Douce, tiède et parfumée, tomes 1 et 2, une BD de Noé Ignacio (Glénat)

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Date de sortie : le 2 avril 2014

Auteur : Noé Ignacio (Scénario et Dessin)

Prix : 13,90 € (48 pages)

Douce, tiède et parfumée est une série steampunk créée par l’argentin Noé Ignacio (Chroniques de SillageT1, Helldorado). Un univers où la folie et l’imagination se tutoient sans limites dans un récit qui prend des allures de grande aventure dans le deuxième album fraîchement sorti.

Résumé de l’éditeur (tome 2) :

Ally sait maintenant que toute sa vie n’était qu’un mensonge. Avec l’aide de Juan, elle part à l’autre bout du monde, à Ushuaia, pour retrouver la trace de sa sœur jumelle Carry et en apprendre plus sur les secrets de sa famille. Mais au cours du voyage, Ally tombe malade et Juan doit continuer seul. Tombé entre les griffes d’un militaire dément nommé « Face de cochon », il apprend que Carry est en réalité partie il y a bien longtemps. Dans le même temps, une mutinerie s’est déclenchée sur le navire où se trouve Ally, délirante de fièvre ! Les mauvaises surprises se succèdent… Vont-ils finalement parvenir au bout de leur quête ?

Ignacio Noé, talentueux dessinateur de la série Helldorado, poursuit le parcours initiatique de son héroïne attachante, malmenée dans un univers steampunk flamboyant où la vérité ne s’obtient qu’au bout de bien des épreuves !

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Alors que le premier album plantait tranquillement le décor, et les enjeux du récit (une jeune fille sujette à des visions part à la recherche de sa soeur jumelle), le second album ouvre l’aventure. On s’attache très vite à Ally, cette jeune héroïne un peu naïve accompagnée de son fidèle ami Juan. Et le scénario leur réserve bien des surprises, chacun de leur côté. Le récit, plutôt cruel, déborde d’énergie imaginative souvent loufoque, domptée non sans une certaine violence. Le talent d’écriture de Noé Ignacio se dévoile vraiment avec le deuxième album, qui sonne comme un vrai départ : on voyage, on découvre des tas de choses et de créatures, et certaines visions s’éclaircissent…

L’auteur propose par ailleurs un dessin extrêmement original, identifiable entre mille. Avec un trait fourni, épais mais précis, et une coloration peinture très réussie, le graphisme décoiffant des planches est un vrai point fort.

Douce, tiède et parfumée est une série au style inédit, à posséder !

For You The Wild, le premier album de Camilla Sparkss en libre écoute

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Camilla Sparkss a sorti hier son premier album For You The Wild, chez Africantape. Elle y distille une pop effrontée et punky. Un style intéressant et original. A tester tout de suite :

La Guerre des Amants, tomes 1 et 2, une BD de Jack Manini et Olivier Mangin (Glénat)

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Date de sortie : le 26 mars 2014

Auteurs : Jack Manini (Scénario), Olivier Mangin (Dessin) et Bérengère Marquebreucq (Couleurs)

Prix : 14,50 € (56 pages)

La Guerre des Amants est une trilogie dont le premier tome a reçu le prix de la BD Historia 2013, écrite par Jack Manini (Albanie la Loi du Kanun, Catacombes, Hollywood), dessinée par Olivier Mangin (Intox) et mise en couleurs par Bérengère Marquebreucq. Le deuxième album, Bleu Bauhaus, met en scène les deux héros – un américain doux rêveur et une russe communiste – que le destin n’épargnera pas à l’aune de la seconde guerre mondiale.

Résumé de l’éditeur :

1922. Après avoir quitté la Russie en compagnie de leur maître Kandinsky, Walter et Natalia entrent au Bauhaus en Allemagne. École d’art et de tolérance, ils y découvrent l’écologie et la liberté sexuelle, un îlot de résistance face au fascisme naissant. Une drôle de vie d’étudiants les attend dans ce monde en crise, où d’étranges professeurs font aussi office de gourous. Les sentiments de Walter et Natalia s’exacerbent, ils vont s’aimer mais aussi s’opposer. Walter ira même jusqu’à intégrer un mouvement spirituel de fanatiques présidé par le charismatique Johannes Itten, professeur au Bauhaus. Natalia fera tout pour sortir Walter de cette secte qui entretient  de dangereuses connivences avec leur pire ennemi, le nazisme…

Le triptyque La guerre des amants nous emmène dans le tourbillon d’une passion torturée, où Histoire, histoire de l’art, amour et fiction se mêlent dans un cocktail parfaitement dosé – et dont le premier tome a reçu le prix de la BD Historia 2013 !

Cet album est accompagné d’un dossier de 8 pages réalisé spécialement pour l’occasion par Lionel Richard, éminent historien de l’art et spécialiste du Bauhaus en France.

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Le scénario de Jack Manini propose un point de vue original en infiltrant de jeunes étudiants en arts qui partent dans une école réputée d’Allemagne, le Bauhaus, en compagnie de leur maître Kandinsky. Une vie et des moeurs différents nous attendent, entre deux cours sur les courants culturels avant-gardistes de l’époque. Un vibrant hommage à la culture et aux arts à une époque où les interdits fascistes en faisaient des actes de résistance. La relation complexe qui se tisse entre Walter et Natalia, les deux personnages principaux, qui se complètent aussi bien qu’ils s’opposent, est également intéressante. Ils sont très bien développés et deviennent rapidement attachants. Leur évolution va parfois même à rebours, de manière inattendue, à l’instar de l’endoctrinement de Walter dans le deuxième album (lequel pousse Natalia, quelque peu effrontée, à s’adoucir). Un récit fait de d’attachements et de déchirements, de surprises et d’émotions dans un contexte historique fort. Voilà qui fait penser aux récits de Gibrat (Le sursis, Mattéo…).

Le dessin d’Olivier Mangin est quant à lui tout en sobriété. Le trait est traditionnel, à la fois fin et léger, avec des cadrages ingénieux. La coloration (de Bérengère Marquebreucq) est vive et donne des contrastes bleu/rouge très pertinents.

La Guerre des Amants est une trilogie originale dont on ne peut qu’attendre avec impatience le dénouement.

La crème de la crème, un film de Kim Chapiron

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Sortie le : 2 avril 2014

Durée : 1h30

Avec : Thomas Blumenthal, Alice Isaaz, Jean-Baptiste Lafarge…

On est censé voir des étudiants d’une grande école de commerce : la meilleure business school d’Europe. Il n’en est rien. Vous ne verrez rien ou presque rien de la fameuse école la plus réputée d’Europe. Vous verrez des jeunes, de très nombreux jeunes qui font la fête, qui dansent et qui boivent et qui chantent et qui ne pensent qu’à baiser.

