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Lone Wolf & Rice Fab dévoilent leur nouvel album, disponible chez Rock’n’hall / Dixiefrog

Le duo Lone Wolf & Rice Fab fait paraitre un album éponyme sur le label Rock’n’Hall de Dixiefrog. Complètement roots et authentique, l’album est porté par la voix éraillée, la guitare et l’harmonica pour un beau shoot de musique accoustique.

Un ZZ top sans fioritures

Lone Wolf & The Rice Fab offrent une vraie pépite à la sauce blues américain. Les 13 compositions sont ancrées dans des racines figées dans le vrai Delta Blues. Pourtant, ce ne sont pas vraiment des américains à la barre, plutôt des nantais nommés Thierry Gautier et Fabrice Leblanc pétris de musique américaine, un peu comme si ZZ top débarquait sur les quais de la Loire. Les chansons évoquent l’esprit des grands anciens du blues, à commencer par le monument Robert Johnson, sans jamais trahir ou fausser l’âme du blues. C’est authentique du début à la fin, et donc hypnotisant pour les adeptes des illustres héros de la musique blues américaine. Porté par le label Dixiefrog, Lone Wolf & Rice Fab font honneur aux autres signatures que sont Popa Chubby, Fred Chapellier ou Neal Black. L’idée de faire un disque est née pendant la crise du Covid. Lone Wolf à la guitare et au chant & Rice Fab à l’harmonica se sont connus via des petites annonces, avant de se rendre compte de l’évidence. Ils partagent les mêmes gouts et surtout ils étaient voisins! Le feeling est venu tout de suite, et c’est après une bonne année de concerts en Bretagne, de St Brieuc à Rennes que les compositions sont apparues. Il a fallu 3 ou 4 séances pour les enregistrer et l’album est tout rempli d’un beau feeling à écouter de toute urgence.

Devil at my backdoor, Going down my dusty road ou Last night dream, tout s’écoute d’une traite pour un beau manifeste blues accoustique à découvrir de toute urgence!

Boule Vide son sac en public, nouvel album live réjouissant disponible chez Vache à lait Productions

Boule est le surnom de Cédrik Boulard, il revient avec un album live événement intitulé Boule Vide Son Sac En Public et paru le 24 mai 2025. Le disque célèbre 20 ans de carrière menées tambour battant, l’émotion est là, avec toujours un humour très présent et une sincérité omniprésente. 

Un live tapageur

Boule a mené une tournée de 3 années en solo, il se fait plaisir avec un retour en mode collectif accompagné d’un trio complice, la magie fonctionne sur chaque titre. L’orchestre est composé de Fabrice Lhomme à la contrebasse, Sonia Rekis à l’accordéon et Freddy Holleville aux percussions. La voix de Boule prend toute la place, lui qui s’accompagne d’une guitare et d’un banjo. Le concert a été enregistré en public au Trianon Transatlantique de Sotteville-lès-Rouen le 18 octobre 2024. L’album reprend les ingrédient d’une soirée réussir avec une salle pleine, une ambiance brûlante et des rires fréquents qui retentissent à gorge déployée. Les chansons s’enchainent dans la bonne humeur en alternance avec des anecdotes croustillantes, des coups de gueule personnels et des apartés poétiques. Avion et Le Poison sont les premiers extraits, à écouter pour toucher du doigt l’ambiance du moment. Connu pour être un chanteur décalé et inventif, Boule est aussi un poète séducteur qui joue avec les mots et sa guitare. Il entrouvre la porte de son univers personnel, drôle, charmant, plein de gouaille et parfois de coups de gueule. Il fait paraitre ce live 3 ans après la parution de l’album Appareil Volant Imitant L’Oiseau Naturel. Il intercale également des titres de ses albums Henri-Désiré et Petit Fils de Fantômas.

La chanson française a en son sein un artiste vraiment unique, aussi charmant que piquant, avec une langue poétique bien pendue et une atmosphère des plus séduisantes.

Dégustation de la très réconfortante cuvée Elégance du domaine Mas de Pampelonne (Côte de Provence – AOP, 18€ la bouteille)

Le domaine Mas de Pampelonne propose plusieurs cuvées à découvrir sur leur site. La cuvée Elégance représente 12 000 bouteilles collectors issus d’une sélection des meilleurs jus du domaine produits en agriculture Biologique. Le design élégant du flacon arbore une sérigraphie en relief pour mettre en avant une bouteille destinée à sublimer les plus belles tables durant l’été chaud qui s’annonce, toujours avec modération. Le vin est un assemblage de plusieurs cépages. La Syrah, puissante avec ses couleurs violacées, donne au vin rosé des notes de rose, des arômes de violette et de fruits rouges. Le Grenache noir et le Cinsault donnent de la souplesse ainsi que la fraîcheur et la rondeur en fin de bouche. Le vin se déguste idéalement lors d’un apéritif accompagné de beignets de fleur de courgette, suivi d’une côte de bœuf, de petits farcis, ou d’un bon poisson. En dessert, une tarte fine aux pommes et sa boule de glace à la vanille sont tout indiqués pour profiter de ce vin rosé de qualité, idéal pour les belles journées d’été qui s’annoncent.

Publireportage:

Situé en bordure de la célèbre plage de Pampelonne, le vignoble, tenu en agriculture biologique, est planté sur un terroir sableux produisant chaque année un rosé aux arômes intenses d’agrumes. Ses caractéristiques en font un excellent vin à déguster à l’apéritif, qui s’accordera également avec des mets méridionaux. Crée en 1886 par Florentin Gal, la propriété de 15 hectares à Pampelonne, tenue en agriculture Biologique, s’est transmise au fil des générations, à son fils Lucien Gal, puis à sa petite fille Christine Coste Gal qui l’a exploité pendant plus de 30 ans. Aujourd’hui, Camille Coste trace également son sillon dans les pas du fondateur, en gérant le domaine familiale  du Mas de Pampelonne. Dans la symbolique provençale, trois cyprès à l’entrée d’une propriété sont un symbole d’hospitalité. Ils représentent, l’accueil, le couvert et le gîte, cette dimension chaleureuse, profondément humaine, est aujourd’hui un signe de bienvenue.  Le Mas de Pampelonne a fait de cette tradition son image, illustrant les valeurs de notre terre, en Provence

Le chant des oubliées, de Kristin Hannah (Charleston)

Le chant des oubliées, de Kristin Hannah (Charleston)

Kristin Hannah est une auteure américaine, très connue. Elle a écrit plus d’une vingtaine de romans et connaît un immense succès. Elle a vendu plus de 30 millions de livres dans le monde et certains d’entre eux ont été adaptés sur Netflix, comme la série, La Route des lucioles.

