Griffe Blanche, tomes 1 & 2 : une BD de Serge Le Tendre et Olivier TaDuc (Dargaud)

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Date de sortie : le 23 mai 2014

Auteurs : Serge Le Tendre (scénario) et Olivier TaDuc (dessin)

Prix : 13,99 € (48 pages)

Griffe Blanche est la dernière aventure en date écrite par Serge Le Tendre (La Quête de l’Oiseau du Temps, Jérôme K. Jérôme Bloche, Les Voyages de Takuan, Chinaman, Cycle de Taï-Dor…) et illustrée par Olivier TaDuc (Mon pépé est un fantôme, Les Voyages de Takuan, Chinaman…). Une nouvelle plongée dans l’héroic fantasy qui nous fait voyager cette fois dans des contrées asiatiques où des grands Seigneurs s’allient et s’affrontent à coups d’épées, et de feu de dragon royal… Le deuxième album, La Révolte du peuple du Singe paraîtra cette semaine.

Résumé de l’éditeur : 

La Révolte du peuple du singe est le deuxième volet de Griffe blanche, la série d’héroic fantasy de Serge Le Tendre et Olivier TaDuc. Accompagnée du lieutenant Foudre et de Taho-le-Vif, Griffe Blanche accomplit son destin en ramenant le dernier oeuf de dragon royal auprès des ultimes survivants de cette espèce. Elle ne sait pas encore que Taho croisera sur sa route un redoutable guerrier qui fut, autrefois, l’assassin de sa famille. Mais les épreuves traversées par Taho l’ont aguerri : l’heure de la vengeance a sonné!

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Le scénario de Serge Le Tendre nous projette une fois de plus dans un monde où le fantastique n’est jamais loin. Sur fond de grand récit de guerre d’une Asie ancestrale, il propose un récit où la magie et le fantastique ne sont jamais loin, bien que tous inspirés de la culture locale. On retrouve ainsi logiquement de grandes figures animales jouer les totems de peuples en proie à la guerre : le singe, le dragon mais également le phoenix etc… L’histoire est déjà bien avancée dans ce second album et notre (anti)-héros Taho-le-Vif  va avoir l’occasion de se faire remarquer, pour notre plus grand plaisir. L’écriture se focalise pour l’instant sur ce dernier personnage, laissant Griffe Blanche au second plan. Sans doute se révèlera-t-elle au lecteur dans un prochain cycle. Les personnages secondaires sont de toute manière nombreux et promettent chacun d’avoir leur chapitre dans cette aventure qui porte bien là la marque de Le Tendre. Quant au scénario lui-même, il est écrit avec la malice qu’on lui connaît, réservant quelques surprises toujours bienvenues.

Le dessin très naturel d’Olivier TaDuc est d’une grande finesse. Ses traits sont précis, son cadrage parfait. Un grand illustrateur qui travaille en couleurs directes (pas le droit à l’erreur !).

Après ce deuxième album, on attend avec impatience que Griffe Blanche nous mène vers d’autres batailles et nous dévoile un peu plus de sa mystérieuse personne !

Wunderwaffen, tomes 1 à 5 : une BD de Richard D. Nolane et Maza (Soleil)

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Date de sortie : le 14 mai 2014

Auteurs : Richard D. Nolane (scénario) et Maza (dessin)

Prix : 14,50 € (56 pages)

 

Wunderwaffen est une uchronie de la seconde guerre mondiale écrite par Richard D. Nolane (20000 siècles sous les mers, Alchimie, Millénaire…) et illustrée par Maza (Lady Spitfire, Jour J…). A l’instar de Block 109, on revisite l’issu du débarquement de Normandie : ici, Hitler a contré l’offensive et repoussé les alliés. Le Reich poursuite donc son règne, en prenant soin d’avoir toujours une longueur d’avance sur ses ennemis. Le programme des armes miracles (Wunderwaffen) fait partie du plan… Le cinquième album paru la semaine dernière revient enfin sur le Disaster Day se consacrant aux évènements du 6 juin 1944. Comme un flash back sur le point zéro de la série.

Résumé de l’éditeur (tome 5) :

Si la guerre se poursuit toujours en 1947 avec un Reich ressoudé à défaut d’être conquérant, c’est notamment suite au revers majeur pour les Alliés que fut la catastrophe du 6 Juin 1944 en Normandie.
Ce jour, surnommé depuis dans le monde libre Disaster day.
Aux côtés de Murnau, jeune et déjà brillant officier de la Luftwaffe aux commandes de son chasseur Messerschmitt 262 à réaction, voici dans le feu d’une bataille apocalyptique le déroulement d’un désastre aux multiples raisons. Dont certaines restent mystérieuses aux yeux des Allemands eux-mêmes !
Mais quand le destin vous donne pareil coup de pouce, mieux vaut se poser des questions sur sa nature exacte et ses intentions réelles…

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L’essentiel de la série de Richard D. Nolane se passe en 1946 et met en scène les différents fronts occupés par les allemands (à l’est avec les russes, et ailleurs contre les alliés). Une vision proposée de l’intérieur, notamment à travers le regard d’un jeune pilote d’avions qui montera très vite au sommet de l’Etat fasciste grâce à sa capacité de trompe-la-mort. Au fil de la lecture, on se familiarise avec les différentes factions de l’armée du reich (la SS ayant un fonctionnement autonome, comprenant elle-même plusieurs branches occultes) et ses dirigeants (bien que ce ne soit pas toujours évident à suivre au début).

Mais Wunderwaffen se focalise avant tout sur les forces aériennes, en mettant en scène d’innombrables avions de guerres en pleine action. Le dernier album est bienvenu puisqu’il permet de retracer la genèse de la série : l’échec du débarquement. On y apprend donc comment tout cela s’est joué, toujours à travers d’intenses affrontements aériens.

Le scénario est dense et plutôt bien écrit, même si certains passages peuvent être délicats à suivre, surtout lors des échanges dans le ciel où il est parfois difficile de savoir qui est qui. La trame générale reste de belle qualité, avec des personnages complexes donc profonds et une construction habile du récit.

Le dessin de Maza est quant à lui très propre, avec toujours de magnifiques machines volantes, très variées. Le cadrage ne permet pas toujours une lisibilité optimale dans les scènes d’action. Mention spéciale aux impacts explosifs « joliment » dessinés (les corps explosent dans les débris des cockpits…).

Wunderwaffen est en conclusion une bonne série à suivre, et le cinquième album est bienvenu, avec son lot de réponses sur ses origines : le Disaster Day.