Synopsis :

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

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Dan, Kelliah et Louis sont trois étudiants d’une des meilleures écoles de commerce de France. Ils sont formés pour devenir l’élite de demain et sont bien décidés à passer rapidement de la théorie à la pratique.
Alors que les lois du marché semblent s’appliquer jusqu’aux relations entre garçons et filles, ils vont transformer leur campus en lieu d’étude et d’expérimentation.
La crème de la crème de la jeunesse française s’amuse et profite pleinement de ses privilèges : tout se vend car tout s’achète… mais dans quelle limite ?[/pull_quote_center]

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Je suis désolée pour les nombreux étudiants, brillants, qui ont réussi à intégrer ces grandes écoles de commerce dont le concours d’entrée est extrêmement exigeant et très difficile. Désolée car ce film leur dresse un piteux portrait : sexe, alcool, drogue et beaucoup de bêtises qui ne nous font absolument pas rire, tellement c’est affligeant !

Le film est centré sur tout autre chose que l’école de commerce : le scénario est au ras des pâquerettes : trois étudiants imaginent un système qui permettrait à chaque étudiant d’augmenter son carnet d’adresse, son réseau qui lui permettra de devenir très vite très riche. Ils créent alors un réseau de prostitution estudiantine. On est bien loin d’une problématique liée aux études de commerce !

Quel est l’intérêt du film ? Aucun.

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En plus la bande originale est complètement has been… Il n’est plus dans le coup, Kim Chapiron !

Les étudiants sont très fiers d’eux, très vaniteux, et obsédés par le sexe. Impossible de s’attacher à eux et encore moins de s’identifier.

Les acteurs ne sont pas connus en-dehors de Thomas Blumenthal, qui interprète Dan, qui a joué dans le film Les choristes

Je ne sais si les jeunes vont se reconnaître à travers ce film bourré de clichés, mais honnêtement, je ne le pense pas. Les jeunes d’aujourd’hui sont beaucoup plus proches de la réalité et surtout en quête de sens par rapport à la vie qu’ils mènent.

Dommage de dresser un tel portrait de ce qu’est, en plus, soit disant, l’élite nationale !

Le film aurait pu être drôle, mais il ne l’est pas. Il est affligeant de débilité. Et sa fin est stupide, à l’image du film !

A éviter ! Regardez la bande annonce et vous aurez vu le film !

Résultats concours : Luis Mariano 100 ans, 3 albums de Mathieu Sempéré.

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A l’occasion de la sortie de l’album Luis Mariano 100 ans de Mathieu Sempéré, le le 24 mars 2014,  Publik’Art vous a offert la chance de gagner :

3 albums Luis Mariano 100 ans de Mathieu Sempéré

 

Vous avez été très nombreux à participer : 3 667 joueurs ! Bravo à tous et merci de votre excellente participation !

 

Les trois heureux gagnants sont :

Audrey Godnic, Christophe Leroux et Joëlle Jego.

Notre partenaire vous enverra votre album très prochainement. D’avance nous les en remercions vivement.

 

 

Résultats concours : Le Grand Jojo, 5 albums gagnés !

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A l’occasion de la sortie de l’album du  Grand Jojo, Publik’Art vous a offert la chance de gagner :

5 albums du  Grand Jojo

 

Vous avez été 3 499 joueurs. Bravo à tous et merci de votre excellente participation !

 

Les cinq heureux gagnants sont :

Sabine Martin, Pierre Gastaldello, Jennifer Prot, Virginie Gouteau et Etienne Dominique.

Notre partenaire vous enverra votre lot très prochainement. D’avance nous les en remercions vivement.

Résultats concours : Nikki, 4 places de concert gagnées.

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Nikki Yanofsky
Premier single « Something New »
Extrait de l’album « Little Secret »
sortie le 12 mai 2014 chez Universal

A l’occasion du concert privé de Nikki Yanofsky, au Carmen, à Paris, le 7 avril 2014, Publik’Art vous a  offert la chance de gagner :

2×2 places au concert de Nikki

Vous avez été très nombreux à participer et on vous félicite !

 

Les deux heureux gagnants de deux places de concert sont :

Alexandre Fay et Roxane Chiori

Notre partenaire vous contactera très prochainement pour vous donner toutes les modalités de votre venue à ce concert.

Nous les en remercions très vivement.

Très bon concert à tous !

Black Lord, tome 1 : une BD de Xavier Dorison, Guillaume Dorison et Jean-Michel Ponzio (Glénat)

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Date de sortie : le 2 avril 2014

Auteurs : Xavier Dorison, Guillaume Dorison  (Scénario) et Jean-Michel Ponzio (Dessin)

Prix : 13,90 € (48 pages)

Black Lord est une nouvelle série sur la piraterie moderne en somalie, scénarisée par le grand Xavier Dorison (Troisième TestamentSanctuaire, W.E.S.T.,  Long John Silver, Asgard) et son frère Guillaume (Omega ComplexCrusades) et illustrée par Jean-Michel Ponzio (Dernier Exil, Complexe du chimpanzé, Genetiks, Le Protocole Pélican). Une BD explosive à l’ultra-réalisme qui fait froid dans le dos !

Résumé de l’éditeur :

Maxime Stern, la quarantaine, buriné, est skipper à bord du yacht de luxeTrinity, sous le soleil du golfe de l’Aden au large de la Somalie. Alors que son embarcation est victime d’un assaut de pirates, Maxime, blessé, finit jeté à la mer. Recueilli par une famille de pêcheurs somaliens, il a une dette envers eux. Pour s’en acquitter, il décide de s’associer au chef pirate de la région. Pris dans l’engrenage, il va petit à petit découvrir les véritables enjeux de la piraterie moderne : un « mal nécessaire », et peut-être le seul moyen de défense d’une population démunie face à l’impérialisme occidental…

Dans un pays en guerre depuis deux décennies, où le moindre civil occidental vaut 1 million de dollars et où les pirates sont des héros du peuple, découvrez l’envers du décor du phénomène à travers les yeux d’un ancien militaire français, destiné à devenir le premier seigneur blanc des pirates ! Les frères Dorison cosignent une fiction âpre et violente que le trait ultra réaliste de Jean-Michel Ponzio finit d’ancrer dans la réalité sordide à laquelle elle fait référence.

