Moi, Dragon – la saga : une BD de Juan Gimenez (Glénat)

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Moi, Dragon – la saga de Juan Gimenez

Le dessinateur culte de La Caste des Méta-BaronsJuan Gimenez (Mutante, Le Quatrième Pouvoir) s’aventure dans un récit fantastico-médiéval avec Moi, Dragon. Une saga qui s’éloigne du space-opera devenu la marque de fabrique de Gimenez. C’est donc avec curiosité que l’on s’est précipité sur la belle intégrale tout juste parue aux éditions Glénat.

Date de parution : le 4 février 2015
Auteur : Juan Gimenez (scénario et dessin)
Editions : Glénat
Prix : 35,00 € (192 pages)

Résumé de l’éditeur :

Par le fer. Par le feu. Le royaume de Ferona tombera. Alors que l’on s’apprête à fêter dignement l’anniversaire du Roi Belmonth, le château de Rosentall vit ses heures les plus sombres. Une puissante armée de mercenaires menée par une femme mystérieuse et redoutable est en marche. Pire encore : les soubresauts de plus en plus fréquents du volcan Ferona laissent présager que le fléau du ciel en personne, Madragon, est de retour. Au cœur de ce chaos, une troupe de forains itinérants au sein de laquelle un enfant s’apprête à naître pourrait bien faire basculer le destin du royaume… Référence ultime de la bande dessinée de science-fiction, Juan Gimenez est au sommet de son art en s’aventurant dans les contrées magiques de l’heroic fantasy. En respectant à merveille les codes du genre, le dessinateur de La Caste des Métas-Barons livre sur près de 200 pages une grande épopée où s’entremêlent luttes de pouvoir, rivalités familiales, batailles dantesques et créatures fantastiques.

Moi, Dragon

Le point sur l’album :

Dans Moi, DragonJuan Gimenez met de côté l’univers futuriste qui l’a fait connaître mais on sent néanmoins une atmosphère très comparable à ses grandes séries. Le pitch n’a pourtant pas grand chose à voir : un bébé va naître dans une troupe de saltimbanques le jour de l’anniversaire du roi. Nous sommes au XIIIème siècle, le royaume est assiégé par une ancienne prétendante au trône alors qu’un énorme dragon se réveille… Ce dernier semble connecté à la jeune maman et son bébé. Et pour cause, on découvre vite un lien filial. Entre guerres de pouvoir, vengeances et intrigues familiales, le scénario joue une partition sans fausse note, mais sans grande surprise non plus.

Pas de grande révolution. Mais quel n’est pas notre plaisir de retrouver l’univers graphique de l’auteur dans un contexte bien différent de l’accoutumée.  Le dessinateur le détourne habilement pour dessiner ce qu’il fait de mieux : des personnages aux armures imposantes qui s’affrontent furieusement. Une puissance phénoménale se dégage de son trait unique et sa mise en scène. Les globules rouges giclent dans tous les sens, les membres sont tranchés, déchirés, écrasés, déchiquetés, éclatés etc… Les planches de Juan Gimenez n’ont rien perdu de leur superbe.

Avec un scénario classique mais une réalisation spectaculaire propre à Juan Gimenez, Moi, Dragon est une très bonne expérience de lecture, qui n’aura pas de mal à faire sa place dans votre bdthèque.

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