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Brisby et le secret de Nimh, sortie en combo Blu-Ray + DVD + 5 cartes postales le 24 juillet

En 1982, Don Bluth a proposé son premier long-métrage intitulé Brisby et le secret de Nimh. Il s’est des production Disney très en vogue à l’époque pour réaliser une oeuvre plus adulte, très mature, même si le public principal reste les enfants. Avec une tonalité plus obscure, l’ambiance est rendue très sombre, entre frayeur et poésie. Les enfants qui ont vu le film à l’époque s’en souviennent, comme pour Taram et le Chaudron Magique. Le secret de Nimh comprend une bonne dose de mystères qui le rendent fascinant et une intrigue qui se base sur une magie omniprésente. Les effets d’animation n’ont pas tant vieilli que ça et la bande son continue à remplir un rôle moteur avec des phases très mouvementées et d’autres plus calmes. Les péripéties tiennent en haleine et le mystère est parfois épaissi d’une bonne dose d’humour. Le dessin animé a marqué toute une génération de bambins, et il s’apprête à déferler pour toucher uen audience toujours plus grande avec son intelligence et le charisme de ses personnages. Le film est disponible ce jour dans une superbe édition digipack Blu-Ray + DVD enrichie de plusieurs bonus ainsi qu’une interview de Xavier Kawa-Topor, un making-of inédit de 50 minutes, et 5 cartes postales tirées du film. La magie opère toujours, même plus de 40 ans après sa sortie en salles, rappelant son cousin Fievel et faisant exhumer une belle dose de souvenirs effrayants ou touchants. Les aventures sont périlleuses, trépidantes et fascinantes, de quoi tenir vos bambins au calme devant une séance télé qu’ils ne sont pas prêts d’oublier!

Synopsis: Madame Brisby est une souris des champs, veuve de Jonathan Brisby et mère de quatre souriceaux. Lorsque son fils Thimothée tombe malade, elle doit demander de l’aide à ses voisins, d’étranges rats qui cachent un terrible secret.

Un beau spectacle pour toute la famille avec Gaspard et le chaperon rouge à la Folie Théâtre

A la folie théâtre a fini sa saison 2023/2024 le samedi 20 juillet, une saison où Publik’Art est allé voir Casse-noisettes & le royaume ds jouets, Le pauvre méchant loup et Sorcière Gribouillis. Les enfants apprécient l’humour et l’inventivité des pièces qui leur sont destinés et en redemandent, Gaspard et le Chaperon rouge confirme cet engouement avec sa destructuration du conte de Charles Perrault. La jeune fille innocente du conte de la tradition populaire française est maintenant une spécialiste de Karaté qui comprend que le loup est en fait un jeune homme victime d’un maléfice l’ayant transformé en canidé. Le chasseur (personnage introduit dans le conte des Frères Grimm) interprété ici par une comédienne, devient le méchant de l’histoire, achevant de travestir le conte pour devenir une histoire du XXIe siècle. Rien de scandaleux car existent déjà 58 variantes du conte populaire originel où le chaperon est tantôt un garçon, tantôt une fille, et le nombre des protagonistes, ainsi que le type d’animal, la fin et les ruses utilisées varient tout autant. L’heure de spectacle passe dans un éclat de rire, avec tours de chant, utilisation d’un ukulélé et dénouement heureux. La mythique phrase de Perrault, Tire la chevillette, la bobinette cherra, est quelque peu détournée, faisant sourire les parents aux côtés des bambins heureux du ton de farce continuelle.

Rendez-vous fin aout 2024 pour le début de la nouvelle saison 2024-2025 à La Folie Théâtre, pour petits (Voyage à la mer, Le monstre amoureux, Michka déjà vu au Lucernaire, Pinocchio) et grands (Roxane dans l’ombre de Cyrano, Le Horla, Mia Lisa, Huis clos Théâtre musical)!

Synopsis:Gaspard, loup malgré lui, doit apporter son aide à quelqu’un pour rompre le mauvais sort. Il tombe alors nez à nez avec le Petit Chaperon Rouge…
Gaspard est un jeune musicien prétentieux. Un jour, il se voit maudit par Puck, l’esprit de la forêt et transformé en loup. Il a un an pour améliorer son comportement sans quoi, il restera sous sa nouvelle forme à jamais. Alors que le délai se rapproche, il rencontre le petit Chaperon Rouge en chemin pour aller aider sa Grand-Mère. D’abord un peu méfiante, Chaperon Rouge accepte finalement de venir en aide à Gaspard lorsque celui-ci lui raconte son histoire. Mais la chasseresse, Babette, rôde, elle aussi dans la forêt…

Un Concert flamboyant de Chris Isaak à la salle Pleyel le 16 juillet (Première partie: Lusaint)

La salle Pleyel a accueilli le chanteur, guitariste, auteur-compositeur-interprète et acteur américain Chris Isaak pour un concert salle comble. Classiques du chanteur, cover songs et morceaux moins connus se sont succédés pendant près de 2h de concert acclamé par un public ravi de sa performance.

Rock et country

Le concert débute par la première partie de la chanteuse britannique Lusaint à la voix chaude et puissante rappelant sa glorieuse ainée Amy Winehouse. Elle passera à la Cigale le 29 novembre, de quoi l’écouter interpréter notamment Feeling Good de Nina Simone et Crazy de Gnarls Barkley. Une chanteuse à suivre assurément, touchée par le public nombreux présent dans la salle et presque intimidée. Quand Chris Isaak déboule sur scène avec sa veste brillante et son sourire charmeur, le public rugit de plaisir. Accompagné des 4 musiciens avec qui il joue depuis 40 ans, le chanteur ne se ménage pas avec une bonne vingtaine de chansons et de nombreux apartés pour partager sentiments et anecdotes. Son charisme n’est pas une légende, il se met tout le monde dans la poche, surtout quand il arpente les travées de la salle micro à la main pour des poignées de main et des photographies prises à la volée. Les 3 morceaux les plus connus de son répertoire font évidemment partie de sa performance, Wicked Game, Blue Hotel et Baby did a bad bad thing, ainsi que des reprises de Roy Orbison (Pretty Woman) et Elvis Presley (Can’t help falling in love). Le public assis profite des moments intimistes sans hésiter à se lever pour les moments plus frénétiques. Le chanteur a gardé sa voix enjôleuse et semble ne pas avoir vieilli.

Chris Isaak va proposer 3 autres concerts en France, lien et dates ci-dessous, des dates à ne pas manquer!

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Jouant d’un charisme digne de la rencontre de James Dean et d’Elvis Presley, Chris Isaak cultive depuis 1986, l’art de transformer des ballades rock en hymnes à l’amour, comme l’a prouvé le succès de « Wicked Game », slow incontournable des années 90. Ce crooneur romantique de Californie, optimiste par nature, se joue du spleen ambiant pour bâtir un empire musical hors du commun.

En tant que compositeur exigeant, il a embrassé le style de ses idoles du Memphis des années 1950, mêlant habilement rockabilly, rythm’n’blues traditionnel et surf rock en neuf albums de qualité. En 2012, l’Américain fidèle à ses racines livre un hommage aux productions Sun Records à travers Beyond the Sun. Il retrouve Nashville, le berceau du rock et de la musique country trois ans plus tard à l’occasion de l’enregistrement de son vingtième album, First Comes the Night.
Ne manquez pas Chris Isaak en concert !

Dates de concert:

Vendredi 19 juillet 2024: Saint Julien en Genevois

Dimanche 21 juillet 2021: Jazz à Sète

Vendredi 02 aout 2024: Jazz in Marciac

Une exposition Jean Hélion à découvrir au Musée d’Art Moderne de Paris jusqu’au 18 août

Le Musée d’Art Moderne de Paris a révélé le 22 mars dernier l’exposition consacrée à l’œuvre du peintre Jean Hélion (1904-1987). Cet intellectuel a traversé le 20ème siècle avec une évolution très significative de son œuvre. Pionnier de l’abstraction, il l’introduisit aux USA dans les années 1930 avant d’évoluer vers une peinture plus figurative.