Le Captivé, une BD de Christophe Dabitch et Christian Durieux (Futuropolis)

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Date de sortie : le 5 mai 2014

Auteurs :  Christophe Dabitch (scénario) et Christian Durieux (dessin)

Prix : 19 € (120 pages)

Le Captivé est un one shot écrit par Christophe Dabitch (Abdallahi, Jeronimus, La Ligne de fuite, Mauvais garçons) et illustré par Christian Durieux (Appelle-moi Ferdinand, La Maison d’Éther, Le Pont, Un Enchantement). C’est le récit de la vie troublée d’Albert Dadas, patient du docteur Philippe Tissié jeune psychiatre en recherche d’un sujet de thèse. Une histoire vraie qui met en scène ce captivé atteint de la folie du fugueur. Une envie irrépressible de partir. N’importe où ailleurs.

Résumé de l’éditeur :

Modeste employé à Bordeaux dans les années 1880, Albert Dadas a commencé à « fuguer » dès l’adolescence, suite à une chute sur la tête. À l’énoncé d’un nom de ville ou de pays, comme un somnambule, il part, quitte sa maison et commence à marcher. Ça se passe toujours ainsi : « Tout d’un coup, j’ai très chaud, j’ai des suées, j’ai mal à la tête… Il faut absolument que je marche… Et après je ne me souviens de rien. » Il ne sait pas quand il part. Il le sait après, et en est extrêmement malheureux. Ses périples involontaires le mènent à Pau, Paris, Marseille mais aussi en Algérie, à Moscou (où il sera enfermé, soupçonné d’avoir tué le tsar !), Poznan en Pologne, Vienne en Autriche, Liège… Il peut parcourir jusqu’à 70 km par jour ! Et il se « réveille » à l’hôpital ou en prison, sans papiers, sans argent… En mai 1886, il rencontre Philippe Tissié, un jeune interne en psychiatrie à l’hôpital Saint André de Bordeaux, qui parvient à le soigner. Dadas pourra enfin mener une vie normale, se marier et avoir une fille. Le docteur décrira dans sa thèse, sa passion impulsive pour la marche et les voyages ; ses théories le rendront célèbre. Au delà d’un récit clinique de médecin, Le Captivé est aussi une surprenante histoire d’errance, une ode au voyage.

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Le scénario de Christophe Dabitch met en scène un personnage hébété et perdu : Albert Dadas souffre de plusieurs troubles liés à des pulsions qu’il ne peut réfréner (envie de fuguer, mais également de se masturber). Ce qui gâche quelque peu son existence, d’autant plus que sa mémoire ne lui permet pas toujours de retracer ces épisodes pour tenter de les comprendre. C’est ainsi qu’il fit presque le tour du monde, avec une préférence pour le Nord Est (vers la Russie), partant à pieds à chaque fois sur une pulsion, d’une seconde à l’autre. Sans argent, sans but, juste l’obsession de marcher pour se détendre. Et il finira le plus souvent ses séjours dans des prisons, retrouvant dans cette image de liberté itinérante les entraves que représente son trouble : il est en fait un captivé de son obsession. Le docteur Tissié, contemporain de Freud,va tenter de soulager cet homme presque simplet, notamment par l’intermédiaire de l’hypnose… Un récit original, touchant et intimiste qui met en lumière cette histoire (et ce trouble) méconnue.

L’ensemble est illustré par un dessin en noir et blanc aux traits fins et ronds qui donnent une certaine douceur aux personnages et fait passer beaucoup de non-dits dans cette relation particulière qu’auront ce patient et son médecin.

Le Captivé est une histoire à découvrir…

Oracle, L’Esclave : une BD de Ronan Le Breton et Bertrand Benoît (t.2 / Soleil)

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Date de sortie : le 14 mai 2014

Auteurs :  Ronan Le Breton (scénario) et Bertrand Benoît (dessin)

Prix : 14,50 € (56 pages)

Après un très bon premier album (La Pythie), série regroupant 5 one shots différents pour 5 scénaristes et autant de dessinateurs dans un seul univers, c’est au tour de Ronan Le Breton (Les Légendes de la table ronde, Les contes du Korrigan, Arawn…) de prendre la plume du scénario de L’Esclave et celui de Bertrand Benoît (La Mandragore, Les chroniques d’Arawn) de l’illustrer.

Résumé de l’éditeur :

Il est un Thrace, prisonnier de guerre et désormais esclave d’un seigneur de Sparte qui se prend pour le meilleur guerrier de tous les temps. L’esclave veut gagner sa liberté mais, plus encore, il veut prouver à ce sparte qu’il est plus libre que lui.
« Même les dieux ne sauraient lui mettre des chaînes. Malin et fort, l’esclave finira par vaincre le plus puissant d’entre eux : Zeus, le roi de l’Olympe. »

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L’Esclave conte l’histoire d’Akilon, un rejeton de Zeus né de mère mortelle, épouse d’un roi de Thrace. Lorsque ce dernier le découvre il ordonne immédiatement qu’on l’abatte mais Akilon parviendra à en réchapper… Et ce n’est qu’un point de départ vers ce qui va devenir une course vengeresse à l’encontre de ce roi d’abord, puis de son géniteur, Zeus lui-même. Le récit est noir, à l’instar de ce héros vagabond patricide, assoiffé de sang. Un déchainement de violence frappe le lecteur à travers de nombreuses scènes de combats gladiateurs. Ce qui n’empêche pas une écriture élaborée, qui développe un scénario à suspens.

Bertrand Benoît propose quant à lui des planches très graphiques, aux traits fins qui font ressortir les muscles saillants de ces combatants sanguinaires, ainsi qu’une coloration et des effets de lumières intéressants. Un dessin assez moderne et réussi.

La série Oracle poursuit donc son chemin avec un deuxième album à la hauteur du premier. Vivement le prochain épisode.