 

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Le scénario des frères Dorison est un condensé explosif d’action. Un récit où la piraterie somalienne (comme Errance en mer rouge l’avait fait dans un autre registre) fait de nouvelles victimes françaises, parmi lesquelles le capitaine du navire, un personnage charismatique (ou pas, justement) et mystérieux, aux capacités surprenantes que l’on ne dévoilera pas. Si ce n’est qu’il fera couler beaucoup d’hémoglobine… L’écriture cultive ainsi l’inattendu, un peu comme si nous étions plongé dans la tête de l’un des otages, ne sachant pas de quoi sera fait l’instant d’après. Et autant dire que l’engrenage va très loin dès ce premier album. C’est un régal, si l’on peut dire.

Le dessin de Jean-Michel Ponzio est toujours aussi original, avec un effet papier glacé de la photographie qui donne une dimension hyper réaliste époustouflante. Un maître sans doute inégalable en la matière.

Black Lord commence très fort son aventure avec cet excellent premier album plus que haletant !

L’Adami et Deezer dévoilent les 10 finalistes et ouvrent le vote pour « Le Prix du Public »

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L’Adami et Deezer sont heureux de vous présenter les dix finalistes du Prix Adami Deezer de Talents 2014 (Prix ADDT). Pour la 5e édition du concours, 10 groupes ont été sélectionnés par les équipes de l’Adami et de Deezer parmi les 1 300 candidatures. À partir du 1er avril les internautes pourront voter pour leur groupe préféré pour élire  « Le Prix du Public » directement sur l’application dédiée www.deezerdetalents.com.

LES 10 FINALISTES DU PRIX ADAMI DEEZER DE TALENTS SONT : BENSÉ – CHASSOL – EROTIC MARKET – FAKEAR – MALO’ MOODOÏD – PEGASE – ROCKY – THE RODEO – WE WERE EVERGREEN  OUVERTURE DES VOTES POUR LE PRIX DU PUBLIC LE 1ER AVRIL À partir du 1er avril, les utilisateurs pourront voter directement en ligne sur www.deezerdetalents.com pour récompenser le groupe qui aura le privilège de recevoir « Le Prix du Public ».

3 JURYS, 3 PRIX Pour la 5e édition, Deezer et l’Adami ont souhaité récompenser 3 lauréats et donner encore plus d’ampleur au Prix, en faisant appel à 3 jurys différents.
LE PRIX DES PROS LE JURY : JD Beauvallet, Les Inrocks / Jean Louis Brossard, Trans Musicales de Rennes / Olivier Cachin, journaliste / Carine Chenaux, A Nous Paris / Roberto Ciurleo, Virgin Radio / José Correia, Arte / Antoine Guéna, 1995 / Marc Maret, Discothèque de Radio France et cofondateur du Prix / François Missonnier, Rock en Seine – Europavox et cofondateur du prix.

LE PRIX DES VIP LE JURY : Frédérique Bel / Philippe Decouflé / Emmanuelle Devos / Léa Drucker / Jean-Charles de Castelbajac / Pierre Lescure / Rio Mavuba / Thomas VDB / Ariel Wizman.

LES CONFIDENCES DES JURYS PRO ET VIP À RETROUVER EN VIDÉOS.
LE PRIX DU PUBLIC Ce prix permettra aux internautes de voter pour le groupe ou l’artiste de leur choix via l’application sur le site  Deezer.
LES TROIS HEUREUX GAGNANTS REMPORTERONT CHACUN : > 10 000€ d’aide Adami pour développer leur projet musical > Une Deezer Session enregistrée dans les locaux de Deezer > Un concert événement au Casino de Paris le 10 juin 2014 retransmis en direct sur Deezer, ARTE Concert et en différé sur W9.
OUVERTURE DE LA BILLETTERIE POUR LE GRAND CONCERT DES 3 LAURÉATS AU CASINO DE PARIS AVEC 1995 Le 10 juin prochain, les 3 lauréats partageront la prestigieuse scène du Casino de Paris avec 1995, parrain de la soirée, avant de recevoir leur prix. Dès le 27 mars, la billetterie est ouverte pour assister gratuitement à cet événement.

L’Aide-mémoire de Jean-Claude Carrière, mise en scène de Ladislas Chollat, à Paris

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© Nathalie Hervieux

Théâtre de l’Atelier du 25 mars au 5 juillet 2014

Ecrite en 1968 par Jean-Claude Carrière, cette comédie sur le couple est contemporaine du théâtre très british d’Harold Pinter avec sa part d’étrangeté et de mystère.

La pièce raconte la rencontre improbable entre une inconnue fantasque, sans aucune gène, sortie de nulle part qui s’invite chez un vieux garçon maniaque à la vie bien rangée et dont le sens inné de la rigueur le pousse à tenir un registre de ses conquête dans un aide-mémoire.

[pull_quote_center]Une complicité évidente pour une histoire de cœur que la raison ignore[/pull_quote_center]

L’appartement parfaitement ordonné se laisse rapidement envahir par les effets personnels de Suzanne et sa personnalité troublante qui bouscule les habitudes et la vie solitaire de Jean-Jacques.

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© Nathalie Hervieux

Un rapport de force intriguant s’instaure entre les protagonistes où la peur d’aimer et de se reconnaitre s’expriment chez elle à travers une dureté, une imprévisibilité, une marginalité alors que chez lui, elle fait place à un accablement et à une fuite de la réalité.

La mise en scène stylisée de Ladislas Chollat restitue cette part d’onirisme avec un très beau décor qui offre un corridor s’ouvrant sur un dressing démesuré aux portes coulissantes et dont la profondeur à partager aux couleurs pastels, changeantes au gré de l’intrigue, constitue un échappatoire à cet enfermement psychologique.

Sandrine Bonnaire insuffle tout son naturel et sa présence solaire. A l’abri d’un jeu immédiat, elle incarne cette Suzanne jusqu’au-boutiste et ambiguë. Quant à Pascal Greggory, il est ce juriste austère mais aussi lunaire qui nous émeut face à ce rapprochement irrationnel mais pourtant bien réel dont il prend progressivement conscience.

Une complicité évidente pour une histoire de cœur que la raison ignore…

Clip original : Dubstep Master de La Cafetera Roja

Dubstep Master est le dernier titre de  La Cafetera Roja, réalisé dans le cadre d’un atelier par Vincent Violon et la classe de DMA 1 du Lycée René Descartes (Cournon d’Auvergne 63. Très réussi.

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« Le Faiseur » d’Honoré de Balzac, mise en scène par Emmanuel Demarcy-Mota, à Paris

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Théâtre des Abbesses jusqu’au 12 avril 2014

Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre 
de la Ville, ressuscite une pièce d’Honoré de Balzac, « le Faiseur », écrite en 1848 sous le règne de Louis-Philippe mais furieusement contemporaine. Elle met à l’œuvre Auguste Mercadet (Serge Maggiani), un spéculateur aux abois qui n’en demeure pas moins affairiste, à l’imagination débordante, vivant continuellement d’expédients, où l’illusion du gain et son pouvoir spéculatif capable de tourner à vide font allègrement la fortune des uns et la ruine des autres.