Un peintre entre Mondrian et Fernand Léger

L’exposition du MAM s’organise de manière chronologique avec plus de 150 œuvres (103 peintures, 50 dessins, des carnets plus de la documentation) issues de grandes institutions françaises et internationales ainsi que de collections privées. Né en 1904 en Normandie, Jean Hélion s’est d’abord orienté vers des études d’architecture à Paris avant de se lier à Théo van Doesburg et Piet Mondrian pour s’orienter vers une abstraction géométrique très en vogue à l’époque. Il a ainsi participé au groupe Art Concret et à la création du collectif Abstraction-Création. Il a été l’ami de Calder, Arp et Giacometti, et proche des illustres Max Ernst, Marcel Duchamp et Victor Brauner. À partir de 1934, Jean Hélion s’est installé aux États-Unis pour devenir l’un des acteurs les plus importants de l’abstraction. Au milieu des années 1930, ses formes se sont animées pour préfigurer un retour à la figure humaine. Se détournant de l’abstraction à partir de 1939, il s’est alors plus intéressé au réel pour le reconstruire à partir de son langage abstrait avec des œuvres présentant des scènes de rue sans aucun sentimentalisme. Revenu pendant la seconde guerre mondiale, il est notamment fait prisonnier. Après guerre, il a réinventé la figuration en se tournant vers différents styles et de nombreux sujets : le nu, le paysage, la nature morte, l’allégorie et la peinture d’histoire. À la fin de sa vie, il perdit progressivement l’usage de la vue sans arrêter de produire de nouvelles œuvres.

L’exposition s’accompagne d’un catalogue publié sous la direction de Sophie Krebs et Henry Claude Cousseau, commissaires de l’exposition. Elle est visible jusqu’au 18 août pour une belle plongée dans le XXe siècle.

Il n’y a pas d’ombre dans le désert, les fantômes de la Shoah hantent les familles, sortie en DVD le 16 juillet

Si le titre choisi pour ce film peut laisser plutôt circonspect, les thèmes abordés dans Il n’y a pas d’ombre dans le désert ne peuvent pas laisser insensible. Car il est question ici du rapport de chacun à la mémoire, comment la faire resurgir ou comment la laisser tapis dans l’ombre. Certains parlent, d’autres préfèrent se taire, les cicatrices se rouvrent ou restent fermées à jamais, et quand il est question de Shoah, le sujet gagne assurément en ampleur. Le film tourne autour de 2 énigmes parallèles. La première aborde le procès à Tel Aviv d’un homme soupçonné d’être un ancien bourreau nazi que des victimes survivantes croient avoir reconnu, mais le doute est permis car les preuves sont minces et l’émotion surpasse souvent la clarté des souvenirs. La seconde tourne autour de la rencontre entre un Israélien lunaire et cyclothymique, et une écrivaine française qui se sont peut être aimés follement 20 ans auparavant. Leur rencontre tient du hasard et ils ne sont pas d’accord sur leurs souvenirs respectifs. Le début du film présente les personnages marqués par des souvenirs douloureux faits de deuil et de douleur, avec ce procès aux échanges tendus entre l’avocat de la défense et une victime qui reconnait mordicus son bourreau alors que tous les autres participants se murent dans un silence qui ressemble à de l’indifférence. Puis le reste du film se perd quelque peu dans le sable du désert où le couple louvoie jusqu’à ce que le fin mot soit donné à la toute fin du film. Valérie Bruni-Tedeschi livre une belle performance pour donner à ce film une belle ampleur cathartique après bien des atermoiements.

Synopsis: À Tel Aviv, Ori croise par hasard Anna, une écrivaine française, lors du procès d’un ancien Nazi. Il est bouleversé de reconnaître cette femme dont le souvenir le hante depuis qu’ils se sont follement aimés à Turin, 20 ans plus tôt. Mais Anna soutient qu’ils ne se sont jamais rencontrés. Peut-être qu’au milieu du désert, les choses deviendront plus claires…

L’homme d’argile, une belle rencontre entre une artiste et son modèle, sortie DVD le 16 juillet

L’homme d’argile est le premier film écrit et réalisé par Anaïs Tellenne et le résultat surprend. Le personnage de Raphaël ressemble à un vieil ours solitaire et borgne. Il vit avec sa mère et garde un château délaissé par ses propriétaires. Quand débarque l’héritière Garance, son monde limité s’ouvre et bascule. Il va apprendre à regarder au-delà de son petit univers finir par s’ouvrir.

Un film tout en intériorité

Emmanuelle Devos et Raphaël Thiéry forment un couple unique. Lui est le gardien d’une grande propriété dans le Morvan et elle est l’héritière, leur rencontre multiplie les ambiances mystérieuses pour aboutir à un thriller ambigu. Le rythme des jours inlassablement répétés et tous identiques va être chamboulé par l’arrivée de cette artiste d’art moderne. Surtout que la différence entre le rural et l’urbaine va rapidement générer une fascination réciproque. Tout le film se base sur ces personnages que tout oppose mais qui vont pourtant s’auto alimenter. Si la demeure semble d’abord hantée, la rencontre va accoucher d’une œuvre, statue de l’homme presque difforme et semblable à un quasimodo, elle est son Esmeralda, elle plus belle que lui et réfugiée dans la demeure pour se remettre à créer. Entre eux, ce sont des gestes, des regards, des hésitations, des silences. Mais Raphaël se met à ressentir des sentiments nouveaux, car l’artiste le regarde sans souligner ce qu’il considère comme une difformité disgracieuse. S’il joue du biniou et entretient une relation physique avec la sympathique postière, il veut surtout que le regard du monde change sur sa personne, à commencer par cet œil manquant qu’il veut faire réapparaitre.

Et puis Garance disparait aussi vite qu’elle est apparue, laissant Raphaël métamorphosé mais seul. Le film est vraiment atypique mais se regarde avec fascination, pour une belle histoire de grenouille devenue prince.

Synopsis: Raphaël n’a qu’un œil. Il est le gardien d’un manoir dans lequel plus personne ne vit. À presque 60 ans, il habite avec sa mère un petit pavillon situé à l’entrée du grand domaine bourgeois. Entre la chasse aux taupes, la cornemuse et les tours dans la Kangoo de la postière, les jours se suivent et se ressemblent. Par une nuit d’orage, Garance, l’héritière, revient dans la demeure familiale. Plus rien ne sera plus jamais pareil.

L’exposition consacrée à Paolo Roversi se termine ce dimanche 14 juillet au Palais Galliera

Paolo Roversi est à l’honneur d’une exposition au Palais Galliera qui revient sur 50 ans de photographies et montre comment l’artiste a pu avoir un impact considérable sur la mode avec des clichés devenus iconiques. Cette exposition est la première monographie consacrée au photographe à Paris.

Un photographe majeur

Paolo Roversi est né à Ravenne en Italie et s’est installe à Paris en 1973. Il a travaillé pour les magazines les plus prestigieux (Vogue italien et français, EgoïsteLuncheon) et sa carrière a été marquée par sa collaboration avec les plus grands créateurs de mode comme Yohji Yamamoto, Romeo Gigli et Rei Kawakubo. Ses années d’apprentissage lui ont permis de choix son studio, une chambre grand format et le Polaroid, définissant ainsi sa manière très particulière de travailler avec une esthétique très reconnaissable dans ses photographies, le passage au numérique ne lui a d’ailleurs pas posé de problème. Ses photographies sont marquées par des tonalités douces, des sépias et des noir et blanc réalisées à la lumière du jour. La densité et la profondeur des couleurs s’allient à la lumière de la lampe torche. Paolo Roversi a trouvé son propre langage photographique pour un renouvellement permanent qui lui a toujours apporté le succès. Ses clichés montrent une abondance de mannequins de mode iconiques, que ce soient Natalia Vodianova ou Kate Moss, toutes passées devant son objectif. Les poses sont simples, parfois dénudées mais jamais outrancières, transformant les clichés en portraits rentrés dans la postérité par delà le passage du temps et des modes.

L’exposition au Palais Galliera réunit plus de 140 œuvres, y compris des images inédites, des tirages Polaroid et des archives. C’est un moyen idéal pour découvrir le parcours professionnel et artistique d’un photographe de mode qui a marqué les époques de ses choix esthétiques, entre hier et aujourd’hui.