NELSON, avec Chantal LADESOU au théâtre de la Porte St-Martin dès le 12 septembre 2014

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Représentations À partir du 12 septembre 2014
Du mardi au vendredi à 20h00 Samedi à 16h30 et à 20h30 Dimanche à 15h

Une pièce de Jean ROBERT-CHARRIER Mise en scène de Jean-Pierre DRAVEL et Olivier MACÉ Avec Chantal LADESOU, ARMELLE, Éric LAUGÉRIAS, Thierry SAMITIER, Clémence ANSAULT, Simon JEANNIN, Simon LARVARON. Décor Stéfanie JARRE, Costumes Michel DUSSARAT Lumières Laurent BÉAL, Musiques Georges BIZET

Retrouvez Chantal Ladesou, entourée de six acteurs et d’un lapin, dans une comédie taillée sur mesure pour la tornade des comédies de boulevard…
Le pitch : comment peut-on lorsqu’on est une puissante avocate, passionnée par l’argent, la gloire personnelle, la grande cuisine… et la fourrure, se faire passer, le temps d’un dîner, pour la plus aimable des humanistes végétaliennes, grande protectrice des petits animaux »? Cela paraît bien complexe, mais c’est pourtant ce que Christine, jeune étudiante en socio, va demander à sa mère Jacqueline, pour tenter de partir en mission humanitaire. L’amour soudain de Jacqueline pour le petit Nelson, lapin nain de son état, suffira-t-elle à faire oublier les activités troubles de notre héroïne »? Comment la famille écolo réagira-t-elle lors de sa confrontation ?

Folly & The Hunter « TRAGIC CARE » sortie le 20 mai (Outside Music/ Differ-Ant)

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En concert le lundi 26 MAI au POP-UP du label à partir de 20h
 Entrée libre
Ouverture des portes 19h30 – Première partie David Simard (Le Bateau)
(Le Pop-Up du label – 14 rue Abel 75012 Paris)

« Timeless Folk »  EXCLAIM
« Pop-folk chaleureuse, riche et orchestrale aux harmonies saisissantes »  ROLLING STONE
« Une Harmonieuse Coexistance »  LE POINT

Réunis ensemble sous le nom de Folly & The Hunter, ces musiciens créent un son original qui est non seulement imprégné de folk américain, mais aussi teinté par les courants contemporains tels que l’indie pop et le post-rock.

Après s’être fait remarquer à M pour Montréal, SXSW et lors de concerts avec Half Moon Run, The Barr Brothers, Aidan Knight ou encore sur les bandes originales des series Awkward, Degrassi, Being Farrah, Cracked… le groupe de Montréal, Folly & The Hunter arrive enfin en France !
Enregistré à Montréal au renommé studio Breakglass, Tragic Care a été réalisé par Dave Smith et Jace Lasek des Besnard Lakes et masterisé par Ryan Morey (Arcade Fire, Half Moon Run, The Barr Brothers).

Fruit d’une rencontre toute montréalaise, Folly & The Hunter est un groupe composé de trois individus uniques qui cumulent des expériences aussi riches que variées. Ces parcours multiples influencent leur son, le rendant à la fois singulier et authentique.  Pour la petite histoire, Nick Vallee, le parolier et chanteur, est né et a grandi à Vancouver. Il a déménagé à Montréal dans le but de terminer son cours universitaire et, comme bien des musiciens, il s’est fait aspirer par la vibrante scène locale musicale dont il n’est plus ressorti! Laurie Torres, une Montréalaise de souche, a quant à elle fait partie de plusieurs groupes depuis son adolescence. Elle joue d’ailleurs d’une pléthore d’instruments, dont piano, guitare, batterie & banjo. Christopher Fox, qui a grandi en Angleterre, joue lui aussi de plusieurs instruments et a longtemps travaillé en tant que réalisateur de disques et ingénieur du son.

Résultats concours La Chambre Bleue : 10 places de ciné et 5 livres gagnés !

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Date de sortie : le 16 mai 2014

Avec Mathieu Amalric, Léa Drucker, Stéphanie Cléau, Laurent Pointrenaux, Serge Bozon, BLUTCH

Vous avez été 3.215 participants au concours organisé pour faire gagner gagner 5 x 2 places de ciné et 5 livres à l’occasion de la sortie du film La Chambre Bleue.

Les 5 heureux gagnants de 2 places de ciné sont les suivants :

Valérie Millet, Franck Chaumartin, Pierre Perez, Emmanuelle Da Silva, Kevin Le Corre.

Les 5 heureux gagnants d’un livre sont les suivants :

Séverine Masse, Anne Saint Ramon, Jean-Michel Gasperment, Richard Leroux, Julie Pate.

Bravo à tous !

N’oubliez pas de jouer à nos autres concours du moment !

N.B. : Les lots vous seront envoyés directement par notre partenaire sponsor du concours. La procédure est automatique dès lors que vous avez été tiré au sort. Il n’est donc pas nécessaire de nous contacter. Vous pouvez également nous laisser un commentaire qui nous fera toujours plaisir !

Résultats concours The Homesman : 10 places de ciné et 5 livres gagnés !

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Date de sortie : le dimanche 18 mai 2014

http://www.facebook.com/thehomesman

Vous avez été 3.395 participants au concours organisé pour faire gagner gagner 5 x 2 places de ciné et 5 livres à l’occasion de la sortie du film The Homesman.

Les 5 heureux gagnants de 2 places de ciné sont les suivants :

Sophie Lapouge, Sabine Nemitz, Patrick Tassel, Valérie Pascal, Francine Devaux.

Les 5 heureux gagnants d’un livre sont les suivants :

Céline Leclerc, Joyce Cesbron, Cindy Roger, Géraldine Bourdache, Corinne Butel.

Bravo à tous !

N’oubliez pas de jouer à nos autres concours du moment !

N.B. : Les lots vous seront envoyés directement par notre partenaire sponsor du concours. La procédure est automatique dès lors que vous avez été tiré au sort. Il n’est donc pas nécessaire de nous contacter. Vous pouvez également nous laisser un commentaire qui nous fera toujours plaisir !

Résultats concours : OneRepublic, 5 albums gagnés

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A l’occasion de la sortie du nouveau single inédit Love Runs Out, du groupe OneRepublic, Publik’Art vous a offert la chance de gagner :

5 albums Love Runs Out

Vous avez été très nombreux à participer : 3 565 joueurs !

 

Bravo à tous et merci de votre participation !

 

Les cinq heureux gagnants sont :

Jean-Arnaud Fourment, Marie-Claire Perret, Camille Willeme, Gilles Bruynooghe et Patrick Hyvert.

Notre partenaire vous enverra votre album très prochainement. D’avance nous les en remercions vivement.

Très bonne écoute à tous !

La Chambre bleue, un film de Mathieu Almaric, avec Mathieu Almaric.

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Sortie le : 16 mai 2014

Durée : 1h16

Avec : Mathieu Almaric,  Stéphanie Cléau, Léa Drucker

 

Voilà un bon film policier, adapté du roman homonyme de George Simenon, écrit en 1963.

