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Weekend Affair sort « Last time you had fun », son nouvel EP aujourd’hui !

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Weekend Affair c’est deux Lillois, Cyril Debarge au clavier (aka le batteur de We Are Enfant Terrible) et Louis Aguilar (aka songwriter folk tatoué ) à la voix. Un groupe qui sait très bien manié l’art du synthé, et qui pourrait bien se retrouver un jour sur une B.O de Sofia Coppola.

Pour preuve, voyez ce live de I walk alone :

[youtube http://youtu.be/UelgRxUAqnc]

Concours : La Grande Petite Bibliothèque de Rose et Emile, 5 coffrets de 6 petits livres à gagner

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Publié le 10 octobre 2013

Auteur : Vincent Malone

Illustrateur : Lili Scratchy

Editeur : Seuil Jeunesse

Prix : 19,90€

Album à partir de 3 ans

A l’occasion de la sortie du coffret La Grande Petite Bibliothèque de Rose et Emile, Publik’Art, en collaboration avec les éditions Le Seuil Jeunesse, vous donne la possibilité de gagner :

5 coffrets de 6 petits livres de La Grande Petite Bibliothèque de Rose et Emile

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz avant le 4 décembre 2013.

Aucune réponse mise en commentaire ne sera validée.


BRÈVE PRÉSENTATION PAR L’ÉDITEUR

Ce coffret cache une bibliothèque de six petits livres tout-carton pour faire comme les grands ! Suivez les aventures de Rose, une petite fille inventive et drôle, et d’Émile, son petit frère bloqué sur les « patauketcheupes », dans six histoires qui parodient à merveilles les livres des adultes. On retrouvera par exemple le genre de la science-fiction avec La Tétine qui venait de Mars, par Frédéric Malonoff, la romance : Le Tourbillon de l’amour, par Lili Saint Vincent…

L’AUTEUR : VINCENT MALONE

Vincent Malone est musicien, chanteur et auteur et aussi le créateur de la collection « L’Ours qui pète » au Seuil jeunesse.

L’ILLUSTRATEUR : LILI SCRATCHY

Lili Scratchy commence sa carrière dans le design textile pour les enfants puis se tourne vers l’édition jeunesse. Illustratrice, elle réalise des céramiques, des peluches et fait des animations. Elle vit à Montreuil.

L’ÉDITEUR : SEUIL JEUNESSE

Créées en 1935 par le publicitaire Henri Sjöberg, les éditions du Seuil n’ont jusqu’en 1945 qu’une activité restreinte. Dès 1945, la parution du Journal d’un prêtre-ouvrier en Allemagne d’Henri Perrin marque la maison. Les éditions se spécialiseront dans les sciences humaines (revue Esprit…).

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Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net uniquement.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 4 décembre 2013 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Un article publiant le nom du(des) gagnant(s) paraîtra le jour du tirageau sort.
La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art.34 de la loi « Informatique et Libertés »). Pour l’exercer,contactez-nous en cliquant sur l’onglet en bas de votre page.

Teaser : Albator, Corsaire de l’Espace – un film de Shinji Aramaki

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Date de sortie : le 25 décembre 2013

Durée : N.C.

Avec : N.C

Découvrez le premier teaser d’Albator, Corsaire de l’Espace, réalisé par le japonais Shinji Aramaki (Appleseed) d’après l’oeuvre de Leiji Matsumoto.

Synopsis :

2977. Albator, capitaine du vaisseau Arcadia, est un corsaire de l’espace. Il est condamné à mort, mais reste insaisissable. Le jeune Logan, envoyé pour l’assassiner, s’infiltre dans l’Arcadia, alors qu’Albator décide d’entrer en guerre contre la Coalition GAIA afin de défendre sa planète d’origine, la Terre.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=hHh5nANdrWQ]

Clip : La Femme – Sur La Planche extrait de Psycho Tropical Berlin

On avait eu plaisir à découvrir La Femme au printemps dernier. On vous fait partager un bon moment avec ce clip de Sur La Planche extrait de leur premier album Psycho Tropical Berlin.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=NwVA5zYfNWw]

« Paris N’existe Pas », un film inédit avec Serge Gainsbourg, au Forum des Images le 20/11/2013, à Paris

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MER 20 NOVEMBRE 2013 À 19:00
2 rue du cinéma, 75001 Paris Forum des Halles
Porte Saint Eustache,
Métro : les Halles et Châtelet

PARIS N’EXISTE PAS
Le film surréaliste de Robert Benayoun pour la première fois en DVD
Un film inédit avec Serge Gainsbourg
Acteurs : Richard Leduc, Danièle Gaubert, Serge Gainsbourg…
Musique : Serge Gainsbourg et Jean-Claude Vannier
Disponible chez Zylo

À l’occasion de la sortie en dvd du film surréaliste Paris n’existe pas, le film de Robert Benayoun de 1969 est diffusé le 20 novembre 2013 au Forum des Images à partir de 19 h 00 dans le cadre d’une soirée spéciale en compagnie d’invités. La projection du film est précédée d’un mini-récital dʼErnest (chanson française à vapeur).