L’arabe confus, un livre de Sofiane Si Merabet (Belfond)

L’arabe confus, un livre de Sofiane Si Merabet (Belfond)

Sofiane Si Merabet est né en France. Ses origines familiales sont algériennes. Il a fait des études en sciences politiques en France et en Espagne. Il a fondé sa propre agence de marketing culturel, Karta, et travaille depuis 15 ans à Dubaï.

Il nous livre son premier livre : L’arabe confus.

Sofiane Si Merabet est né en France. Donc il est français. Mais ses parents sont algériens, donc, est-il pour autant algérien ? Ou Franco-algérien ? Ou français ?

Son livre, L’arabe confus, permet une approche totalement différente et nous donne une perception très originale quant au terme « arabe », l’auteur étant lui-même concerné.

« Avec le temps, j’ai appris que mon rapport au français était conditionné à mon rapport à l’arabe ». P.45

La langue est un élément fondamental de l’identité d’une personne. On fait souvent un amalgame avec la langue arabe. N’oublions pas que « la langue arabe est un élément central de l’islam. Le Coran a été révélé dans cette langue… P53

Mais « l’arabe n’est évidemment pas une langue de prosélytisme « islamique ».

L’auteur explique parfaitement les origines des langues, et plus particulièrement, de certains mots comme nostalgie, exil, immigration et diaspora. Des termes très constructifs et qui en disent long sur l’Histoire de ce peuple.

Malheureusement, en France, beaucoup d’immigrés vivent mal leur situation d’immigrés, se sentant quotidiennement rabaissés, insultés et souvent humiliés. On ne doit pas oublier l’Histoire, entre autres, l’histoire coloniale de la France.

Il existe encore aujourd’hui trop de différences entre un Français et une personne d’origine maghrébine, au niveau de l’emploi, par exemple. « L’accès aux hauts salaires reste encore difficile pour les immigrés. » P89

Il existe encore trop de discriminations, quant aux nom et prénom, en majorité arabe ou maghrébin, dans le monde du travail en France, d’après l’auteur.

L’auteur nous parle de sa propre expérience de Franco-algérien. Aujourd’hui, s’il travaille à Dubaï, il ne subit plus de discrimination en tant qu’arabe. Et peut vivre beaucoup plus sereinement sa double identité.

Tout au long de son livre, l’auteur analyse les effets de la colonisation, qu’on ne doit pas minimiser, ni oublier.

L’arabe confus est un livre d’une très belle dimension tant humaine, que sociale, historique et identitaire. Voilà un livre qui fait réfléchir et nous permet de mieux comprendre notre Histoire et nos racines.

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Mai 2024
Auteur : Sofiane Si Merabet
Editeur : Belfond
Prix : 20 €

World Drinks Awards : 3 médailles d’or et 2 titres World Best pour ABK6 Cognac

ABK6 Cognac est habitué aux grandes récompenses délivrées notamment par les prestigieux World Drinks Awards (VSOP), ce sont cette fois 3 cognacs qui ont été récompensés, soulignant la qualité et la typicité des Cognacs Single Estate issus de leurs domaines d’exception.

Abecassis Cognac Grande Champagne VS élus Best VS et Médaillé d’or

Abecassis VS Grande Champagne révèle à l’œil une belle robe brillante à la teinte jaune dorée. Au nez, des notes de fruits frais, de zest d’agrumes et de pêche de vigne se dévoilent avec une touche printanière très séduisante. En bouche, l’attaque est et élégante avec des arômes floraux de fleurs de vigne et de lilas, sans oublier les notes fruitées de pêche. Le résultat est un bel équilibre à la fois frais et fruité, le tout souligné par un boisé élégant et discret. Au tarif de 47 euros la bouteille, la dégustation (out en modération) est conseillée.

Réviseur Cognac XXO élu Best XXO et Médaillé d’or

XXO signifie extra extra old, c’est une toute nouvelle catégorie de cognacs qui a été officiellement ajoutée à la description des âges du cognac en 2018. Tout le monde connait les autres désignations d’âge du cognac, les VSVSOP et XO, mais le cognac XXO est principalement constitué d’eau-de-vie vieillie dans des fûts de chêne français avec une durée minimale de vieillissement de 14 ans. Les cognacs XXO constituent le classement le plus ancien qu’un cognac puisse revêtir. Le Réviseur Cognac XXO a été récompensé pour marquer le savoir faire et la typicité du producteur.

ABK6 Honey and Cognac Liqueur élu France Country Winner et Médaillé d’or

Ce cognac est l’aboutissement d’un processus de vieillissement où le Maître de Chai a assemblé un cognac subtil et élégant à un miel particulier aux arômes intenses. Le miel est issu des forêts de Charentes pour un goût typique et singulier. Cette liqueur est élégante et subtile, avec des tonalités fleuries issues à la fois du miel et du Cognac. Jasmin, violette, chèvrefeuille et pétales de rose se devinent à la dégustation avant que ne surviennent des touches d’épices et d’oranges confites. Tous ces arômes se mêlent finalement à une vanille boisée et au caramel. Le tarif de 45 euros la bouteille incite à une dégustation, avec toujours la même modération.

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Abecassis Cognac Grande Champagne: Produite exclusivement sur nos vignobles d’exception, situés dans le prestigieux cru de Grande Champagne, nous avons élaboré cette gamme, guidés par une seule obsession : atteindre la perfection du « Single Estate » où force et subtilité se conjuguent dans cette précieuse bouteille. Une ode à l’histoire d’une terre qui nourrit ses anges gardiens. Cette collection rassemble nos eaux-de-vie les plus rares issues du premier cru de cognac et produites exclusivement sur nos domaines d’exception situés dans ce prestigieux cru de Grande Champagne. Une ode à l’histoire d’une terre qui nourrit ses anges gardiens. Cette gamme honore l’œuvre de la nature, le voyage de la terre au ciel qu’effectuent les eaux-de-vie au cours de leur vieillissement, ainsi symbolisé par les ailes d’anges subtilement dessinées sur nos bouteilles. Appelée aussi le « Cœur du Cognac », la Grande Champagne est le premier cru de Cognac. Ses eaux-de-vie issues de sols argilo-calcaires
présentent des caractéristiques d’extrême finesse et de légèreté avec un bouquet à dominante florale.

ABK6 Honey: Au cours du processus de vieillissement notre Maître de Chai a assemblé un cognac subtil et élégant à un miel particulier aux arômes intenses. Il a sélectionné un miel d’une origine unique pour son goût typique et singulier, produit au sein des forêts de Charente. Elégant et subtil, exprimant des tonalités fleuries issues à la fois du miel mais aussi du Cognac : jasmin, violette, chèvrefeuille et pétales de rose. Viennent ensuite les sensations chaleureuses et délicates d’épices et d’oranges confites. Ces parfums se mêlent à la vanille boisée et au caramel.

Trop de choix bouleverse l’éducation (Odile Jacob)

Trop de choix bouleverse l’éducation (Odile Jacob)

Daniel Marcelli est professeur émérite de pédopsychiatrie et a déjà écrit de nombreux ouvrages consacrés à l’enfance et à l’adolescence.

Antoine Périer est docteur en psychologie, psychanalyste, psychothérapeute. Il est l’auteur de nombreux livres consacrés à la psychothérapie et à la psychopathologie de l’adolescent.

Daniel Marcelli et Antoine Périer ont co-écrit le livre : Trop de choix bouleverse l’éducation.

Dès les premières pages de leur livre, on réalise à quel point ils disent vrai !

Dans nos sociétés occidentales, l’éducation a énormément évolué ces dernières décennies. Aujourd’hui, l’enfant est au cœur des familles et l’autorité parentale n’est plus du tout la même. Il est totalement vrai que les parents d’aujourd’hui demandent sans cesse à leur enfant, ce qu’il désire faire, manger, ce qu’il veut … dans tous les domaines ! Et le tout en pensant bien faire ! C’est un peu la toute-puissance de l’enfant. Et les auteurs démontrent très bien tout au long de leur livre la perversité de ce genre d’éducation.