Mathieu Almaric aurait scrupuleusement respecté Simenon. Il a juste transposé le scénario à notre époque et changé les prénoms des protagonistes.

Synopsis :

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Dis- moi Julien, si je devenais libre,  tu te rendrais libre aussi ?
– Tu dis ?…
Un homme et une femme s’aiment en secret dans une chambre, se désirent, se veulent, se mordent même. Puis s’échangent quelques mots anodins après l’amour.
Du moins l’homme semble le croire.
Car aujourd’hui arrêté, face aux questions des gendarmes et du juge d’instruction, Julien cherche les mots.
« La vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après-coup. »
Que s’est-il passé, de quel crime est-il accusé ?…[/pull_quote_center]

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C’est un film court, très bien réalisé, esthétiquement beau, avec de très belles scènes, que ce soit dans la fameuse chambre bleue, à la plage aux Sables d’Olonne… Et une musique parfaitement adaptée. Un film sans effets spéciaux, avec très peu de personnages et un budget limité. Cela n’empêche pas Almaric de réaliser un très bon polar qu’il a co-écrit avec sa compagne dans la vie, Stéphanie Cléau.

 

Par contre, on ne ressent pas vraiment les sentiments de cet homme Julien, interprété par Almaric lui-même. Aime-t-il toujours et encore sa jolie femme, Delphine, jouée par Léa Drucker ? Et sa maitresse, Stéphanie Cléau, est-ce juste une relation physique ou éprouve-t-il de l’amour pour elle ?

Rien n’est très clair, ni pour lui, ni pour nous ! Il semble complètement perdu… Et nous aussi !

Le film est superbement réalisé car on se demande durant longtemps de quoi on accuse Julien. Que s’est-il donc passé ?

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Prenez-en de la graine, Messieurs, les maitresses, ça peut être dangereux !

Ce film est présenté au Festival de Cannes 2014, dans la catégorie « Un Certain Regard ».

Souhaitons-lui bonne chance !


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Ballet de l’Opéra : George Balanchine/Benjamin Millepied, à Paris

Daphnis et Chloé  / Benjamin Millepied

Daphnis et Cholé @ A. Poupeney/Opéra de Paris

Le Palais de Cristal Chorégraphie de George Balanchine (nouvelle production)
Daphnis et Chloé Chorégraphie de Benjamin Millepied (création)
Opéra Bastille du 10 mai au 8 juin 2014 

Soirée évènement à l’Opéra Bastille qui fait se répondre un grand chorégraphe du XXème siècle, George Balanchine, fondateur du New York City Ballet, et un créateur d’aujourd’hui qui y fut formé, Benjamin Millepied, et prochain directeur de la danse à partir de l’automne 2014.

On a pu suivre avec sa compagnie « le L.A. Dance Project » son vocabulaire pluridisciplinaire où l’on retrouve avec ce programme de haut vol ce lien entre chorégraphie, musique et arts plastiques.

[pull_quote_center]Millepied ou le digne héritier de Balanchine[/pull_quote_center]

Le tout est accompagné par l’orchestre dirigé depuis la fosse d’une main de maître par Philippe Jordan, le chef de l’Opéra de Paris, où toutes les nuances orchestrales et mélodiques se déploient à merveille.

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Le Palais de cristal @A. Poupeney/Opéra de Paris

Le Palais de Cristal est une œuvre de jeunesse de Bizet que Balanchine signe en 1947 pour laquelle Christian Lacroix a créé de nouveaux et somptueux costumes, aux couleurs inspirées des pierres précieuses, dans la continuité de ceux qu’il a imaginé pour « Joyaux », autre ballet de Balanchine.

Divisé en quatre tableaux, le ballet, d’une pureté totale, est d’une perfection absolue dédiée à la danse et à cette géométrie de l’espace propre au maître où chaque partition chorégraphique imprime une couleur différente aux costumes sublimés par le travail du couturier sur la richesse des matières.

Le palais de cristal  /  George Balanchine	  ,

Nolwenn Daniel – Pierre-Arthur Raveau dans Le Palais de cristal @ A. Poupeney/Opéra de Paris

Au premier mouvement rouge (les rubis) s’évoque l’Allegro Vivo, puis un adage plus lyrique en noir (les diamants noirs), suivi d’une variation de tonalité verte (les émeraudes) avec de grands sauts, pour terminer sur un blanc éclatant (les perles), avant un final magistral rassemblant tous les danseurs et ses quatre couleurs réunies qui s’unissent en une ligne symétrique.

Daphnis et Chloé  / Benjamin Millepied

Daphnis et Cholé @ A. Poupeney/Opéra de Paris

Avec « Daphnis et Chloé » de Maurice Ravel, Benjamin Millepied signe sa troisième création pour le Ballet de l’Opéra. Elle narre les amours du berger et de la bergère enlevée par les pirates de Bryaxis, puis délivrée par les Nymphes et le dieu Pan. Ravel a composé une symphonie chorégraphique où les images musicales illustrent l’intrigue et les personnages. Une musique toute en variation et compléxité pour une fresque pastorale et initiatique de l’amour.

Le spectacle s’ouvre sur un rideau de bandes verticales blanches et noires qui constitue l’empreinte graphique de Daniel Buren, auteur de la scénographie.

Daphnis et Chloé  / Benjamin Millepied

Daphnis et Cholé @ A. Poupeney/Opéra de Paris

Daphnis et Chloé  / Benjamin Millepied

Aurélie Dupont (Chloé) et Hervé Moreau (Daphnis)”Daphnis et Cholé @ A. Poupeney/Opéra de Paris

Puis en fond de scène, se dessinent de grandes figures colorées, cercle, carré, triangle dont les formes hypnotiques composent une chorégraphie visuelle en arrière plan du ballet jusqu’à leur rejaillissement en miroir sur les tenues des danseurs.

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Daphnis et Cholé @ A. Poupeney/Opéra de Paris

L’écriture ample, sensuelle et déliée de Millepied – qui fait la part belle aux corps des danseurs avec ses pas de deux amoureux revisités, ses longs portés, ses arabesques glissés, ses bustes cambrés, ses élans suspendus – s’empare à l’abri d’une correspondance parfaite, de toute la musicalité aérienne de Ravel.

Millepied ou le digne héritier de Balanchine

X-men : Days of future past, un film de Bryan Singer

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Sortie : le 21 mai 2014

Durée : 1h37

Avec : Hugh Jackman, James McAvoy, Michael Fassbender…

Les célèbres super-héros mutants sont de retour pour la sixième fois avec ce nouvel opus intitulé X-men : Days of future past et qui va certainement créer la surprise, dans le bon sens.

