Le Cycle de Nibiru, tome 2 : une BD d’Izu et Mathieu Moreau (Glénat)

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Le Cycle de Nibiru, tome 2

Le Cycle de Nibiru, t. 2 : La fin d’un monde

Suite et fin du diptyque sur Le cycle de Niburu signé Izu (alias Guillaume Dorison, scénariste de Black Lord) au scénario et Mathieu Moreau au dessin. Un récit de science-fiction où la survie de l’espèce humaine est menacée par un virus anémiant très puissant. Contrainte à vivre sous perfusion sanguine, l’humanité va devoir lutter avec ce sang bien au-delà de ce qu’elle imagine (lire notre chronique du tome 1 pour en savoir plus).

Date de parution : le 1er avril 2015
Auteurs : Izu (scénario) et Mathieu Moreau (dessin)
Editeur : Glénat
Prix : 13,90 € (48 pages) 

Résumé de l’éditeur:

Voilà 3 ans qu’Alicia a rejoint les rangs de la résistance. Elle y a appris à contrôler le Nagual lui conférant les pouvoirs d’une bête sauvage. Cette arme, comme toutes celles héritées d’une civilisation antérieure à l’humanité, utilise le sang comme carburant. Elle ferait partie d’un plan conçu des milliers d’années auparavant pour éviter la collision entre Nibiru la destructrice et la Terre, et l’annihilation de toute forme de vie sur Terre… Alors que, sous l’effet du Nagual, Alicia perd peu à peu le contrôle d’elle-même, sera-t-elle en mesure d’empêcher cette funeste prophétie ?

Le Cycle de Nibiru, tome 2

Le point sur l’album :

Après un premier album plutôt prometteur, cet épilogue apporte une lecture nouvelle au scénario d’Izu. Jouant avec les souvenirs d’Alicia, le personnage principal de la BD, l’auteur éclaircit ingénieusement son intrigue principale pour mieux préparer cette fin du monde. Utilisant avec grande habileté les flash-backs, le scénariste nous explique au compte goutte comment cette planète en est arrivée là. On ne décroche pas, d’autant que l’histoire reste musclée, bourrée de scènes d’action où tout vole en éclat. Un dénouement intelligent et inattendu, qui oblige ses personnages à se remettre en question. Car tous ne sont pas aussi innocents qu’ils le paraissent…

Un épisode vraiment explosif servi par le dessin très moderne et inspiré de Mathieu Moreau, aux confins des influences de tous horizons (manga-comics-BD). Fluide et énergique, son trait fin donne de belles sensations.

Avec un scénario très maîtrisé, Le cycle de Niburu est un récit de science-fiction comme on les aime. Du spectacle mais aussi de l’inventivité. A lire.

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