. Grâce à cet angle original, le visiteur traverse toute l’histoire de ce courant d’art depuis ses précurseurs Marcel Duchamp et Giorgio de Chirico, jusqu’à son contrepoint contemporain illustré par des oeuvres de Mona Hatoum, Ed Ruscha, Cindy Sherman, Arnault Labelle-Rojoux, Paul Mc Carthy, soulignant son influence et sa postérité.

En racontant l’histoire de l’objet surréaliste, l’exposition – judicieusement mise en scène – montre très bien comment des l’objets ancrés dans la réalité la plus quotidienne, vont initier une « physique de la poésie », selon l’expression de Paul Éluard que reprendra à son compte André Breton.

Détourné de sa fonction première utilitaire, l’objet devient alors pour ces artistes un support improbable destiné à prendre le pas sur le réel qui n’en constitue pas sa négation mais une inclinaison ouverte à la fantaisie, au fantasme, à la poésie, au désir et à l’imaginaire.

[pull_quote_left]Un parcours initiatique où le surréalisme s’apparente à cet obscur objet du désir.[/pull_quote_left]

Tout commence en 1914, dix ans avant la création du mouvement. Marcel Duchamp démystifie la notion d’art par l’acquisition d’un porte-bouteilles qu’il qualifiera d’œuvre à part entière et donnera naissance au premier ready-made. La même année, c’est au tour de Giorgio de Chirico d’introduire dans une de ses toiles un mannequin de bois.

De la reconnaissance fondatrice sur le mouvement surréaliste de l’objet trouvé de Duchamp et du mannequin qui modifie la perception du réel entre figure inerte ou animée, aux sculptures d’assemblage de Joan Miró de la fin des années 1960, des « objets à fonctionnement symbolique » en passant par la Poupée de Hans Bellmer à celles de Cindy Sherman, sans oublier les « sculptures involontaires » de Brassaï, c’est cette traversée que rend largement compte l’exposition à travers les différents étapes de la réflexion surréaliste appliquée à l’objet.

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Man Ray, Mannequin de Marcel Duchamp dans la rue aux lèvres, 1938 Photographie, épreuve gélatino-argentique — 20,2 × 15 cm Photographie réalisé à l’« Exposition internationale du surréalisme » Paris, galerie des Beaux-Arts, janvier- février 1938, Centre Pompidou, bibliothèque Kandinsky, Paris © Man Ray Trust / Adagp, Paris

Avec pas moins de 200 œuvres, dont nombre de chefs-d’œuvre de Dali, Calder, Bellmer, Man Ray, Miró, Giacometti ou Magritte, le visiteur est imprégné de cette  « objectivation du rêve », où l’objet se révèle un élément subversif de la réalité.

Dès l’entrée, nos pas sont d’ailleurs guidés dans une galerie à l’univers clos et intimiste qui distribue les salles d’exposition avec au sol des noms empruntés aux surréalistes « rue aux lèvres », « rue faible », « rue de tous les diables ».

Cinq présentations surréalistes datant de 1933, 1936, 1938, 1957 à 1959 sont aussi reconstituées en instaurant une atmosphère de « parc d’attraction » ou de « train fantôme » à laquelle les critiques des années 1930 et 1950 les comparaient d’une plume condescendante.

Un parcours initiatique où le surréalisme s’apparente à cet obscur objet du désir…

Ce qu’il ne fallait pas manquer en 2013 : Les Tops 10 de la rédaction

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L’année 2013 derrière nous, prenons le temps de parcourir les évènements qui ont marqué la rédaction avec des tops 10 hétéroclites :

Le Top 10 spécial théâtre d’Amaury Jacquet :

1. Peter Pan de James Matthew Barrie par Bob Wilson
2. The Old Woman d’après l’œuvre de Danill Kharms, mise en scène par Bob Wilson
3. Au Monde de Joël Pommerat
4. Les Marchands de Joël Pommerat
5. La bonne Ame de Se-Tchouan de Bertolt Brecht, mise en scène par Jean Bellorini
6. Perturbation d’après Thomas Bernhard, mise en scène par Kristian Lupa
7. Fragments d’un pays lointain de Jean-Luc Lagarce, mise en scène par Jean-Pierre Garnier
8. Chapitres de la chute de Stefano Massini, mise en scène par Arnaud Meunier
9. Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq, mise en scène de Julien Gosselin
10. Faust I + II, de Goethe, mise en scène de Nicolas Stemann

Le Top 10 général de Charlotte Henry :

1. Spectacle : My Fair Lady au Théâtre du Chatelet (un chef d’oeuvre)
2. Concert : Percossa au Café de la Danse
3. Exposition : A triple Tour à la Conciergerie
4. Exposition : Sous influence à la Maison Rouge
5. Exposition : Dali au Centre Pompidou (pas de chronique)
6. Théâtre : Inconnu à cette adresse au Théâtre Antoine
7. Théâtre : Le porteur d’Histoire au théâtre des champs Elysées
8. Cinéma : Les garçons et Guillaume, à table !
9. Album : FAUVE #
10. Album : Woodkid – The Golden Age