Synopsis :
[pull_quote_center]Les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants.[/pull_quote_center]

La saga initiée par Bryan Singer en 2000 avait connu un léger essoufflement après un troisième épisode X-Men : L’Affrontement final (2006) un peu plus faible que les deux précédents. Ensuite avec la relative déception en 2009 de X-Men Origins: Wolverine consacrée à l’origine du personnage culte incarné par Hugh Jackman, et ce malgré la sympathie autour du personnage, le film ne tenait pas totalement ses promesses. Promesses heureusement relativement comblées en 2013 avec le nerveux Wolverine, le combat de l’immortel de James Mangold. Enfin en 2011, le réalisateur Matthew Vaughn livrait une excellente préquelle rafraichissante avec X-Men : Le Commencement, dont le seul reproche était de ne faire apparaître le personnage de Logan/ Wolverine que dans une seule scène, bien que pas moins mémorable. Ce passionnant épisode s’intéressait à la rencontre du télékinèsiste Erik Lensherr (Michael Fassbender) avec le télépathe Charles Xavier (James McAvoy) et racontait la naissance de leur amitié pour le moins conflictuelle pendant la crise des missiles de Cuba en octobre 1962. Les deux personnages deviendront par la suite Magneto et le professeur X, ne cessant de s’affronter dans une guerre pour le salut des mutants et des humains.

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 Après une ouverture dantesque dans le futur, évoquant le meilleur de la science-fiction, l’intrigue de X-men : Days of future past conduit le récit en 1974, peu de temps après les évènements du précédent film et se déroulent cette fois lors d’une réunion internationale à Paris qui met fin à la guerre du Viêt Nam. A ce titre, la reconstitution des années 70 est parfaite, des décors et accessoires jusqu’au grain de l’image. Le scénario, très prenant, permet de relier le film aux grands thrillers politiques de cette époque voir aux premières œuvres de Clint Eastwood réalisateur comme Un frisson dans la nuit (1971) avec pour clin d’œil la reprise du morceau aujourd’hui un peu kitsh The First Time Ever I Saw Your Face de Roberta Flack, avec un Hugh Jackman qui a de plus en plus des faux airs du grand Clint.

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 S’éloignant du spectacle pop-corn facile, le film de Bryan Singer apparaît plus comme un suspense d’action très prenant et adulte et donc une très bonne nouvelle pour les fans des X-Men. Le scénario permet de retrouver de façon très habile la presque totalité des héros et acteurs de la saga, en même temps que de faire découvrir de nouveaux personnages comme Bishop qu’incarne sobrement un Omar Sy (Intouchables) à peine reconnaissable. X-Men : Day of Future past est sans nul doute un des meilleurs films de la franchise Marvel en même temps qu’un événement à saluer avec le retour de Bryan Singer aux commandes d’un film X-Men. La saga a encore de beaux jours devant elle, la fin du monde et des mutants n’est pas pour demain !

 

 

 

 

 

S.O.S Lusitania, tomes 1 & 2 : une BD de Patrick COTHIAS, Patrice ORDAS et Jack MANINI (Grand Angle)

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Date de sortie : le 30 avril 2014

Auteurs :  Patrick COTHIAS, Patrice ORDAS (scénario) et Jack MANINI (dessin)

Prix : 13,90 € (48 pages)

S.O.S Lusitania est une trilogie historique co-écrite par Patrick Cothias (Les 7 vies de l’Épervier, Plume au vent, Le Lièvre de Mars, Hindenburg, les cendres du ciel, La Rafale...) et Patrice Ordas (Les Griffes de l’Hermine, Monsieur Nemo et l’éternité, L’Ambulance 13, L’OEil des Dobermans, Hindenburg, La Rafale…) et illustrée par Jack Manini (Mycroft, Necromancy, Catacombes, La Guerre des amants). Un trio d’auteurs de talents qui nous raconte l’histoire du naufrage du Lusitania, immense navire civil transportant une grosse quantité de munitions à destination de la Grande-Bretagne pendant la première guerre mondiale. 

Résumé de l’éditeur :

Le naufrage qui modifia le cours de la Première Guerre mondiale…

1915, l’enquête à bord du transatlantique RMS Lusitania se poursuit. Alors que des rumeurs d’attentat à la bombe circulent et que l’inquiétude gagne les passagers, les matelots Morisson et Shan capturent deux espions allemands. Ces derniers refusent de leur révéler l’emplacement de la charge explosive. Épaulés par le milliardaire américain Alfred Vanderbilt, les jeunes matelots vont tout mettre en œuvre pour éviter une terrible tragédie humaine et une catastrophe mondiale sans précédent…

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S.O.S Lusitania reprend un fait historique marquant et finalement peu connu : le torpillage par les allemands du Lusitania, transportant des civils comme n’importe quel vaisseau de croisière sauf que se cachait dans ses cales – à l’insu du capitaine du navire – une importante cargaison d’armes. Le scénario raconte l’histoire d’hommes et de femmes embarqués à bord, qui feront tout pour stopper la catastrophe, en réchapper, puis retrouver les coupables. Une excellente idée, qui nous fait revivre une sorte de Titanic mais provoqué cette fois par les hommes.

Après un premier album introductif plutôt paisible, le récit s’accélère dans un deuxième volet où la catastrophe a lieu : un naufrage qui ne dura pas plus de vingt minutes (d’où le titre, 18 minutes pour survivre). L’intrigue n’est pourtant pas entamée car bien des mystères planent sur les commanditaires d’un tel « attentat« . La présence d’espions allemands pourrait désigner le coupable idéal, mais c’est sans compter celle d’un autre personnage énigmatique et double espion… Un scénario bien écrit qui aurait peut-être valu le coup d’une série plus allongée tant elle a du potentiel.

Le dessin du polyvalent Jack Manini (également scénariste accompli sur d’autres séries) est par ailleurs plaisant, avec des traits naturels et un cadrage intelligent. La coloration n’est toutefois pas toujours à la hauteur, avec des superpositions parfois malvenues.

Reste qu’avec S.O.S Lusitania, voilà une trilogie dont on attend avec impatience le dénouement.

Karim (Lee) Duval, « Melting Pot » au Théâtre Les Feux de la rampe

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Karim Duval présente son seul-en-scène « Melting Pot » mis en scène par Léon Vitale, tous les mardis soirs au Théâtre les Feux de la Rampe, jusqu’au 10 juin. Un cocktail explosif et hilarant.