Si vous commencez le dernier livre de Kristin Hannah, Le chant des oubliées, de plus de 600 pages, prévoyez du temps devant vous car une fois commencé, vous ne pourrez plus le quitter ! Il est tout simplement incroyable, bouleversant et tellement vrai ! On découvre tout un pan de l’Histoire que l’on ne connaissait pas…

Dans ce livre, l’auteure rend hommage aux nombreuses femmes, le plus souvent infirmières (environ 10 000 femmes militaires !), qui sont allées soigner les hommes, au Vietnam, blessés durant la guerre du Vietnam. Ce fut le cas de Frankie McGrath. Elle est toute jeune, 20 ans, vient d’obtenir son diplôme d’infirmière et décide de s’engager dans l’armée comme infirmière. Quand elle arrive à l’hôpital de Saigon, Frankie découvre des horreurs, les atrocités de la guerre qu’elle doit tenter de « réparer » et tout faire pour soulager les blessés, les mourants. Le rythme est infernal. Elle doit prendre sur elle sans arrêt pour supporter tout ce qu’elle voit, et être à la hauteur des différentes tâches qu’elle doit accomplir sans cesse.

Elle vient de perdre son frère, à la guerre du Vietnam. Du coup, elle pense qu’en partant là-bas, elle se rapprochera de lui… Et que ses parents, surtout son père sera fier d’elle. Comme il l’a été de son fils.

Frankie va tout vivre là-bas, le pire comme le meilleur… Elle ne sera plus jamais la même. Elle va faire des choses incroyables, qu’elle-même ne s’imaginait pas capable. Sauver des vies, aimer, ne plus avoir peur, garder confiance, transmettre de l’amour de différentes façons. Frankie va être indispensable ! Elle va mettre au second plan ses propres angoisses…

Et puis un beau jour, elle va rentrer aux Etats-Unis, ayant terminé sa mission… Et là, elle ne va pas comprendre. L’accueil des siens comme de la population est désastreux. Elle qui a tout donné à son pays, ne reçoit aucune reconnaissance, pire même. On a honte d’elle ! Mais pourquoi ?

Ce livre est un travail exceptionnel de recherches historiques, de documents, de témoignages de femmes ayant vécu la guerre du Vietnam, et également leurs souvenirs de leur retour aux Etats-Unis. Toutes ont entendu : « Il n’y avait pas de femme au Vietnam. »

Grâce à Kristin Hannah et à son chef-d’œuvre, Le chant des oubliées, les femmes ont, enfin, une reconnaissance. Reconnaissance du monde entier !
Notre gros coup de cœur, assurément !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Janvier 2025
Auteur : Kristin Hannah
Editeur : Charleston
Prix : 22,90 €

La Soif du mal de Orson Welles de retour au cinéma le 25 juin en version restaurée

La Soif du mal a connu un processus de production compliqué du fait de l’insatisfaction des producteurs au sujet du montage initial. Les producteurs d’Universal ont chargé Harry Keller de tourner des scènes supplémentaires et de revoir le montage initial. Déjà mal vu par Hollywood à cette époque, Orson Welles a rédigé alors une note de 58 pages pour indiquer toutes les retouches qu’il désirait apporter à son œuvre. Ce n’est que 15 abs plus tard que le film a enfin été porté à l’écran, avec une réputation de film maudit qui le suit depuis lors. Très sombre et tortueux, le film s’est imposé comme un chef d’oeuvre de film noir.

Un polar noir

Avec un tournage presqu’entièrement effectué de nuit, le film impose dès le départ un ton des plus sombres. Surtout que la scène initiale tournée en plan séquence montre l’explosion d’une voiture au coffre rempli de bâtons de dynamite. Le film montre l’affrontement entre le bien et le mal personnifiés par 2 hommes censés représenter la justice. Le premier interprété par Charlton Heston représente l’intégrité avec ses traits fins alors qu’il est en pleine lune de miel. Le deuxième interprété par Orson Welles lui-même est un homme corrompu, physiquement répugnant et tourné vers les plaisirs immoraux de la prostitution. Tous deux s’opposent et se livrent à une véritable partie d’échec. Ce combat presque biblique trouve dans le personnage de la liseuse de bonne aventure interprétée par Marleen Dietrich un symbole fort. Orson Welles sait très bien renvoyer une image d’homme monstrueux en tous points, lui qui était plus jeune un Charles Foster Kane des plus séducteurs. Charlton Heston démontre une fois de plus sa carrure d’acteur qui lui a valu d’interpréter Ben-Hur et Moïse.

Cette version restaurée permet de se plonger dans une intrigue suintant la sueur et le stupre, à découvrir sur grand écran le 25 juin.

Synopsis: Déposés dans le coffre d’une voiture au Mexique, des bâtons de dynamite explosent quelques centaines de mètres plus loin, aux Etats-Unis, dans la même ville frontalière de Los Robles. Bilan : deux morts, un notable et une strip-teaseuse. Témoin du drame au moment de son voyage de noces, le procureur Mike Vargas dresse les premières constations, bientôt rejoint par l’inspecteur Hank Quinlan, un policier américain dont la solide expérience n’a d’égale que les méthodes pour le moins douteuses. Tant bien que mal, Vargas et Quinlan tentent de s’accorder, le second pressé de faire porter le chapeau au mari de la fille du défunt…

Lover Girl, Poèmes pour un chagrin d’amour (Flammarion Jeunesse)

Lover Girl, Poèmes pour un chagrin d’amour (Flammarion Jeunesse)

Raegan Fordemwalt est une jeune fille américaine, poétesse. Elle s’est surtout fait connaître sur les réseaux sociaux, où elle est suivie par plusieurs millions de personnes. Dans son livre, Lover girl, l’auteure écrit de courts poèmes, tous très intimistes, et largement inspirés de son vécu, de ses chagrins d’amour. Raegan Fordemwalt les illustre d’un joli coup de crayon ! Elle raconte ses histoires d’amours, ses chagrins, et son cheminement pour reprendre confiance en elle et en la vie. Une vraie thérapie !
Lover girl est un très beau recueil de poèmes qui devrait émouvoir les adolescents, garçons et filles !

 

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Juin 2025
Auteur : Raegan Fordemwalt
Editeur : Flammarion Jeunesse
Prix : 15,90 €

« Portrait de famille » : la tragédie dans tous ses états

"Portrait de famille" : la tragédie dans tous ses états
© Christophe Raynaud de Lage

« Portrait de famille » : la tragédie dans tous ses états

Cette fresque des Atrides, loin de la solennité tragique qu’elle charrie, se mue sous le regard enlevé et endiablé de Jean-François Sivadier, en une fête théâtrale débridée où le grotesque épouse le politique, l’intime et l’universel, la vérité et la fiction. Jubilatoire !

Quatorze jeunes acteurs époustouflants du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique issus de la promo 2023, y incarnent avec une énergie volcanique et débordante, cette lignée maudite, transformant parricides et banquets cannibales en une farce d’une actualité aussi mordante que transgressive.