On n’a pas tous les jours la chance de découvrir un tel trésor inédit, un véritable ovni de cette envergure. Paris N’existe pas, le film de Robert Benayoun, sorti en 1969 paraitra pour la première fois en dvd le 6 novembre prochain avec dans les rôles principaux : Richard Leduc, Danièle Gaubert, et Serge Gainsbourg.
En 1968, Simon (Richard Leduc), est un jeune artiste peintre en pleine crise d’inspiration. Lors d’une soirée il goûte une substance aux propriétés étranges et développe des capacités mentales qui lui permettent de voyager dans le futur et le passé. Il peut maintenant enjamber les époques en une fraction de seconde et s’amuser à observer la belle Félicienne (Monique Lejeune) qui occupait son appartement dans les années 30. Mais ses nouvelles facultés ne sont pas sans conséquence et perturbent l’équilibre du couple qu’il forme avec Angéla (Danièle Gaubert). Son ami Laurent (Serge Gainsbourg) tente de le rassurer et de l’arracher à ses « hallucinations. »
La valeur du temps, l’art, l’artiste et l’inspiration sont les thèmes de ce film d’inspiration surréaliste.
Paris N’existe Pas a été sélectionné en 1969 à Cannes (semaine de la critique), à Locarno et à San Francisco. Il sort le 6 novembre 2013 pour la première fois en dvd. La musique, très présente tout au long du film a été composée par Serge Gainsbourg et Jean-Claude Vannier qui signent là leur première collaboration deux ans avant l’Histoire de Melody Nelson.

Festival International du Film Policier de Beaune – 6ème édition du 2 au 6 avril 2014

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Le prochain Festival International du Film Policier de Beaune nous immergera dans la ville de Mexico. Nous vous proposons de consulter le Communiqué de presse ici.

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Depuis sa première édition en 2009, le Festival International du Film Policier de Beaune s’attache à rendre hommage à une ville pour son influence et sa dimension mythologique au sein du genre policier. Après Paris, New York, Hongkong, Londres, Rome et Naples, le Festival s’arrêtera cette année à Mexico.

Concours : Pacific Rim, 1 DVD à gagner et une application à découvrir !

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Sortie en DVD et Blu-ray : le 22 novembre 2013

A l’occasion de la sortie du film Pacific Rim en DVD et Blu-Ray, Publik’Art vous donne la chance de gagner :

1 DVD Pacific Rim

 

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz avant le 26 novembre 2013.

Aucune réponse mise en commentaire ne sera validée.


Découvre également l’application Super Massive Movies, remplie de GIFs contrôlables, du quiz SUPER FAN, tout cela en exclusivité pour vous ! Communauté PartnersHub.

Utilise toute ta puissance ou risque l’extinction!

Réalisé par Guillermo Del Toro, Pacific Rim est un film de science fiction qui prend place dans les années 2020. La planète terre est en guerre avec les “Kaiju”; des hordes de créatures monstrueuses surgies droit d’une passerelle interdimensionnelle dans le fond de l’océan pacifique.

Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux gigantesques robots, les « jaegers » qui sont contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale. L’histoire se déroule pendant les derniers jours du combat et suit un ancien pilote Jaeger au bout du rouleau (Raleigh Becket) et une jeune femme en cours d’entraînement (Mako Mori) qui font équipe pour manoeuvrer un Jaeger d’apparence obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…

Prépare–toi à des explosions géantes et des scènes de bataille épiques !

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Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net uniquement.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 26 novembre 2013 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Un article publiant le nom du(des) gagnant(s) paraîtra le jour du tirageau sort.
La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art.34 de la loi « Informatique et Libertés »). Pour l’exercer,contactez-nous en cliquant sur l’onglet en bas de votre page.

Concours : 20 places à gagner à une séance cinéma aux Rencontres Cinématographiques de Seine-Saint-Denis

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Du 13 au 24 novembre 2013

A l’occasion des Rencontres Cinématographiques de Seine-Saint-Denis 2013, Publik’Art, en collaboration avec Cinémas 93, vous donne la possibilité de gagner :

10×2 places de ciné pour une séance aux

Rencontres Cinématographiques de Seine-Saint-Denis

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz avant le 20 novembre 2013.

 

Du 13 au 24 novembre 2013, le réseau des salles publiques du département propose un festival de cinéma dédié aux liens entre arts graphiques et cinématographiques.

Historiquement, la Seine-Saint-Denis possède un réseau de cinémas fort et dynamique. Ces cinémas, associatifs ou municipaux, créés ou repris par les municipalités dans les années 80, sont tous classés Art et Essai et ont des objectifs d’animation culturelle, de formation des publics et d’éducation à l’image. Avec 23 cinémas et 41 écrans, ces cinémas de proximité offrent une programmation exigeante en matière d’animation, de découverte et d’événements. Ils participent à la richesse de la vie culturelle départementale en organisant de nombreux festivals et manifestations.

 

Pour en savoir plus : Festival 2013

Facebook : Rencontres Cinématographiques de la Seine Saint-Denis

 

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Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net ainsi que sur la page Facebook Publikart. Les deux plateformes permettant de réunir une liste commune de participants à partir de laquelle le tirage au sort est effectué.

Chaque joueur a la possibilité de jouer sur les deux plateformes (Publikart.net + Facebook) et ainsi augmenter ses chances de gagner, le joueur apparaissant alors deux fois dans la liste finale.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Jouez à ce concours sur la page Facebook de Publik’Art après y avoir rempli le formulaire en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse), et avoir “liké” la page Facebook. La société Reflexe Media est le partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé sur cette plateforme.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée sur chaque plateforme. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 20 novembre 2013 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Un article publiant le nom du(des) gagnant(s) paraîtra le jour du tirageau sort.
La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art.34 de la loi « Informatique et Libertés »). Pour l’exercer, contactez-nous via Publikart.net.