La Vénitienne, Tome 1 : une BD de Patrice ORDAS et Laurent GNONI (Grand Angle)

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Date de sortie : le 30 avril 2014

Auteurs :  Patrice ORDAS (scénario) et Laurent GNONI (dessin)

Prix : 13,90 € (48 pages)

La Vénitienne est une énième série (en diptyque) signée du scénariste spécialiste des récits historiques Patrice Ordas (Les Griffes de l’Hermine, Monsieur Nemo et l’éternité, L’Ambulance 13, L’OEil des Dobermans, Hindenburg, La Rafale…) et illustrée par Laurent Gnoni (Le Paradis sur terre, L’ombre du cinéphage, Camus). L’histoire prend place dans la République de Venise de la fin du XVème siècle, où les classes sociales sont encore bien hermétiques les unes des autres. Dans ce contexte,  la criminalité s’organise dans les bas-fonds de la ville. Justement, il est ici question de quelques spécimens plutôt démonstratifs…  

Résumé de l’éditeur :

Une aventure de « cape et d’épée » noire et torturée dans la majestueuse Venise des Doges du XVIe siècle.

1499 – Grande et riche, Venise est dirigée par le Doge. La faiblesse de ce dernier est d’aimer sa nièce, Constantza, qu’il couvre de présents. Magnifique et capricieuse, elle use de ses charmes pour tout obtenir de son oncle. Alors que sa fortune se réduit, mettant en danger Venise, le Doge accepte pour la dernière fois d’offrir à sa nièce la gigantesque fête annuelle de printemps.

Mais, à côté de ces fastes, la misère et la vermine rôdent dans les bas-fonds de la Sérénissime. Et, à l’occasion de ce grand bal costumé, Lorenzo, le plus respecté et le plus craint des bandits du royaume souterrain, décide de s’inviter pour dérober le joyau de Venise, Constantza…

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Le scénario de Patrice Ordas foisonne de bonnes idées dans ce premier album, La Colombe Noire. Tandis que des personnages hauts en couleurs divertissent le lecteur (balloté entre une noble exhibitionniste, un marquis en mal d’identité sexuelle, un doge complètement fou et tant d’autres perversités…), l’action (et la violence) interrompt souvent le récit comme autant de coupures qui ne permettent pas vraiment de développer ni les personnalités, ni les enjeux. Le suspens et la crédibilité de l’intrigue pâtissent ainsi quelque peu de ces extrêmes qui font continuellement tout voler en éclats, donnant l’impression de survoler le sujet principal. Alors, assurément, la lecture est divertissante mais elle aurait pu être bien plus devant le potentiel du scénario.

Le dessin de Laurent Gnoni est plutôt plaisant, dans un style traditionnel, avec des traits fins. Les cadrages sont encore perfectibles, la lisibilité  des scènes d’action n’étant pas toujours au rendez-vous.

Un bilan mitigé dont on doit réserver le verdict au second volet conclusif.

La Banque, Tome 1 : une BD de Pierre Boisserie, Philippe Guillaume et Julien Maffre (Dargaud)

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Date de sortie : le 25 avril 2014

Auteurs :  Pierre Boisserie, Philippe Guillaume (scénario) et Julien Maffre (dessin)

Prix : 13,99 € (56 pages)

La Banque est une nouvelle saga historique et financière scénarisée par Pierre Boisserie (Dantès, La Croix de Cazenac, Voyageur, Flor de Luna, L’Or sous la neige, La rage…) et Philippe Guillaume (Dantès). Plusieurs cycles présentés en diptyques sont attendus, dont le premier est illustré par Julien Maffre (le Tombeau d’Alexandre) et le second par Malo Kerfriden (Quarterback, KGB, Traffic, La rage, Otaku Blue). 

Résumé de l’éditeur :
La Banque est une saga historique retraçant le destin tourmenté d’une famille de banquiers durant deux siècles d’événements économiques, de l’initié de Waterloo qui, en 1815, a fait la fortune des Rothschild, à la faillite de Lehman Brothers en 2008.
Le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui a été façonné par cette succession de fortunes, de krachs boursiers, de faillites et de crises politiques ou économiques, toujours déclenchées par l’avidité de pouvoir ou d’argent des hommes.
Au fil des générations, les descendants de cette famille vont enchaîner les bonnes et les mauvaises fortunes.
L’histoire de la famille témoignera de l’évolution de l’économie moderne à partir de sa genèse : l’apparition d’une banque centrale lors de l’avènement de Napoléon.

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Avec ce premier album, intitulé 1815-1848 – Première Génération, les co-scénaristes frappent fort. Ils ouvrent une saga familiale à tiroirs redoutable. Le récit, où la finance occupe le premier plan, accumule un suspens grandissant au fil de la lecture. Une sombre histoire qui débute à Londres, en 1815, au moment de la bataille de Waterloo (il est prévu qu’elle se poursuive encore pendant un siècle et demi, sur les générations suivantes). Alors que les Rothschild envisagent un coup qui pourrait faire leur fortune à la Bourse, deux jeunes français de noble extraction, ayant fui la révolution sans fortune, tentent de les doubler… C’est alors qu’une multitude d’intrigues romancières et policières vont venir se télescoper. Un scénario riche et original qui rend cette série passionnante dès les premiers instants.

Il en est de même du dessin de Julien Maffre, d’une finesse d’exécution remarquable. Ses traits sont extrêmement précis, les décors et les costumes sont d’époque, avec beaucoup d’authenticité, la coloration est vive. De quoi faire de ce premier cycle une vraie réussite graphique.

Ce premier album de La Banque a de quoi faire battre nos coeurs ! Une affaire à suivre de près !

Résultats concours : Kidon, 10 places gagnées !

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Sortie le 14 mai au cinéma

Avec : Tomer Sisley, Kev Adams, Lionel Abelanski, Hippolyte Girardot, Elodie Hesme, Bar Refaeli…

 

A l’occasion de la sortie du film Kidon, comédie d’espionnage d’Emmanuel Naccache, Publik’Art, en collaboration avec cinefriends.com, vous a offert la possibilité de gagner :

5×2 places de ciné pour le film : Kidon

 

Vous avez été très nombreux à participer : 3 263 participants ! Bravo et merci à tous !