Un geste de mise en scène qui frappe fort à l’abri d’un télescopage hors pair des temporalités où les oripeaux antiques d’Agamemnon ou de Clytemnestre révèlent sans fard nos propres compromis moraux, nos contradictions et nos violences larvées sous un vernis civilisateur.

La mythologie grecque est ici une matière inépuisable, propice à un théâtre de l’excès, de la démesure et de la cruauté, où la farce se charge de tragédie épique.

Un jeu choral et polyphonique

En liant les histoires antiques aux enjeux actuels, Savadier montre que les mécanismes du pouvoir, de la violence et de la mauvaise foi se répètent inlassablement pour traverser toutes les époques. Une mythologie qui s’impose alors comme un miroir déformant de nos archétypes contemporains et nous renvoie à nos paradoxes et destins mortifères.

Sivadier, en architecte du chaos, orchestre un désordre savant où les anachronismes fusent – du subjonctif ampoulé au langage trivial – créant une tension constante entre rire et effroi. Le sacrifice d’Iphigénie, d’une brutalité poignante, voisine avec des scènes de tribunaux absurdes où les dieux jouent aux avocats véreux.

La force subversive du spectacle émerge de ce refus des catégories : le mythe n’est plus un marbre intouchable mais une argile que malaxent les comédiens avec une jubilation contagieuse. Le cannibalisme de Thyeste devient une métaphore du pouvoir et de sa rivalité portée à son paroxysme ; la guerre de Troie, un prétexte aux règlements de comptes familiaux déguisés en raison d’État.

Ce mélange des genres, hérité de la tradition shakespearienne, permet de jouer sur le décalage entre solennité et trivialité. Où cette matière proprement délirante expose l’hybris d’une humanité toujours prête à sacrifier l’humain sur l’autel du pouvoir ou de la vengeance.

L’engagement des comédiens est sans faille dans cette traversée qui donne à la pièce une intensité et une urgence propres à l’épopée. Ce corps à corps avec le texte et l’espace crée une dynamique collective, où chaque acteur devient un maillon d’une machine théâtrale en mouvement perpétuel et d’une incroyable efficacité.

Sivadier signe ici un manifeste pour un théâtre qui assume sa dimension à la fois populaire, profonde, irrévérencieuse et dont le résonance nous habite longtemps.

 Dates : du 19 au 29 juin 2025 – Lieu : Théâtre du Rond-Point (Paris)
Mise en scène : Jean-François Sivadier

Auprès de mon herbe (Glénat jeunesse)

Auprès de mon herbe (Glénat jeunesse)

Les éditions Glénat jeunesse nous proposent un très chouette album mettant en avant la beauté de la nature : Auprès de mon herbe.

Le texte d’Anne Loyer, illustré magnifiquement par Albert Arrayás, ressemble à une fable écologique. Sans donner de leçon, l’auteure met en avant la nature qui nous entoure.

Les illustrations sont superbes, pleine de détails. On peut les regarder encore et encore même sans savoir lire !
Auprès de mon herbe offre un très joli moment de lecture, pour les petits comme pour les plus grands !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Mai 2025
Auteur : Anne Loyer
Illustrateur : Albert Arrayás
Editeur : Glénat Jeunesse
Prix : 10,90 €

Homme bleu dévoile son nouvel album Dark Matter, sortie le 20 juin chez Teenage Kicks Production

Homme Bleu dévoile le 20 juin 2025 son nouvel album très rock intitulé Dark Matter porté par le single éponyme. Le label Teenage Kicks Production propose un disque imprégné d’un très bon son très orienté rock anglo-saxon. Les chansons sentent l’écorché vif, le lyrisme déchanté et la poésie abrasive.

Un disque de rock désenchanté

Le précédent disque d’Homme Bleu remonte déjà à 2023 et c’est un plaisir de le retrouver avec une belle collection de chansons. Le précédent disque Le bal des crocodiles avait été très bien reçu et contenait sensiblement les mêmes ingrédients musicaux que Dark Matter sauf que maintenant le chanteur compositeur chante en anglais sur l’album Dark Matter pour évoquer de glorieux cousins anglo-saxons comme Arcade Fire, Screaming Trees ou Pearl Jam. Le chanteur a enregistré les 12 titres de son nouvel opus au studio Garage à Montpellier. Le mix a été réalisé à New York par Alex Conroy, sauf pour le morceau The Life in Me mixé par Steve Lyon (Depeche Mode, The Cure). Les paroles reflètent de beaux élans introspectifs qui révèlent de profondes questions existentielles qui feront méditer l’auditeur. Le chanteur parle de la complexité des relations humaines et du temps qui passe. La tonalité principale est résolument pop rock avec une guitare assez reconnaissable et quelques éléments électro épars. Le parcours d’Homme bleu n’a pas débuté hier. Il aime à s’inscrire dans une glorieuse lignée des grands noms du rock anglo-saxon des années 80 et également de la chanson française en usant avec talent d’une poésie très onirique. Il a débuté avec les légendaires Blue Valentines dans les années 80 avec des ingrédients qu’il a réutilisé avec conviction, rock engagé, cœur mis à nu, émotions à fleur de peau. Après plus de 40 ans de carrière, Homme bleu continue à creuser son sillon pour partager ses pensées avec ses fans nombreux.

Les mélodies et les mots forment un alliage qui incitent à l’écoute voire à la réécoute.

La tondeuse à glaçons et autres objets qui n’existent pas (Milan)

La tondeuse à glaçons et autres objets qui n’existent pas (Milan)

Vous cherchez un album pour enfants, drôle, original et qui fasse rire, alors, lisez : La tondeuse à glaçons et autres objets qui n’existent pas.
L’auteure, Emile Chazerand, invente 50 objets qui n’existent pas, comme : une piscine à poules, un sac à nain, une poule de neige, une tarte aux murs…

C’est rigolo et un peu loufoque ! A votre enfant de deviner l’objet qui existe vraiment, en changeant juste quelques lettres…

Les illustrations de Thomas Baas sont aussi très rigolotes, et toujours à hauteur d’enfant ! On adore !

La tondeuse à glaçons et autres objets qui n’existent pas est un album à lire et relire, juste pour rire !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Mai 2025
Auteur : Emile Chazerand
Illustrateur : Thomas Baas
Editeur : Milan
Prix : 10,90 €

Soeurs de choeur : Mandoline, Tome 2 (Casterman)

Soeurs de choeur : Mandoline, Tome 2 (Casterman)

Publik’Art vous a déjà fait découvrir cette super série : Soeur de Chœur avec le tome 1 : Antara

Aujourd’hui, c’est le Tome 2 que vous allez dévorer : Mandoline.