Découvrez les premières planches de Révoltes, 4ème album de Barracuda (Dargaud)

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Date de sortie : le 15 novembre 2013

Auteurs : Jean Dufaux (scénario) et Jeremy (dessin)

Après Blacksad, c’est au tour de Barracuda d’annoncer sa prochaine sortie prévue le 15 novembre prochain (même jour). La série de piraterie à la qualité reconnue nous offre quelques nombreuses planches à découvrir sans tarder !

Le mot de l’éditeur :

Jean Dufaux et Jérémy passent en cinémascope pour ce tome 4 de Barracuda ! Place à l’action, aux batailles entre Espagnols et flibustiers, aux requins-tueurs, aux courses-poursuites dans la jungle ! Sur Puerto Blanco, le pouvoir change de mains et la cupidité demeure. Prostituée devenue gouverneure, Fine Flamme s’y entend pour tirer profit de son passé avec le Faucon Rouge, tandis que Frère Esteban utilise les méthodes de l’Inquisition pour retrouver le diamant du Kashar… Et d’ailleurs, où se cache le Barracuda ?

Bande-annonce : Avant l’hiver, un film de Philippe Claudel

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Date de sortie : le 27 novembre 2013

Durée : 1h 42min

Avec : Daniel Auteuil, Kristin Scott Thomas, Leïla Bekhti, Richard Berry

Philippe Claudel (Il y a longtemps que je t’aime, Tous les soleils) revient avec Avant l’hiver, un film sur le questionnement de soi qui peut avoir certains aspects autobiographiques, ainsi que le souligne le réalisateur.

Synopsis :

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Paul est un neurochirurgien de soixante ans. Quand on est marié à Lucie, le bonheur ne connaît jamais d’ombre. Mais un jour, des bouquets de roses commencent à être livrés anonymement chez eux au moment même où Lou, une jeune fille de vingt ans, ne cesse de croiser le chemin de Paul. Alors commencent à tomber les masques : les uns et les autres sont-ils vraiment ce qu’ils prétendent être ? La vie de Paul et Lucie est-elle celle dont ils avaient rêvé ? Qui ment et qui est vrai ? Est-il encore temps, juste avant l’hiver de la vie, d’oser révéler les non-dits et les secrets ? Où sont les monstres et qui sont les anges ?[/pull_quote_center]

Bande-annonce de Suzanne, un film de Katell Quillévéré

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Date de sortie : le 18 décembre 2013

Durée : 1h 34min

Avec : Sara Forestier, François Damiens, Adèle Haenel, Paul Hamy, Corinne Masiero, Apollonia Luisetti, Fanie Zanini, Timothé Vom Dorp, Maxim Driesen, Jaime Da Cunha

Suzanne est un film qui a semble-t-il marqué la critique. Un drame qui pourrait bien ne pas épargner les spectateurs…

[pull_quote_center]Le récit d’un destin. Celui de Suzanne et des siens. Les liens qui les unissent, les retiennent et l’amour qu’elle poursuit jusqu’à tout abandonner derrière elle…[/pull_quote_center]

Chapitres de la chute de Stefano Massini, mise en scène par Arnaud Meunier, à Paris

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Théâtre du Rond-Point jusqu’au 30 novembre

[pull_quote_left]Il était une fois la saga des frères Lehman savamment racontée en 3 parties par Stefano Massini, un jeune auteur ltalien, et orchestrée avec brio par Arnaud Meunier, le nouveau directeur de la Comédie de Saint-Etienne.[/pull_quote_left]

Il était une fois la saga des frères Lehman savamment racontée en 3 parties par Stefano Massini, un jeune auteur ltalien, et orchestrée avec brio par Arnaud Meunier, le nouveau directeur de la Comédie de Saint-Etienne.

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Une success story dans la pure tradition du rêve américain qui débute avec l’arrivée des trois frères juifs bavarois au 19è siècle sur le sol yankee jusqu’à la faillite en 2008, provoquée par la crise des subprimes, de l’empire devenu entre temps la quatrième banque du monde d’investissement.

Lehman Brothers donc où la première banque d’investissement sacrifiée sur l’hôtel du dérèglement du système financier et qui entrainera dans sa chute les Bourses mondiales. Le nom de cet établissement devient alors indissociable de la crise économique que nous connaissons et sa déconfiture le symbole de la crise d’un système tout entier, dérégulé à l’envi et qui avait fini par échapper à ses fondateurs.

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Dans Chapitres de la chute, Stefano Massini s’empare de ce sujet brûlant dans une forme théâtrale très inspirée et rythmée qui fait résonner efficacement la grande et la petite histoire où l’auteur mêle habilement le destin d’une saga familiale sur plusieurs générations à l’évolution économique du capitalisme.

Portée par un chœur de six comédiens masculins (tous excellents), passant sans cesse de la brève incarnation au récit, on est littéralement happé par les événements familiaux, amoureux, religieux et professionnels qui jalonnent la grande épopée. Laquelle esquisse progressivement une figure de la chute propre à chacun des personnage où ambition, désirs, intrigues, rivalité, croyances, transmission construisent un empire mais aussi un déséquilibre jusqu’à son effondrement fatal.

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A l’abri d’une scénographie ludique  et évolutive, le metteur en scène Arnaud Meunier nous plonge d’abord au cœur de la petite entreprise de tissu puis de la banque d’affaires avec son hall de réception où les entrées et les sorties des comédiens se font par un ascenseur. Tandis que sur les baies ouvertes sur la ville monde s’illustrent grâce à des vidéos de Pierre Nouvel les soubresauts capitalistiques.