[pull_quote_center]Les comédiens sont à l’unisson dans un jeu nerveux et surréaliste où tels des pantins aux prises avec la comédie humaine, ils aspirent à sauver leur peau dans une fuite en avant sans foi ni loi[/pull_quote_center]

Dans son essai « Vouloir nous brûle », Barthes analysait très justement ce Faiseur comme « un créateur absolu », un ­alchimiste capable de tirer quelque chose du néant, du vide, c’est-à-dire de la dette. Et de ce vertigineux vaudeville financier, Demarcy-Mota en livre une version endiablée et décalée où sur le titre « Money » des Pink Floyd repris en boucle se scrutent implacablement les affres du bonimenteur, tricheur.

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Mercadet est un homme d’affaires ruiné qui s’emploie à rassurer ses créanciers de plus en plus pressants par des conseils financiers aussi trompeurs qu’hasardeux. Pour les faire patienter, il invoque aussi un ancien associé, Godeau (comme l’autre de Samuel Beckett également attendu et qui ne viendra jamais !), parti faire fortune aux Indes et sur le point de revenir pour rembourser ses dettes.

[pull_quote_left]Et de ce vertigineux vaudeville financier, Demarcy-Mota en livre une version endiablée et décalée où sur le titre « Money » des Pink Floyd repris en boucle se scrutent implacablement les affres du bonimenteur, tricheur[/pull_quote_left]

Alors qu’il est sur le point d’être saisi de tous ses biens et expulé de son appartement, Mercadet décide de monnayer sa fille Julie, amoureuse d’un homme sans fortune, pour la marier à un riche parti : monsieur de la Brive. Cependant, le prétendant qui cultive deux identités, est encore plus endetté que son futur beau-père. Heureusement, le salut viendra du premier soupirant écarté qui se révèlera richissime grâce à une filiation révélée…

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© Jean-Louis Fernandez

A travers le prisme de ­Mercadet, Balzac décortique avec un ton et une ironie mordante les mœurs affairistes de son époque où règnent la tromperie, le mensonge et la manipulation pour spéculer sur de fausses informations et créer artificiellement de fausses valeurs à l’instar des produits structurés toxiques d’aujourd’hui !.

Lesquelles sont source de fluctuation et de déséquilibre entre les aguerris et les naïfs, les pays pauvres et les pays riches, la dette privée et la dette souveraine, à l’instar du plateau mouvant en chausse-trapes qui tangue à l’abri des coups de semonce des marchés financiers et des ombrages humains collatéraux.

Les comédiens sont à l’unisson dans un jeu nerveux et surréaliste où tels des pantins aux prises avec la comédie humaine, ils aspirent à sauver leur peau dans une fuite en avant sans foi ni loi.

Serge Maggiani est impressionnant en ce Faiseur désincarné par le pouvoir de l’argent et son irrépressible illusion…

Gatane – Live therapy, au Théâtre Les Déchargeurs, à Paris.

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Prolongations : Le 10 avril à 19h30 aux Déchargeurs ! 

Gatane est le genre de médicament qui te tire vers le haut. Ce n’est pas un coup de morphine qui t’abat, c’est une vitamine, un coup de punch. Et pourtant, quand on lit la notice, on se demande si un tel médoc fonctionne, on doute. Faut-il avoir de l’orgueil pour prétendre faire sourire, voire amuser, des gens fatigués et agacés du tran-tran quotidien ? Ce n’est pas de l’orgueil, c’est du talent.

On entre directement dans l’univers de Gatane. Accompagné de ses deux compères bassiste et batteur, il sort du stand up plâtreux et lourd, balayant toujours et toujours les mêmes sujets, et nous offre un spectacle personnel où il s’amuse, joue avec le public et ses deux acolytes. Au travers de ses chansons, on voit Gatane partir de Marseille, comme un tout jeune homme, un minot, pour monter sur la capitale. Il observe notre société, avec des images & des anecdotes justes, et drôlement racontées ! Son spectacle traite de différentes ascensions : lui sur Paris, amoureusement, artistiquement & physiquement parlant…

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Gatane n’est pas juste un humoriste, c’est aussi, et surtout, un fabuleux musicien. Il chante superbement bien, embarquant le public grâce à son piano dénudé et ses solos du Diable. Derrière lui, son bassiste et son batteur, tous les deux prodigieux, s’imposent naturellement. Ce ménage musical à trois fonctionne terriblement bien, ils se complètent et proposent des arrangements efficaces et très bons. On rigole pendant ses chansons, on est même parfois touché, puis on se dit que ce ne sont pas juste des chansons pour faire rire et sourire, ce sont de vraies chansons ! On se demande parfois si nous ne sommes pas dans les délires musicaux des chats de gouttière dans les Aristochats : chouettes et amusants, rayonnants de joie, et bougrement généreux.

La thérapie passe par la discussion. Le public prend alors plaisir à partager avec l’artiste: on chante, on donne le rythme et on répond à ses questions, que l’on soit tout petit, ou plus vieux, entre deux rigolades . Le partage se fait ressentir davantage avec la proximité physique que l’on a avec Gatane, dans cette coquette et intimiste salle, aux Déchargeurs. Il n’y a pas d’age prescrit pour ce médicament! 

Alors si vous êtes éreintés, dans ce monde terne et monochrome, courez prendre des claques de Gatane pour retrouver des couleurs ! »

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Opération Overlord, Tome1 : une BD de Michael Le Galli et Davide Fabbri (Glénat)

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Date de sortie : le 2 avril 2014

Auteurs : Michael Le Galli (Scénario), Davide Fabbri (Dessin) et Domenico Neziti (Couleurs)

Prix : 13,90 € (48 pages)

Opération Overlord est une mini-série prévue en trois tomes indépendants écrite par Michael Le Galli (Les Damnés de Paris) et illustrée par l’italien Davide Fabbri (Star Wars : Agent de l’EmpireJediLe côté obscur et Rebellion) en collaboration avec le coloriste Domenico Neziti. Le premier album met en scène le premier jour du débarquement – dont on fête le 70ème anniversaire cette année – où les parachutistes sont notamment allés prendre les villes alentours, comme Saint-Mère-Eglise, pour contrôler les ponts menant sur le littoral.