La vie de famille recomposée n’est pas tous les jours évidente, même si Mandoline prend beaucoup sur elle. Elle essaie d’être toujours parfaite, mais dans le fond, elle a du mal à se sentir heureuse. Et quand elle apprend que sa demi-soeur, Antara, passe du temps avec son meilleur ami, alors, là, elle voit rouge ! Elle a peur que leur secret ne soit plus un secret… La musique, c’est sacré pour elle !
On s’attache de plus en plus aux personnages de cette série ! Et franchement, on n’est pas déçu ! Ce qui va se passer dans ce tome 2 de Soeurs de choeur est incroyable ! La magie va opérer !
Soeurs de choeur, Mandoline, nous partage des moments intimes d’une jeune lycéenne un peu perdue dans sa nouvelle vie de famille… On attend déjà le Tome 3 avec impatience !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : 11 juin 2025
Auteur : Anne Loyer
Editeur : Casterman
Prix : 9,90 €

Une maîtresse extraordinaire (Glénat jeunesse)

Une maîtresse extraordinaire (Glénat jeunesse)

Les éditions Glénat jeunesse nous proposent un très chouette album-CD, écrit et raconté par Marlène Jobert : Une maîtresse extraordinaire.
Il s’agit d’un conte écrit autour de la Sonate au clair de lune, de Beethoven. Un CD se trouve à l’intérieur du livre. Et vous avez également un flashcode qui vous permet d’écouter l’histoire via votre tablette ou votre téléphone. Ce serait vraiment dommage de ne pas le faire car la musique fait intégralement partie de l’histoire.
Et Marlène Jobert a un véritable don pour raconter les histoires !
Les illustrations sont réjouissantes ! Et la maîtresse Claire Delune fait rêver… Elle possède un incroyable talent et la petite Pauline, qui aime bien mentir, va être prise au dépourvu…
Une maîtresse extraordinaire est un très joli album musical, CD, à offrir à tous nos petits !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Mai 2025
Auteur : Marlène Jobert
Illustrateur : Lucie Dessertine
Editeur : Glénat Jeunesse
Prix : 12,90 €

Le grand secret des fleurs (Glénat Jeunesse)

Le grand secret des fleurs (Glénat Jeunesse)

Les éditions Glénat jeunesse nous proposent un album documentaire incroyable : Le grand secret des fleurs.

Vous aimez les fleurs. Elles sont belles, elles sentent bon, mais savez-vous aussi qu’elles nous nourrissent ? Cet album nous explique tout sur la pollinisation et sa magie. Grâce à elle, les fleurs se reproduisent, se transforment en fruits, nourrissent aussi de nombreux animaux… A travers cet album, destiné à la jeunesse, mais au contenu scientifique, vous apprendrez tout sur la chaîne alimentaire dont nous faisons partie, nous humains…

Les enfants vont comprendre l’origine des aliments qu’ils mangent à chaque repas.

La nature est belle, magique et cet album explique toute cette magie, de façon très scientifique, mais à la portée des plus jeunes. Un véritable cours de Sciences Naturelles !

Le grand secret des fleurs est un livre aux illustrations magnifiques, avec de nombreux pop-up, flaps et activités. Un documentaire animé à offrir sans limite d’âge ! Car même nous, adultes, apprenons à redécouvrir la nature autrement, donc à la respecter et à l’aimer !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Mai 2025
Auteur : Deborah Hocking
Illustrateur : Deborah Hocking
Editeur : Glénat Jeunesse
Prix : 13,90 €

Elle s’appelle Salomé (Editions Télémaque)

Elle s’appelle Salomé (Editions Télémaque)

Quel courage a eu la maman de Salomé, Muriel Dotta, pour écrire ce livre avec Sandra Mathieu : Elle s’appelle Salomé. Dialogue autour d’un féminicide.

Sandra Mathieu propose à son amie, Muriel Dotta d’écrire un livre, ensemble, sur le drame qu’a vécu Muriel. sa fille, Salomé, s’est fait tuer par son compagnon, en août 2019. Dans des conditions horribles.

A travers ce livre, sa maman partage non seulement ce que Salomé a vécu, mais quasi ce qu’elle-même a supporté et ce que toute la famille a enduré. Car il n’y a pas qu’une victime, mais une famille entière détruite par un individu !

Salomé était sous emprise. Et sa maman l’analyse très bien à travers ce livre. Quel pouvoir a encore la famille quand on subit une telle emprise ? Aucun ! Et c’est là le drame !
Muriel Dotta veut faire prendre conscience de l’importance des emprises, des drames vécus à cause de ça. Elle participe régulièrement à des interventions autour des féminicides ainsi qu’à des collages de sensibilisation sur les murs des villes…

Son témoignage exceptionnel, et les réflexions et questions pertinentes de Sandra Mathieu, font de ce livre, une petite pépite. La douleur est là, la souffrance extrême est là, mais au-delà de tout ça, Salomé continue à rester vivante à travers ce combat.

Elle s’appelle Salomé est un livre fondamental qui n’explique pas le féminicide mais qui l’aborde de façon profonde et engagée.

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Mai 2025
Auteur : Sandra Mathieu et Muriel Dotta
Editeur : Editions Télémaque
Prix : 18€

La rave party d’Hofesh Shechter possédée par les danseurs de l’Opéra de Paris

La rave party d'Hofesh Shechter possédée par les danseurs de l’Opéra de Paris
« Red Carpet », d’Hofesh Shechter. Photo Julien Benhamou/OnP

La rave party d’Hofesh Shechter possédée par les danseurs de l’Opéra de Paris

C’est une onde de choc. Un souffle collectif. Une fête tribale dans l’écrin ciselé du Palais Garnier. Avec « Red Carpet », sa première création originale pour le Ballet de l’Opéra de Paris, le chorégraphe israélien Hofesh Shechter livre un objet scénique incandescent et percutant, mêlant pulsation organique et sensualité chorégraphique. Un vertige absolu !

Treize danseurs traversent la scène comme possédés par la musique, le rythme, la mémoire et le désir. Dès les premières secondes, les rideaux rouges s’ouvrent sur une image et une salle transfigurée : un quatuor en live installe une texture sonore dense, signée par Shechter et son complice Yaron Engler. Violoncelle, cuivre, contrebasse et batterie fusionnent dans une partition qui évoque tour à tour le free jazz, les cadences méditerranéennes et les nappes électroniques d’une rave en apnée. La musique devient le sol de la danse, son impulsion viscérale et implacable.

Percussions tribales, nappes électroniques, distorsions saturées. À plusieurs reprises, les beats s’arrêtent net, laissant place à un silence coupant, presque plus violent que le tumulte. Le son devient alors un espace mental, une architecture invisible dans laquelle les corps tentent de s’extirper.

Les danseurs de l’Opéra sont époustouflants. Ils sont possédés par le vocabulaire de Shechter. Où dans cette immersion, leurs corps s’ancrent ici dans le sol, lâchent le maintien vertical, et embrassent le désordre avec une physicalité totale et de tous les instants.