Les quatre piliers de l’éducation contemporaine sont : l’exhortation, la séduction, l’autonomie et le choix (p.51)

On apprend au tout jeune enfant que son corps lui appartient, que son esprit lui appartient et que personne n’a de droit sur ce corps et cette pensée. (P52)

Les auteurs abordent aussi les conséquences catastrophiques des écrans sur les enfants, et ce, dès le plus jeune âge.

De plus en plus d’enfants sont diagnostiqués avec des troubles psychologiques plus ou moins importants et une demande de prise en charge. De nombreux exemples nous interpellent tout au long du livre. La règle d’or est que dans chaque domaine, il ne faut pas d’excès ! Il faut arriver à redonner un cadre et que l’enfant accepte les règles de jeu imposés par l’adulte.

Il faut que le jeune enfant ait bien conscience qu’il n’est pas tout seul, mais que l’autre existe ! Il a besoin des autres pour être lui-même reconnu !

L’enfant n’ayant plus jamais le sentiment de frustration, va très mal vivre son adolescence. Car au moment de sa puberté, qu’il le veuille ou non, l’enfant va se transformer. Sa toute-puissance va disparaître en même temps que son corps deviendra totalement différent. Comment accepter ce corps qui se transforme alors que l’enfant ne lui a rien demandé ? Comment choisir son sexe, choisir son genre ? Faire la différence entre le sexe et le genre.

La seconde partie du livre est centrée sur la possibilité de choisir, à l’adolescence, son genre, son sexe. Choisir ou refuser. Un choix excessivement délicat.
L’essentiel est de pouvoir aider l’ado dans sa quête d’identité, sa quête de transition, dans son cheminement. Car il a besoin d’aide. Il souffre.

Trop de choix bouleverse l’éducation est un livre qui va permettre aux parents de mieux comprendre le cheminement de leur enfant, mieux appréhender son éducation, son adolescence. Et leur apporter un guide pour mieux accompagner la souffrance de leur enfant, de leur ado… Avec de très nombreux cas cliniques qui nous permettent de très bien analyser la situation, de plus en plus complexe à cause des réseaux sociaux. L’ado réagit en fonction de lui ou juste en fonction des autres ?

Trop de choix bouleverse l’éducation est un livre que tout parent devrait lire et relire, quel que soit l’âge de leurs enfants !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Octobre 2023
Auteur : Daniel Marcelli et Antoine Périer
Editeur : Odile Jacob
Prix : 22,90 €

Une nouvelle cuvée Viré-Clessé 2023 des Orfèvres du Vin à déguster

Les Orfèvres du Vin proposent une cuvée 2023 de son Viré-Clessé pour mettre en avant son appellation la plus septentrionale de leur gramme Tradition. Seules quelques parcelles situées sur des coteaux de secteurs réputés au nord du domaine sont mises à contribution, avec des soins attentifs du viticulteur professionnel passionné maitre de Chais. Ce millésime 2023 se distingue à l’œil par sa rob or claire et brillante. Le nez est un tantinet discret, il s’ouvre sur des touches florales typiques du Chardonnay avec des fleurs blanches et quelques notes de fruits blancs. La bouche est assez enveloppante, avec un registre frais et fruité, évident et gourmand. Le vin accompagne idéalement de la blanquette de lotte, du poulet au citron et des supions de curry. Le vin peut être conservé de 3 à 5 ans, pour un tarif unitaire de 10,90 euros ou 58,20 euros les 6 bouteilles, c’est une expérience à ne pas mansuer!

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Fondée en 1929, la cave regroupe l’équivalent d’un gros Domaine avec 60 adhérents. Les Orfèvres du Vin sont devenus au fil des années des artistes autant que des artisans. Car c’est réellement tout un art de développer une telle palette de 15 appellations de qualité constante, sur 120 hectares, cultivés et soignés dans la plus pure tradition vigneronne. Et il faut tout le talent et tout le savoir-faire d’artisans passionnés par leur métier et amoureux du Mâconnais pour élever années après années des vins blancs et rouges qui se distinguent régulièrement dans les concours régionaux et nationaux. Situés aux portes du Mâconnais, les Orfèvres du Vin sont depuis toujours attachés à donner leurs plus belles lettres de noblesse aux cépages phares de la région : l’Aligoté bien sûr, mais aussi l’inimitable Chardonnay ainsi que le Gamay et le Pinot noir. Pour vos destinations de loisirs et de week-end, le chai est situé idéalement dans un écrin de verdure au départ de la Voie verte Mâcon-Cluny, face à la Roche de Solutré. Le circuit du Val Lamartinien, ou encore le circuit des églises romanes, achèveront de vous dépayser dans un cadre touristique et culturel authentique et varié.

L’arbre à contes, un joli film pour les enfants, sortie en salles le 10 juillet 2024

Présentation du film:

La forêt est un bien précieux pour l’humanité 
Dans de nombreux endroits de la planète, les forêts, notamment les forêts primaires, poumons de notre planète, sont en constante régression de par le fait de l’action de l’homme. Dans certains endroits, en Amazonie par exemple, la technique du brûlis utilisée en agriculture vivrière est responsable de la destruction de nombreux hectares. 
Mais, c’est bien l’exploitation des ressources minières, des énergies faucilles ou la culture intensive de plantes souvent exogènes (pour produire de l’huile de palme par exemple), qui est responsable de la disparition rapide d’une grande partie des forêts à l’échelle mondiale.
En France, la surface forestière n’est pas en régression bien au contraire puisque, par exemple, elle progressé en France métropolitaine de 20% entre 1985 et 2021. En raison de son exploitation pour le chauffage, la construction immobilière ou navale, la surface forestière a connu son minimum au XIXème siècle avant de reprendre une tendance croissante et régulière jusqu’à aujourd’hui. Mais ses évolutions favorables sont un peu « les arbres qui cachent la forêt ».
Tout d’abord, parce que cette évolution croissante ne concerne pas tout le territoire. Ensuite, parce qu’elles sont ici aussi le résultat de l’accélération de l’exploitation forestière qui vise au remplacement d’essences autochtones par des variétés étrangères pouvant avoir des conséquences néfastes sur la biodiversité ou la qualité des sols et conduisent parfois à des paysages bien uniformes. 
La déprise agricole aussi est responsable de reboisements intensifs et incontrôlés avec parfois des conséquences importantes sur la biodiversité. Des simulations à partir d’IA ont montré la rapidité du processus. Enfin, parce que la forêt est un bien fragile et qu’elle est exposée à bien des dangers. La prolifération d’ongulés sauvages (cerfs, sangliers…) contribue à empêcher la régénération des forêts par la destruction des jeunes pousses. 
Les changements climatiques ont de lourdes conséquences sur nos forêts lourdement impactées par les tempêtes de plus en plus violentes et de plus en plus fréquentes, les sécheresses avec pour conséquences des incendies toujours plus nombreux et toujours plus destructeurs. Les échanges internationaux enfin, sont responsables de l’introduction d’espèces animales ou végétales exogènes qui présentent un risque important pour nos forêts. 
La bonne santé des forêts françaises s’explique largement par la qualité du travail de l’Office National des Forêts et des structures qui l’ont précédé. Il est hélas à craindre que les coupes claires tant budgétaires qu’humaines pratiquées depuis plusieurs années ne soient pas le moindre des dangers qui menacent nos forêts.   

Synopsis:

Trois histoires racontés aux enfants sous un arbre ou à propos d’un arbre. écologie, bienveillance et entraide seront au programme pour ravir les plus petits.

Programme :

Le Voleur d’arbres de Rashin Kheyrieh (Iran, 10′) : Au coeur d’un atelier de menuiserie, un petit homme rêve de construire sa maison en bois. Il part alors à l’aventure et découvre une forêt dont il décide d’abattre les arbres pour réaliser son projet. Mais cette forêt est peuplée de familles de corbeaux qui assistent, sans rien pouvoir faire, à la destruction de leurs nids et de leurs oeufs !

Une histoire douce de Mohammad-Reza Abedi (Iran, 15′) : Un vieux bûcheron recueille une cigogne blessée et l’entoure de ses soins. L’oiseau reconnaissant, revient plus tard lui apporter trois graines, qu’il sème. Que va‑t‑il récolter ?

