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Hugo Bardoula

Je suis étudiant en audiovisuel à l'Institut Supérieur de l'Image et du Son. Je suis passionné par le cinéma, dans sa création de l'écriture au montage, mais aussi en tant que spectateur. Je suis actuellement sur plusieurs projets audiovisuels. J'aime tout ce qui se rapporte à l'art en général du classique à l'urbain dans sa transmission d'émotions. Je crois réellement en sa puissance de transportation dans la vision de l'artiste.

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Le Lac des cygnes revu et corrigé par Angelin Preljocaj sur Mezzo Live : saisissant

Après Blanche Neige et Roméo et Juliette, Angelin Preljocaj renoue avec le ballet narratif et son goût pour les histoires. Mêlant le chef-d’œuvre musical de Tchaïkovski à des arrangements plus contemporains comme il aime à le faire, il s’empare du mythe de la femme-cygne, et y ajoute des problématiques à la fois écologiques, psychologiques et politiques très actuelles. ransposition du conte donc dans le monde de l’industrie, du pouvoir et de la finance où les amours contrariées se vivent au milieu des gratte-ciels et de ses artifices entre moments de fêtes et d’hystérie collective. La première scène donne le ton : la danseuse qui incarne Odette, Théa Martin, est attrapée par plusieurs hommes en noir, et transformée, manu militari, en cygne. Cette métamorphose forcée, sur la musique inquiète de Tchaïkovski, annonce la radicalité du final qui verra les cygnes, en un moment suspendu, tomber ensemble au sol et dont la chute au regard de l’écosystème sacrifié, prend une dimension tragique.