Entre glamour et farce grotesque

L’environnement scénique, luxueux et théâtral, évoque les fantômes de soirées mondaines, où les rires cachent parfois des drames intimes. Le lustre qui descend lentement, clin d’œil au Foyer de la danse du Palais Garnier, ajoute une touche de féérie à ce chaos organisé. Les costumes signés Chanel participent à la plastique flamboyante du spectacle, sublimant la gestuelle des interprètes. Car Red Carpet est une fête qui ne craint pas de montrer ses blessures.

Le mouvement, ancré dans le sol, s’exprime par des impulsions fortes, des sauts, des chutes et des rebonds, où chaque danseur semble repousser la terre pour mieux bousculer l’espace. Les corps évoluent en tribu organique, tantôt unis, tantôt en opposition, créant une dynamique de groupe percutante et déstructurée. C’est toute la signature du chorégraphe : une danse organique, physique, volcanique, électrisée de tension, où l’intensité surgit dans l’abandon.

Les interprètes d’une possession tonitruante sont portés par une énergie presque chamanique. Chez Shechter, pas de hiérarchie ni de virtuosité ostentatoire : le collectif prime, pulsant comme un seul cœur. Le geste est syncopé, terrien, nerveux — à la fois ancré et en suspension. Des fragments de folklore, des éclats sensuels, des spasmes presque tribaux construisent un langage corporel profondément physique, habité.

Le plateau et son fondu noir à l’abri de costumes clinquants, podiums mouvants, lustres démesurés, se joue des codes du luxe, de la fête, et de l’apparat. Car derrière les références à la mode et aux années folles, se glisse une esthétique punk et baroque, faite de décalages et de vertiges. L’Opéra devient un cabaret halluciné, un espace à la fois intime et spectaculaire, entre extase, perdition et effondrement.

Mais après l’effusion et dans un silence suspendu, une nouvelle sensation se fait jour où des corps fatigués s’adossent au rideau fermé, le regard tourné vers le public. Pour une vulnérabilité enfin démasquée. Et avant que la danse ne reparte, impulsive, planante, mais comme si la fête devait reprendre autrement et dans une dimension différente.

« Red Carpet » est ici traversé par la mémoire intime de son auteur : les danses populaires de son enfance à Jérusalem, la série Fame, la fête comme échappatoire envers et contre tout. C’est cette matière autobiographique, filtrée par une esthétique brute et démultipliée, qui donne à la pièce sa ferveur singulière. Shechter mêle rage et tendresse, tension et abandon, dans une déclaration d’amour à la scène et à son univers fantasmagorique. Du grand art. 

 Dates : du 10 juin au 14 juillet 2025 – Lieu : Palais Garnier (Paris)
Chorégraphe : Hofesh Shechter

Seinfeld, fini de rire aux éditions Playlist Society, sortie le 12 juin 2025

La série télévisée humoristique Seinfeld a duré 9 saisons et 180 épisodes entre 1989 et 1998. Diffusée sur NBC, elle a été créée par Jerry Seinfeld et Larry David pour un succès rentré dans la légende avec son humour désenchanté. Les personnages récurrents sont 4 amis tourné en dérision par leur vision de la vie peuplée d’angoisses. L’ouvrage de Playlist Society propose une réflexion sur une série apparemment comique mais finalement assez touchante, sorte de précurseur de Friends débuté en 1994. L’action de la série se situe à New York, dans un quartier de l’Upper West Side, au nord-ouest de Manhattan. La série dissèque le quotidien de Jerry Seinfeld, artiste émergent du stand-up new-yorkais. Il côtoie non-stop ses trois amis, son ami d’enfance George Costanza névrosé et malchanceux, son ancienne petite amie Elaine Benes facétieuse, ambitieuse et éternelle insatisfaite et enfin son voisin de palier Kramer loufoque et passablement antisocial mais sympathique et charismatique. L’originalité de la série tient à la façon dont les 4 personnages vivent une existence quotidienne apparemment banale qui multiplie pourtant les situations loufoques. L’ouvrage permet de disséquer les ficelles d’un show qui est rentré dans l’histoire de la télévision américaine et reste encore aujourd’hui le show le plus profitable de l’histoire

Synopsis: Quatre amis discutant de tout, et surtout de rien : à partir de cette simple formule, Jerry Seinfeld et Larry David ont façonné la série Seinfeld, qui durant neuf saisons récoltera récompenses et louanges, au point de devenir la sitcom la plus lucrative de l’histoire de la télévision américaine. Jerry Seinfeld y interprète son propre rôle, celui d’une vedette de stand-up, qui passe le plus clair de son temps à disséquer l’absurdité de la vie avec son groupe d’amis. Traversée de manière souterraine par les angoisses existentielles de ses auteurs, Seinfeld se faufile dans les interstices du quotidien pour dévoiler les vérités cachées sous l’apparente vanité des échanges.

Seinfeld, fini de rire explore cette noirceur à travers la part d’ombre des personnages de la série, le tourment de leur non-existence, leur rapport au vide, à la maladie et à la mort. Autrement dit, l’art de faire rire pour ne pas pleurer.

Hendy Bicaise est critique de cinéma. Il est le cofondateur du site Accreds.fr, coauteur de l’ouvrage Contes de l’au-delà, le cinéma de M. Night Shyamalan (Éditions Vendémiaire, 2015) et auteur de l’essai Le Réalisme magique du cinéma chinois(Playlist Society, 2022).

Editeur: Playlist Society

Auteur: Henry Bicaise

Nombre de pages / Prix: 160 pages / 17 euros

L’instant dansé ou la résonance d’une époque

La Sydney Dance Company frappe fort avec ce double programme présenté à la Villette qui, à travers l’énergie, la physicalité des corps et l’abstraction, témoigne d’une époque.
© Pedro Grei

L’instant dansé ou la résonance d’une époque

La Sydney Dance Company frappe fort avec ce double programme présenté à la Villette qui, à travers l’énergie, la physicalité des corps et l’abstraction, témoigne d’une époque.

« Impermanence », chorégraphié par Rafael Bonachela, s’ouvre sur un écran rectangulaire en fond de scène sur lequel se réfléchira à l’abri d’un effet lumineux saisissant et poétique : la pluie, les cendres et le feu.

Dans cette pièce, Rafael Bonachela juxtapose le beau et la dévastation en explorant la tension vitale entre ces deux sensations, à travers une approche chorégraphique à la fois abstraite et profondément émotionnelle.

La pièce puise son inspiration dans les incendies qui ont ravagé le bush australien et la cathédrale Notre-Dame de Paris, événements où la destruction donne paradoxalement naissance à une beauté singulière, celle de la fragilité, de la résilience et de la transformation.