Le Génie du pommier d’Alla Vartanyan (Russie, 11′) : Un paysan et son âne veillent, avec beaucoup de soin, sur leur seule véritable richesse : leur pommier ! Mais ils ignorent qu’au cœur de celui‑ci vit un petit être bien mystérieux !

La mythique trilogie Dead or alive de Takashi Miike resort au cinéma le 10 juillet

Dead or Alive est une trilogie devenue mythique, il est possible de la redécouvrir en salles le 10 juillet pour une vraie expérience de cinéma d’action sur grand écran. Le réalisateur Takashi Miike a marqué l’histoire du film japonais avec son oeuvre semblable à nulle autre. La trilogie DOA (pour Dead or alive) constitue une excellente porte d’entrée à son univers, avec sa dose à consommer sans modération de sang, de sueur et… de sexe. En fait, DOA n’est pas vraiment une trilogie car le réalisateur livre un polar urbain, une fable poétique et enfin un film de science fiction. 2 acteurs sont récurrents, Sho Aikawa et Riki Takeuchi, seuls liens entre les 3 épisodes comme 3 réincarnations évoquant les thèmes de la vie et de la mort. Les films ressemblent parfois à des jeux vidéo, très graphiques, très violents, de là à penser qu’ils ont justement influencer le monde du jeu vidéo, il n’y a qu’un pas… Entre les passages des films un peu speed et trash, des scènes de film japonais s’incrustent pour un résultat des plus surprenants. Le premier volet est un film de Yakusas et de flics qui rappelle l’univers de Takeshi Kitano, avec des scènes WTF et une fin assez inattendue, entre manga et Dragon Ball, le second volet est plus comique mais tout aussi violent sur fond de rivalité et d’amitié entre 2 tueurs à gage, le troisième est très réaliste malgré son ton de SF, jusqu’à un certain point. Une vraie trilogie unique à déguster sans modération dans les salles de cinéma le 10 juillet!

Synopsis:

Dead or alive :

Interdit aux – de 16 ans – 105 min – Japon -1999 avec Riki Takeuchi, Sho Aikawa, Renji Ishibashi.

Synopsis: Le policier Jojima livre une guerre sans merci au truand Ryuichi, qui essaie de prendre le contrôle de la pègre japonaise dans un quartier de Shinjuku.

Dead or alive 2: Birds

Interdit aux – de 12 ans – 97 mn – Japon – 2000 avec Riki Takeuchi, Sho Aikawa, Edison Chen

Synopsis: Chargé d’exécuter un chef yakuza, Mizuki manque sa cible à cause de Shu, son vieil ami d’enfance. Shu retrouve finalement Mizuki sur leur île natale. Mais le travail reprend ses droits…_

Dead or alive: final

89 MN – Japon – 2002 avec Riki Takeuchi, Sho Aikawa, Josie Ho

Synopsis: En 2346, la nouvelle société dirigée par Woo, le maire excentrique et autoritaire, force les citoyens à prendre une drogue qui les rend stériles. __Un groupe de résistants cherche malgré tout à renverser le pouvoir.

Sortie en DVD, Blu-Ray et combo UHD+Blu-Ray de La Zone d’intérêt le 5 juillet

La Zone d’Intérêt rappelle dès le commencement un autre grand film basé sur un récit des camps de concentration de l’Allemagne nazie, le Fils de Saul sorti en 2015. Les personnages parlent, marchent, vivent à proximité des chambres à gaz et des fours crématoires. Le sujet du film n’est pas directement la solution finale, mais ce qui se passe juste à côté. Le fils de Saul montrait le quotidien d’un gardien de camp juif, La zone d’intérêt suit le quotidien de la famille du directeur du camp d’Auschwitz. Femme, enfants, directeur, leur cadre de vie est privilégié, des bruits s’échappent du camp à proximité mais sans images. L’effet est glaçant.

Ne rien voir n’est pas ne rien savoir

Le film débute par un écran noir, une musique sépulcrale se fait entendre avant que n’arrivent les images d’une scène familiale bucolique le long d’une rivière avec le soleil qui brille dans la plus pure normalité. Et puis la maisonnée, la mère de famille régit son petit monde, jardin, piscine, maison à étage bien entretenue. La caméra ne dépasse pas des murs qui environne le domicile. Mais ce que les images refusent de montrer, le son le nie. Des bruits de détonation se font entendre, des cris épars s’échappent d’un lointain pas si lointain, les spectateurs le comprennent vite, la famille vit le plus normalement du monde alors que la mort rode à proximité. Si la solution finale n’est qu’un détail pour une femme comblée et ses enfants épanouis, le détail n’en est pas vraiment un. La force du déni est incommensurablement scandaleuse et pourtant elle fonctionne, c’est ce que La zone d’intérêt raconte, nom du roman de Martin Amis sorti en 2014 et adapté par le réalisateur Jonathan Glazer. L’expression désigne le périmètre de 40 kilomètres carrés entourant le camp de concentration d’Auschwitz et évoquant autant la zone géographique que la zone psychique des habitants de la zone. L’observation de la vie quotidienne des habitants de la zone, occupés à discuter, se restaurer, dormir sans faire de cauchemars donne une impression de langueur plaisante alors qu’à proximité d’eux, au-delà les murs et les barbelés, des centaines de milliers d’autres êtres humains se font éliminer dans un plan soigneusement préparé et agréé par les hautes instances nazies lors de la Conférence de Wannsee en 1942. Le contraste est crispant, le réalisateur aurait tout aussi bien utiliser des images de caméra de vidéosurveillance si elles avaient pu exister en 1943. Aucune empathie ne se dégage jamais de La zone d’intérêt, les habitants de la zone récupèrent même les manteaux de vison et les dents en or des prisonniers arrivés par wagons entiers, montrant par là même leur connaissance totale de ce qui se déroule dans le camp sans en être aucunement mal à l’aise. Leur zone de confort les protège et rien ne peut les toucher. Est-ce le fait de leur instinct de survie ou de leur endoctrinement idéologique? La question est ouverte. Le réalisateur a réalisé un intense travail de documentation pour réaliser son film, visitant le Mémorial et le Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau pour prendre connaissance des documents relatant l’existence du commandant du camp Rudolf Hössde sa femme Hedwig et de leurs enfants. Il s’est basé sur les photographies de la villa des Höss pour recréer l’endroit. Sandra Hüller interprète Hedwig après son rôle dans l’oscarisé Anatomie d’une chute, signifiant l’inhumain avec un calme rempli de légitimité. La caméra rappelle le travail de Stanley Kubrick avec ses cadres parfaitement géométriques niant toute émotion dans un récit froid et objectif. Le film se clôture avec les images des valises empilées dans le musée pour rappeler les spectateurs à la réalité des camps.

The Zone of Interest a obtenu le Grand Prix au Festival de Cannes 2023. Le film est une expérience qui bouscule, scrupuleuse, détaillée, pour tout dire impressionnante à découvrir en DVD, Blu-Ray et combo UHD+Blu-Ray le 5 juillet.

Synopsis: Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.

La violoniste américaine Lindsey Stirling dévoile son nouvel album Duality, disponible chez Concord Label Group

La violoniste virtuose Lindsey Stirling est de retour avec son nouvel album Duality avant une tournée française prévue en octobre avec 4 dates qui passeront notamment au Zénith de Paris le 25 octobre 2024. Connue pour ses shows scéniques spectaculaires, la violoniste s’est révélée en 2010 grâce à l’émission télécrochet America’s got talent. En associant le violon à des sonorités électroniques et pop, elle a dépoussiéré l’instrument et en a fait un instrument moderne.

Du violon virtuose

L’album a été réalisé avec les producteurs et coauteurs Graham Muron et Lucky West pour un résultat de 12 chansons qui soulignent le talent de Lindsey Stirling et sa belle musicalité dans des mélodies délicatement expressives. L’album se découpe en 2, avec une première moitié d’inspiration plutôt celtique mais aussi musiques du monde, et une seconde moitié tournée vers une pop très actuelle. Ce 7e album pousse encore les limites de l’instrument dans une vraie liberté d’écriture. Duality explore la complexité d’une personnalité, jamais tout à fait une et souvent diverse au niveau des émotions. Après les morceaux déjà sortis Eye Of The Untold Her et Inner Gold feat Royal & The Serpent, Lindsey Stirling a dévoilé récemment son nouveau single Evil Twin, un morceau très rythmé qui évoque la résilience et l’amour-propre.