Le top 10 Ciné de Thierry Carteret

1 – Gravity de Alfonso Cuarón : Un pas de géant dans la science-fiction et les effets spéciaux et un des plus beaux rôles de Sandra Bullock.
2 – Inside Llewyn Davis de Ethan et Joel Coen : Les frères Coen offrent une ode à la fois drôle et tragique sur un artiste raté de la folk.
3 – Only God Forgives de Nicolas Winding Refn : Ryan Gosling casse l’image de héros qu’il avait incarné dans « Drive » pour un faux film de vengeance hypnotique et noir à la mise en scène qui frôle la perfection.
4 – Prisoners de Denis Villeneuve : Un thriller remarquable et sombre avec un surprenant Hugh Jackman.
5 – La venus à la fourrure de Roman Polanski : Roman Polanski propose un huis-clos tendu et sulfureux qui s’avère tout simplement l’un de ses meilleurs films depuis longtemps et qui a raté son prix au Festival de Cannes.
6 – Django Unchained de Quentin Tarantino : Quentin Tarantino rend hommage au western spaghetti tout en livrant un vibrant plaidoyer pour la liberté en même temps qu’une charge contre un certain passé de l’amérique.
7 – 9 mois ferme de Albert Dupontel : Une comédie noire qui se permet toutes les audaces, et cela fait sacrément du bien dans le paysage cinématographique français.
8 – The place beyond the pines de Derek Cianfrance : Un thriller brillant porté par un scénario à l’émotion grandissante jusqu’à un final grandiose. Ryan Gosling, Eva Mendes et Bradley Cooper sont parfaits.
9 – Blue Jasmine de Woody Allen : Cate Blanchett est à la fois insupportable et bouleversante dans le rôle d’une femme qui dérive peu à peu vers la folie. Un des meilleurs films de Woody Allen.
10 – Michael Kohlhaas de Arnaud des Pallières : Passé un peu inaperçu, ce drame historique tiré de l’écrivain allemand Heinrich von Kleist se révèle absolument rigoureux dans sa mise en scène et son casting porté par le génial Mads Mikkelsen. Poignant.

Les tops 10 Ciné et Musique de Mégane Mahieu

Cinéma :

1. La Vie d’Adèle, de Abdellatif Kechiche
2. La Jalousie, de Philippe Garrel
3. Mes Séances de Lutte, de Jacques Doillon
4. Frances Ha de Noah Baumach
5. La Fille de Nulle Part de Jean-Claude Brisseau
6. L’Inconnu du Lac, d’Alain Guiraudie
7. Les Rencontres d’Après Minuit de Yann Gonzalez
8. La Fille du 14 Juillet d’Antonin Peretjako
9. La Bataille de Solférino de Justine Triet
10. Spring Breakers d’Harmony Korine

Musique

1. Etienne Daho – Les Chansons de l’Innocence retrouvée
2. Vincent Delerm – Les Amants Parallèles
3. Albin de la Simone – Un Homme
4. Arctic Monkeys – AM
5. Devendra Banhart – Mala
6. Emiliana Torrini – Tokkah
7. Alex Beaupain – Après moi le déluge
8. Bertrand Belin – Parcs
9. Gesaffelstein – Aleph
10. Au Revoir Simone – Move in Spectrums

 PS : de nombreuses œuvres n’ont pas ou plus de chronique sur Publik’Art suite à la perte de nos données fin 2013.

Défouloir du Vendredi : Les plus grands riders du monde dans Thats It Thats All – «Travis Rice and Associates»

Cette semaine, c’est le snowboard qui est à l’honneur avec ce premier défouloir de l’année qui nous fait voyager dans de magnifiques habitats naturels… A ne pas reproduire chez soi.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=TnGEEJUH1Us]

Nymphomaniac – volume 1, un film de Lars Von Trier

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Sortie : 1 janvier 2014

Durée : 1h50

Avec : Charlotte Gainsbourg, Stellan Skarsgard, Stacy Martin, Shia LaBeouf

La salle de cinéma en ce jour de sortie de Nymphomaniac est remplie, comme pour prouver que s’il n’y a bien qu’une chose qui dirige le monde et intéresse les gens c’est le sexe.