Fluidité et musicalité du geste

Bonachela, d’une inspiration foisonnante, met en scène cette dualité en utilisant un vocabulaire gestuel et une abstraction d’une grande virtuosité : les corps des 17 danseurs, tantôt unis, tantôt dispersés, dessinent des flux et des ruptures, évoquant la force du collectif comme la solitude de l’individu face à la catastrophe.

La chorégraphie se déploie et vibre comme un organisme vivant entre mouvement de groupe, duos ardents et solos ciselés. Le tout exécuté dans une perfection éclatante.

Tandis que la musique composée par Bryce Dessner, interprétée en direct par le quatuor Zaïde, amplifie cette dualité : elle est tour à tour mélancolique, menaçante, hypnotique, portant la partition d’un monde en sursis. Les tableaux s’enchaînent sur une lumière incandescente et des ciels changeants, jusqu’au final porté par la chanson Another Word d’Anohni, qui délivre sa prière dansante pour un monde en renaissance.

Avec « Love Lock », Melanie Lane toute en audace, réinvente la danse collective avec une force ancestrale, un univers sonore électro tribal et un design visuel qui laisse en mémoire des images puissantes. Et s’affirme comme un manifeste récréatif, une ode à l’amour folk remixé pour un futur enfin reconnecté.

 Dates : du 11 au 15 juin 2025 – Lieu : La Villette (Paris)
Chorégraphes : Rafael Bonachela & Melanie Lane

Dans l’indifférence générale, une BD choc aux éditions la Boite à Bulles

Certaines BD mettent le doigt là où ça fait mal. Dans l’indifférence générale évoque la fin programmée des excès du capitalisme, avec leur cohorte de déchets, de répercussions environnementales et de laisse faire sans vergogne. L’aveuglement ne peut mener qu’à la montée des eaux, à la déforestation et à l’appauvrissement des ressources naturelles. Le dessin très naturaliste montrent les effets délétères du réchauffement global, celui qui entraine sa cohorte de changement climatiques. 208 pages ne sont pas de trop pour faire un point très exhaustif L’histoire, la science et la politique se mélangent dans un déroulé dynamique mené de main de maitre par Roberto Grossi. Une BD à lire de toute urgence pour mieux comprendre les enjeux du désastre environnemental qui se joue. L’auteur en connait long sur le sujet, il a fait ses recherches et le constat est accablant. Si rien n’est fait, c’est la survie même de la race humaine qui est en jeu. Mais les comportements semblent ne pas être du tout sur le point de changer, ce qui pourrait amener très vite l’inéluctable. Ce ne sont pas des rustines dont a besoin la planète, mais une totale prise de conscience globale, ce que beaucoup de pays semblent ne pas être prêts à faire, préférant maintenir le niveau de vie de leur population, même sis cela reste au prix de destructions environnementales massives. La démocratie elle-même est en jeu…

Synopsis: Il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme.

En utilisant toute la puissance de la narration par l’image, Roberto Grossi s’attaque au grand aveuglement de notre époque : les changements climatiques provoqués par l’homme, une menace que nous faisons de notre mieux pour ne pas voir, que nous peinons à comprendre, alors qu’elle met en jeu notre survie même.

Grâce à un récit captivant qui mêle Histoire, science, politique et expérience personnelle, l’auteur nous livre une vision complète de la problématique, révélant la profonde crise démocratique qui se cache derrière ce désastre environnemental.

En co-édition avec ARTE EDITIONS

Editeur: La Boite à Bulles

Auteurs: Roberto Grossi & Maïa Rosenberger

Nombre pages / Prix: 208 pages / 25 euros

Le meilleur de la Cantoche (Bayard jeunesse)

Le meilleur de la Cantoche (Bayard jeunesse)

Les éditions Bayard jeunesse nous proposent un album incroyable pour célébrer les 10 tomes de la Cantoche : Le meilleur de la Cantoche.
Dans ce magnifique album cartonné, avec une couleur pantone et un vernis sélectif gonflant, le jeune lecteur va découvrir ou redécouvrir les meilleurs épisodes ! On adore les illustrations autant que le scénario empli d’humour !

Et cerise sur le gâteau : des interviews dessinées par Nob, qui raconte les coulisses de la série culte.

Pour les 150 premiers achats du livre, une toque de cuisine, un sticker et des cartes de recettes sont offerts ! Offre valable dans la limite du stock disponible.

Le meilleur de la Cantoche est l’album à offrir à vos petits pour les féliciter de leur excellente année scolaire ! Succès assuré !

 

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Mai 2025
Auteur : Nob
Illustrateur : Nob
Editeur : Bayard jeunesse
Prix : 12,50 €

La santé sans ordonnance, du Docteur Olivier Vankemmel (Editions du Rocher)

La santé sans ordonnance, du Docteur Olivier Vankemmel (Editions du Rocher)

Le Docteur Olivier Vankemmel nous propose un livre qui va nous aider à mieux gérer notre corps, et ses nombreux besoins : La santé sans ordonnance.

Chapitre après chapitre, le lecteur va être surpris par tant de vérités très simples que l’on a presque tous oubliées ! Il nous réapprend à prendre soin de nous-mêmes, soin de notre corps.
Les 5 piliers de la santé sont passés en revue de façon très perfectionniste : la respiration, l’hydratation, l’alimentation, le sport et le soleil.

Il nous démontre de façon très simple que c’est facile de faire attention à notre corps. Mais aujourd’hui, nous sommes tellement happés par le tourbillon de la vie, que nous ne faisons même plus attention à des vérités qui restent pourtant fondamentales pour notre organisme.

Vérités aussi simples que celles de bien respirer, de bien mâcher, de bien boire, de faire de l’activité physique, tous les jours, de faire attention au soleil, et au sucre !

Une chose est sûre : ce livre est à la portée de chacun ! Et si vous le lisez, il est évident que vous allez avoir envie de changer vos habitudes. Car elles sont forcément mauvaises, et vous ne vous en rendez pas compte ! Les nombreux témoignages de ce livre sont éloquents. Quelques petits changements ont généré de grandes améliorations de vie chez de nombreux patients.

Il est toujours temps de réapprendre à prendre soin de soi ! A bien respirer, à bien manger, bien mastiquer, à bouger, à gérer son sucre qui se trouve partout… Des vérités très faciles à mettre en place, à n’importe quel âge ! Adopter des bons gestes permettra à votre organisme de se sentir mieux ! Et cela sans médicament, sans régime !

La santé sans ordonnance est réellement un livre qui nous fait prendre conscience de l’importance de notre organisme et de ses besoins. On doit en prendre soin si on veut bien vivre !