La tentative de marier instrument classique et sonorités modernes très actuelles est très réussie, l’artiste a réussi son avenir de ne pas lâcher son violon de prédilection pour proposer une musique très personnelle et forte en émotion. Duality est une vraie réussite à découvrir tout de suite avant les tournées qui s’annoncent à l’automne prochain.

Dates de concert:

Jeudi 24 Octobre 2024 : Zenith – Nantes (44)
Vendredi 25 Octobre 2024 : Zenith – Paris (75)
Samedi 26 Octobre 2024 : Halle Tony Garnier – Lyon (69)
Mardi 29 Octobre 2024 : Zenith Europe – Strasbourg (67)

Resortie en salles du chef d’œuvre de Wim Wenders Paris, Texas le 3 juillet (Tamasa Distribution)

Paris, Texas a reçu la Palme d’Or lors du Festival de Cannes 1984, le faisant rentrer immédiatement dans la postérité. Ce film mystérieux et lancinant se mérite, plusieurs visionnages sont nécessaires pour en comprendre la profondeur abyssale. Road trip transformant les Etats-Unis en vaisseau fantôme mythologique, film à la poésie rare porté par des interprètes en état de grâce, Paris, Texas ressort en salles le 3 juillet pour un visionnage grand écran à ne pas manquer.

Un film qui brouille les pistes

La séquence d’ouverture a marqué les esprits. Un homme erre dans le désert, il va également s’adresser à la multitude du haut d’un pont alors qu’une autoroute passe en contrebas. est-ce un prédicateur? Ou un homme perdu? Travis est mutique, il prend les traits de Harry Dean Stanton et ce sont des flashbacks qui vont permettre d’en définir les contours. Le spectateur peut juste penser qu’il s’agit d’un un spectre, traversant l’écran au son de la guitare mélancolique de Ry Cooder. Le film agence les éléments avec parcimonie sans vraiment comprendre tout à fait de ce dont il s’agit. Retour à la maison pour un frère perdu, retour aux sources pour Travis, retour sur une famille hantée par ses démons intérieurs, difficile pendant longtemps de cerner le contexte sans s’y perdre complètement. Wim Wenders offre un regard brouillé sur l’Amérique en bon européen fasciné par ce Nouveau Monde romanesque. Il avait déjà tenté l’expérience avec son opus Alice dans les villes, il réitère avec ce Paris, Texas rouillé qui divague dans les grands espaces. Tout y est question de contraste, l’homme face à l’infini du temps et de l’horizon, perdu mais déterminé à continuer sa route malgré les embûches.

Paris, Texas est un road movie lancinant au trajet abrupt avec un homme qui tente de reconstituer son propre chemin. Le film prend tout son sens sur grand écran, l’occasion est belle de retenter l’expérience au cinéma!

Synopsis: Un homme réapparaît subitement après quatre années d’errance, période sur laquelle il ne donne aucune explication à son frère venu le retrouver. Ils partent pour Los Angeles récupérer le fils de l’ancien disparu, avec lequel celui-ci il part au Texas à la recherche de Jane, la mère de l’enfant. Une quête vers l’inconnu, une découverte mutuelle réunit ces deux êtres au passé tourmenté.

The Human Surge 3, un film expérimental hypnotique sur grand écran le 3 juillet 2024

En 2020, le premier volet de Human Surge était chroniqué sur Publik’Art, en 2024 sort le 3e volet d’une trilogie sans 2e volet pour suivre de jeunes gens discourant sans fin dans différents pays. Les sujets évoquent le présent, l’avenir et leurs situations respectives. Les échanges se font dans un contexte de pérégrinations qui semblent non scénarisées alors qu’ils soulignent l’impasse de leurs existences et leurs espoirs enfouis. Bloqués par des emplois sans ampleur qui leur permettent tout juste de subsister et de mettre la tête hors de l’eau. La narration mise en place par le réalisateur argentin Eduardo Williams est quasi inexistante et l’opus louvoie entre film et documentaire pour un résultat quasi expérimental qui ressemble à des existences qui suivent leur cours.

Par delà le quotidien

The Human Surge 3 a été tourné avec un casque de réalité virtuelle 360 degrés pour une expérience intrigante. Le réalisateur Eduardo Williams s’est fait rare depuis son explosion au Festival de Locarno il y a 7 ans avec son premier long métrage El Auge del humano doublement récompensé. Il n’a signé depuis que quelques courts métrages. Il a présenté encore une fois à Locarno son nouveau long métrage The Human Surge 3, numéro 3 sans numéro 2 pour une perte de repères temporels et géographiques qui change de personnages par rapport au 1 ainsi que de pays. Ce n’est plus l’Argentine, le Mozambique et les Philippines mais le Pérou, Taïwan et le Sri Lanka. Pas de liens donc entre le numéro 1 et le numéro 3, il n’est pas nécessaire d’avoir vu le premier film pour suivre le numéro 3. Dans ces 3 pays du monde très différents, des jeunes adultes vivent des existences assez simples. On les voit parler de leurs emplois pénibles, rêver d’horizons inaccessibles et se promener dans la nature. Rien d’autre finalement dans ce film qui plonge le spectateur dans des mondes inconnus, sans noms ni explications sur les relations qui lient les protagonistes. Même les endroits filmés ne sont pas précisément renseignés.

La banalité des discussions n’empêche pas une immersion captivante avec ce rythme plein de langueur et ces scènes surprenantes, comme celle où l’intérieur d’une fourmilière est quasiment ausculté. La caméra perpétuellement placée en hauteur de la tête des personnages permet de visualiser leur chemin et la nature environnante pour un effet onirique qui confine au flou expérimental.

Synopsis: Au Pérou, à Taïwan et au Sri Lanka, des groupes de jeunes adultes vivent leur vie, se promènent dans la nature et rêvent d’autres horizons. Le réel et le merveilleux se superposent dans cette œuvre inclassable, documentaire tourné avec une caméra à 360 degrés. Un voyage immersif et suspendu où les images se métamorphosent sous nos yeux.

L’olimpiade, une fantaisie de Vivaldi adaptée avec talent au Théâtre des Champs Elysées

Si Vivaldi est passé à la postérité universelle grâce à ses célébrissimes Quatre saisons, le prêtre, violoniste et compositeur de musique baroque italien a également livré quelques partitions à découvrir, tel cet Olimpiade de saison. Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grand pas, le Théâtre des Champs Elysées transforme sa scène en salle de gymnastique où chanteurs et chanteuses s’époumonent au rythme des airs de Vivaldi sur un livret de Metastasio. Plus de 60 compositeurs de l’époque baroque et classique l’ont mis en musique mais c’est la version de Vivaldi qui est la plus connue. Le ténor Jakub Józef Orliński interprète le très athlétique Licida et Marina Viotti est la très musculeuse Megacle avec sa ténue de latex lui transformant la physionomie comme le montre bien la photo ci-dessus. A la baguette, Jean-Christophe Spinosi dirige l’Ensemble Matheus avec doigté pour laisser les musiciens multiplier les passages vifs et enlevés. Il faut bien admettre que ce sont les acrobates et danseurs Quentin Signori, Bryan Doisy, Kerem Gelebek, Giacomo Luci, Allister Madin et Paul Vezin qui attirent le regard car la prestation des participants est des plus éblouissantes. Quentin Signori multiplie les numéros d’équilibriste pour le plus grand plaisir du public, les danseurs participent à l’ambiance sportive et dramatique de l’ensemble. Le ténor lui-même se livre à un éblouissant numéro de breakdance pout montrer qu’il n’y a pas que le chant dans la vie, il émerveille littéralement le public. L’Olimpiade valut en 1734 à Vivaldi un énorme succès public alors qu’une nouvelle génération de compositeurs arrivait à Venise. Le Théâtre des Champs Elysées ose une mise en scène moderne pour dépoussiérer l’oeuvre et la rendre follement moderne, une réussite totale qui a ravit le public avec une salve d’applaudissement finale sans retenue. Il faut savoir faire évoluer les oeuvres pour l’adapter à son époque, le TCE l’a fait avec talent et c’est un grand succès!