Après son parcours dans l’oeuvre de Michel Vinaver (King, Par-dessus bord, adapté par Oriza Hirata, 11 septembre, créé avec un groupe d’adolescents de Seine-Saint-Denis), Arnaud Meunier poursuit son exploration sociétale et humaine.

Jeu-Vidéo : Batman Arkham Origins – Bande Annonce

On vous propose cette longue cinématique du dernier jeu-vidéo de la licence Batman sorti le 25 octobre dernier. Du joli travail qui doit plaire à nos amis gamers.

Clip (-18) : Jackson and His Computerband – G.I. Jane (Fill Me Up)

Attention, Jackson and His Computerband ne font pas dans la dentelle… Mais plutôt dans le phallus dégénéré. Que ce soit en forme de baleine, de surf volant, de serpent ou autre, G.I. Jane a de quoi éviscérer, taillader, pomper aussi… Tout ça sur fond électro pop fort sympathique, ce qui est tout de même l’essentiel. Le titre est en effet extrait de Glowun bon album sorti il y a quelques semaines. Mineurs s’abstenir of course.

Raymond Depardon : la bande annonce

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Autoportrait au Rolleiflex (posé sur un mur) 1er scooter de marque Italienne « Rumi », étiquette de presse sur le garde-boue, Ile Saint-Louis. Paris, 1959 ©Raymond Depardon/Magnum Photos

Raymond Depardon : Un moment si doux
14 Novembre 2013 – 10 Février 2014

[pull_quote_center]Le Grand Palais consacre une exposition à la photographie en couleur dans l’œuvre de Raymond Depardon, depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui et réalisée en étroite collaboration avec l’artiste.
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Pour cette exposition, l’artiste a voyagé en Afrique, aux USA, et en Amérique du Sud : photographiant des sujets qui lui sont chers: les grands espaces et la solitude des villes. Paysages, villes, cafés, intérieurs ou encore portraits. L’exposition qui réunit plus de 150 photographies dont la plus grande partie est inédite, est la plus importante exposition jamais consacrée à la couleur dans l’œuvre de Raymond Depardon.

 Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais en collaboration avec Magnum Photos.


Raymond Depardon : la bande annonce par Rmn-Grand_Palais

Découvrez les premières planches de Amarillo, 5ème album de Blacksad (Dargaud)

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Date de sortie : le 15 novembre 2013

Auteurs : Juan Diaz Canales (scénario) et Juanjo Guarnido (dessin)

Nous avons l’immense plaisir de vous faire découvrir en avant-première les premières planches de Amarillo, le prochain album du très populaire Blacksad.
Le mot de l’éditeur :

Avec Amarillo, tome 5 de Blacksad, Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido entraînent leurs héros – Blacksad, le chat détective privé – dans un road-movie qui n’est pas sans évoquer la « beat generation »…

Ce cinquième épisode de Blacksad, Amarillo, s’ouvre à La Nouvelle-Orléans : Weekly doit quitter la ville ; il y laisse John qui préfère rester sur place pour chercher du travail. Par chance, celui-ci croise justement un riche Texan qui lui propose de ramener sa voiture chez lui : un boulot simple et bien payé ! Le détective accepte, mais, dans une station-service, il se fait voler la voiture par Chad Lowell et Abe Greenberg – deux écrivains beatniks qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas. Bientôt, une querelle entre les deux hommes, rivaux, vire au drame : Chad, poussé à bout, tire sur Abe qui meurt sur le coup. Obligé de fuir, Chad trouve refuge dans un cirque. John se lance à sa poursuite sur les routes américaines du Nouveau-Mexique, du Colorado, du Texas et de l’Illinois.

Amarillo est le 5e album de Blacksad, une série qui met en scène un chat détective, dans une ambiance qui évoque furieusement le roman noir de la littérature américaine.

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Gravity, un film d’Alfonso Cuaron

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Date de sortie : le 23 octobre 2013

Durée : 1h30

Avec : George Clooney, Sandra Bullock

 Comment ce film peut-il être aussi bien noté ? Un coup commercial ? Sans aucun doute.
Déjà à l’affiche vous avez George Clooney. Mais le pauvre, disparaît très vite envolé dans l’espace, à peine 20mn après le début du film ! On regarde et on se dit que ce n’est pas possible, qu’il va trouver une solution. Eh bien non ! Vous ne verrez plus George Clooney, mais uniquement cette jeune femme interprétée par Sandra Bullock… Un film avec deux acteurs, dont un disparaît à toute vitesse… Il fallait le faire, non ?

Synopsis :

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Pour sa première expédition à bord d’une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l’astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu’il s’agit apparemment d’une banale sortie dans l’espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers. Le silence assourdissant autour d’eux leur indique qu’ils ont perdu tout contact avec la Terre – et la moindre chance d’être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d’autant plus qu’à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d’oxygène qu’il leur reste. Mais c’est peut-être en s’enfonçant plus loin encore dans l’immensité terrifiante de l’espace qu’ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre…[/pull_quote_center]

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A la fin de la projection, un jeune garçon d’une dizaine d’années dit à son père : « En fait, il n’y a pas d’histoire ». Comme il a raison, il n’y a aucune histoire ! Juste une tête défoncée par des débris multiples et variés. Pas une tête défoncée, une tête ouverte en son milieu et vidée de sa substance. Comme quoi, ce n’est pas du tout pour tout public, ce film !
Certes, vous voyez de belles photos de l’espace, certes les effets spéciaux sont parfaits, mais franchement, aucun besoin de cette 3D qui vous fait payer encore plus chère votre place ! En-dehors de quelques boulons qui vous arrivent en pleine figure, la 3D n’apporte rien à ce film. Les très belles photos de l’espace sont largement satisfaisantes !