 

Les cinq heureux gagnants sont :

 

Ludo Bouttes, Jacqueline Beal, Joël Hervet, Marie Bedele et Bernard Teleguei

Notre partenaire vous enverra vos places très prochainement et d’avance nous les en remercions vivement.

Très bon film à tous !

 

Résultats concours : Charlie Countryman, 10 places gagnées.

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Sortie le 14 mai 2014

A l’occasion de la sortie du film Charlie Countryman, Publik’Art vous a offert la possibilité de gagner :

5×2 places de ciné pour le film : Charlie Countryman

 

Vous avez été très nombreux à participer : 3 069 joueurs. Bravo à tous !

Les cinq heureux gagnants sont :

Carole Chimot, Christophe Lahoussine, Carole Clauss, Marc Depoorter et Valérie Pascal.

 

Notre partenaire vous enverra vos places très prochainement et d’avance nous les en remercions vivement.

Très bon film à tous !

Vietnam – Tome 1 : une BD de Frédéric Brrémaud et Chico Pacheco (Treize étrange / Glénat)

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Date de sortie : le 7 mai 2014

Auteurs :  Frédéric Brrémaud (scénario) et Chico Pacheco (dessin)

Prix : 13,90 € (48 pages)

Vietnam est une nouvelle mini-série prévue en deux tomes, écrite par Frédéric Brrémaud (Robin HoodAlienorSexy GunDaffodil, Kochka et Banana Fight, Love…) et illustrée par Chico Pacheco (Trop mortel). Une façon de revisiter la guerre du Vietnam avec un récit détonnant amorcé dans ce premier album, La Voie du Bouddha.

Résumé de l’éditeur : 

Fin 1971, les États-Unis s’enlisent dans la guerre du Vietnam. Quelque part sur la ligne de front, une patrouille américaine est capturée par un groupe de Viêt-Cong. Mandatés par un obscur collectionneur, ces derniers doivent mettre la main sur une statue de Bouddha antique en plein Vietnam sud, et ils comptent bien se servir de leurs prisonniers américains pour passer la Charlie Line sans encombre. Pendant ce temps, en territoire « libéré », une jeune journaliste pacifiste, Mitsy Panama, multiplie les articles remettant en cause les actes du gouvernement et de l’état-major américain, ce qui n’est évidemment pas du goût de tout le monde…

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Frédéric Brrémaud a l’idée originale de s’intéresser à la guerre du Vietnam en mettant en scène une compagnie de soldats américains retenus en otages au coeur de la jungle par un groupe de Viêt-Cong. Pour s’en sortir, qu’une seule solution : les aider à mettre la main sur une statue de Bouddha en traversant la ligne de front. Evidemment, le chemin va être semé d’embuches, et d’explosions en tout genre. Un récit décoiffant, presque rock’n roll, qui met l’accent sur l’action avant tout.

Le dessin de Chico Pacheco achève de dynamiter le tout dans un style « nouvelle école », avec des traits anguleux aux contours épais ainsi qu’une coloration très vive. Peut-être aurait-on aimé un cadrage un peu plus précis pour apprécier encore mieux ces scènes où les balles sifflent dans tous les sens.

Ce premier album de Vietnam est un bon divertissement, qui méritait bien un diptyque.

Burn Out, une BD d’Antoine Ozanam et Mikkel Sommer (Casterman)

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Date de sortie : le 7 mai 2014

Auteur : Antoine Ozanam (scénario) et Mikkel Sommeri (dessin)

Prix : 18 € (104 pages)

 

Burn Out est le dernier one shot du grand scénariste Antoine Ozanam (Succombe qui doitLe Chant des sabres, E dans l’eau, Eclipse, Klaw…) qui collabore cette fois avec un jeune dessinateur venu de Copenhague et vivant à Berlin : Mikkel SommerBurn Out porte bien son nom : un polar noir où le sort s’acharne contre un flic à la routine plutôt tranquille, jusqu’à ce que tout aille de travers…

Résumé de l’éditeur :

Reno, Nevada. Il fait une chaleur infernale, mais Ethan Karoshi n’y prend pas trop garde, puisque tout ou presque va pour le mieux dans son existence de quarantenaire épanoui : son boulot de flic reconnu par sa hiérarchie, ses parties de pêche assidues pratiquées avec passion, son foyer heureux avec sa femme Julie, ses amours clandestines bien réglées avec la rousse et volcanique Debra… 
Cette belle mécanique, pourtant, va brusquement se dérégler. On découvre sa maitresse étranglée avec du fil de pêche. Puis le cadavre d’un autre amant régulier de la jeune femme, assassiné lui aussi. Un mauvais pressentiment taraude Ethan. Tout se passe comme si un piège se mettait lentement en place, dont il était la proie désignée. Mais qui peut lui vouloir du mal à ce point ? Et pourquoi ? Le flic se débat, enquête, s’agite. Sans immédiatement comprendre qu’on l’a ferré comme un poisson et qu’il est en train de s’épuiser, tandis que son prédateur l’attire lentement à lui, vers l’issue fatale…
On se délecte de ce récit de vengeance implacable dans l’Amérique d’aujourd’hui. Noir, grinçant et sans issue.

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Antoine Ozanam imagine, dans un scénario malin, comment une vengeance perverse peut anéantir un flic lambda jusqu’au Burn Out. Un récit très bien maîtrisé par son auteur, qui joue avec les nerfs du héros qui ne semble commettre que des erreurs, au beau milieu d’une enquête policière qui le dépasse notablement. Le voilà complètement paumé. Et le lecteur assiste à sa lente descente aux enfers, dans un torrent de violence qui va crescendo… La situation est si noire que c’en est presque drôle. L’auteur livre une fois encore une histoire où la soif de sang apparaît comme une seconde nature chez l’Homme. Le tout dans un style très efficace. Propre, net, qui va à l’essentiel – sans oublier les détails. Sans bavures. Si l’on peut dire.

Le dessin de Mikkel Sommeri peut par ailleurs être déroutant au premier abord : un style original aux traits irréguliers et simplistes, qui vont finalement très bien avec la personnalité de notre héros. Le cadrage est quant à lui très bien pensé.

Burn Out se révèle être un très bon polar, dont Ozanam a seul les secrets de fabrication. Une recette qui marche !

Bellevue, le dernier album de Misteur Valaire en libre écoute

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Misteur Valaire, MV pour les intimes, c’est cinq joyeux lurons venus du Québec passés maître dans l’art de faire de l’électro-jazz-hip-hop-rock-extraits-sonores-insolites, ainsi que le groupe présente ses influences. Cette promenade sur Bellevue Avenue est leur quatrième album, pleine de folle fraîcheur. Alors bien sûr, on a parfois du mal à suivre un si bel élan avec des titres moins faciles que d’autres mais c’est quand même bon et agréable.