Boléro d’Anne Fontaine, un biopic Ravel à ne pas manquer en DVD le 10 juillet et en VOD le 4 juillet

Maurice Ravel reste un compositeur majeur grâce à la notoriété qu’il a pu revêtir avec son fameux Boléro. Cet air d’inspiration espagnole a été commandé par Ida Rubinstein en 1927 et créé en 1928. D’une durée de plus de 15 minutes, il utilise 2 thèmes en une ritournelle inlassablement répétée, il enivre et subjugue. Le film retrace l’existence d’un homme mal connu, il est certes devenu un des plus grands compositeurs français, représentatif d’une époque où son acolyte Debussy connaissait la gloire, mais peu connaissent les détails de son existence. Le rythme du film est volontairement lent et sa densité permet d’en savoir plus pour connaitre un univers profondément personnel, comme hors du temps, rempli de fantaisie et de fantasmagorie.

Un compositeur unique

Pour incarner Maurice Ravel, l’acteur Raphael Personnaz a donné de sa personne, perdant 10 kilos pour le rôle avec une ressemblance finale frappante. L’acteur est lui-même pianiste à la base, plutôt bon selon ses dires, ce qui lui permet d’interpréter lui-même les œuvres pour piano de Ravel à l’écran pour 80%, le reste étant l’œuvre d’Alexandre Tharaud pour les parties les plus techniques. Maurice Ravel est connu pour avoir été un homme discret, très réservé et particulièrement effacé. Grand fumeur, il était aussi insomniaque, bon pianiste mais pas tout à fait virtuose. Victime d’un grave accident de taxi en 1932, il perdit peu à peu la santé et l’esprit avec une maladie cérébrale dégénérative qui lui causa des troubles de l’écriture, de la motricité et du langage. Ses œuvres les plus connues accompagnent le film, la Valse, la Pavane pour une infante défunte, la Pavane de la Belle au bois dormant, le concerto en sol majeur, le Concerto pour la main gauche et évidemment ce Boléro dont la composition est montrée avec talent pour une réception publique enthousiaste qui ne s’est jamais démentie depuis. La véritable maison de Ravel a servi de cadre à de nombreuses scènes du film, ce Belvédère à Montfort-l’Amaury dans les Yvelines qui reste attaché à sa personne. La réalisatrice Anne Fontaine a pu y tourner après avoir reçu une autorisation expresse, elle a également tourné des scènes dans des cafés parisiens pour montrer les réunions du compositeur avec ses amis. La vie personnelle du compositeur fut très particulière, Ravel ne se maria jamais et ne connut aucune relation sentimentale, ni féminine ni masculine. La solitude fut la force et la faiblesse de Ravel, il ne côtoya que sa mère (Anne Alvaro), sa grande amie (grand amour déçu?) Misia Godebaska (Dora Tillier), sa fidèle amie Marguerite Long (Emmanuelle Devos), sa servante dévouée Madame Rouveleau (Sophie Guillemin) et son amie danseuse Ida Rubinstein (fantasque Jeanne Balibar). S’il aimait s’entourer de femmes, il eut aussi des amis masculins, tel Cipa Godebski (Vincent Perez) et les amis du cercle des Apaches, aka ceux du cercle français d’amis amateurs d’arts, musiciens ou mélomanes. Le film multiplie les flashbacks pour souligner la relation très intense et fusionnelle avec sa mère et rappeler son expérience au sein des troupes françaises du service sanitaire lors de la première guerre mondiale. Les grandes lignes de la vie de Ravel sont décortiquées pour faire ressortir une atmosphère très onirique, comme hors du temps et de l’espace. Alexandre Tharaud prend les traits du critique Lalo pour des joutes verbales piquantes vu que Ravel et lui ne se supportaient que peu.

Boléro est un film biographique qui rend un bel hommage au compositeur, avec une bonne dose de charme et de voltige. Anne Fontaine fait ressembler son film à Ravel lui-même, sans trop d’effusions ni d’artifices, préférant la profondeur et l’authenticité. Le film sort en DVD le 10 juillet et en VOD le 4 juillet pour un moment de musique savoureux.

Synopsis: En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie – les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son œuvre universelle, le Boléro.

Une récompense prestigieuse pour le Cognac VSOP ABK6

ABK6 Cognac VSOP a décroché la distinction la plus prestigieuse du Concours Global Cognac Masters 2024 dans la catégorie VSOP avec la distinction Master dans la catégorie VSOP – Single Estate. Le jury a salué ses saveurs amande et pâte d’amandes en bouche, accompagnées de notes de pêche et abricot. Ils ont également trouvé son arôme très typique du style VSOP. Et il est vrai qu’à la dégustation, ce cognac surprend par sa grande qualité. A l’œil, sa couleur est d’un or hypnotique avec des reflets ambrés soutenus. Au nez, des arômes boisés subtilement épicés, de gâteau brioché et de cannelle se font parfaitement reconnaitre. La bouche offre une association tout en harmonie entre arômes fruités et boisés. La finale est délicate et se termine sur des saveurs de pâte de fruits et d’épices. L’ABK6 Cognac VSOP est à déguster idéalement pur ou sur glace ou en cocktail. Proposé au tarif de 55 euros sur le site du Domaine Abecassis, c’est un très bon tarif pour découvrir ce cognac magistral (70 cl, 40% vol).

Publireportage:

Nous avons la conviction qu’assembler des eaux-de-vie issues de domaines d’exception confère au cognac une typicité et une force inimitable. Profondément attachés au terroir, nous avons décidé de produire des cognacs distincts en fonction de leur origine.” Notre philosophie se résume donc en une expression : “Single Estate Cognac. Le Single Estate Cognac, c’est la conception du cognac de la vigne au verre. L’ensemble des étapes de production est réalisé sur nos domaines : la culture de la vigne, la vinification, la distillation, le vieillissement, l’assemblage ainsi que la mise en bouteille. Une équipe hautement qualifiée, composée de 60 personnes, contrôle attentivement chaque étape de la production de nos cognacs d’exception sur l’ensemble de nos vignobles. Nos Cognacs se différencient ainsi par leur origine, leur terroir et par le savoir-faire de chaque équipe. Le travail de la vigne se vit au quotidien, chaque jour de l’année. La culture est raisonnée afin de respecter au mieux l’environnement et le vignoble. Chaque geste est ainsi pensé en vue de recueillir un vin respectueux du terroir et de la nature. Les grappes d’Ugni-Blanc sont vendangées parcelle par parcelle et immédiatement pressées sur chaque site afin de préserver les caractéristiques aromatiques du raisin. Fort de ce choix raisonné, nous avons obtenu en 2019 la Certification de Haute Valeur Environnementale de niveau 3 sur l’ensemble de nos vignobles, pour nos engagements pour la protection de l’environnement, notamment par la diminution du recours aux désherbants et par la réduction de nos consommations de produits phytosanitaires.

Eym trio dévoile son nouvel album Casablanca, disponible chez Kollision Records

Après l’excellent album EYM trio & Varijashree Venuigopal intitulé Bangalore sorti en octobre 2023, la formation est de retour avec l’album Casablanca. Fort de nombreuses collaboration artistiques partout dans le monde depuis 14 ans, le trio se recentre aujourd’hui pour un album composé à 3, avec pour résultat une musique nomade de jazz mélodique.