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Non seulement il n’y a pas de scénario, mais en plus, tout est invraisemblable. Et la musique est insupportable et flippante.
George Clooney répète trois fois la même phrase : il paraît que j’ai de beaux yeux bleus… C’est vous dire la profondeur des dialogues !
Pour sensibiliser un peu le public, le réalisateur, Alfonso Cuaron, a chargé l’actrice d’un passé très lourd non compatible avec sa vie de spationaute… Mais bon, au point où il en est !
Si vous avez envie de regarder ce film, regardez la bande annonce et vous aurez tout vu !

Virgule, etc. Dans les pas de Roger Vivier, à Paris

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Palais de Tokyo jusqu’au 18 novembre 2013 

Près de 140 modèles de souliers retracent la carrière de Roger Vivier, plus inventeur que chausseur, qui débuta dans les années 1930. Avec le Fashion Program, le Palais de Tokyo explore des expériences inédites dans le domaine de la mode, de la création ou de la beauté qui marquent la réinvention du visible et modifient notre rapport au corps.

[pull_quote_left]L’exposition, dont le commissariat a été confié à Olivier Saillard et la scénographie à Jean-Julien Simonot, se parcourt comme le pastiche d’un musée voué à la chaussure. Il reprend les archétypes d’un Louvre ou d’un Prado en puisant dans les inspirations de Roger Vivier. [/pull_quote_left]

L’exposition, dont le commissariat a été confié à Olivier Saillard et la scénographie à Jean-Julien Simonot, se parcourt comme le pastiche d’un musée voué à la chaussure. Il reprend les archétypes d’un Louvre ou d’un Prado en puisant dans les inspirations de Roger Vivier.

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Le goût pour l’Afrique, l’Orient, le XVIIIe siècle, la peinture française ou anglaise, sont autant de thèmes que le bottier partageait avec les plus vénérables institutions. Le visiteur voyage à travers un paysage de vitrines tel que le XIXe siècle savait en user avec le charme désuet de l’objet conservé. Aux œuvres d’art les chaussures empruntent les titres et les rôles que l’exposition utilise comme un pied de nez à l’art et à la mode.

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[pull_quote_center]Roger Vivier voit la chaussure comme une sculpture dont il ne cesse de questionner la forme : « Depuis toujours la ligne me passionne, confiait le bottier, cinq cents fois je refais mon dessin pour vérifier la justesse de l’idée et respecter l’architecture du pied ».
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Les talons sont ses lignes de force, du talon aiguille, qu’il fut le premier à lancer en 1954, au talon «Etrave» (1958), et du talon «Choc» (1959) au sinueux talon «Virgule», voulu comme le manifeste de sa propre griffe dès 1963. Les formes de la chaussure le séduiront tout autant et l’empeigne se redresse alors, en 1958, en bout «Turc» ou «Guitare»…

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Rénovateur en structure comme en surface, Roger Vivier ne néglige pas moins la broderie qui élève le soulier au rang d’objet d’art grâce aux savoir-faire séculaires des maisons comme Rébé ou Lesage. La renommée de Roger Vivier est telle qu’il sera en outre le seul collaborateur de Christian Dior, dans les années 1950, à pouvoir apposer sa griffe à côté de celle du couturier. Au même moment, la plupart des défilés de Paris, de Schiaparelli, à Yves Saint Laurent résonnent déjà des pas de créations fortes qui, dès 1963, le décideront à ouvrir sa propre marque.

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La postérité retiendra également de Roger Vivier une liste de femmes d’exception. Lui qui signa les souliers du couronnement d’Elisabeth II en 1953, chausse les plus grandes figures de leur temps. Cette aura monarchique attire des clientes parmi lesquelles comptent la Duchesse de Windsor ou la princesse Soraya d’Iran, qu’on imagine côtoyer dans les salons Marlène Dietrich, Elisabeth Taylor, Jeanne Moreau et Brigitte Bardot… Toutes s’arrachent ses créations. Ludiques et surprenantes, elles vont des talons aigus, aux souliers de Catherine Deneuve dans «Belle de jour» de Luis Buñuel en 1967, à l’empeigne signée de la célèbre boucle d’argent.
La maison Roger Vivier tient, depuis 2002, à enrichir son patrimoine par l’acquisition régulière des pièces d’exception de son histoire, gardées précieusement au Musée de la chaussure de Romans et parmi les 140 exposés au Palais de Tokyo.

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A ces souliers et accessoires issus des archives de la maison s’ajoutent des prêts issus des plus importantes institutions mondiales, privées comme publiques : le Metropolitan Museum of Arts à New York, le BATA Shoes Museum de Toronto mais aussi le musée de la chaussure de Romans ou encore le Palais Galliera, musée de la mode de la Ville de Paris.

Ces fragments de l’histoire de la mode ont prouvé une nouvelle fois leur actualité sous l’impulsion de Bruno Frisoni qui, depuis 2002, assure la création artistique de la maison Roger Vivier, en perpétuant son rang et sa notoriété mondiale uniques. Avec respect, créativité et modernité, il mue la marque en maison d’accessoires de luxe, symbole d’un chic parisien incarné avec élégance par son ambassadrice, Inès de la Fressange. Designer toujours aux pieds des femmes les plus élégantes, telles Carla Bruni-Sarkozy, Cate Blanchett, Anne Hathaway, Nicole Kidman, Julia Roberts, Bruno Frisoni esquisse avec malice des lignes et formes nouvelles dans les accessoires de la maison, jouant, entre autre, avec l’honorable talon Virgule qu’il consacre comme une véritable ponctuation dans sa création.