Résumé de l’éditeur :

Londres, mai 1944. Le jour du débarquement de Normandie est proche. La 82e aéroportée a pour mission de sécuriser les routes, les ponts et les landing zones du Nord Cotentin pour des planeurs dans le cadre de l’opération Boston. Elle doit, pour ce faire, s’emparer de la ville de Sainte-Mère-Église et la tenir coûte que coûte jusqu’à l’arrivée des renforts qui doivent débarquer à Utah Beach. En son sein, cinq G.I. venus des quatre coins des États-Unis. Chacun a son histoire, ses rêves, ses motivations. Chacun vivra l’horreur de la guerre à sa manière. Tous ne reviendront pas…

2014 commémore le 70ème anniversaire du débarquement en Normandie. À cette occasion, les éditions Glénat vous proposent de revenir sur le D-Day à travers trois albums indépendants, centrés chacun sur un objectif stratégique précis de cette opération militaire historique. Une spectaculaire série qui nous raconte aussi, à l’instar de Il faut sauver le soldat Ryan, le conflit à hauteur d’hommes.

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Michael Le Galli propose un scénario forcément musclé qui ne fait aucune concession aux horreurs de la guerre. Son récit est aussi spectaculaire que maîtrisé, allant des moments clés où les décisions ont du être prises pour le jour J (malgré, par exemple, la mauvaise météo…) jusqu’aux affrontements saisissants entre américains débarqués et allemands. L’orchestration est remarquablement imaginée, digne des stratégies de guerre qui ont pu gouverner ces temps difficiles. Personne n’en sort indemne.

Le dessin de Davide Fabbri est très original, dans un style résolument comics (l’auteur est d’ailleurs un initié des comics en ayant travaillé sur plusieurs adaptations de la franchise Star Wars – Cf. supra). Malgré la confusion qui a pu régner sur place sous le feu des projectiles ennemis, le dessinateur donne une très bonne lisibilité aux scènes de guerre avec des cadrages et un découpage pertinents.

Un premier album à l’image du résultat de cette opération militaire d’envergure : une franche réussite.

 

Léonard & Salaï, tome 1 : une BD de Benjamin Lacombe et Paul Echegoyen (Noctambule / Soleil)

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Date de sortie : le 26 mars 2014

Auteurs : Benjamin Lacombe (scénario et dessin) et Paul Echegoyen (aide au storyboard et dessin des décors)

Prix : 17,95 € (96 pages)

 

Léonard & Salaï est un récit original signé Benjamin Lacombe (Notre Dame de Paris, L’esprit du temps), aidé au storyboard et au dessin des décors par Paul Echegoyen. Une approche inédite de la vie du Maître Léonard de Vinci.

Résumé de l’éditeur :

Ce diptyque nous entraîne dans l’intimité d’un homme devenu l’incarnation du génie créateur.
Qui pourraient être mieux placés que deux hommes, deux artistes, pour vous conter l’histoire d’amour qui lia, pendant près de trente ans,  Léonard De Vinci à un jeune apprenti qu’il baptisa Salaï (« petit diable »). Immergez-vous au cœur de cette évocation romanesque qui présente une autre vision de Léonard De Vinci, de son entourage et de sa vie.
Comment a-t-il vécu, aimé, souffert ?
Réalisé à quatre mains, avec un grand soin du détail, ce dyptique est servi par des graphismes somptueux au lavis et à la gouache signés Benjamin Lacombe – figure de proue en Jeunesse qui a rencontré le succès après la publication de La Mélodie des Tuyaux, L’Herbier des Fées, Les Contes Macabres… – et Paul Echegoyen (Le Bal des Échassiers).

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Le récit s’attache à décrire et développer les traits de la relation entretenue pendant plusieurs décennies entre Léonard de Vinci et son jeune apprenti surnommé Salaï, qui lui servit de modèle. Un vagabond, bon à rien, sauf à séduire et plaire au Maître de l’époque et mener grand train à ses côtés. On découvre un Léonard de Vinci plein de points faibles, notamment en ce qui concerne la gestion de ses finances catastrophiques, malgré le succès et les nombreuses commandes qu’il a du mal à honorer. On fait également la rencontre de ce petit diable (Salaï) insoucieux qui n’a cure des problèmes du monde des adultes. Un éternel enfant impertinent, qui use et abuse de ses charmes sans limite. Un récit original qui jouit d’une écriture fleuve et légère. Les bulles clairsemant les planches avec parcimonie. 

Car la part belle est réservée au dessin. Ce dernier est impressionnant d’ambition, comprenant des reconstitutions fidèles d’oeuvres de Léonard de Vinci comme la Cène. De l’ambition, donc. Et de la réussite. Le style de Vinci inonde la BD comme celui de Benjamin Lacombe inonde les oeuvres du Maître. Les deux se mêlent dans une harmonie parfaite. Un grand bravo à l’artiste qui a réussi un véritable tour de force.

Oracle, La Pythie : une BD d’Olivier Peru et Stefano Martino (t.1 / Soleil)

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Date de sortie : le 26 mars 2014

Auteurs : Olivier Peru (scénario) et Stefano Martino (dessin)

Prix : 14,50 € (56 pages)

La Pythie est le premier album d’Oracle, série regroupant 5 one shots différents pour 5 scénaristes et autant de dessinateurs dans un seul univers. La Pythie est signé Olivier Peru ((Nosferatu, Le Guerre des Orcs, Lancelot) au scénario et Stefano Martino (Nosferatu) au dessin. Un one shot où les dieux grecs se livrent bataille par personne interposée.

Résumé de l’éditeur :

Elle est la Pythie, la messagère des dieux, dévouée au culte d’Apollon, la vierge dont les visions ont maintes fois sauvé Delphes et les autres cités grecques.
De l’avenir, elle connaît les batailles qui défont les rois, les sécheresses qui affament les paysans, les tempêtes qui emportent les navires.
Du présent, elle ne jouit pas. Elle vit recluse dans son temple, préservant le don qui fait d’elle l’une des femmes les plus puissantes de Grèce. Jusqu’à ce que son pouvoir lui soit arraché, que sa dernière vision lui révèle le sombre futur qui va s’abattre sur le monde…
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Le récit d’Olivier Peru est très bien construit. Il propose un scénario habile qui installe une escalade de violence à l’initiative d’une jeune prêtresse se retournant contre d’Apollon, dieu qu’elle est sensée adorer. Une quête de vengeance spectaculaire qui ne cessera pas tout au long de l’histoire. Les combats sont légions et les créatures divines (ogres et autres gardiens de l’olympe) se feront duper par les puissants alliés de La Pythie. Mais Olivier Peru se joue de nous comme les Dieux des Hommes : avec intelligence et malice. Le scénario offrira ainsi un dénouement inattendu et ingénieux.