Un album qui swingue

Casablanca est un bon point d’étape de la situation actuelle du trio avec une musique qui abroge les frontières et mélange les influences culturelles. Signe de l’ouverture d’esprit perpétuelle du trio, c’est lors d’une tournée que la rencontre avec le dessinateur Simon Lamouret s’est faite à Casablanca. Bien implanté et reconnu au sein de la scène jazz internationale, EYM Trio perpétue son gout pour le jazz acoustique avec les 3 musiciens qui harmonisent leurs instruments sur le concept d’une géométrie perpétuellement variable et renouvelée. Elie Dufour au piano, Marc Michel à la batterie et Yann Phayphet à la contrebasse proposent une musique rythmée depuis 14 ans donc, depuis 2011. Ils multiplient les tournées de par le monde pour faire découvrir leur musique et permettre des rencontres décisives. Déjà en 2013, ils enregistraient en Italie leur premier album Genesi comme un beau point de départ pour leur philosophie de vie musicale. Après cette date, ils n’ont pas arrêté. Enregistrement avec le oudiste égyptien Mohamed Abozekry et l’accordéoniste tzigane Marian Badoï en 2016 pour l’album Khamsin, voyage en Inde en 2018 pour leur 3e album Sādhana avec la chanteuse Mirande Shah et le guitariste Gilad Hekselman, ils fuient la monotonie pour se confronter à des sonorités variées et enjôleuses. Le trio semble vivre sur la route comme l’indique le nombre impressionnant de leurs concerts, plus de 300 en Europe, en Asie et aux Etats-Unis, avec des participations à de nombreux festivals comme Jazz à Vienne, Tokyo Jazz Festival, Jarasum Jazz Festival, Jazzahead, Winter Jazzfest… Le trio s’ouvre aux musiques du monde pour densifier sa musique et faire voyager l’auditeur, avec toujours beaucoup de légèreté et de virtuosité.

Le trio continue à creuser le sillon d’une musique enivrante à découvrir sur leur nouvel album Casablanca, à découvrir au plus vite.

Le burn-out, roman de Sophie Kinsella (Belfond)

Le burn-out, roman de Sophie Kinsella (Belfond)

Sophie Kinsella, auteur anglaise, écrit depuis de nombreuses années. Et reçoit tous les succès mérités ! Tous ses romans sont publiés en France aux éditions Belfond. D’après Wikipédia, elle aurait vendu plus de 45 millions d’exemplaires dans plus de 60 pays, et ont été traduits dans plus de 40 langues !

Son dernier roman, Le burn-out, va vous tenir en haleine durant plus de 400 pages et vous faire bien rire !

Dès la première page, on plonge dans l’univers professionnel de Sasha : « Ma vie est gouvernée par les mails manqués. »

Sasha a un super poste, dans une super boîte, mais elle fait le boulot de 3 personnes à elle seule. Alors, forcément, un jour, elle craque !
Elle se réfugie en courant, dans un couvent !!!
Peut-être pas la meilleure solution !

Alors, elle part « se reposer » dans une station balnéaire, où elle a passé toutes ses vacances, enfant. Sasha est en train de faire un burn-out. Ou plus simplement un « pétage de plomb ». Alors, sa mère lui a concocté tout un programme, aussi bien diététique que philosophique et a réservé la plus belle chambre pour elle, dans le grand hôtel de Rilston Bay.

Mais rien ne se déroulera comme prévu ! L’hôtel tombe en ruine. Le prof de surf n’est plus le même. Mais heureusement la plage reste la même !
Mais elle va devoir la partager avec un homme, lui aussi client de l’hôtel. Un homme qu’elle cherche à tout prix à éviter.

La plume de Sophie Kinsella est acérée et pleine d’humour … anglais ! On se régale vraiment ! Que ce soit au niveau des descriptions ou des dialogues. Un pur régal !

Le burn-out va vous faire voyager loin, très loin de votre quotidien ! Un très chouette moment de lecture ! Idéal pour vos vacances !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Juin 2024
Auteur : Sophie Kinsella
Editeur : Editions Belfond
Prix : 21,90 €

Louis Durdek dévoile son premier album Unnamed Road, sortie digitale le 21 juin

Louis Durdek est un songwriter qui dévoile de très beaux titres folk dans son nouvel album Unnamed Road. Le titre éponyme est sorti en single sous forme de ballade folk aux accents rock. L’album est sorti le 21 juin en format digital avant une sortie physique le 13 septembre prochain.

Un beau recueil de mélopées folk

Louis Durdek s’inscrit dans la lignée des compositeurs folk doués de la magic touch. Ses compositions sont hyper mélodiques et s’écoutent avec les yeux dans les nuages, telles des beaux hommages aux glorieux ainés de la folk. Sa voix grave et posée accompagne les rythmes de guitare pour des voyages musicaux hypnotiques qui mènent très loin dans des contrées intérieures faites de rêverie et d’aventure. De quoi reconnaitre les influences non négligeables de Leonard Cohen, Nick Cave ou Mark Lanegan, pas les compositeurs les plus manchots en matière de folk. Si Louis Durdek est bel et bien un songwriter autodidacte français, il a été chanteur et guitariste depuis l’adolescence tout en écrivant ses titres en anglais, pour lui-même et pour d’autres interprètes. Il fait généralement partie du mouvement folk-indie, courant entre folk traditionnelle et rock indépendant anglo-saxon. Sa carrière a commencé en solo avant de se faire repérer en 2019 avec le quartet The Traveling Light dont l’EP There Is A Place est paru en mars 2020. Unnamed Road est son premier album et il contient 8 chansons qui évoquent cette fameuse route sans nom, territoire vierge et inconnu qui se veut un croisement entre les genres et les influences. Les 8 titres sont traversés par cette même voix calme et enjôleuse, posée et mi grave mi aigue, de celles qui invitent à la contemplation et à la poésie.

Les arpèges de guitare se veulent propices à la rêverie dans cet album qui conquiert à coup sûr l’auditeur avide de folk feutrée.

Où es-tu Leopold, une BD rigolote aux éditions La Boite à Bulles, sortie le 26 juin 2024

Léopold est un jeune garçon de 5 ans à la faculté prodigieuse de pouvoir se rendre invisible. Alors il en profite, à la hauteur de son jeune âge et il s’amuse beaucoup. La BD se veut légère comme une plume et c’est sa sœur Céline qui en paye souvent les pots cassés, victime de son frère farceur et espiègle. La relation frère / sœur a beau être un terrain de combat dans la cour de récréation, c’est surtout un terrain de jeu et tout le monde s’en amuse, lecteur compris. Ce livre est destiné aux enfants et à leurs parents, tout le monde s’amuser dans un livre qui multiplie les blagues à base de « prout » pour des rires bêtes qui font plaisir. Les dessins sont adaptés à en culotte courte, de quoi passer un bon moment de lecture facile et désopilante. Surtout que le nombre de farces et de bêtises qu’un jeune garçon de 5 ans peut faire en étant invisible est évidemment immense! Les 6-8 ans sont comblés de trouver en Léopold un compagnon de lecture à la fois familier et plein de fantaisie. Bref, un cadeau à faire absolument à vos jeunes enfants avides d’aventures et de blagues!

Synopsis:

Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtements eux aussi transparents : il suffit pour cela qu’il en lise l’étiquette. Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s’amuser… Parfois au détriment de sa sœur Céline, parfois en toute complicité avec elle. Un duo de choc est né, embarqué pour de longues aventures, si les lecteurs lui prêtent vie.

Editeur: La Boite à Bulles

Auteur: Michel-Yves Schmitt, Jok & Gervasio Benítez Flocco

Nombre de pages / Prix: 80 pages / 15 euros

A la recherche du bonheur, album illustré (Casterman)

A la recherche du bonheur, album illustré (Casterman)

Les éditions Casterman nous proposent un très joli album illustré : A la recherche du bonheur.

C’est l’histoire d’un Lièvre qui semble plutôt heureux chez lui, dans son beau terrier. Mais un jour, il se demande s’il ne lui manque pas quelque chose. Ce fameux « bonheur » dont tout le monde parle. Alors, il part à sa conquête. Il veut absolument trouver ce bonheur. Tout au long de son chemin, il rencontre différents animaux qui ont tous l’air d’avoir trouvé le bonheur. Mais lui, ne comprend pas et ne voit toujours pas de quel bonheur il s’agit.

Le texte d’Ella Coalman raconte une véritable histoire. Avec des dialogues et des réflexions intéressantes. Quant aux illustrations, de Bérengère Mariller, aux crayons, elles sont charmantes. Et douces, comme le bonheur !

A la recherche du bonheur est un album à faire découvrir à tous nos petits et même aux plus grands, ceux qui savent déjà lire ! Une jolie leçon de philosophie !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Juin 2024
Auteur : Ella Coalman
Illustrateur : Bérengère Mariller
Editeur : Casterman
Prix : 12,90 €

A LIRE