Bande-annonce : Je fais le mort, un film de Jean-Paul Salomé

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Date de sortie : le 11 décembre 2013

Durée : N.C.

Avec : François Damiens, Géraldine Nakache, Lucien Jean-Baptiste

Du grand François Damiens à découvrir dans Je fais le mort. En témoigne la bande-annonce :

Synopsis :

[pull_quote_center]A 40 ans, Jean, comédien, est dans le creux de la vague… Il court le cachet sans succès. Au pôle Emploi Spectacle, sa conseillère lui propose un job un peu particulier : prendre la place du mort pour permettre à la justice de reconstituer les scènes de crime. Son obsession du détail bluffe les enquêteurs et va permettre à Jean de revenir sur le devant de la scène dans une affaire délicate à Megève, hors saison, suite à une série de meurtres…[/pull_quote_center]

Exposition América Latina (1960-2013) du 19 novembre 2013 au 6 avril 2014, à la Fondation Cartier

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La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente América Latina 1960-2013, en coproduction avec le Museo Amparo de Puebla (Mexique).

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L’exposition offre une perspective nouvelle sur la photographie latino-américaine de 1960 à nos jours, à travers le prisme de la relation entre texte et image photographique [/pull_quote_center]

Rassemblant plus de soixante-dix artistes de onze pays différents, elle révèle la grande diversité des pratiques photographiques en présentant aussi bien le travail de photographes que des oeuvres d’artistes contemporains. Cette exposition, véritable plongée dans l’histoire du continent, nous invite à (re-)découvrir des artistes majeurs rarement présentés en Europe.

En présence des artistes :
Elías Adasme, Claudia Andujar, Antonio Manuel, Luz María Bedoya, Marcelo Brodsky, Luis Camnitzer, Fredi Casco, Eugenio Dittborn, José A. Figueroa, Flavia Gandolfo, Carlos Garaicoa, Paolo Gasparini, Anna Bella Geiger, Carlos Ginzburg, Daniel Gonzales, Alejandro Jodorowsky, Suwon Lee, Rosario López, Pablo López Luz, Teresa Margolles, Oscar Muñoz, Pablo Ortiz Monasterio, Rosângela Rennó, Miguel Rio Branco, Herbert Rodríguez, Juan Carlos Romero, Graciela Sacco, Vladimir Sersa, Milagros de la Torre, Leonora Vicuña, Facundo de Zuviría.

Bande-annonce : Le Loup de Wall Street, le prochain film de Martin Scorcese

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Date de sortie : le 25 décembre 2013

Durée : 2h 45min

Avec Leonardo DiCaprio, Jonah Hill, Margot Robbie, Matthew McConaughey, Jon Favreau, Kyle Chandler, Rob Reiner et Jean Dujardin

On vous propose cette bande-annonce du prochain film de Scorcese, Le Loup de Wall Street qui promet un très bon moment de cinéma avec un Leonardo DiCaprio en très grande forme. On a hâte d’y être !

Synopsis :

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Jordan Belfort (Leonardo DiCaprio), un courtier en bourse de Long Island, refuse de collaborer avec les autorités dans le cadre d’une vaste affaire de corruption à Wall Street.
Le film raconte la spectaculaire ascension et la chute vertigineuse de Belfort à Wall Street. Son style de vie tumultueux de tous les excès : les fêtes, les drogues et l’alcool…[/pull_quote_center]

« The Old Woman » d’après l’œuvre de Daniil Kharms, mise en scène par Robert Wilson, à Paris

THE OLD WOMAN

Théâtre de la Ville jusqu’au 23 novembre 2013
Festival d’automne à Paris

Le Théâtre de la Ville ouvre les festivités consacrées à Robert Wilson dont le travail est à l’honneur avec une déclinaison de propositions artistiques qui passera également par le musée du Louvre (Living Rooms) et le Théâtre du Châtelet ( Einstein on the beach).

Robert Wilson compose une partition parfaite entre son inspiration formaliste (son, image, lumière, gestuelle) et l’univers dadaïste du jeune poète satiriste, précurseur du théâtre de l’absurde.

Avec « The Old Wolman », le grand artiste américain convoque deux monstres sacrés de la scène : le danseur – acteur Mikhail Baryshnikov et l’acteur hollywoodien Willem Dafo. En s’appuyant sur des textes du russe Danill Kharms, persécuté par Staline et mort à 36 ans, il compose une partition parfaite entre son inspiration formaliste (son, image, lumière, gestuelle) et l’univers dadaïste du jeune poète satiriste, précurseur du théâtre de l’absurde à la Ionesco ou Beckett : vertigineux.

THE OLD WOMAN

En douze tableaux ultraplastiques à la perfection sidérante, on est plongé dans le monde de Kharms aussi imprévisible que loufoque, cauchemardesque que burlesque, mélancolique que poétique où par delà le conte métaphysique/comique, s’interroge malicieusement la condition humaine face à l’incompréhension du monde, la solitude, les espoirs inaccomplis, la mort.