Le Docteur Olivier Vankemmel est chirurgien urologue, et également ancien athlète de haut niveau. Sa chaîne Youtube connait un énorme succès : « dr vankemmel »…

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : 4 juin 2025
Auteur : Docteur Olivier Vankemmel
Editeur : Editions du Rocher
Prix : 20,90 €

Une pièce pleine de truculence désenchantée à découvrir au Lucernaire avec Léocadia

Le Lucernaire mélange les époques pour multiplier les inspirations. Léocadia est une pièce de Jean Anouilh créée au toujours présent théâtre de la Michodière en 1940. Et il y a du Ionesco dans ce texte rempli de fantaisie douce-amère interprété avec talent par la Compagnie Les Ballons Rouges.

Une pièce pleine de surprises

4 comédiens et 2 comédiennes forment la petite troupe présente sur scène au cœur d’un décor formé principalement d’un carrousel enchanté. Amanda est une jeune femme appelée pour un emploi dont elle ne sait d’abord rien. Elle découvre rapidement que la Duchesse compte sur elle pour sortir son neveu Albert d’une mélancolie tenace dont il ne parvient pas à se départir. La raison tient à une rencontre furtive mais décisive avec une certaine Léocadia, cantatrice de son état et dont la marque a perturbé pour longtemps le jeune homme qui ne s’en remet pas. S’en suit une quantité de situations alambiquées et caustiques au cœur du petit monde du château de Pont-au-Bronc. Le non sense est longtemps la règle dans une pièce qui enchaine la réparties drolatiques, de quoi enchainer les sourires très amusés sur les visages des spectateurs. Mais la satire des mœurs bourgeoises se transforme rapidement en romance contrariée entre Albert et Amanda, il lui demande de se comporter comme son aimée disparue, elle s’exécute d’abord de mauvais gré avant de comprendre le jeu qui se trame. Pour réussir sa mission, elle doit surtout faire preuve de poigne pour ne pas se laisse enfermer dans le rôle d’un souvenir surtout maussade. 1h30 de spectacle hypnotise l’audience pour un dénouement qui force le respect.

Le moment de théâtre est des plus convaincants et on comprend mieux pourquoi beaucoup de jeunes troupes se lancent dans l’aventure Léocadia tant la pièce enchaine les humeurs sans jamais baisser de rythme. La Compagnie Les Ballons Rouges s’en sort admirablement bien pour emmener toute l’audience dans sa folie douce avec une pièce à découvrir absolument au Lucernaire jusqu’au 27 juillet.

Synopsis: POUVEZ-VOUS M’INDIQUER LE CHEMIN DE LA MER ?

Amanda, jeune ouvrière de la rue de la Paix, arrive au château de Pont-au-Bronc pour chercher du travail, mais c’est un rôle de « souvenir » que lui propose la maîtresse des lieux, la Duchesse d’Andinet d’Andaine. Son neveu le Prince Albert Troubiscoï sombre dans la mélancolie depuis la mort de son grand amour, la cantatrice Léocadia Gardi… Mais que peut une petite modiste face à l’ombre de cet amour perdu ? Montez à bord du carrousel enchanté de Léocadia pour découvrir une mise en scène drôle et onirique d’une des plus jolies pièces du théâtre de Jean Anouilh.

Conte de fées moderne et grinçant, Léocadia nous parle de notre besoin de nous raconter des histoires.

Détails:

Mercredi > samedi 21H | Dimanche 18H

Du 21 mai au 27 juillet 2025, Théâtre Rouge

Comment tu te sens ? de Sophie Kinsella (Belfond)

Comment tu te sens ? de Sophie Kinsella (Belfond)

Sophie Kinsella nous propose un livre complètement bouleversant : Comment tu te sens ? C’est une fiction, mais l’auteure affirme que c’est son livre le plus autobiographique. L’histoire d’Eve c’est son histoire à elle !

Eve a une vie merveilleuse. Elle est autrice au succès planétaire ! Elle a des milliers de fans sur ses réseaux sociaux ! Tous ses livres ont du succès. C’est une femme épanouie, heureuse où tout lui sourit !

Mais un jour, elle se réveille à l’hôpital et n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé ! Son mari est à côté d’elle et lui explique à nouveau la situation.

Elle a été opérée d’une tumeur au cerveau, un glioblastome de stade 4. Une tumeur au cerveau. Inguérissable. Avec un pronostic plus que réservé… (ma propre mère a été atteinte de la même tumeur et son combat n’a duré que 3 mois !). Sa mémoire a disparu. Elle doit tout réapprendre…
Quand on sait que cette histoire est la propre histoire de l’autrice, ça donne la chair de poule. Quel courage, quelle force, quelle résilience ! Avec un mari et ses 5 enfants, autour d’elle.
Elle a été confrontée à ce qu’il y a de pire ! Et malgré tout, elle combat et le fait d’avoir écrit ce livre, lui a apporté beaucoup de force. Elle espère donner espoir à tous les malades qui, comme elle, doivent lutter contre la maladie.
Comment tu te sens ? est un livre à offrir aussi bien aux bien-portants qu’aux personnes qui souffrent. Car il véhicule une force de vie hallucinante ! Bravo, mille bravos Sophie Kinsella ! Vous êtes un exemple pour nous tous ! Ne lâchez rien ! Vous êtes invincible !
Les éditions Belfond ont fait un don à l’institut Gustave-Roussy, en soutien à la recherche contre le cancer.

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : 5 juin 2025
Auteur : Sophie Kinsella
Editeur : Editions Belfond
Prix : 17,90 €

Une très belle adaptation du classique de Maupassant avec Bel-Ami au Lucernaire

Le Lucernaire aime à adapter les auteurs classiques. L’histoire de Bel-Ami est connue de beaucoup, le jeune provincial parvenu Georges Duroy fait preuve de suffisamment de séduction et de jugeote pour monter les échelons de l’échelle sociale et enchainer les bons mariages. Doté d’un physique avantageux, il fait chavirer les cœurs et surmonte aisément les obstacles. La compagnie Les Joues Rouges s’en sort admirablement bien pour instiller une bonne dose de dynamisme dans une pièce qui tient en haleine tout du long.

Les ambitions décortiquées

Lorsque les spectateurs arrivent dans la salle, un comédien est déjà assis sur un banc en train de lire rêveusement, s’étonnant de voir certains traverser la scène pour rejoindre leurs places. D’autres le rejoignent pour débuter une partie endiablée de bilboquet, le ton est donné, l’inconséquence de façade cache en fait des rivalités bien réelles. Les 3 comédiens et 4 comédiennes sont à leur aise dans une pièce qui scrute les mœurs politiques et amoureuse de la fin du XIXe siècle. Déjà aperçue dans le grand succès théâtral L’écume des jours en 2022, la compagnie Les Joues Rouges parvient à s’approprier le texte avec talent pour lui instiller une vitalité peu commune. Un narrateur raconte l’évolution des évènements avec truculence. Il déambule sur scène, fume, s’acoquine avec les protagonistes tandis que le comédien en vient à interpréter plusieurs rôles par la grâce de transformations physiques discrètes mais convaincantes. L’interprète de Bel-Ami ne se départit jamais d’un regard sûr et d’un verbe haut. Son personnage ne perd jamais de vue son ambition démesurée de devenir un personnage central de la vie parisienne. Et comme la gente féminine n’est pas insensible à ses charmes, les 4 comédiennes savent y faire pour attirer les regards. La troupe est jeune et pétrie de talent. La mise en scène de Claudie Russo-Pelosi leur laisse toute la place et les quelques accessoires disposés sur la scène du Théâtre Rouge ne servent qu’à les mettre en valeur, ils ne se privent d’ailleurs pas d’en profiter. Chacun des comédiens et des comédiennes sait attirer la lumière lorsque la pièce les met tout à tout au centre de l’attention.