Pour écouter l’album rendez-vous ici ou amusez-vous avec la playlist du groupe juste en dessous :

Un monde libre, une BD de Halim Mahmoudi (Des ronds dans l’O)

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Date de sortie : le 15 mai 2014

Auteur :  Halim Mahmoudi (scénario et dessin)

Prix : 17 € (132 pages)

Un monde libre est un roman graphique en noir et blanc proposé par Halim Mahmoudi (illustrateur de Impôt Condriaque : L’histoire d’une pandémie fiscale à travers les siècles). Une chronique sociale originale qui nous parle de l’intérieur de ce qu’est d’être immigré, d’être confronté à la ségrégation, pas seulement du fait de ses origines ethniques, mais aussi et surtout en raison du carcan de sa dimension économique et sociale. 

Résumé de l’éditeur :

Après avoir vécu des drames personnels violents au coeur de la cité dans laquelle il vit avec sa famille, Khalil, devenu adulte, se plonge dans l’écriture et la course pour s’échapper du ghetto et aller vers un monde libre.

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L’auteur répartit intelligemment son scénario en trois chapitres : se comprendre, comprendre le monde et se faire comprendre du monde. Un cheminement qu’il a sans doute dû effectuer lui-même en réalisant Un monde libre deux années durant, avec « l’urgence du témoignage à vif« , ainsi qu’il le souligne.

Le récit est largement contestataire et dénonciateur des travers de notre société dans laquelle nombre de destins sont comme joués d’avance, comme un match truqué où chacun sait qui seront les perdants. La narration est principalement introspective, le lecteur est dans la peau du jeune Khalil et voit à travers ses yeux le sombre paysage qui l’entoure, jusqu’à entrevoir la lumière dans une certaine utopie rêvée… Un pitch qui aurait pu faire mouche, surtout avec les quelques formules bien trouvées qui parsèment le récit. Mais l’écriture à vif de Halim Mahmoudi ne permet pas toujours au lecteur, même attentif, de suivre avec facilité ce bouillonnement de l’intellect. Si bien que le texte et son découpage peuvent paraître déstructurés, voire parfois hasardeux malgré un ordre de pensée bien orchestré par son chapitrage.

Le dessin de Halim Mahmoudi est quant à lui brut, dans un noir et blanc griffonné qui exacerbe le réalisme du récit. Un dessin qui va parfaitement à l’exercice, même s’il peut également avoir quelques défauts de lisibilité à l’instar du récit.

Concours : gagnez 20 places pour le film Maps to the stars de David Cronenberg

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Date de sortie : le 21 mai 2014

Avec Julianne Moore, Mia Wasikowska, John Cusack etRobert Pattinson.

A l’occasion de la sortie du film Maps to the Stars, de David Cronenberg, faisant partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2014, Publik’Art, vous offre la possibilité de gagner :

10×2 places de ciné pour le film

Pour cela, il vous suffit de répondre directement au quizz avant le 25 mai 2014. Le synopsis et la bande annonce vous seront utiles pour trouver les bonnes réponses.

Aucune réponse mise en commentaire ne sera validée.

Synopsis :

La famille Weiss fait partie de la dynastie Hollywoodienne typique : le père Stafford, est un ancien entraîneur, qui a fait fortune avec ses livres d’autogestion ; la mère Cristina, pousse la carrière de leur fils Benjie, 13 ans, un enfant star. L’un des clients de Stafford, une actrice Havana, rêve de tourner un remake du film qui a fait de sa mère, Clarice, une star dans les années 60. La mort de sa mère hante ses nuits. Benjie vient de terminer une cure de désintoxication qu’il avait commencée à l’âge de 9 ans, quant à sa sœur, Agatha, elle a été récemment libérée d’une peine pour pyromanie… Elle s’est liée d’amitié avec Jérôme, un chauffeur de limousine qui est aussi un acteur en herbe.

[youtube http://youtu.be/tunBAVlGHjE]

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Règlement du concours :

Ce concours est organisé sur le site Publikart.net uniquement.

Pour jouer à ce concours sur le site de Publikart.net, après avoir coché vos réponses, cliquez sur le bouton « Envoyer vos réponses » en bas du formulaire (le bouton apparaît en utilisant le curseur bleu situé à droite des questions, le cas échéant) en nous précisant vos coordonnées complètes ( nom+adresse). Un mail de confirmation de votre participation vous sera envoyé par les services de Cinefriends.com, partenaire mettant à notre disposition le système de quizz utilisé.

Une seule participation par personne, par E-mail et par foyer est autorisée. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), il ne sera tenu compte d’aucune réclamation et aucun lot ne pourra être attribué à l’émetteur du bulletin.

Le concours prendra fin le 25 mai 2014 à 20h00. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas valides et ne seront pas comptées dans le nombre total de participations. L’attribution du(des) lot(s) se fera par tirage(s) au sort parmi les bonnes réponses. Un article publiant le nom du(des) gagnant(s) paraîtra le jour du tirage au sort.
La participation à ce jeu implique que vous autorisiez Publik’Art à utiliser les informations vous concernant dans ce concours. Publik’Art s’engage à ne pas les transmettre à d’autres personnes ou sociétés que le ou les partenaires cités dans le present règlement.
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Malik Bendjelloul, le réalisateur de Sugar Man, est décédé ce 13 mai, à l’âge de 36 ans.

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Malik Bendjelloul nous a quittés. Nous avons peine à le croire. Et pour le moment, nous n’avons aucune explication à cette mort prématurée. La seule chose dont on est sûr, c’est que ce n’est pas un meurtre.

Malik Bendjelloul est suédois, et a réalisé de nombreux documentaires, dont le fameux « Sugar Man », que Publik’Art avait chaudement recommandé dès sa sortie. Pour ce film, il avait reçu, en 2013, l’Oscar du meilleur documentaire. Malik avait réussi à retrouver la trace de ce fameux chanteur américain Rodriguez qui ne savait pas lui-même le succès qu’il avait en Afrique du Sud. Une histoire incroyable, mais totalement vraie. Grâce à Malik, nous avons découvert une musique sublime et des chansons que nous fredonnons aujourd’hui !

Si vous n’avez pas encore vu ce très beau documentaire, surtout regardez le !