L’action à peine débutée est brutalement interrompue par des incidents qui la font rebondir dans des directions totalement inattendues où les personnages la répète à l’envi et se comportent de façon irrationnelle. Il y est question d’une succession de vieilles dames trop curieuses qui tombent de leur fenêtre, d’une pendule qui donne l’heure sans aiguille, d’un faiseur de miracles qui n’en fait naître aucun, du chiffre 7 qui viendrait après le chiffre 8…

Un monde où toute réalité est inexistante, porteur d’une errance mentale et sensorielle qui en prennent le contre pied.

Sous leur maquillage de fard blanc, deux jumeaux tout droit sortis d’un film muet (Mikhail Baryshnikov/Willem Dafo grandioses) grimés et habillés de costumes noirs qu’une seule mèche de cheveux rebelle (portée par l’un à gauche, l’autre à droite) permet de les différencier, s’emparent de l’espace pour incarner deux êtres virevoltants et angoissés aux allures de Buster KeatonRobert Wilson théâtralise à merveille entre music hall et poésie pure, en passant par le nô et le cartoon, son esthétique aigue de la scène.

THE OLD WOMAN

Dans un décor rappelant le surréalisme à la Magritte et sa décomposition, les deux protagonistes, mi anges mi démons, se livrent à un numéro dadaïste de haute voltige, le tout accompagné de bruits furtifs : cris, gloussements, rires tonitruants et d’une bande son aussi inspirée que narrative.

Et l’art protéiforme du maître texan rencontre pleinement l’écriture composite de l’écrivain pour un spectacle total.

Album de la semaine : Don’t rock the Jukebox, premier album de Jukebox Champions en libre écoute

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Date de sortie : le 21 octobre 2013

Voici quelques semaines déjà que cette pépite est sortie dans les bacs : Don’t rock the Jukebox est le premier album de Jukebox Champions, un duo aux origines que nous connaissons bien… Le premier, Fade, n’est autre que producteur/DJ du groupe ASM (A State Of Mind que l’on retrouve en feat. sur Fresh) rendu populaire pour leur collaboration avec Wax Tailor. Le second, Blanka, est membre de La Fine Equipe, groupe de beatmakers également très apprécié sous nos latitudes. Bref, des références qui nous parlent tant on vous en a déjà fait d’éloges.

Autant dire qu’en sortant la galette de son étui, la barre semblait haute.

[pull_quote_left]Si on avait une pièce en plus, on n’hésiterait pas à relancer la machine qui mériterait de ne jamais s’arrêter.[/pull_quote_left]

C’est écoutilles grandes ouvertes que l’on découvre la pièce glisser dans le Jukebox (Coin Slot Intro)…. Et surprise, on découvre un featuring improbable : Astrid Engberg, la voix si magique découverte dans l’excellent premier album de Berry Weight (que nous avions également chroniqué) et l’harmonica de Jean-Jacques Milteau. Un titre au style jusque là inconnu (un genre de street country revisité à la sauce hip hop) qui pulse et ouvre le bal en nous faisant nous lever dès les premières notes.

S’enchainent ensuite des titres aux couleurs très différentes, avec des sons tantôt reggae (Anthem), tantôt Funk (You can call me Joe Joe, Too hot for this shiit), tantôt Soul ou hip hop, accueillant de nombreux artistes (au final, seuls deux titres sont purs instrus). Gros coup de coeur pour Strange Fruit,  avec le compagnon de route Mattic qui n’est jamais bien loin de la team (avait sorti l’excellent album Fantastic Planet avec La Fine Equipe que vous aviez eu l’occasion de gagner sur Publik’Art). Le titre aux confluents du Hip Hop et de la Soul, marque par sa netteté et son travail.

La fin de l’album, précédée d’un titre groovy avec une Marie M charmeuse (Au jour le jour), arrivera malheureusement trop vite, malgré ses douze titres (si l’on omet l’intro). Si on avait une pièce en plus, on n’hésiterait pas à relancer la machine qui mériterait de ne jamais s’arrêter.

Exposition : Quentin Shih, à Inception Gallery Le Marais, à Paris, du 31 octobre au 14 décembre

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Quentin Shih, à Inception Gallery Le Marais, à Paris, du 31 octobre au 14 décembre 2013

Communiqué de presse :

« A travers la photographie, nous pouvons raconter une histoire. Nous pouvons peindre avec de la lumière. J’aime que mes photographies soient dramatiques, qu’elles aient un aspect narratif. » Quentin Shih

Quentin Shih, de son vrai nom Shi Xiaofan, est un photographe chinois autodidacte qui partage son temps entre New York et Pékin.

Quentin Shih est immédiatement identifiable par un style personnel qui combine une approche cinématographique, presque onirique, à des détails documentaires. La composition et la lumière, deux aspects qui lui sont inspirés d’Edward Hopper, confèrent une singularité et une atmosphère énigmatique à son expression. Les larges décors, minutieusement mis en scène, le soin particulier accordé à la couleur,les contours nets, les grands formats ; tout cela crée des récits chargés d’émotion. Dans ces mises en scènes très étudiées, nous entrons dans un environnement imaginaire qui révèle la solitude des personnages d’une manière surréaliste. « S’il y aun mouvement artistique qui m’a inspiré, c’est le surréalisme. » affirme Quentin Shih.

