La Banque, Tome 2 : une BD de Pierre Boisserie, Philippe Guillaume et Julien Maffre (Dargaud)

Couverture

Date de sortie : 12 septembre 2014
Auteurs : Pierre Boisserie, Philippe Guillaume (scénario) et Julien Maffre (dessin)
Prix : 13,99 € (56 pages)

La nouvelle saga financière La Banque conclut déjà son premier diptyque avec ce deuxième album co-écrit par Pierre Boisserie (Dantès, La Croix de Cazenac, Voyageur, Flor de Luna, L’Or sous la neige, La rage…) et Philippe Guillaume (Dantès) et illustré par Julien Maffre (le Tombeau d’Alexandre) et le second parMalo Kerfriden (Quarterback, KGB, Traffic, La rage, Otaku Blue). Après le coup de coeur provoqué par le premier épisode (lire notre chronique du premier tome), cette suite était plus qu’attendue, malgré les 5 petits mois qui se sont écoulés entre les deux…

Résumé de l’éditeur :

Charlotte et son frère Christian se retrouvent à Paris en 1825. Contrainte de jouer la courtisane à nouveau, Charlotte se résout à se marier à un riche agent de change mais essuie un nouveau revers de fortune alors que son frère s’enrichit en compagnie de son fils adoptif, Victor, en créant une société de chemin de fer.

Fin du dyptique dessiné par Julien Maffre. Malo Kerfriden prendra place au dessin pour le tome 3 de cette chronique d’une saga familiale où l’argent et la finance régissent le monde.

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Voici ce premier cycle, intitulé 1815-1848 – Première Génération, achevé avec brio et ouvrant ainsi le champ libre pour les générations suivantes. Les scénaristes relèvent le défi qu’ils s’étaient lancés avec le premier album : faire une grande série qui marquera durablement le public. Avec ce second volet, cette grande saga familiale s’installe pour le long terme dans nos bibliothèques. Du moins on l’espère.

[pull_quote_right]Un énorme coup de coeur.[/pull_quote_right]

Le récit est ciselé avec autant de soin que son rythme est réglé comme un métronome. Un scénario haletant où la finance bat la mesure, fait et défait les destins. C’est ainsi que notre héroïne (si l’on peut l’appeler ainsi) va connaître de nombreux nouveaux déboires, de Paris à Alger, devant faire face à de vieux démons revenus la hanter (et se venger).  Une intrigue remarquable et une qualité d’écriture irréprochable. Les auteurs auront su faire encore mieux que lors de leur séance d’ouverture.

On a également toujours grand plaisir à retrouver le dessin exceptionnel de Julien Maffre. Ses traits sont extrêmement  fins et précis, avec ses décors et costumes d’époque, qui voient vieillir ses personnages avec un réalisme inattendu. Superbe.

Ce deuxième album est encore mieux que le précédent. Pourtant, la tâche était ardue. Un énorme coup de coeur.

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