Le dessin de Stefano Martino est de son côté fait de muscles saillants à l’ombre plongeante. Les traits sont fins et naturels tout comme la coloration, plutôt sombre. Une illustration de conte héroïque comme il se doit.

La Pythie est ainsi un album redoutablement efficace. Oracle met la barre haute.

Inlandsis, tomes 1 à 3 : une BD de Stéphane Betbeder et Paul Frichet (Soleil)

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Date de sortie : le 19 mars 2014

Auteurs : Stéphane Betbeder (scénario) et Paul Frichet (dessin)

Prix : 13,95 € (48 pages)

Inlandsis est un conte polair achevé en trois tomes écrit par Stéphane Betbeder (Deus, Deep, 2021…) et superbement illustré par Paul Frichet (Le Lover Masqué).

Résumé de l’éditeur (tome 3) :

« … C’est alors que les colons vikings édifièrent un village sur Inlandsis retenant en captivité le garçon ours et la fille louve… Aux limites de l’Inlandsis, au pied du grand mur séparant le monde des mortels de celui des dieux, le jeune dieu déchu construisait un nouveau Tupilak : cette fois-ci, le prédateur est venu à bout de ses proies ! »
Depuis leur lointaine retraite, les Dieux expriment leur colère de voir leurs secrets ainsi révélés. Leur avenir est menacé, car le jour où les Hommes auront foulé toutes les terres, ils disparaîtront. Pour l’heure, ce territoire du bout du monde, que les hommes appellent « Pôle Nord » est toujours inviolé. Mais les Hommes sont devenus téméraires et s’aventurent toujours plus loin. Et les Dieux tremblent.

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Inlandsis prend souvent des airs de conte horrifique et glacial. Et ce n’est pas seulement parce que l’histoire se déroule au Pôle Nord. Car Stéphane Betbeder a l’art de raconter les histoires. Il le fait avec une justesse impeccable en nous faisant le récit des premiers hommes ayant peuplé ce territoire hostile, qui pourraient être les Inuits. Il dresse une genèse à la fois fantastique et effrayante de l’origine de ce peuple venu sur le territoire vierge des dieux. L’écriture cultive le mysticisme et mise en scène en livrant des épisodes souvent cruels mais où l’amour et la nature sont omniprésents. Un très beau conte pour adultes.

Si Stéphane Betbeder a l’art, Paul Frichet a la manière avec un dessin magnifique, très épuré et fin où la coloration est sublime et éclatante. Son découpage est toujours parfait et parfois très original. Il y a beaucoup de génie dans ses planches. On imagine pourtant la difficulté de devoir mettre perpétuellement un désert blanc en image. Pourtant, on a rarement vu plus varié dans les décors que dans Inlandsis. L’auteur joue avec la lumière et créé un univers graphique magnifique.

Inlandsis est un triptyque marquant, aussi original que réussi.

Concours : Ilo Ilo, 20 codes de téléchargement à gagner sur universcine.com

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A l’occasion de la sortie du film Ilo Ilo sur universcine.com, Publik’Art, en partenariat avec universcine.com vous offre la chance de gagner :

20 codes de téléchargement sur universcine.com pour le film : Ilo Ilo 

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz, avant le 17 avril 2014. Le synopsis et la bande annonce sur universcine.com vous seront utiles pour trouver les bonnes réponses.

Aucune réponse mise en commentaire ne sera validée.

Synopsis :

A Singapour, Jiale, jeune garçon turbulent vit avec ses parents. Les rapports familiaux sont tendus et la mère, dépassée par son fils, décide d’embaucher Teresa, une jeune Philippine. Teresa est vite confrontée à l’indomptable Jiale, et la crise financière asiatique de 1997 commence à sévir dans toute la région…

UniversCiné a été créé par un groupe de 49 producteurs et distributeurs indépendants de films afin de proposer un site dédié au cinéma indépendant, en vidéo à la demande (VoD).
Sur universcine.com , vous trouverez près de 2700 films à télécharger en VoD. Auteurs confirmés, jeunes réalisateurs émergents ou grands classiques, ils sont tous sur UniversCiné : Desplechin, Reygadas, Lafosse, Guédiguian, Cantet, Gitai, Bergman, Kaurismäki…
Interviews, bonus, bandes-annonces, couvertures et reprises de festivals, c’est également toute l’actualité du cinéma indépendant qui est à retrouver sur universcine.com.

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Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net uniquement.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 17 avril 2014 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Universcine.com vous enverra par mail votre code d’accès au film.
La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art.34 de la loi « Informatique et Libertés »). Pour l’exercer,contactez-nous en cliquant sur l’onglet en bas de votre page.

Résultats concours : Nebraska, 10 places gagnées.

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Sortie le 2 avril 2014

Avec : Bruce Dern, Will Forte, June Squibb…

A l’occasion de la sortie du film Nebraska, le 2 avril 2014, Publik’Art, en collaboration avec cinefriends.com,   vous a offert la possibilité de gagner :

5×2 places de ciné pour le film : Nebraska

 

Vous avez été très nombreux à participer : 3 610 joueurs. Bravo à tous et merci de cette excellente participation.

Les cinq heureux gagnants sont :

Hohl Warren, Alrick Trouillet, Jérome Gouyou, Sophie Grimault et Alicya Fruit.

Notre partenaire vous enverra vos places très prochainement. D’avance nous les en remercions vivement.

Très bon film à tous !

Deepwater Prison, tome 1 : une BD de Christophe Bec et Stefano Raffaele (Soleil)

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Date de sortie : le 5 mars 2014

Auteurs : Christophe Bec (scénario) et Stefano Raffaele (dessin)

Prix : 13,95 € (48 pages)

Deepwater Prison est une nouvelle série SF du très prolifique Christophe Bec (Bunker, Carthago, Doppelgänger, le double maléfique, Pandemonium, Sanctuaire, l’Aéropostale, Sibéria 56…) illustrée par Stefano Raffaele (Pandemonium, Promethee). Le premier album, Constellation plante le décor : bienvenue dans le monde merveilleux de la prison la mieux sécurisée au monde, 900 mètre sous le niveau de l’océan.

