Manipulateur de mots pour la presse web depuis quelques années. Cinéphage compulsif, féru de culture en tout genre, de voyages, de musique électronique, de foot. Rejeton de Chaplin & Hitchcock.
Tracer des lignes.
Le monde d'après. Retenir les leçons. S'en émanciper. Apprendre à (s')aimer. Comprendre notre destinée. Le cinéma, miroir de notre quotidien, de nos...
2020, l'année des émotions et des événements contrastés.
A l'heure où la réouverture des salles de cinéma vient une nouvelle fois d'être repoussée, nous voilà...
2019, l'année de la beauté tout azimut ... et de la relève.
Surprenant classement final que celui-ci exempt de véritables maîtres du jeu comme Martin...
Qui d'autre que Costa-Gavras, le cinéaste franco-grec le plus engagé pour inaugurer la nouvelle présidence du Festival Cinemed de Montpellier en la personne du...
Après Blanche Neige et Roméo et Juliette, Angelin Preljocaj renoue avec le ballet narratif et son goût pour les histoires. Mêlant le chef-d’œuvre musical de Tchaïkovski à des arrangements plus contemporains comme il aime à le faire, il s’empare du mythe de la femme-cygne, et y ajoute des problématiques à la fois écologiques, psychologiques et politiques très actuelles. ransposition du conte donc dans le monde de l’industrie, du pouvoir et de la finance où les amours contrariées se vivent au milieu des gratte-ciels et de ses artifices entre moments de fêtes et d’hystérie collective. La première scène donne le ton : la danseuse qui incarne Odette, Théa Martin, est attrapée par plusieurs hommes en noir, et transformée, manu militari, en cygne. Cette métamorphose forcée, sur la musique inquiète de Tchaïkovski, annonce la radicalité du final qui verra les cygnes, en un moment suspendu, tomber ensemble au sol et dont la chute au regard de l’écosystème sacrifié, prend une dimension tragique.