Synopsis :

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La folle et poétique histoire du parcours érotique d’une femme, de sa naissance jusqu’à l’âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s’est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l’avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.[/pull_quote_center]

Première séquence : dans une ruelle sombre, inquiétante et silencieuse qui rappellerait une toile de Chirico, un corps de femme jonche le sol. Et puis comme un électrochoc un morceau de musique métal allemande nous assourdit. Le surgissement, c’est là la clef des films de Lars Von Trier. Surgissement de musique, déclic psychologique, gros plan soudain sur un sexe de femme … Des décharges, grisantes souvent, bien plus que des chocs pervers. Ca commence donc comme un sombre conte, où les repères spatio-temporels sont brouillées. « Il était une fois on ne sait où », une femme tuméfiée, Joe (Charlotte Gainsbourg), est recueillie par un bienfaiteur, Seligman (Stellan Skarsgard). Dans ce conte, Joe sera la narratrice de sa propre histoire, une vie vouée à la sexualité (« Mea maxima vulva » comme hymne). Huit chapitres, entre allers-retours, de celle qui se dit « nymphomaniac ».

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Dans cette vie sexuelle comparée à la pêche à la ligne, Joe est l’appât conscient de ses attributs. Ce n’est pourtant pas une simple croqueuse d’homme que nous dépeint Lars Von Trier, une femme fatale à la Bette Davis. Le corps filiforme de l’actrice, la jeune Joe campée par la jolie Stacy Martin, est plus proche de celui d’un garçon que d’une vraie femme. C’est là un choix judicieux, qui tranche avec la picturalité propre au corps de la femme généreuse.

Dans Nymphomaniac, ce fameux corps est purement  anatomique, mécanique. La chair est triste, malade. Celle de Joe, celle de son père (trop oublié et pourtant génial Christian Slater), celle des hommes en général.

« J’ai commencé à voir de l’ordre dans le désordre », cette phrase prononcée par Joe éclaire la qualité de chef d’orchestre du réalisateur. Goût de l’illustration, de la mathématique, de l’hybride, Lars Von Trier joue avec ce qui fait le coeur même du cinéma : la pulsion scopique. On pense à une Une Sale Histoire où Jean Eustache déjouait aussi les attentes voyeuristes du spectateur. Un homme y raconte qu’il va dans les toilettes d’un café observer le sexe des femmes par un petit trou creusé dans la porte. Le même récit était raconté en deux temps, par deux personnes et deux tons différents. Jamais on ne voyait ces fameux sexes de femme. Chez Lars Von Trier, la crudité est visible en plus d’être audible. Mais pourtant l’effet est le même : par une habilité qui est propre au cinéaste, les attentes sont déjouées. Du sexe partout, mais aucune pornographie. Etre subtile alors même que l’on en montre beaucoup, ce n’était pas assuré.

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Nymphomaniac est emprunt de paradoxe et joue sur les antipodes : empathique et cruel, misogyne et féministe… On ne sait sur quel pied danser. Après tout, peut-être que le récit de Joe n’est que mensonges. Il y a même une part d’humour (son pic en est la scène avec Uma Thurman en mère bigote et hystérique), et de romantisme. Joe cristallise sur Jérôme (Shia Labeouf qui pour une fois cabotine à bon escient), effectuant un puzzle mental dans le train pour assouvir son fantasme (un tel à sa coupe de cheveux, un autre ses mains etc).

On retiendra la force hypnotisante de ce récit chaotique, portée par la voix délicate de Charlotte Gainsbourg qui tranche avec la crudité de ses mots. On pense à ce que lui faisait chanter son père à une époque (« l’amour que nous ne ferons jamais ensemble … »).

La fin de la première partie laisse une triste ouverture, comme la béance que Joe ne peut s’empêcher d’ouvrir aux hommes, la vulve que dessine les deux parenthèses du titre du film.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=lCLndpwQDWA]

Résultats concours : Paranormal activity, 7 lots gagnés.

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A l’occasion de la sortie du film Paranormal Activity : The Marked Ones, le 1er janvier 2014, Publik’Art, en collaboration avec Way To Blue, vous a offert la chance de gagner plusieurs lots.

Vous avez été très nombreux à participer : 3 920 joueurs. Bravo à tous et merci de votre excellente participation.

 

Les trois heureux gagnants d’une  Coque Iphone sont :

Cindy Plagne, Céline Mollet et Catherine Leconte.

Les deux heureux gagnants d’une télécommande pour appareil photo sont :

Michel lubiszewski et Alain Brandstaedt.

Les deux heureux gagnants d’une boule sont :

Sébastien Zannin et Geneviève Dupebe.

Notre partenaire vous enverra votre lot très prochainement. D’avance nous les en remercions vivement.

Teaser : Foster The People annonce son retour pour cette année !

C’est une excellente nouvelle pour tous les fans du groupe, dont nous faisons assurément partie. Petit teaser sorti le 31 décembre pour patienter :

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=ZafWKo03eL0]

Sextape 2 : Drixxxé voit les choses en grand

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Drixxxé, le DJ du groupe de hip hop Triptik a sorti Sextape 2, un mix de trois quarts d’heure qui propose une sélection vintage de sons extraits de films érotiques et pornographiques. Le résultat est plutôt très sympa ! A écouter !

A LIRE