Résumé de l’éditeur :

La délinquance et le crime ont augmenté en flèche aux États-Unis, les prisons sont surpeuplées. Le gouvernement américain a mis à l’étude un nouveau modèle de prison, installée dans une fosse marine abyssale au large des Bermudes, pour des détenus purgeant de longues peines. Les criminels les plus dangereux du pays y sont ainsi abandonnés et livrés à leur propre sort. À cette profondeur, impossible de s’échapper ! D’autant que la zone est infestée par les Serpentoïdes, de redoutables anguilles géantes.
Neuf cent mètres plus haut, à la surface, une plate-forme pétrolière explose et sombre, provoquant la plus grande catastrophe écologique de tous les temps. Une équipe de colmatage est envoyée en urgence dans les fonds marins. Seul lieu de résidence à cette profondeur, la Deepwater Prison, où des mutins fomentent des plans d’évasion…

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Deepwater Prison commence fort avec ce premier album au récit dopé aux explosions, aux monstres aquatiques et aux bagnards assoiffés de sang. Ce n’est pour l’instant que la partie visible de l’iceberg car comme Christophe Bec en a l’habitude, les mystères sont habilement préservés. Pour l’instant, ce premier album – explosif – n’est qu’une amorce. On a hâte que le scénariste appuie sur le détonateur.

Le dessin de Stefano Raffaele respecte quant à lui avec brio la charte graphique du scénariste qui avait illustré Sanctuaire avec un réalisme quasi photographique. Des traits fins et sombres qui dégagent une certaine froideur. Une atmosphère qui va toujours très bien avec les récits qui tutoient les fonds abyssaux.

Une nouvelle fois avec Deepwater Prison Christophe Bec n’est pas près de se faire oublier…

Lancelot, tomes 1 à 4, une série BD de Jean-Luc Istin, Olivier Peru et Alexe (Soleil)

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Date de sortie : le 26 mars 2014

Auteurs :  Jean-Luc Istin, Olivier Peru (scénario) et Alexe (dessin)

Prix : 14,50 € (56 pages)

Lancelot est une série terminée en quatre tomes, dont le dernier est paru la semaine dernière. D’abord écrite par Jean-Luc Istin (Merlin) puis – à partir du second album – par Olivier Peru (Nosferatu, Le Guerre des Orcs), la série est illustrée par Alexe, jeune dessinatrice autodidacte.

Résumé de l’éditeur (tome 4) :

Lancelot, Arthur, Guenièvre et tous les braves de la Table Ronde entremêlent leurs destins pour jouer l’acte final de leur tragédie. La guerre est aux portes de Camelot, la trahison et la rumeur rôdent autour de la Table Ronde, le secret de Lancelot est menacé… le rêve d’un monde de paix disparaît.
L’amour, la fidélité et le courage ne suffiront pas à faire obstacle à la colère de Morgane et de son fils. La légende exige un tribut de sang. Les épées doivent être brandies encore une fois.
Une dernière fois.

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Lancelot revisite la légende d’un chevalier de la table ronde dans le moyen âge du roi Arthur et de Merlin l’enchanteur. Ici, la magie est omniprésente. Elle fait et défait les destins, et les dynasties. Lancelot est au coeur de l’intrigue qui se déroule en deux parties. Les deux premiers albums font naître le personnage de Lancelot, recueilli par Viviane, une magicienne au service de Merlin, et élevé pour accomplir son destin de grand homme de son temps. Sauf qu’ici, Lancelot est une femme. Et la magie va devoir créer l’illusion du contraire. Un récit original savamment orchestré tout au long des quatre albums. Le suspens est total bousculé de violentes batailles menées par des hommes et des femmes toujours troublés par l’ambiguïté sensuelle de Lancelot.  La légende est parfaitement réinventée.

Le dessin d’Alexe est pour sa part digne d’une série de chevaliers. Le style est naturel et minutieux, avec des personnages finement dessinés (dans le même esprit que Thorgal) et une coloration sombre qui renforce l’ambiance froide des châteaux moyenâgeux.

Lancelot est ainsi une série de légende efficace et originale. A lire.

Wormworld Saga, Tome 1, une BD de Daniel Lieske (Dupuis)

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Date de sortie : le 21 mars 2014

Auteur : Daniel Lieske (scénario et dessin)

Prix : 14,50 € (128 pages)

Nous vous parlions ici de la sortie du site de Wormworld Saga, une aventure  lancée sur le web gratuitement, avec un mode de narration en long scrolling, revisitant ainsi la lecture en papyrus.  Daniel Lieske a rassemblé plus d’1 million de lecteurs dans le monde.
L’édition papier, de 120 pages, regroupe les 3 premiers chapitres de la saga et sera complétée de « fan arts » et de « making-of ». Trois albums sont déjà prévus entre mars 2014 et mars 2015.

Résumé de l’éditeur :

Jonas profite de son dernier été de liberté avant de rentrer au pensionnat du collège… Alors qu’il explore le grenier de sa grand-mère, il chute dans un monde inconnu. Il vient d’arriver dans le « Wormworld ». Attaqué par des créatures inconnues, il est sauvé par Raya, qui l’initie aux mystères de ce monde étrange. Jonas va vite comprendre que son sort est lié à celui de ce monde aussi effrayant que fascinant.

Daniel Lieske crée de véritables Chroniques de « Narnia 2.0 ». Le voyage auquel il nous convie est somptueux : les graphismes qui évoquent Miyazaki sont tout simplement d’une lumière et d’une beauté à couper le souffle, sur la trame d’une « fantasy » éternelle.
En lançant sa saga sur la Toile, Daniel Lieske a déjà rassemblé plus d’un million de lecteurs !

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Dans ce premier tome de Wormworld Saga, donc, nous profitons des trois premiers chapitres qui introduisent la grande aventure se profilant pour le petit écolier Jonas. Le récit dans son édition papier n’offre évidemment pas la même expérience narrative mais il reste très bien adapté au format moyen (le même que celui des comics). Les prémices de l’histoire ne dévoilent pas encore tout du monde onirique qu’elles promettent mais le plaisir est au rendez-vous et on sent bien que ce n’est qu’un début.

Le dessin est quant à lui très original, comme sorti d’un jeu vidéo. Cela sort vraiment de l’ordinaire et montre bien qu’il s’agit avant tout d’une expérience numérique.

Wormworld Saga est une série grand public qui méritait bien une édition papier et qui va pouvoir faire encore quelques émules à travers ce nouveau format… avant, sans doute de débarquer au cinéma.

Concours : Funny Haha, 20 codes de téléchargement à gagner sur universcine.com

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A l’occasion de la sortie du film sur universcine.com, Publik’Art, en partenariat avec universcine.com vous offre la chance de gagner :

20 codes de téléchargement sur universcine.com pour le film : Funny Haha

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz, avant le 16 avril 2014. Le synopsis et la bande annonce sur universcine.com vous seront utiles pour trouver les bonnes réponses.

Aucune réponse mise en commentaire ne sera validée.