Pas de faiblesses ni de temps mort dans les 1h20 de spectacle que le public applaudit avec force à la fin de la représentation. La pièce est à découvrir jusqu’au 27 juillet, il ne faut pas manquer l’occasion de ressentir une vraie excitation théâtrale devant ce Bel-Ami plein d’audace.

Synopsis: À PARIS, L’AMBITION N’A PAS DE LIMITES

Paris, les années 1880. Jeune provincial sans le sou, Georges Duroy débarque avec l’ambition de se faire un nom. Faisant ses armes au journal La Vie Française, l’opportuniste devient une plume qui fait et défait les réputations. Mais derrière cette façade se cache en vérité un homme aux ambitions sans limites, prêt à tout pour réussir. Dans son ascension sociale, cinq héroïnes vont tour à tour l’initier et l’aider dans sa carrière, oeuvrant dans l’ombre. Séduisant successivement ces femmes influentes, toutes lui attribueront le surnom de « Bel-Ami » et lui permettront de s’élever au-dessus de sa condition.

C’est l’histoire de Georges Duroy ou Bel-Ami pour les intimes…

Création inédite à découvrir pour la première fois au Lucernaire.

Détails:

Mardi > samedi 19h | Dimanche 16h

Du 30 avril au 27 juillet 2025, Théâtre Rouge

Hupo : Le mystère des bois obscurs (Milan)

Hupo : Le mystère des bois obscurs (Milan)

Les éditions Milan nous proposent une nouvelle collection : Les histoires graphiques.

« Une collection d’histoires entièrement illustrées pour tous les lecteurs autonomes qui ont soif d’aventure, de longues histoires et qui ont envie d’images pour accompagner leur lecture. Une mise en page qui alterne de grandes illustrations et des pages dialoguées avec des bulles de BD pour bien accompagner les enfants dans leur lecture. »

Hupo : Le mystère des bois obscurs est un très bel album, avec des illustrations fantastiques ! Les pages sont légèrement cartonnées et le format est idéal pour les jeunes lecteurs. C’est une histoire qui se lit facilement, soit avec le texte soit avec les illustrations. C’est à la fois un album et une BD. Un bel outil pour encourager la lecture autonome de votre enfant. Il arrive une drôle d’aventure à Hupo. Un jour de grand brouillard, il perd son amie, Aletha. Sa vie va alors basculer dans un drôle de monde…

Hupo : Le mystère des bois obscurs est le premier titre d’une série de cette nouvelle collection, qui s’adresse aux enfants dès l’âge de 9 ans !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Mai 2025
Auteur : Billy Partridge
Illustrateur : Billy Partridge
Editeur : Glénat Jeunesse
Prix : 12,90 €

Du théâtre total avec Le Penseur au cœur de l’atelier de Rodin au Lucernaire

Le Lucernaire laisse toute la place à Jean-Baptiste Seckler pour adapter, mettre en scène et interpréter le rôle de Rodin dans cette pièce qui permet de découvrir les mots de l’illustre sculpteur, peut être le plus illustre du XIXe siècle avec des œuvres rentrées dans la légende. Le Penseur donc, Balzac, Victor Hugo, quelques pièces de faux marbre habillent la scène avec un écran pour projeter d’autres pièces. Avec une barbe et un faciès rappelant Orson Welles dans Monsieur Arkadian, le comédien électrice le public, autant avec ses mots qu’avec ses longs silences, car il montre l’artiste au travail, concentré, exigeant, minutieux dans chacun de ses gestes.

Une pièce comme un regard intime sur l’artiste

Dès l’entrée dans la salle Paradis, l’artiste est sur le pied de guerre. Il sculpture un visage féminin qu’il est aisé de deviner être celui de Camille Claudel. Il sculpte la matière, il dessine, le comédien l’explique lui-même à la fin de la pièce, il a commencé par le dessin, puis la sculpture, avant de prendre des cours de théâtre. Choix gagnant quand on sait qu’il interprète Cézanne dans le récent La venue de l’avenir de Cédric Klapisch toujours visible en salle. Avec son regard pénétrant et sa barbe imposante, il pourrait bien devenir un visage récurrent de la scène culturelle hexagonale. La pièce Le penseur au cœur de l’atelier de Rodin est une vraie déclaration d’intention. Le comédien l’a échafaudé tout seul, de A à Z, et il n’est pas permis de douter de son talent dans le jeu et dans l’exécution artistique. Son ébauche du visage d’Hugo imagine un regard intense tel celui du célèbre Ange déchu d’Alexandre Cabanel avant de faire finalement apparaitre le visage de l’illustre écrivain. Entre chaque monologue, des regards, des postures, le comédien habite la scène et hypnotise les spectateurs. Quelques musiques accompagnent le comédien, le beau Danube bleu ou Peer Gynt, de quoi apporter une dimension supplémentaire à l’intensité physique déjà perceptible sur scène.

Il faut aller au Lucernaire pour entendre les mots d’hommes illustres (comme dans la pièce consacrée à François Truffaut) dans la bouche de comédiens passionnés. La pièce se joue jusqu’au 27 juillet, encore du temps pour découvrir ce moment de théâtre total.

Synopsis:

DANS L’INTIMITÉ DU PÈRE DE LA SCULPTURE MODERNE

Une heure d’euphorie, de dessin et de sculpture en live, dans l’atelier d’Auguste Rodin, entouré de son peuple de statues. Rodin dessine le modèle, sculpte sa Camille, défend son Balzac ; se souvient de l’Italie, Ghiberti et Michel-Ange ; de L’Age d’Airain, de l’accusation de moulage sur nature et de Victor Hugo qui ne veut pas poser. Il parle de sa Porte, expose sa technique et son étude méthodique des profils ; s’enthousiasme pour Dante, Rembrandt, Baudelaire et le Non Finito. Un voyage dans le temps, dans l’esprit et le cœur du maître, un Rodin amoureux, intime, qui s’émerveille de la beauté des êtres et vibre au rythme de la nature.

On connaissait Le Penseur de Rodin, voici Rodin le penseur…

Détails:

Du 28 mai au 27 juillet 2025, Salle Paradis

Mercredi > samedi 19h | Dimanche 15h30

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