En regardant ses photographies, nous expérimentons une forme de rêve, un monde où se confrontent le réel et le fantastique.Quentin Shih concentre son oeuvre sur la relation entre les cultures. Il crée son propre langage, se référant à la fois à la culture occidentale et orientale, se jouant de l’interaction entre les deux formes d’imagerie, aimant souligner à la fois la beauté et l’aspect grotesque des deux mondes. Ainsi, ses photographies les plus célèbres mettent en scène l’uniformité du peuple chinois dont on aurait gommé toute forme de singularité pendant les années communistes, confrontée au culte de l’individu des pays occidentaux. Quentin Shih traite cette notion de choc culturel entre l’Orient et l’Occident avec une certaine dérision qui peut engendrer la polémique.

Considéré comme l’un des photographes chinois les plus prometteurs de sa génération, ce jeune artiste tend à un succès international grandissant. Quentin Shih a remporté de nombreux prix prestigieux. Il est notamment élu « Photographe de l’Année » en 2007 par le magasine chinois Esquire et est récompensé par le prix Hasselblad Masters Awards 2009.

Quentin Shih réalise ses premiers clichés durant ses études universitaires en photographiant des artistes underground locaux. Puis il s’installe à Pékin et démarre sa carrière en tant que photographe professionnel. Durant sa carrière, il participe à de nombreuses expositions en Chine, aux Etats-Unis et commence à s’intéresser de très près, avec beaucoup de talent, à la photographie publicitaire ainsi qu’à la photographie de mode. Quentin Shih réalise des campagnes de publicité pour de grandes marques telles qu’Adidas, Nokia, Microsoft, IBM, Yahoo, Sony Ericsson, Siemens, Red Bull, Samsung ainsi que des photographies de mode pour des publications internationales comme Vogue, Harper’s Bazaar, Cosmopolitan, Elle, Esquire, etc. Ses travaux commerciaux, réalisés pour pouvoir produire ses oeuvres personnelles, lui procurent l’expérience et l’habitude de travailler avec une équipe créative et l’aident à développer ses compétences techniques.

En 2008, Quentin Shih est sélectionné pour participer à l’exposition « Dior et les artistes contemporains chinois » au Centre Ullens d’Art Contemporain de Pékin. C’est le début d’une collaboration étroite avec Dior, Quentin Shih mettant en scène les nouvelles collections de la maison dans ses séries telles que The Stranger in The Glass Box et Dior Wuhan. Il instaure un dialogue entre deux zones géographiques et deux différents moyens d’expression que sont l’art contemporain et la mode. Les mannequins habillés en Christian Dior haute-couture entrent dans la vie ordinaire des locaux d’une façon à la fois incongrue et sereine, créant ainsi une forme de réalité virtuelle.

Dans la série The Stranger in The Glass Box, on assiste à la rencontre de la Chine puritaine et austère avec des mannequins Dior. Chaque photographie présente un mannequin pris au piège dans une tour de verre, observé attentivement par les passants chinois dans des lieux incongrus de la Chine des années 1970-1980. Les mannequins occidentaux, froids et glamour, ne semblent pas en paix dans le monde étrange créé par Quentin Shih. L’artiste présente ces images comme une métaphore de l’Occident pris au piège dans sa tour de verre face à la Chine qui l’observe attentivement. Les photos mettent en scène de grands espaces, matérialisant ainsi la grandeur de la Chine. Quentin Shih dépeint la Révolution culturelle comme un rêve, une

époque irréelle qui donne à cette série un côté vaporeux, éthéré, comme des photos de famille qui ont été dépoussiérées après des décennies et qui témoignent d’une époque révolue depuis longtemps, explorant ainsi son incertitude vis-à-vis du développement chinois. Alors que la Chine passe du collectivisme à l’individualisme rebelle à une vitesse spectaculaire, il trouve exaltant de voir tant de choses naître et disparaître chaque jour. Cependant, il regrette qu’une ville comme Pékin, désormais presque devenue une ville occidentale, ait peu à peu perdu ses propres traditions et son caractère.

Dans la série sur la ville de Wuhan, quatrième coopération de Quentin Shih avec Christian Dior, un mannequin entre dans la vie de certains habitants de Wuhan. Les scènes se déroulent dans un décor semi-ouvert monté de toute pièce, méticuleusement conçu, qui représente des lieux ordinaires de la ville. Le photographe s’est laissé inspiré par l’histoire de la ville, les gens qui y vivent, les couleurs, la lumière et les détails. Quand il a visité pour la première fois la ville de Wuhan, il a vu quantité de petits restaurants et de petites boîtes de nuit abandonnés sur la rive du fleuve, comme des espaces qui ont été coupés du reste de la ville. Inspiré de ces lieux, il a créé des espaces ouverts, derrière lesquels on retrouve des échos de la culture de la ville, mystérieuse et hors de portée. Les mannequins habillés en haute couture font intrusion dans les existences ordinaires des habitants de Wuhan d’une manière cérémoniale. Ils s’échangent des cadeaux, familiers et en même temps étrangers les uns aux autres. Ces présents représentent la relation entre le développement extrêmement rapide des villes chinoises et la maison de couture française Dior, qui s’est adaptée pour répondre à l’évolution de leur demande.

Ses oeuvres sont exposées dans les plus grandes foires d’art contemporain (Art Basel Miami, FIAC …) et son travail est présenté dans de nombreux pays, en Chine, aux Etats-Unis, à Singapour, en Corée, en France… Ses travaux ont été achetés par des collections privées et publiques, telles que le Danforth Museum of Art, le Worcester Art Museum dans le Massachusetts, le Musée d’Art Moderne de Moscou, le LACMA de Los Angeles, le Mint Museum en Caroline du Sud, le Centre d’Art contemporain de Pékin.

PRESS RELEASE QUENTIN SHI

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