 Synopsis :

Marnie vient d’obtenir son diplôme mais a du mal à passer le cap et à entrer dans la vie adulte. Elle se bat pour trouver un premier job, pour attirer l’attention de son ami Alex et pour réduire sa consommation de bière… Inédit en France, il s’agit du premier long métrage d’Andrew Bujalski dont « Computer Chess » sortira en salle le 04 Avril !

UniversCiné a été créé par un groupe de 49 producteurs et distributeurs indépendants de films afin de proposer un site dédié au cinéma indépendant, en vidéo à la demande (VoD).
Sur universcine.com , vous trouverez près de 2700 films à télécharger en VoD. Auteurs confirmés, jeunes réalisateurs émergents ou grands classiques, ils sont tous sur UniversCiné : Desplechin, Reygadas, Lafosse, Guédiguian, Cantet, Gitai, Bergman, Kaurismäki…
Interviews, bonus, bandes-annonces, couvertures et reprises de festivals, c’est également toute l’actualité du cinéma indépendant qui est à retrouver sur universcine.com.

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Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net uniquement.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 16 avril 2014 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Universcine.com vous enverra par mail votre code d’accès au film.
La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art.34 de la loi « Informatique et Libertés »). Pour l’exercer,contactez-nous en cliquant sur l’onglet en bas de votre page.

Django, un film de Sergio Corbucci, à voir en santiags avec un verre de Tequila.

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Sortie au cinéma : en 1966, sortie en DVD : en janvier 2013

Durée : 1h32

Avec : Loredana Nusciak,  Franco Nero

De la boue, de la barbe, des douilles chaudes de pétards, des guitares mexicaines et un cercueil : voilà ce qui vous attend dans Django, western spaghetti de Sergio Corbucci.

Synopsis :

[pull_quote_center]Django, un homme solitaire et mystérieux traverse le désert. Derrière lui, il traîne un cercueil, sans que personne en connaisance la raison. Après avoir sauvé une femme des mains de bandits, il poursuit ces hors-la-loi jusque dans la ville où ils sèment la terreur. Là, à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, il va s’interposer entre un général américain et un aventurier mexicain.[/pull_quote_center]

Ce n’est pas un western poli américain, non, on plonge dans la crasse, dans la transpiration de cow-boys sudistes et mexicains révolutionnaires, dans un bon western de Série B, le western spaghetti ! On met de côté le gentil blanc qui vient sauver la demoiselle des griffes ardentes amérindiennes ou latinos, notre homme s’appelle Django, et c’est franchement un salopard !

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Django se balade avec un cercueil, et pendant une bonne moitié de film, on ne sait absolument rien de son contenu. Ce genre de chose contribue à l’atmosphère macabre et frôle le fantastique.  Le film s’ouvre sur notre anti-héros mal rasé, tirant sa boîte dans la boue, selle de cheval sur l’épaule (à noter que la selle de cheval ne sert absolument à rien dans la dramaturgie du film, mais il la porte quand même, pourquoi ?). Il sauve une dame, Maria, Loredana Nusciak, des mains de révolutionnaires mexicains, la raccompagne au saloon, lui fait les yeux doux. Bel homme ? Attention aux apparences, de beaux yeux bleus peuvent cacher de la perfidie, Django est un roublard : entre coopération avec les mexicains et détournement de fonds déjà détournés, Django n’est pas tout blanc.

Farouchement habile avec ses pétards, ce déserteur solitaire ne se laisse jamais botter le derrière sans de méchantes répercussions par la suite. On insulte son ami Hugo? Coup de pioche. On l’empêche de jouer aux cartes? Django sort la machine-gun. On lui brise les mains ? Django n’a pas besoin de mains pour bien tirer. Corbucci, l’un des trois Sergios (Sergio Léone, Sergio Sollima et Sergio Corbucci), atlantes du western spaghetti, dresse sous un cuir sale un personnage excessif, et intéressant. Il inscrit dans Django tous les codes du western italien : maison close, crasse, dynamitage de la morale, suppression de l’opposition des gentils blancs et méchants peau rouge, anti-héros et extrême violence. Les duels ne sont pas des duels au sens traditionnel du terme : lynchages et bagarres, exterminations, catch féminin dans la boue (oui oui).

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Quand on commence Django, la musique, la typographie et le nom, ne nous sont pas inconnus… Mais oui, Tarantino ! Django Unchained fait partie des nombreux films inspirés du Django corbuccien.  Le Django de QT est truffé de référence du Django  de 1966 : le nom, certaines bandes sons (dont celle d’ouverture : ‘’Django ’’ de Luis Bacalov), la typo rouge sang et il fait jouer Franco Nero dans une scène mythique où les deux Django (Franco Nero et Jamie Foxx) sont l’un en face de l’autre. Mais pas seulement : l’oreille coupée d’un mexicain serait-elle l’oreille coupée du policier dans Reservoir Dogs (1992), coupée par le fabuleux M. Blonde (Michael Madsen), et dans l’œuvre de Sergio, par Hugo le mexicain ? Tarantino, comme son ami Robert Rodriguez, puisent certainement une partie de leur inspiration dans le western spaghetti. Ainsi, à la place d’un cercueil renfermant une machine-gun,  El Mariachi (Antonio Banderas) dans Desperado (1995) se trimbale-t-il une suitcase à guitare renfermant tout le matériel nécessaire afin de punir les méchants. Corbucci inspire, et les maîtres contemporains expirent.

Au fond c’est peut être ça le talent. Savoir expirer à sa manière les choses passionnellement inspirées. Paradoxalement, parler de respiration dans Django  est difficile : quelle odeur renifler ? Quel air inhaler ? On reste parfois, nous, dans notre fauteuil, ou dans notre canapé peu importe, en apnée totale face au film de Corbucci. La boue nous colle à la peau, le sable mouvant nous attire vers le fond, l’odeur de picole tiède titille nos narines, et la chaleur épaisse de l’air envahit nos poumons : Django est une expérience, un voyage dans le far west  italien. ‘’

Chris Garneau nouveau clip « Our Man » + playlist France Inter + Tournée Française

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CHRIS GARNEAU
« OUR MAN  » nouveau clip réalisé par Rad Hourani
en exclu sur les Inrocks Tv
« Winter Song 2 » en playlist « France Inter »
Album « Winter Games » sortie le 14 avril (Clouds Hill/Differ-ant)

EN CONCERT
29/03 FESTIVAL LES EMBELLIES /L’ANTIPODE / RENNES + TUNNG
01/04 OUVERT LA NUIT / FRANCE INTER
04/04 LE CIEL / GRENOBLE
13/04 L’EPICERIE MODERNE / FEYZIN
14/04 LE GRAND MIX / LILLE
16/04 CLAP YOUR HAND FESTIVAL / CAFE DE LA DANSE/ PARIS